Pour ceux qui croiraient que les DOMINICAINS ne pratiquent pas le VODOU
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Pour ceux qui croiraient que les DOMINICAINS ne pratiquent pas le VODOU
Malgre les tentatives de TRUJILLO qui essayaient d'attribuer tout ce qui est attribue ou qu'on attribuerait a HAITI serait inferieur ,voici une etude attribuee a quelques scientifiques DOMINICAINS.
Je me suis demande pourquoi le VODOU (SANTERIA) est si fort a CUBA et a PORTO-RICO,mais pas en DOMINICANIE.
Lisez l'article:
https://listindiario.com/la-republica/2021/11/20/697640/la-santeria-continua-arraigada-en-la-cultura-popular
Santeria continue d’être enracinée dans la culture populaire
Plusieurs experts dominicains des traditions africaines ont dédié des espaces au thème de la Santeria.
La santería continúa arraigada en la cultura popular
Les soi-disant « Botánicas » sont très demandés dans la capitale.
La santería continúa arraigada en la cultura popular
Ashley Ann Presinal
Saint-Domingue, RD
« Tout comme il y a le bien, il y a le mal », est une expression qui soutient souvent ceux qui croient ardemment au « pouvoir » de la Santeria, et d’autres qui participent aux rites, aux « fêtes mystérieuses », aux « consultations privées » et aux cultes vaudou.
Il est courant d’entendre, en particulier dans les zones rurales du pays, des légendes dans lesquelles des personnages tels que les « sorciers », le « baron du cimetière », les « mystères » ou les « luases », travaillent ensemble pour réaliser les souhaits des vivants, peu importe ce que c’est.
Les dévots de cette religion affirment qu’on leur accorde ce qu’ils demandent, l’essentiel est de « plaire » à ces êtres mystiques et de rencontrer quelqu’un qui peut communiquer directement avec eux, qu’ils appellent « serviteurs des mystères ».
La foi de ces gens est si grande que beaucoup paient même de grosses sommes d’argent aux « serviteurs » pour faire des travaux « spéciaux », qui peuvent aller du butin et des consultations privées à « prendre soin d’un ennemi qui les agace ».
« Par exemple, c’est une bouteille qui peut créer une protection pour votre entreprise, mais cette même bouteille que j’attrape, je mets votre nom à l’intérieur et je l’emmène au baron du cimetière et je dis: ne mourez pas tout de suite, mais laissez-la sécher », explique Edison Rodríguez, propriétaire de la botanique 7 powers.
Mais se plonger dans le mysticisme qui entoure la religiosité populaire dominicaine nécessite, tout d’abord, de savoir d’où elle vient et comment elle se manifeste dans la population.
Avec l’arrivée
des tribus africaines, pendant la colonisation, les croyances, les religions et les langues des esclaves, des Espagnols et des peuples autochtones se sont mélangés sur l’île. Cependant, les Européens ont forcé les Africains à adopter la religion catholique.
Selon le chercheur Fradique Lizardo, pour les esclaves, maintenir leur religion signifiait « protéger leur identité », ils ont donc choisi d’adapter le vaudou à une forme extérieure de catholicisme, bien qu’à l’intérieur il ait conservé son essence Santera. En d’autres termes, ils couvraient leurs dieux africains avec des images de saints catholiques pour assurer la survie de leur religion aux yeux des colonisateurs, mais en arrière-plan restaient la divinité ancestrale.
C’est pourquoi nous parlons de la relation entre « saints » et « mystères ». Pour beaucoup, les saints catholiques sont les parrains des dieux africains ou des « mystères », ce qui entraîne un curieux syncrétisme magique et religieux.
Ainsi, pour les catholiques, le « saint » est saint Michel, mais pour les croyants en vaudou, c’est « Belié Belcán », chef de la « division Radá » et époux de « Ana Isa », reine de l’amour.
Ce processus a abouti au vaudou dominicain, une réponse religieuse qui est basée sur un « culte des Luases » ou esprits et qui établit une relation entre le naturel et le surnaturel.
Différences
Dans ses écrits, le folkloriste Dagoberto Tejeda Ortiz affirme que le vaudou dominicain comprend le spiritualisme haïtien, européen, la Santeria cubaine, la religiosité populaire vénézuélienne et les symbolisations de Bouddha. Cependant, le vaudou dominicain diffère de celui pratiqué en Haïti par les lieux privilégiés qui sont donnés à certains « mystères », les rythmes particuliers pour que les esprits « s’élèvent » dans les rituels et l’utilisation de mouchoirs aux couleurs spécifiques qui identifient chaque « mystère ».
De même, en Haïti, le soi-disant « vevé » est utilisé pour représenter les esprits, tandis qu’en République dominicaine, des images liées au catholicisme sont utilisées.
