F..k lang FRANSE ,yon paket REG ki pa vle di anyen
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F..k lang FRANSE ,yon paket REG ki pa vle di anyen
Depi kek TAN ,Yon bann FRANSE mande ANRAJE kont yon paket REG GRAMATIKAL ki pa vle di anyen.
FRANSE yo ap plenyen gen TWOP REG ,BAGAY ki rann APRANTISAJ LANG FRANSE an DIFISIL e pa gen okenn REZON pou anpil lan REG GRAMATIKAL sa yo.
Lese FRANSE an kom LANG APRANTISAJ pou FRANSE yo;nou pa gen REZON pou sa:
L’accord du participe passé réfractaire au changement
Editorial. La révolte contre cette règle introduite dans la langue française au XVIe siècle, n’est pas nouvelle. Voltaire, déjà, la jugeait « ravageuse ».
LE MONDE | 07.09.2018 à 11h42 • Mis à jour le 07.09.2018 à 12h16
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Editorial du « Monde ». Les Gaulois, c’est bien connu, sont réfractaires au changement. S’il arrive au président Emmanuel Macron de le déplorer, le conseil de la langue française et de la politique linguistique de la Fédération Wallonie-Bruxelles, lui, se fait visiblement fort de passer outre à la légende. Dans une série de recommandations, publiées outre-Quiévrain et sous prétexte de simplification, cette institution vient de remettre en question l’une des règles grammaticales les plus subtiles de notre langue : celle de l’accord du participe passé.
Cette modification unilatérale consiste à supprimer l’accord lorsque le participe passé est conjugué avec l’auxiliaire « avoir » (exemple : la pomme que j’ai mangée devient la pomme que j’ai mangé). Deux anciens professeurs de français belges, Jérôme Piron et Arnaud Hoedt, qui moquent avec talent les incongruités de l’orthographe française dans un spectacle présenté en France et en Belgique, La Convivialité, ont enfoncé le clou dans une tribune très argumentée, publiée par Libération, le 3 septembre : pour eux, l’esprit critique ne doit pas « s’arrêter au seuil de l’orthographe ».
La révolte n’est pas nouvelle
Le défi est de taille et pose d’importantes questions. La révolte contre l’accord du participe passé, introduit dans la langue française au XVIe siècle, n’est pas nouvelle. Voltaire, déjà, s’emportait contre cette règle : « Clément Marot a ramené deux choses d’Italie, la vérole et l’accord du participe passé, écrivit-il. Je pense que c’est le deuxième qui a fait le plus de ravages ! » Plus d’un pédagogue s’y est attaqué, faisant valoir que les professeurs consacrent à son enseignement pas moins de quatre-vingts heures dans une scolarité moyenne, tant il est complexe. Bescherelle lui-même concède que « la règle de l’accord du participe passé est l’une des plus artificielles de la langue française ». Elle a pourtant survécu aux Lumières et à Jules Ferry.
Lire aussi : Participe passé : « Pour l’abandon d’une règle incompréhensible et dévastatrice »
Le moment est-il venu de s’en débarrasser ? De toute évidence, avancent les abolitionnistes, quatre-vingts heures d’enseignement ne suffisent pas à faire entrer dans la tête des Français ces sacro-saintes règles, qui continuent d’être allègrement malmenées – et pas seulement dans l’orthographe-texto : le Gaulois peut aussi être réfractaire à l’obstination. Il arrive même au président de la République, qui se pique d’être un homme de lettres, de tomber dans le panneau d’un accord erroné. Introduire l’invariabilité du participe passé permettrait donc d’utiliser plus utilement ces fameuses quatre-vingts heures et de supprimer ce que certains identifient comme un instrument de discrimination sociale.
Les antiabolitionnistes, eux, mettent en avant les effets bénéfiques des complexités de la langue française sur notre cerveau. « C’est avec la langue que l’on pense, plaide dans nos colonnes Romain Vignest, président de l’association des professeurs de lettres. Renoncer à maîtriser la langue, ou la simplifier pour qu’elle soit plus facile à employer, c’est renoncer à penser. »
Lire aussi : Romain Vignest : « Renoncer à maîtriser la langue, c’est renoncer à penser »
L’expérience montre qu’en matière d’orthographe le Gaulois est surtout réfractaire au verticalisme top-down : ainsi, la réforme du « nénufar », introduit en 1990 au côté du « nénuphar », et de « l’ognon » au côté de « l’oignon », n’est jamais entrée dans les usages. Laissons donc l’usager être le véritable juge de paix. Le Monde continuera d’accorder les participes passés. Et nous continuerons de lire avec plaisir les lettres que nos lecteurs belges nous auront écrites. Ou écrit.
