Joslèm peye tout dèt leta. Tout eleksyon fèt. Listwa va bay opinyon l.
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Joslèm peye tout dèt leta. Tout eleksyon fèt. Listwa va bay opinyon l.
« Je m’en vais sans laisser de dettes à la nouvelle administration... »
Publié le 2017-01-31 | Le Nouvelliste
Dans six jours, Jocelerme Privert passera l’écharpe présidentielle au président élu, Jovenel Moïse.
Si, à son arrivée au pouvoir le 14 février 2016, l’ex-sénateur des Nippes avait dit trouver les finances publiques de l’État dans une situation « désastreuse», 12 mois après, le président provisoire de la République se félicite d’avoir « limité l’instabilité macroéconomique, diminué le déficit budgétaire et liquidé les dettes du pays… ».
Jocelerme Privert estime avoir fait en un an ce que l’administration Michel Martelly n’avait pas fait en 5 ans.
« Organiser les élections avec les fonds du Trésor public, diminuer le déficit budgétaire, réduire les dépenses publiques, limiter l’instabilité macroéconomique, liquider les dettes du pays, faire face aux dégâts de l’ouragan Matthew sans l’aide de la communauté internationale… »
Privert s’en va avec le sentiment du travail accompli. En tout cas, c’est ce qu’il a laissé comprendre dimanche sur Radio Magik 9 en marge des élections locales et du second tour du tiers du Sénat.
Pendant ces 12 derniers mois, des efforts ont été faits pour limiter l’instabilité macroéconomique », a-t-il dit avec fierté.
Privert est d’autant plus fier de sa gestion que la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC) avait dit constater en Haïti une diminution du déficit budgétaire en 2016 comparativement à 2015.
Le déficit budgétaire, a souligné le locataire du Palais national, est passé de 6,6% en 2015 à 2,9% du PIB. « En dépit du faible niveau d’investissement dans le pays, on prévoit pour cette année un taux de croissance de 1% qui est, certes, très faible par rapport au taux de croissance de la population, mais nous ne laisserons pas une économie en décroissance… », a-t-il lancé avec satisfaction.
L’ex-président du Sénat devenu président de la République se félicite d’avoir « assaini les finances publiques » pendant les 12 derniers mois qu’il a passés à diriger le pays.
Contrairement à 2015, a-t-il dit, les dépenses publiques ont été limitées. « Nous allons laisser à la nouvelle administration un pays sans dettes contrairement à la situation en 2015 », a martelé Jocelerme Privert.
Il a souligné que la réhabilitations des routes endommagées après le passage de l’ouragan Matthew au début du mois d’octobre 2016 a coûté près de 200 millions de gourdes et 300 millions pour la réhabilitation des infrastructures scolaires, et ce pour permettre la réalisation des élections le 20 novembre.
Deux milliards de gourdes ont été mobilisées pour la campagne agricole d’hiver, a-t-il dit. « Tout ceci sans support de la communauté internationale.
Il n’y a que le Taïwan qui a fait un don de 200 000 dollars au Trésor public », a tancé Privert, soulignant que toutes les réalisations ont été faites avec les fonds du Trésor public.
À six jours de 7 février, Jocelerme Privert fait ses valises pour laisser le Palais national à Jovenel Moïse et son équipe. La commission de passation des pouvoirs travaille pour permettre une transition harmonieuse et une passation pacifique, a-t-il indiqué.
Privert a dit souhaiter voir le pays continuer dans la stabilité comme il va le laisser. Le président sortant a souligné qu’il va partir avec le sentiment de satisfaction en laissant à l’élu de PHTK « un pays politiquement apaisé avec des institutions renforcés ».
Privert est encore plus satisfait de l’élection des CASEC et des ASEC qui, depuis 2006, n’a pas été réalisée dans le pays.
Parallèlement, des partisans et des dirigeants du PHTK l’accusent de manipuler le dossier de l’UCREF pour nuire au président élu.
À ceux ci, Jocelerme Privert a répondu en ces termes : « En Haïti, on cherche toujours des boucs émissaires quant il s’agit de répondre de ses responsabilités.
En guise de conseils au nouveau chef de l’État, Privert l’exhorte à conserver la stabilisé politique. « Elle est indispensable pour attirer les investissements. Seuls les investissement peuvent apporter la croissance économique et créer de la richesse pour améliorer les conditions de vie de la population.
Tout ce qui peut être fait pour maintenir cette stabilité, j’encourage le président à le faire… »
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Re: Joslèm peye tout dèt leta. Tout eleksyon fèt. Listwa va bay opinyon l.