Que sont les « mystères » ou les « luases » ?
Dagoberto Tejeda les définit comme des êtres qui étaient humains et qui, à leur mort, sont devenus des ancêtres, en raison de leurs qualités personnelles.
D’autres personnes les définissent comme des « êtres qui entrent dans l’esprit et le cerveau des croyants », qui sont appelés « chevaux mystères » ou « serveurs mystères ».
D’une manière générale, ces êtres sont la partie « santera » de la religion, ce qui est « téléchargé » aux gens pendant les rituels ou les transes et, comme son nom l’indique, le côté mystique.
Selon les connaisseurs du sujet, les « mystères » travaillent avec les éléments de la nature et ont une personnalité définie qui ira de pair avec ce dans quoi ils se spécialisent. Certains sont affectueux, d’autres insensés et pédants, mais tous sont amoraux : ils se prêtent à faire le bien et le mal.
Ils sont organisés en 21 divisions, comme s’il s’agissait d’un groupe familial et chacun a ses propres boissons, nourriture, chansons, sacrifices, couleurs et vêtements caractéristiques.
Par exemple, ceux qui appartiennent aux « Guedés » sont invoqués avec des haricots noirs sans sel ni sucre, accompagnés d’une patate douce bouillie, d’un casabe et d’un hareng.
Las divisiones más utilizadas en los rituales son aproximadamente seis: “Legbá”, que reúne luases ancianos y sabios; “India”, trabaja con el agua; “Petró”, actúan con los cuatro elementos de la naturaleza; “Radá”, cariñosas con un gusto refinado; “Ogún”, son guerreros; “Guedé”, trabajan con el elemento tierra.
“Montaderas”
Los creyentes realizan rituales donde los seres “suben”, entrando en el cuerpo de los “servidores de misterios”, quienes inmediatamente asumen la identidad del espíritu en un proceso que se llama “montadera”.
Selon Fradique Lizardo, le terme « ascension » est utilisé parce qu’il est entendu que les êtres « s’élèvent de la terre » vers le cerveau du croyant.
Mais ces croyants ne sont pas n’importe qui, c’est quelqu’un qui a été « baptisé en Santeria » et qui a préalablement préparé son corps à « recevoir les entités ». L’une des règles de base est qu’une fois que vous êtes entré dans le vaudou, vous ne pouvez pas l’abandonner.
Après la possession spirituelle, on dit que le croyant « ne se souvient de rien de ce qui s’est passé », mais pendant la transe, la personne agit selon ce que l’esprit commande.
» consultent les gens en privé et leurs
recettes sont personnalisées en fonction du problème qui afflige le croyant.
Les ingrédients des préparations sont obtenus dans des places ésotériques ou botaniques situées sur les marchés et peuvent être utilisés à la fois pour les célébrations de rituels et pour l’exécution de bains de dépossession, d’abris et même de sorcellerie.
Parce que chaque « mystère » a des goûts distincts, les croyants cherchent leur faveur
à travers l’offrande d’objets, d’argent, de nourriture et de boissons sur des autels spécialement décorés.
Les offres peuvent aller des biscuits au soda rouge, dans le cas de « Ana Isa », au pain et aux œufs.
Je me suis demande pourquoi le VODOU (SANTERIA) est si fort a CUBA et a PORTO-RICO,mais pas en DOMINICANIE.
Lisez l'article:
https://listindiario.com/la-republica/2021/11/20/697640/la-santeria-continua-arraigada-en-la-cultura-popular
Santeria continue d’être enracinée dans la culture populaire
Plusieurs experts dominicains des traditions africaines ont dédié des espaces au thème de la Santeria.
La santería continúa arraigada en la cultura popular
Les soi-disant « Botánicas » sont très demandés dans la capitale.
La santería continúa arraigada en la cultura popular
Ashley Ann Presinal
Saint-Domingue, RD
« Tout comme il y a le bien, il y a le mal », est une expression qui soutient souvent ceux qui croient ardemment au « pouvoir » de la Santeria, et d’autres qui participent aux rites, aux « fêtes mystérieuses », aux « consultations privées » et aux cultes vaudou.
Il est courant d’entendre, en particulier dans les zones rurales du pays, des légendes dans lesquelles des personnages tels que les « sorciers », le « baron du cimetière », les « mystères » ou les « luases », travaillent ensemble pour réaliser les souhaits des vivants, peu importe ce que c’est.
Les dévots de cette religion affirment qu’on leur accorde ce qu’ils demandent, l’essentiel est de « plaire » à ces êtres mystiques et de rencontrer quelqu’un qui peut communiquer directement avec eux, qu’ils appellent « serviteurs des mystères ».
