Yon lot ATIK Enteresan SINEYAS lan.
RIKO
Eske l nonmen NON w ,adrese l a wou (lol)?
Epitou RIKO ,jan w renmen tout bagay FRANSE ;mwen pa konnen pouki sa ou pa renmen de Moun "AKONPLI" tankou CLAUDE RIBBE ak madan HAAS.
Gen le se "BLAN" FRANSE yo ou renmen ,ou pa renmen lot yo?
http://elsie-news.over-blog.com/2016/04/youri-latortue-bellerive-day-lamothe-bautista-martelly-tous-cousins.html
Youri Latortue, Bellerive, Day, Lamothe, Bautista, Martelly ... tous cousins ?
Publié par siel sur 23 Avril 2016, 11:43am
Catégories : #REFLEXIONS perso
La Commission éthique et anti-corruption du Sénat est présidée par Youri Latortue, neveu de Gérard Latortue ex-Premier ministre.
Si on met de côté le fait que le Figaro, journal de droite français ait désigné M. Latortue de M. 30%, qu' un autre journal de droite US, Le Miami Herald ait relevé que de forts soupçons de corruption pesait sur lui; et ajouter à cela les révélations des cables de wikileaks venant de l'ambassade US en Haïti, le décrivant comme un personnage tendancieux, il semble surréaliste, grotesque, ubuesque, qu'un homme qui ait été conseiller de Martelly questionne cette même administration.
Il y a une telle perte de sens en Haïti, qu'une enquête sur l'éthique et la corruption peut être dirigée par un personnage dont l'éthique a été questionnée dans la presse internationale, sans que personne ne s'en indigne. Ailleurs, on s'en serait inquiété et les media auraient joué leur rôle en montrant l'absurdité du procédé.
Cette absence de sérieux fait le lit de la CI qui comprend bien qu'elle a affaire à des "joueurs et soit-disant politiciens" comme déclaré par John Kerry.
Cette commission est une des énième mascarades, une mauvaise pièce de théâtre, jouée par des comédiens.
Graham Green qui avait vu si juste en les appelant ainsi il y a une cinquantaine d'années, ne se doutait pas que les enfants des comédiens, comme Day ou Bellerive, reviendraient sur la scène pour rejouer la même pièce de théâtre.
Dans l'article en anglais d'Haïti Liberté, on apprend que Bellerive qu'on savait déjà être un lointain cousin de Martelly, est également un cousin de Day, dont rappelons-le, le père a été Préfet sous Duvalier. Un préfet macoute avec tout ce que cela entend.
Peut-être que nous apprendrons que Bautista serait lui-même un cousin de la femme de Bellerive, laquelle est de la RD . Que Lamothe est un cousin de Day... Et que Youri Latortue est le cousin lointain, par alliance ... de Martelly
La valse des millions et la danse des cousins.
On apprend donc dans cet article d'Haïti Liberté, qu'après Bellerive cousin de Martelly, son cousin à lui, Day, a été nommé par Martelly pour le remplacer au poste de Ministre du Plan. Une affaire de famille donc.
Youri Latortue a été le directeur de campagne de Mme Manigat, que la journaliste de la RD, Nuria Piera, a accusé d'avoir reçu 250 000$ de Bautista.
Bien évidemment M. Latortue qui, par la suite est passé dans le camp Martelly, a nié. Et bien évidemment, il n'y a eu aucune enquête en Haïti concernant ces faits de corruption - l'argent supposément versé à Martelly et à Manigat par Bautista.
Bautista, comme le note Kim Ives, a été emprisonné en 2000 pour corruption et mauvaise gestion des fonds de l'Etat. En 2007, il a fait face aux mêmes accusations.
Bellerive, pour sa défense, prétend :
1) qu'il avait fait appel à Fernandez pour lui désigner des entrerprises de la RD.
2) qu'il ne savait pas que Bautista était à la tête de toutes ces compagnies qui portaient des noms différents.
Bellerive serait capable en vous regardant droit dans les yeux, de déclarer qu'il ne connaissait pas les liens entre Fernandez et Bautista. Et que dans l'urgence, bien que ministre du Plan, il n'avait pas vérifié qui étaient les propriétaires de ces entreprises haïtiennes auxquelles il confiait le boulot de construction des batiments et routes du pays.
Imaginez-vous ça, un ministre du Plan qui ne s'enquiert pas de l'identité et de la fiabilité des entreprises avec lesquelles il passe des contrats. Où va ce pays ?