AK
Participe passé : « Pour l’abandon d’une règle incompréhensible et dévastatrice »
La règle du participe passé avec le verbe avoir ne sert qu’à distinguer celles et ceux qui la maîtrisent, estime la linguiste Eliane Viennot, dans une tribune au « Monde ».
LE MONDE | 04.09.2018 à 16h11 • Mis à jour le 05.09.2018 à 08h02 |
Par Éliane Viennot (Linguiste, historienne française, professeuse émérite de littérature française de la Renaissance à l’université Jean-Monnet-Saint-E...
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La règle du participe avec « avoir » enseigne à la plupart des enfants qu’elles ou ils « sont nuls », que « c’est trop compliqué », pas fait pour eux.
Tribune. Partisane active de l’abandon de la règle qui veut que « le masculin l’emporte sur le féminin », inventée au XVIIe siècle, et que nombre de lettrés ont continué d’ignorer jusqu’à la fin du XIXe siècle, j’évoque immanquablement dans mes conférences et dans mes livres la règle d’accord des participes passés employés avec le verbe « avoir ». Car si les deux sujets sont différents, en ce que cette règle-là traite égalitairement les deux genres, ils ont plusieurs traits en commun.
Le premier est leur introduction récente dans la langue française. Celle de l’accord avec l’objet situé avant l’auxiliaire « avoir » est un peu plus ancienne que l’autre : elle a été théorisée par Clément Marot au XVIe siècle, à son retour d’Italie où il l’avait entendue fonctionner. En italien, en effet, ces accords s’entendent.
Une preuve de chic
En français, ils ne s’entendent plus depuis belle lurette, sauf dans les verbes du 3e groupe – et encore, pas tous (je l’ai pris/prise, il l’a teint/teinte, mais : on ne l’a pas vu/vue). D’où la fantaisie qui prévaut sous la plume des poètes et poétesses de la Renaissance, qui parfois accordent le participe avec son objet (où qu’il soit), parfois avec son sujet, parfois pas.
Ceux que l’idée a emballé (adieu « emballés » !) n’étaient alors qu’une infime minorité, perdus dans l’infime minorité des lettrés de l’époque. Ils n’ont pas cherché à convaincre leur milieu – Marot lui-même n’a écrit qu’un poème sur le sujet ! –, et ils n’imaginaient pas qu’un jour cette preuve de chic serait enseignée à 275 millions de francophones !
Le second point commun est le rôle joué dans ces affaires par l’Académie française (créée par Richelieu en 1635), qui n’a cessé de travailler à renforcer le poids des hommes de lettres. Théorisant que « le genre masculin, étant le plus noble, doit prédominer toutes les fois que le masculin et le féminin se trouvent ensemble »...
FRANSE yo ap plenyen gen TWOP REG ,BAGAY ki rann APRANTISAJ LANG FRANSE an DIFISIL e pa gen okenn REZON pou anpil lan REG GRAMATIKAL sa yo.
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L’accord du participe passé réfractaire au changement
Editorial. La révolte contre cette règle introduite dans la langue française au XVIe siècle, n’est pas nouvelle. Voltaire, déjà, la jugeait « ravageuse ».
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Editorial du « Monde ». Les Gaulois, c’est bien connu, sont réfractaires au changement. S’il arrive au président Emmanuel Macron de le déplorer, le conseil de la langue française et de la politique linguistique de la Fédération Wallonie-Bruxelles, lui, se fait visiblement fort de passer outre à la légende. Dans une série de recommandations, publiées outre-Quiévrain et sous prétexte de simplification, cette institution vient de remettre en question l’une des règles grammaticales les plus subtiles de notre langue : celle de l’accord du participe passé.
Cette modification unilatérale consiste à supprimer l’accord lorsque le participe passé est conjugué avec l’auxiliaire « avoir » (exemple : la pomme que j’ai mangée devient la pomme que j’ai mangé). Deux anciens professeurs de français belges, Jérôme Piron et Arnaud Hoedt, qui moquent avec talent les incongruités de l’orthographe française dans un spectacle présenté en France et en Belgique, La Convivialité, ont enfoncé le clou dans une tribune très argumentée, publiée par Libération, le 3 septembre : pour eux, l’esprit critique ne doit pas « s’arrêter au seuil de l’orthographe ».