La foi de ces gens est si grande que beaucoup paient même de grosses sommes d’argent aux « serviteurs » pour faire des travaux « spéciaux », qui peuvent aller du butin et des consultations privées à « prendre soin d’un ennemi qui les agace ».
« Par exemple, c’est une bouteille qui peut créer une protection pour votre entreprise, mais cette même bouteille que j’attrape, je mets votre nom à l’intérieur et je l’emmène au baron du cimetière et je dis: ne mourez pas tout de suite, mais laissez-la sécher », explique Edison Rodríguez, propriétaire de la botanique 7 powers.
Mais se plonger dans le mysticisme qui entoure la religiosité populaire dominicaine nécessite, tout d’abord, de savoir d’où elle vient et comment elle se manifeste dans la population.
Avec l’arrivée
des tribus africaines, pendant la colonisation, les croyances, les religions et les langues des esclaves, des Espagnols et des peuples autochtones se sont mélangés sur l’île. Cependant, les Européens ont forcé les Africains à adopter la religion catholique.
Selon le chercheur Fradique Lizardo, pour les esclaves, maintenir leur religion signifiait « protéger leur identité », ils ont donc choisi d’adapter le vaudou à une forme extérieure de catholicisme, bien qu’à l’intérieur il ait conservé son essence Santera. En d’autres termes, ils couvraient leurs dieux africains avec des images de saints catholiques pour assurer la survie de leur religion aux yeux des colonisateurs, mais en arrière-plan restaient la divinité ancestrale.
C’est pourquoi nous parlons de la relation entre « saints » et « mystères ». Pour beaucoup, les saints catholiques sont les parrains des dieux africains ou des « mystères », ce qui entraîne un curieux syncrétisme magique et religieux.
Ainsi, pour les catholiques, le « saint » est saint Michel, mais pour les croyants en vaudou, c’est « Belié Belcán », chef de la « division Radá » et époux de « Ana Isa », reine de l’amour.
Ce processus a abouti au vaudou dominicain, une réponse religieuse qui est basée sur un « culte des Luases » ou esprits et qui établit une relation entre le naturel et le surnaturel.
Différences
Dans ses écrits, le folkloriste Dagoberto Tejeda Ortiz affirme que le vaudou dominicain comprend le spiritualisme haïtien, européen, la Santeria cubaine, la religiosité populaire vénézuélienne et les symbolisations de Bouddha. Cependant, le vaudou dominicain diffère de celui pratiqué en Haïti par les lieux privilégiés qui sont donnés à certains « mystères », les rythmes particuliers pour que les esprits « s’élèvent » dans les rituels et l’utilisation de mouchoirs aux couleurs spécifiques qui identifient chaque « mystère ».
De même, en Haïti, le soi-disant « vevé » est utilisé pour représenter les esprits, tandis qu’en République dominicaine, des images liées au catholicisme sont utilisées.
Que sont les « mystères » ou les « luases » ?
Dagoberto Tejeda les définit comme des êtres qui étaient humains et qui, à leur mort, sont devenus des ancêtres, en raison de leurs qualités personnelles.
D’autres personnes les définissent comme des « êtres qui entrent dans l’esprit et le cerveau des croyants », qui sont appelés « chevaux mystères » ou « serveurs mystères ».
D’une manière générale, ces êtres sont la partie « santera » de la religion, ce qui est « téléchargé » aux gens pendant les rituels ou les transes et, comme son nom l’indique, le côté mystique.
Selon les connaisseurs du sujet, les « mystères » travaillent avec les éléments de la nature et ont une personnalité définie qui ira de pair avec ce dans quoi ils se spécialisent. Certains sont affectueux, d’autres insensés et pédants, mais tous sont amoraux : ils se prêtent à faire le bien et le mal.
Ils sont organisés en 21 divisions, comme s’il s’agissait d’un groupe familial et chacun a ses propres boissons, nourriture, chansons, sacrifices, couleurs et vêtements caractéristiques.
Par exemple, ceux qui appartiennent aux « Guedés » sont invoqués avec des haricots noirs sans sel ni sucre, accompagnés d’une patate douce bouillie, d’un casabe et d’un hareng.
Las divisiones más utilizadas en los rituales son aproximadamente seis: “Legbá”, que reúne luases ancianos y sabios; “India”, trabaja con el agua; “Petró”, actúan con los cuatro elementos de la naturaleza; “Radá”, cariñosas con un gusto refinado; “Ogún”, son guerreros; “Guedé”, trabajan con el elemento tierra.
“Montaderas”
Los creyentes realizan rituales donde los seres “suben”, entrando en el cuerpo de los “servidores de misterios”, quienes inmediatamente asumen la identidad del espíritu en un proceso que se llama “montadera”.
Selon Fradique Lizardo, le terme « ascension » est utilisé parce qu’il est entendu que les êtres « s’élèvent de la terre » vers le cerveau du croyant.