Mission accomplie, Privert rend hommage à son gouvernement, au CEP et au Parlement
Publié le 2017-02-06 | Le Nouvelliste
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National -
« Le glas pour les ouvriers de la passerelle transitoire sonnera ce six février à minuit. La conscience tranquille, délestée des pesanteurs de l’anxiété et du doute, nous rentrerons chez nous sous la tente paisible de notre retraite bien méritée avec la conviction d’avoir fait œuvre qui vaille, a indiqué le président Privert devant une assistance selecte.
Mais avant cet adieu, vient le temps de se congratuler, de célébrer les efforts déployés pour mener à bon port cette transition qui a duré une année.»
Ainsi, ce samedi 4 février 2017, vers 6 heures, le Palais national était en fête.
Le président de la République, à trois jours de la passation des pouvoirs au président élu Jovenel Moïse, offrait un dîner en l’honneur des membres de son gouvernement. Tenue de ville sombre, décor des grands jours, parmi les quatre à cinq cent personnes qui composaient l’assistance, on comptait des personnalités de divers secteurs de la vie nationales et des acteurs de la communauté internationale.
Le nonce apostolique, la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies, Sandra Honoré, les anciens présidents René Préval, Prosper Avril. Des anciens premiers ministres tels que Jean Max Bellerive ou Evans Paul. Des membres du corps diplomatique et consulaires.
Les présidents du Sénat et de la Chambre des députés, des sénateurs, des deputes. Des fonctionnaires de l’Etat. Des membres du secteur privé des affaires, de la société civile. Tous des acteurs qui ont contribué à la stabilité politique du pays pendant les 12 mois qu’a duré cette période de transition.
Entre deux chorégraphies des ballets Bacoulou sur la belle estrade aménagée en la circonstance ou un tour de chant de Jean Coulanges, sur plusieurs tables on chuchotait à voix basse : « tout le monde est venu pour cette belle soirée ».
En effet, c’était une belle soirée. Dans une ambiance cordiale et chaleureuse, planait un sentiment de devoir accompli, de satisfaction et d’espoir en de meilleurs jours.
Aucune once de regret. La superbe robe rouge que porte la première dame ce soir semble le prédire. L’heure est à la célébration. A un heureux bilan aussi.
Dans le cadre de l’accord du 5 février, boucler le processus électoral était l’une des missions principales qui incombaient au président provisoire. Et bien entendu, les élections ont eu lieu et certains résultats publiés.
Tel que l’assure le président Privert, « ces résultats offrent de nouvelles perspectives, de nouvelles opportunités pour notre pays. Le pays est aujourd’hui à même d’affronter les principaux défis auxquels il fait face pour sortir du cycle infernal de la pauvreté et de l’instabilité ».
Le 29 janvier dernier, les élections pour les collectivités territoriales ont été organisées. Un acquis qui a aussi été signalé. «
Il reste maintenant des postes à combler au niveau des assemblées délibératives pour pouvoir doter toutes les institutions du pays d’autorités détentrices de la légitimité populaire », n’a pas manqué de préciser le président Privert dans ses propos de circonstance, soulagé de quitter un pays plus stable économiquement et politiquement apaisé.
« Puisque nous avons fait œuvre qui vaille, nous partons avec la conviction du devoir accompli. C’est donc le moment de célébrer, de féliciter et de remercier tous ceux qui ont pierre après pierre contribué à bâtir cet édifice que nous laissons en héritage à la génération future ou au nouveau président », confie le premier citoyen de la nation, le regard empreint de fierté tout en ayant soin de soulignant l’harmonie, ô combien importante, qui a régné au sein de l’équipe gouvernementale.
Toujours dans son allocution, le président de la République s’est adressé de manière spéciale aux membres du Conseil électoral provisoire, présents dans l’assistance car, dit-il, ces derniers
« ont compris qu’il fallait restaurer la confiance des acteurs politiques dans le processus électoral. Ils n’ont pas tergiversé quand il leur fallait appliquer certaines dispositions du rapport de la Commission indépendante d'évaluation et de vérification électorale. Un grand merci au nom de la patrie commune ! ».
De même, Jocelerme Privert a souligné et remercié l’honorable député Cholzer Chancy, président de la Chambre des députés, « artisan principal de l’accord du 5 février qui a sauvé le pays du chaos et de l’anarchie, qui m’a toujours soutenu dans les transes des premières interrogations » au nombre de ces personnes qui, en rang compact, l’ont aidé dans la traversée houleuse des difficultés sociales et politiques du pays.