Je ne sais pas, mais à mon tout petit niveau, quand je dois choisir des collaborateurs pour réaliser un film, le premier réflexe est de m'informer sur leur carrière, d'aller visionner leur travail sur d'autres films.
Parce que tout simplement, il ya 1) de l'argent en jeu. 2) un résultat à obtenir.
Si le technicien qui va être à la caméra ou au son est nul, votre film est foutu.
Alors, urgence ou pas, Bellerive raconte n'importe quoi quand il dit qu'il "ne savait pas" que bon nombre des entreprises de Bautista ont été crées pour l'occasion. Il suffisait de voir la date de leur création.
Il était de sa responsabilité en tant que ministre du Plan de vérifier avant de signer des contrats. C'est le b-a-ba.
Mais les vérifications sont l'ennemi de ce monde-là, elles leur donnent de l'urticaire.
Donc que du beau monde. Du monde rose, honnête, transparent et fiable.
Un monde de cousins, de "joueurs" (Courtoisie Kerry) qui se passent la balle et qui ont profité de ce que l'ex-ambassadeur US, actuellement coordonateur et expert en maniement de forceps, après le séisme appelait " la ruée vers l'or" pour dépouiller l'Etat haïtien.
Il s'agit ni plus ni moins de brigandage.
La pièce de mauvais théâtre dont Youri Latortue est le metteur en scène, cette Commission éthique et anti-corruption, n'est véritablement qu'une tôle rouge à la Lamothe, l'équivalent des bracelets roses arborés par les Tèt Kale pour jouer aux innocents devant les niais.
Et, savez-vous, le pire, c'est que les Haïtiens vont y croire. Ils se laisseront persuader qu'il s'agit d'un progrès vers l'Etat de droit.
Non pas parce qu'ils seraient stupides, mais parce qu'ils sont totalement déboussolés. J'avais fait remarqué que l'arme des Tèt Kale pour tuer Haïti était psychologique.
Ils ont activé ce déboussolement des Haïtiens, cette perte de sens pendant 5 ans en créant l'événement : scandales après scandales, en annonçant de fausses réalisations, en faisant de fausses annonces, en jetant de la poudre aux yeux, en insultant leurs adversaires avec de mots orduriers.
A force de mensonges relayés et appuyés par les media dominants - Le Nouvelliste, Radio Vision 2000- la diffusion bien organisée de zen, de rumeurs pour masquer les vrais enjeux, l'absence d'analystes, les Haïtiens - je parle de ceux de bonne volonté - ne savent plus à quel saint se vouer.
Difficile dans ce cas de faire la différence entre fraudeurs et sincères, tous mis dans le même sac.
Ils se retrouvent face au " Ils sont tous pareils : opposition et gouvernement, tous pourris, Martelly au moins est un nouveau venu " martelé par V. Numa de Vision 2000.
Tu parles d'un "nouveau venu". Martelly a participé à l'offensive meurtrière du FRAPH contre le peuple haïtien. Il a été macoute à l'age de seize ans. Et son gouvernement était constitué de ses copains, cousins et cousines, tous issus de ce milieu.
En vrai, Martelly et sa bande de "bandi legal" représentent la crème de la crème de tout ce qu'Haïti compte comme réacs.
Et c'est tout à fait logique qu'il ait choisi Sola, l'entreprise de com. espagnole d'extrème droite, pour faire sa campagne comme celle de Jovenel Moïse.
Mais, vous l'aurez remarqué, les media haïtiens n'ont pas une seule fois , informé le public haïtien de la nature de Sola et de leurs activités ailleurs en AM. du Sud.
Parler de Sola et - par exemple - de l'hommage devant le parlement de Martelly à Cortèz, le conquistador le plus détesté de l'AM. du Sud pour sa cruauté, c'était mettre en évidence la nature fascisante de son régime.
Le silence des journalistes haïtiens n'est pas dû uniquement à la peur, au manque de moyens financiers ou à leur "paresse" (Courtoisie Duval du Nouvelliste) -, mais à la politique de leurs rédactions qui exercent une censure drastique sur leurs écrits.
Et le silence n'est toujours pas brisé. Au contraire, la fraude continue à être entretenue avec un article comme celui-ci du Nouvelliste qui prend grand soin d'éviter de soulever la question la plus importante.
A savoir : comment un ministre du Plan, peut-il signer des contrats qui engagent l'Etat haïtien sans avoir, au préalable, vérifié l'identité des entreprises et leur fiabilité ?
Spectacular Corruption Charges
Rock Martelly Regime
by Kim Ives