Mais ces croyants ne sont pas n’importe qui, c’est quelqu’un qui a été « baptisé en Santeria » et qui a préalablement préparé son corps à « recevoir les entités ». L’une des règles de base est qu’une fois que vous êtes entré dans le vaudou, vous ne pouvez pas l’abandonner.
Après la possession spirituelle, on dit que le croyant « ne se souvient de rien de ce qui s’est passé », mais pendant la transe, la personne agit selon ce que l’esprit commande.
» consultent les gens en privé et leurs
recettes sont personnalisées en fonction du problème qui afflige le croyant.
Les ingrédients des préparations sont obtenus dans des places ésotériques ou botaniques situées sur les marchés et peuvent être utilisés à la fois pour les célébrations de rituels et pour l’exécution de bains de dépossession, d’abris et même de sorcellerie.
Parce que chaque « mystère » a des goûts distincts, les croyants cherchent leur faveur
à travers l’offrande d’objets, d’argent, de nourriture et de boissons sur des autels spécialement décorés.
Les offres peuvent aller des biscuits au soda rouge, dans le cas de « Ana Isa », au pain et aux œufs.
Joel- Super Star
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Re: Pour ceux qui croiraient que les DOMINICAINS ne pratiquent pas le VODOU
Joel
Allez voir ce que cet extrémiste dominicain écrit sur tweeter contre notre pays
https://twitter.com/JosManu72256610
José Manuel Hernández
@JosManu72256610
·
Allez voir ce que cet extrémiste dominicain écrit sur tweeter contre notre pays
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José Manuel Hernández
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Marc H- Super Star
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Re: Pour ceux qui croiraient que les DOMINICAINS ne pratiquent pas le VODOU
Marc;
Je ne vais pas gaspiller mon emotion sur in idiot dominicain.
Parlons de choses concretes.
Les dominicains ont use leur argent de PETRO CARIBE pour batir des centaines d'ecoles et les hopitaux qu'utilisent nos compatriotes .
Et nous qu'avons nous fait?
C'est la la question.
Je ne vais pas gaspiller mon emotion sur in idiot dominicain.
Parlons de choses concretes.
Les dominicains ont use leur argent de PETRO CARIBE pour batir des centaines d'ecoles et les hopitaux qu'utilisent nos compatriotes .
Et nous qu'avons nous fait?
C'est la la question.
Joel- Super Star
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Jeu de rôle: Le patriote
Re: Pour ceux qui croiraient que les DOMINICAINS ne pratiquent pas le VODOU
Joel a écrit:Marc;
Je ne vais pas gaspiller mon emotion sur in idiot dominicain.
Parlons de choses concretes.
Les dominicains ont use leur argent de PETRO CARIBE pour batir des centaines d'ecoles et les hopitaux qu'utilisent nos compatriotes .
Et nous qu'avons nous fait?
C'est la la question.
Joel
Je vais vous dire quelque chose . Quand Trump était président . Il encourageait le désordre des extrêmes droites . C'est exactement ce que fait Abinader en se comportant ainsi envers les migrants haïtiens.
Marc H- Super Star
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Jeu de rôle: Le voyeur
Re: Pour ceux qui croiraient que les DOMINICAINS ne pratiquent pas le VODOU
Marc, je ne comprends pas comment tu acceptes un débat faussé.. C'est pas un débat cela. Les haitiens sont mauvais les dominicains sont bons.. les haïtiens sont corrompus mais les dominicains sont blancs comme neige... Même quand les dirigeants dominicains sont les pires crapules, ce mec raconte n'importe quoi en renvoyant la faute sur les haïtiens.. eh Joel tu commences á me pomper sérieusement et faire chier les gens qui nous lisent... Tabernacle....
Marc le pseudo développement de la RD dont parle ton contradicteur n'est qu'un feu de paille. Demain, tu enlèves le tourisme en République dominicaine et les investissements étrangers français et américains dans l'hotellerie.. La république dominicaine devient un pays du tiers monde. Si les haïtiens vont dans ce pays de merde, c'est qu'ils n'ont vraiment pas le choix en raison de l'insécurité que je dénonce depuis 10 ans.. et que ces mêmes traites ont sous estimé pour faire profiter la republique dominicaine, leur patrie de couleur...
Est ce que ton contradicteur ne serait qu'une seule fois mentionne les divers scandales de corruption en République dominicaine, notamment celui qui a ébranlé la RD en 2004, avec l'affaire de la banque intercontinentale conduisant une devaluation du peso, une inflation, un endettement massif, un deficit public, une hausse de la delinquance et la baisse du niveau de vie des dominicains...?
Alors Joel se fout de qui avec ses sermons sur les politiciens négristes nazis haïtiens... Pourquoi ne parle t-il pas de ces bâtards complexés corrompus en RD.