La révolte n’est pas nouvelle
Le défi est de taille et pose d’importantes questions. La révolte contre l’accord du participe passé, introduit dans la langue française au XVIe siècle, n’est pas nouvelle. Voltaire, déjà, s’emportait contre cette règle : « Clément Marot a ramené deux choses d’Italie, la vérole et l’accord du participe passé, écrivit-il. Je pense que c’est le deuxième qui a fait le plus de ravages ! » Plus d’un pédagogue s’y est attaqué, faisant valoir que les professeurs consacrent à son enseignement pas moins de quatre-vingts heures dans une scolarité moyenne, tant il est complexe. Bescherelle lui-même concède que « la règle de l’accord du participe passé est l’une des plus artificielles de la langue française ». Elle a pourtant survécu aux Lumières et à Jules Ferry.
Lire aussi : Participe passé : « Pour l’abandon d’une règle incompréhensible et dévastatrice »
Le moment est-il venu de s’en débarrasser ? De toute évidence, avancent les abolitionnistes, quatre-vingts heures d’enseignement ne suffisent pas à faire entrer dans la tête des Français ces sacro-saintes règles, qui continuent d’être allègrement malmenées – et pas seulement dans l’orthographe-texto : le Gaulois peut aussi être réfractaire à l’obstination. Il arrive même au président de la République, qui se pique d’être un homme de lettres, de tomber dans le panneau d’un accord erroné. Introduire l’invariabilité du participe passé permettrait donc d’utiliser plus utilement ces fameuses quatre-vingts heures et de supprimer ce que certains identifient comme un instrument de discrimination sociale.
Les antiabolitionnistes, eux, mettent en avant les effets bénéfiques des complexités de la langue française sur notre cerveau. « C’est avec la langue que l’on pense, plaide dans nos colonnes Romain Vignest, président de l’association des professeurs de lettres. Renoncer à maîtriser la langue, ou la simplifier pour qu’elle soit plus facile à employer, c’est renoncer à penser. »
Lire aussi : Romain Vignest : « Renoncer à maîtriser la langue, c’est renoncer à penser »
L’expérience montre qu’en matière d’orthographe le Gaulois est surtout réfractaire au verticalisme top-down : ainsi, la réforme du « nénufar », introduit en 1990 au côté du « nénuphar », et de « l’ognon » au côté de « l’oignon », n’est jamais entrée dans les usages. Laissons donc l’usager être le véritable juge de paix. Le Monde continuera d’accorder les participes passés. Et nous continuerons de lire avec plaisir les lettres que nos lecteurs belges nous auront écrites. Ou écrit.
AK
Participe passé : « Pour l’abandon d’une règle incompréhensible et dévastatrice »
La règle du participe passé avec le verbe avoir ne sert qu’à distinguer celles et ceux qui la maîtrisent, estime la linguiste Eliane Viennot, dans une tribune au « Monde ».
LE MONDE | 04.09.2018 à 16h11 • Mis à jour le 05.09.2018 à 08h02 |
Par Éliane Viennot (Linguiste, historienne française, professeuse émérite de littérature française de la Renaissance à l’université Jean-Monnet-Saint-E...
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La règle du participe avec « avoir » enseigne à la plupart des enfants qu’elles ou ils « sont nuls », que « c’est trop compliqué », pas fait pour eux.
Tribune. Partisane active de l’abandon de la règle qui veut que « le masculin l’emporte sur le féminin », inventée au XVIIe siècle, et que nombre de lettrés ont continué d’ignorer jusqu’à la fin du XIXe siècle, j’évoque immanquablement dans mes conférences et dans mes livres la règle d’accord des participes passés employés avec le verbe « avoir ». Car si les deux sujets sont différents, en ce que cette règle-là traite égalitairement les deux genres, ils ont plusieurs traits en commun.
Le premier est leur introduction récente dans la langue française. Celle de l’accord avec l’objet situé avant l’auxiliaire « avoir » est un peu plus ancienne que l’autre : elle a été théorisée par Clément Marot au XVIe siècle, à son retour d’Italie où il l’avait entendue fonctionner. En italien, en effet, ces accords s’entendent.
Une preuve de chic
En français, ils ne s’entendent plus depuis belle lurette, sauf dans les verbes du 3e groupe – et encore, pas tous (je l’ai pris/prise, il l’a teint/teinte, mais : on ne l’a pas vu/vue). D’où la fantaisie qui prévaut sous la plume des poètes et poétesses de la Renaissance, qui parfois accordent le participe avec son objet (où qu’il soit), parfois avec son sujet, parfois pas.
Ceux que l’idée a emballé (adieu « emballés » !) n’étaient alors qu’une infime minorité, perdus dans l’infime minorité des lettrés de l’époque. Ils n’ont pas cherché à convaincre leur milieu – Marot lui-même n’a écrit qu’un poème sur le sujet ! –, et ils n’imaginaient pas qu’un jour cette preuve de chic serait enseignée à 275 millions de francophones !
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