Installés en plein air, les tables et couverts élégamment mis suscitaient l’envie et l’appétit. Le public ne les a pas fait attendre trop longtemps. Et tandis que la fête battait son plein avec une belle prestation de Tropicana de Cuba venue spécialement pour l’occasion, dans un autre espace de la cour, les ouvriers étaient à pied d’œuvre pour finir les stands devant accueillir la cérémonie d’inauguration de Jovenel Moïse, président élu de l'élection présidentielle du 20 novembre 2016. Mission accomplie pour Jocelerme Privert qui a assuré cette transition.
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Re: Joslèm peye tout dèt leta. Tout eleksyon fèt. Listwa va bay opinyon l.
8 millions de dollars américains dégagés chaque mois pour payer le Venezuela
Le ministre de l’Economie et des Finances, Yves Romain Bastien, dans une longue intervention, un jour avant l’installation du nouveau président de la République, sur radio métropole, est revenu sur la situation héritée et a peint les conditions économiques et monétaires du pays.
Publié le 2017-02-06 | Le Nouvelliste
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Economie -
La dette contractée par Haïti au Venezuela à travers le programme PetroCaribe a permis à l’administration du président Michel Martelly de laisser après son départ 583 projets en phase d'implémentation dans le pays.
Des projets qui ont eu un coup d’arrêt avec la revalorisation à la baisse du coût du pétrole sur le marché international.
Si PetroCaribe représentait la seule manne depuis plusieurs années pour les gouvernements, depuis plus d’un an elle ne rapportait plus le même pactole. Depuis que le pétrole est revalorisé à la baisse sur le marché international, l’enveloppe tirée de cet accord conclu avec le Venezuela est aussi revalorisée à la baisse. Il faut désormais penser au service de la dette.
« Aujourd’hui ce qu’on paie au Venezuela est plus important que ce que l’on rentre dans le programme PetroCaribe », a fait savoir le ministre de l’Economie et des Finances.
Il estime qu’Haïti est en train de récolter ce qu’elle a semé. « Nous, nous en payons le prix maintenant car pour les services de la dette on doit dégager chaque mois 8 millions de dollars américains », a-t-il souligné.
De ces 583 projets, le ministre Bastien reproche qu’aucun d’eux n’était générateur de revenus pour l’Etat. « Il n’y a pas eu un seul projet qui ait des répercussions en termes de revenu pour Haïti », a-t-il regretté, rappelant que le pays doit plus de 2 milliards de dollars américains au Venezuela dans le cadre du programme PetroCaribe. «
L’argent du PetroCaribe n’a pas été sagement dépensé », a estimé le ministre de l'économie et des Finances, insinuant que l’administration sortante a trouvé une économie à redresser.
« Quand on est arrivé, on a trouvé un déficit budgétaire de l’ordre de 7.2 milliards de gourdes et la dégringolade de la monnaie locale, avec 64 gourdes pour 1 dollar », a rappelé le ministre, disant que la nouvelle administration devait rapidement prendre des dispositions pour enrayer la situation, dont la signature d’un programme de cash management avec la Banque de la République d’Haïti pour éviter de se trouver dans une spirale de dépenses.
« On a du stopper tous les projets qui étaient l’expression du social », a expliqué le grand argentier de la République, précisant que l’administration du président Privert n’avait pas les même marges de manœuvres que l’ancienne administration pour faire des projets.
Avec tout le lot de misères du gouvernement de transition, le cyclone Matthew a donné le coup de grâce.
« Les prévisions des recettes pour les mois d’octobre, de novembre et de décembre n’ont pas été atteintes », a-t-il rappelé, faisant savoir qu’après le cyclone, le gouvernement n’avait reçu que 200 000 dollars en cash de Taïwan. « On n’a rien eu de plus », a-t-il insisté, admettant que des pays dits amis ont apporté leur support après la catastrophe.
Cependant, le ministre a expliqué que la situation de la nouvelle administration sera bien meilleure avec l’aide internationale.
J’ai signé avec la BID un accord pour un prêt de 20 millions de dollars afin de répondre à des besoins particuliers ; nous avons un autre accord avec l’Union européenne de 37 millions d’euros », a indiqué le ministre, soulignant que les bailleurs préfèrent attendre l’arrivée de la nouvelle administration pour débloquer ces fonds.
Il a en outre souligné que le pays va avoir de la Banque mondiale pour une dizaine d’années une enveloppe de près de 100 millions de dollars. « Si le prochain gouvernement respecte un ensemble d’accords qu’on a signés, on pourra avoir un appui budgétaire de l’ordre de 100 millions de dollars », a-t-il fait savoir.
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