Pourquoi, ce deux poids deux mesures de ce mec? Si le slip des haïtiens est sale, je dis que la culotte des dominicains n'est pas propre.
Si Haiti n'était pas déstabilisée par l'oligarchie dominicaine et l'oligarchie pourrie en Haiti, (C'est la même saleté )... Haiti profiterait du tourisme et de son agriculture... Alors qu'on vienne pas nous faire chier avec des sermons exclusivement dirigés contre les haitiens.
Marc, don't give me wrong... Les haïtiens ont leur part de responsabilité dans l'effondrement de l'Etat mais ils ne sont pas les seuls... Les dominicains qu'on avait oublié jusque là complotent à tous les étages avec la racaille économique haitienne pour empêcher l'entrée des devises sur notre sol...
La RD vit sous le dos d'Haiti.. Les crétins ne peuvent pas comprendre cela.. ben oui c'est de l'economie...
Je repete cette racaille oligarchique, regarde sa gueule, écoute ce qu'elle dit, elle a la haine de l'africain et des négres bossales... on ne va plus se laisser faire... Tabernacle... et contrairement ce que Joel s'imagine, peut etre qu'il n'est pas assez informé dans la diaspora haitienne.... les haitiens sont désormais au courant..... et tout le monde me le dit... wake up avant que Duvalier se reveille, parce qu'il ne va y avoir un seul mais 10 millions de Duvalier... car la plaisanterie a assez duré.
Marc le pseudo développement de la RD dont parle ton contradicteur n'est qu'un feu de paille. Demain, tu enlèves le tourisme en République dominicaine et les investissements étrangers français et américains dans l'hotellerie.. La république dominicaine devient un pays du tiers monde. Si les haïtiens vont dans ce pays de merde, c'est qu'ils n'ont vraiment pas le choix en raison de l'insécurité que je dénonce depuis 10 ans.. et que ces mêmes traites ont sous estimé pour faire profiter la republique dominicaine, leur patrie de couleur...
Est ce que ton contradicteur ne serait qu'une seule fois mentionne les divers scandales de corruption en République dominicaine, notamment celui qui a ébranlé la RD en 2004, avec l'affaire de la banque intercontinentale conduisant une devaluation du peso, une inflation, un endettement massif, un deficit public, une hausse de la delinquance et la baisse du niveau de vie des dominicains...?
Alors Joel se fout de qui avec ses sermons sur les politiciens négristes nazis haïtiens... Pourquoi ne parle t-il pas de ces bâtards complexés corrompus en RD.
Pourquoi, ce deux poids deux mesures de ce mec? Si le slip des haïtiens est sale, je dis que la culotte des dominicains n'est pas propre.
Si Haiti n'était pas déstabilisée par l'oligarchie dominicaine et l'oligarchie pourrie en Haiti, (C'est la même saleté )... Haiti profiterait du tourisme et de son agriculture... Alors qu'on vienne pas nous faire chier avec des sermons exclusivement dirigés contre les haitiens.
Marc, don't give me wrong... Les haïtiens ont leur part de responsabilité dans l'effondrement de l'Etat mais ils ne sont pas les seuls... Les dominicains qu'on avait oublié jusque là complotent à tous les étages avec la racaille économique haitienne pour empêcher l'entrée des devises sur notre sol...
La RD vit sous le dos d'Haiti.. Les crétins ne peuvent pas comprendre cela.. ben oui c'est de l'economie...
Je repete cette racaille oligarchique, regarde sa gueule, écoute ce qu'elle dit, elle a la haine de l'africain et des négres bossales... on ne va plus se laisser faire... Tabernacle... et contrairement ce que Joel s'imagine, peut etre qu'il n'est pas assez informé dans la diaspora haitienne.... les haitiens sont désormais au courant..... et tout le monde me le dit... wake up avant que Duvalier se reveille, parce qu'il ne va y avoir un seul mais 10 millions de Duvalier... car la plaisanterie a assez duré.
Don Karlos- Star
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Don Karlos- Star
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Re: Pour ceux qui croiraient que les DOMINICAINS ne pratiquent pas le VODOU
MARC;
Je vais reposer la question.Pourquoi avec leur argent de PETROCARIBE ,les DOMINICAINS avaient construit des CENTAINES si pas MILLIERS d'ECOLES et les HOPITAUX sur la FRONTIERE qu'ont utilise nos COMPATRIOTES.
Et puis,pour ce type qui continue a nous emmerder avec sa quetion de DUVALIER.
Duvalier avait signe un contrat avec BALAGUER ;les deux DUVALIERS pour envoyer les HAITIENS dans l'enfer des BATEYS.
Et puis lisez l'un des derniers textes ecrits par notre heros dans la DIASPORA:Dr FRANCK LARAQUE.
