Un curieux article de LISTIN DIARIO sur ce qui se passe en HAITI

Jan ATIK lan EKRI an,byen ke son OPINYON.

NEG sa a pa fouti pa yon NEG ke NEG BANNANN yo peye pou ENFLIYANSE OPINYON lan RD.
Men pou w ap di ke MANIFESTAN ann AYITI yo ale lan SIMITYE al DETERE KADAV pou mete yo lan LA RI?
MESYE WO!!!!!

http://listindiario.com/puntos-de-vista/2019/03/03/555830/el-tripode-de-rd-haiti-y-ee-uu-tiene-una-pata-con-gangrena

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Le trépied de la RD, d'Haïti et des USA  a une jambe avec la gangrène

Roberto Valenzuela


Dans l'histoire de l'un et de l'autre, les processus qui se déroulent en Haïti ont des répercussions en République dominicaine.  Et vice versa.  Les puissances étrangères lorsqu'elles vont exécuter un projet dans l'une des deux nations réfléchissent à la manière dont cela se manifestera dans le pays voisin.  Ou, à l'identique, ils exécutent leur plan dans les deux pays.  Ils voient l'île comme une unité ou un groupe, en fonction des intérêts.

Les États-Unis ont envahi Haïti de 1915 à 1934;  et en République dominicaine de 1916 à 1924. Selon certains historiens, dans les deux cas, les États-Unis avaient (toujours avec la Chine) la jalousie ou la crainte de l'influence commerciale exercée par des puissances telles que l'Allemagne, tant en Haïti qu'en République dominicaine.

Les États-Unis, Haïti et la République dominicaine ont fonctionné comme un trépied ou un cadre à trois pattes.  Mais parmi ces trois étapes, il y en a toujours une (Haïti) qui a eu et continue d’avoir des problèmes, tandis que les deux autres (République dominicaine et États-Unis) sont indifférentes aux problèmes de leur compagnon.  Cela ne peut pas continuer comme ça.

Depuis que Haïti a émergé en tant que nation, le 1 er janvier 1804, il a vécu perpétuellement en conspiration (dans un premier temps) contre la République dominicaine;  ou contre eux-mêmes.  On peut les compter "avec les doigts des mains et il y a trop de doigts", les présidents qui terminent leur mandat.  Ils s'enfuient en exil ou finissent en quartiers par la foule dans les rues.

Ils ont lynché et brûlé vif un héros de la catégorie des Jean Jacques Dessalines (en 1806).  Avec seulement 2 ans de pouvoir, il a été déchiré en morceaux et les morceaux de son corps ont été jetés aux porcs.  S'ils l'ont fait à un dirigeant de la révolution haïtienne, imaginons les autres.

Les complots contre les dirigeants doivent cesser et le DR ne peut être indifférent.  Il doit être associé aux États-Unis (allié naturel ou frère aîné des deux nations) et entre les trois écraser les conspirateurs historiques.  Les autorités nord-américaines et dominicaines les connaissent très bien.  Les hommes d'affaires dominicains et un secteur nord-américain ont leurs intérêts économiques en Haïti.

Si Haïti a la paix, il réalisera sa manne économique, ce qui constituera une aide sociale pour la République dominicaine, qui n'aura pas un fardeau migratoire aussi lourd: nous gagnerons tous, car les Haïtiens et les Dominicains ont un lien indissoluble .

Jovenel Moïse
Haïti est la "nappe de larmes" de la République dominicaine et inversement.  L'un ne peut pas vivre sans l'autre;  ce qui affecte l’un nuit à l’autre: phénomène naturel, maladies, conflits politiques, économiques et sociaux.  Ce qui détruit Haïti, détruit la RD.

C'est pourquoi je suis surpris de voir la tranquillité de la République dominicaine, alors qu'Haïti est en feu;  et les complots contre leur président, Jovenel Moïse, élu démocratiquement, ne s’arrêtent pas (ils ne se sont jamais arrêtés ou ne s’arrêteront).  Et avec de bonnes intentions, mais ils ne veulent pas le laisser gouverner.

Je suis également surpris par la "naïveté" (mutisme) de la presse dominicaine, qui s’appelle "manifestations de protestations sociales et contre la corruption" par des complots bien organisés.

La presse doit dire que ces conspirateurs impitoyables, alors que leur pays brûle et s'enfonce davantage dans la pauvreté, se trouvent en République dominicaine, à Miami, aux États-Unis, au Canada et en France.

En Haïti, il n'y a pas de paix: ils détruisent tout, ils pillent même les cimetières.  Dans les derniers troubles, les foules se sont rendues dans les cimetières et ont emmené les cadavres pour les accompagner à "protester";  les jeter ou les mettre dans les rues comme des obstacles.