FRANCK LARAQUE etait professeur de LITTERATURE a la CITY UNIVERSITY de NEW YORK.
C'etait un homme modeste,qui savait beaucoup mais etait sans pretention.
Il est mort dans ses "nineties"
MARC;
peut etre qu'il y a de l'espoir encore pour vous:
"Par Frank Laraque [1]
Soumis à AlterPresse le 29 aout 2008
Il n’ y a pas de bons duvaliéristes, comme dirait Jean- Paul Sartre. Ni aujourd’hui, ni hier. Ils ne sont pas tous des tontons-macoutes, des criminels, des meurtriers qui ont tué de leurs propres mains des milliers d’innocents. Mais ceux qui n’ont pas renié le duvaliérisme, ni n’ont pas eu le courage de se repentir, de faire amende honorable ne sont pas moins coupables. Ils se rangent parmi les architectes des structures duvaliéristes, les ordonnateurs d’exécutions sommaires, les complices des semeurs de mort par leurs machinations, leur silence, leur tacite ou exaltante justification. Il suffit de se rappeler les vingt- neuf années de règne du sida duvaliériste qui a décimé la population, déstructuré l’économie, dépouillé le Trésor Public. Terrorisme d’Etat créé ou encouragé par la démocratie américaine, non seulement en Haïti avec les Duvalier, mais aussi en République dominicaine avec les Trujillo, à Cuba avec les Batista, au Nicaragua avec les Somoza, au Venezuela avec les Jimenez, au Paraguay avec les Stroessner, au Guatemala avec les Montt et Armas, en Argentine avec les Videla, en Colombie avec les Pinilla et Uribe, en Bolivie avec les Banzer. Le grand démocrate des quatre libertés, le Président Franklin Delano Roosevelt n’ a-t-il pas dit au sujet de l’un d’eux ce qu’il aurait pu dire au sujet de tous : « He is a son of a bitch but he is our son of a bitch » (C’est un fils de pute mais c’est notre fils de pute) ?
Ce terrorisme d’Etat est trop connu pour en faire ici la longue liste de déprédations et d’assassinats. Quelques titres suffisent pour en révéler l’horreur : les Cagoulards, les tonton- macoutes ou prétendus volontaires de la sécurité nationale, les « disparus » sans laisser de traces, le drapeau noir et rouge , l’uniforme bleu et le foulard rouge, les boat- people, les bidonvilles, la révolution politique du père et la révolution économique du fils (pitit tig se tig), la tuerie des cochons créoles, la vente de la force de travail des ouvriers haïtiens en République dominicaine... Mais aujourd’hui ce qui nous préoccupe : le processus d’abolition de la mémoire populaire dont nous mentionnerons les artisans. Heureusement qu’il existe aussi des gardiens vigilants de cette mémoire.
Artisans de l’abolition de la mémoire
Un peuple sans mémoire ou démémoiré est condamné à répéter les mêmes erreurs, à subir les mêmes dictatures du passé. C’est la mission que s’assignent les intellectuels, jouisseurs du terrorisme d’Etat duvaliériste lorsqu’ils faisaient partie de la camarilla qui empochait les fonds publics avec droit de vie et de mort sur la population. Racine dans Britannicus (une tranche d’histoire que le jeanclaudisme reflète) montre comment des courtisans peuvent sur le coup changer de visage : « Mais ceux qui de la cour ont un plus long usage/ Sur les yeux de César composent leur visage ». Ainsi, témoins de l’empoisonnement de Britannicus par Néron, ils se changent en complices
Les vendeurs de sang, de cadavres, et leurs acolytes forment un peu partout de petites cliques qui perpétuent le souvenir de l’ère duvaliériste. Les intellectuels ne se contentent pas de composer un nouveau visage. Sous forme de roman ou d’essai, ils falsifient l’histoire, désarticulent la vérité, forgent l’image d’un François justicier et leader international, d’un Jean-Claude, jeune rénovateur, banalisant crimes et vols des fonds publics. La résurgence du duvaliérisme en Haïti est leur objectif . Le gouvernement Fanmi Lavalas et l’OPL [2] ont contribué à cette résurgence en intégrant dans leurs rangs des duvaliéristes notoires. Un centre François Duvalier est fondé en Haïti sans aucune protestation des organisations populaires autrefois activement antiduvaliéristes. Les journaux collaborationnistes se taisent, acquiescent. « Le Nouvelliste » ouvre ses colonnes à Bennett qui s’est enrichi scandaleusement au cours de la dictature de son gendre Jean-Claude Duvalier. Mais il y a pis. Des journalistes, victimes du duvaliérisme, tombent dans le panneau. Mélodie 103.3 FM , un programme radiodiffusé, reproduit dans « Haiti en Marche » 6 août 2008 exorcise Dadou Berrouet. En effet, Mélodie lui reconnaît des péchés mignons : « Il a porté l’uniforme VSN, communément appelé « tonton macoute ». Il a été assistant commandant de la prison secrète (la Bastille) du régime où des milliers d’opposants ont perdu la vie. Il sera plus tard ministre de l’intérieur et de la défense nationale, et ministre de l’agriculture sous le gouvernement de Jean-Claude Baby Doc Duvalier ». Pas plus que ça. C’est pourquoi : « Les gens (qui ont perdu la mémoire) lui témoignent le même respect et même au fur et à mesure presque de l’affection ». Notre ami et brillant pamphlétaire Fanfan Latour ajouterait fort à propos : « Se tròkèt la chay la dèyè ». Le cœur gros, nous lisons un peu plus loin ; « … il existe aujourd’hui, en effet, une certaine nostalgie de l’ère de Papa Doc … A son avis, Duvalier a sauvé Haïti en la sortant de sa manière sauvage de concevoir et de faire la politique. Sauvage. Tribale. Egoïste… Dadou a dû plus d’une fois penser que seul Duvalier avait raison. Comme pour beaucoup d’entre nous aujourd’hui. Même pour certains à leur cœur défendant…. Le duvaliérisme avait une chance de se racheter comme le balaguérisme et avant lui le trujillisme. Il l’a raté. » La solution logique semble être : ce qu’il faut au pays, c’est un nouveau Duvalier qui termine son règne comme Balaguer et Trujillo. Dieu merci ! Nous voulons bien croire que l’animateur de Mélodie, lui-même une victime du duvaliérisme, face à la révoltante et chaotique conjoncture de notre malheureux pays s’est bourré en laissant les mots dépasser sa pensée. Qu’il se ressaisira et dissipera tout malentendu.
Les gardiens vigilants de la mémoire populaire
La littérature révolutionnaire de l’époque (poèmes, romans, essais, musique, pièces de théâtre) à l’unisson avec l’action des masses mobilisées en grande partie par la théologie de la libération a été d’un grand apport dans le renversement de la dictature satanique des Duvalier. Le peuple a fait consacrer le rejet de cette maudite idéologie dans la Constitution de l987 . L’article 291 prescrit que toute personne notoirement connue pour avoir été par ses excès de zèle un des artisans de la dictature et de son maintien durant les vingt-neuf (29) dernières années ne pourra briguer aucune fonction publique durant les dix (10) années qui suivront la publication de la Présente Constitution. Il en est de même pour toute personne ayant torturé les prisonniers politiques ou commis des crimes politiques. Ces prescriptions nous indiquent la voie à suivre pour prévenir le retour de toute dictature, particulièrement le duvaliérisme. L’un de ces moyens consiste dans la réminiscence des tortures, assassinats de l’ère duvaliériste. Beaucoup d’écrits de nos compatriotes sont consacrés à cette tâche patriotique Il nous est impossible de les inclure tous dans le cadre restreint de notre article. Nous citerons quelques-uns qui nous semblent les plus appropriés. Leurs auteurs, nous les appelons les gardiens vigilants de la mémoire populaire. Dans le domaine de la chronique de la vérité historique : Albert Chassagne , Patrick Lemoine et Frantz Latour . Dans la fiction (le roman) : Marie Chauvet et Marie-Célie Agnant.
Albert Chassagne, dont le frère ainé Roland, poète talentueux et capitaine retraité de l’Armée, a été arrêté et « disparu », « désireux de parler pour que tout soit su » a recueilli le témoignage de duvaliéristes présents au cours des arrestations, tortures et mises à mort des familles jérémiennes et écrit Bain de sang en Haïti [3]. Ces Vêpres Jérémiennes ordonnées par François Duvalier et exécutées en 1964 par ce que Chassagne appelle un aréopage macoutard composé de Jacques Fourcand, Pierre Biambi, Sanète Balmir (fillette- lalo), Capitaine Abel Jérôme, Saint-Ange Bontemps, Sony Borges, officier de l’Armée, Raoul Cédras (père du Générél Cédras), pour ne citer que ceux-là. Les familles Villedrouin, Drouin , Sansaricq, Guilbaud, soit vingt-sept innocentes personnes, ont été humiliées, torturées, assassinées. Parmi elles, une octogénaire, une folle, des enfants âgés de deux à six ans. « À la caserne, Abel Jérôme exige que les prisonniers se dévêtent et complètement.(page 15 )… Les filles de Louis Drouin se heurtent à leur père qui a longtemps déjà perdu conscience. Toujours nues dans leur cellule, les deux reposent la tête ensanglantée de leur père sur leurs jambes.- Papa, papa ! Mais Louis Drouin ne répondra jamais plus » (p.16). La femme de Gérard Guilbaud « Alice Drouin gît déjà près de lui. Alors à bout portant une balle lui est logée dans la tête. Gérard Brunache, à mi-chemin entre l’homme et l’animal, lui plante un poignard dans le cœur. » (p.17). On n’est pas encore au comble de l’horreur. « Le mouchoir offert est une cigarette allumée, éteinte par Sony Borges dans les prunelles de l’enfant. Puis Gérard Brunache, soulevant le bébé par le bras, lui enfonce un stylet dans le ventre. Un cri violent, puis un soupir, puis plus rien. Stéphane a passé. Et la brute Sony Borges de s’exclamer : « Pitit la tòdye tan kou yon vè » (l’enfant s’est tordu comme un ver)° (p.23).
Les écrits des autres auteurs cités plus haut se vendant dans les librairies, nous en donnerons brièvement les lignes générales et exhortons le public à les acheter pour en propager les idées saines et progressistes.
Parick Lemoine, arrêté et emprisonné le 2 décembre 1971 est libéré le 25 Septembre 1977. Il publie Fort Dimanche Fort- la- Mort. [4] Il n’a pas écrit pour tirer gloire de son courage durant ces années dans l’enfer carcéral duvaliériste. Il a préféré une autre voie plus noble et plus digne. Dans les chapitres : Pris dans l’engrenage, La chute dans les ténèbres, Fort Dimanche l’enfer, De nouveau dans les Casernes, il montre le mécanisme du terrorisme duvaliériste. Comment ce terrorisme choisit ses victimes, fabrique des conspirations et force les accusés à admettre leur culpabilité au cours d’interrogatoires accompagnés d’inimaginables souffrances afin de les envoyer à Fort Dimanche. Fort Dimanche le lieu de supplices et d’exterminations. Les bourreaux habillés en uniforme militaire ont pour mission d’affamer les prisonniers, de les martyriser en inventant les tortures les plus sophistiquées dont l’objectif est de détruire le physique, la volonté de résistance, d’acculer au désespoir, au suicide. Jusque dans leurs cachots des duvaliéristes, prisonniers eux aussi, les poursuivent de leur haine, les espionnent et les dénoncent. Dans un capharnaüm d’immondices, d’urine, qui sert parfois de désinfectant, de matières fécales, où sont tombés, sans se rendre, des compagnons emportés par la tuberculose, l’épuisement, l’inanition. Patrick et ses compagnons, morts ou survivants, représentent l’esprit de la résistance inébranlable, de la liberté séquestrée, un superbe défi en plein enfer à l’oppression et au terrorisme d’Etat . Un jour, la communauté de la diaspora et le peuple haïtien, reconnaissants, leur rendront le bel hommage auquel ils ont droit.
Frantz Latour, à la prose intarissable qui coule de source, écrit trois articles importants dans l’hebdomadaire « Haïti Liberté. » [5] Nul mieux que lui n’a compris l’obligation de conserver la mémoire des combats menés par des lutteurs célèbres ou anonymes en Haïti et ailleurs pour la défense des intérêts des masses. Sa rubrique au titre suggestif « Devoir de Mémoire » manifeste la volonté de nous rappeler que nous n’avons pas le droit d’oublier. Que la fidélité à cette mémoire peut servir de lien à la solidarité nécessaire pour secourir le peuple haïtien livré aux affres de la pauvreté, de l’injustice et de l’inégalité. Il ne s’agit pas d’une lutte partisane mais d’un rassemblement d’individus, en dépit des divergences idéologiques non antagoniques, visant à libérer et à sauver Haïti. Mon ami, feu Jean F. Brierre me répétait : « Franck, pourquoi attendons-nous la mort d’un compatriote pour célébrer ses vertus ». J’en garde la mémoire.
Un intervalle de près de quarante années sépare les œuvres principales de Marie Chauvet (Amour , Colère et Folie, 1968) [6] et de Marie-Célie Agnant ( Un alligator nommé R0SA, 2007) [7]. Deux romancières au talent remarquable et hardi qui n’ont pas hésité à s’attaquer à la peste duvaliériste. Le premier roman au duvaliérisme au pouvoir avec François et le second aux suppôts de l’enfer duvaliériste réfugiés dans les pays vraiment « amis » qui leur garantissent la sécurité et l’impunité.
La trilogie de Marie Chauvet, Amour, Colère et Folie publiée par Gallimard l’a rendue célèbre. Une célébrité qui a causé la colère de Duvalier, la dissolution de son mariage, son exil et sa mort hors du pays natal. Alors qu’un mutisme imposé par la terreur régnait sur tout le territoire, une telle alerte d’alarme défiait l’hydre. La fiction devient la réalité en cours . Point n’est besoin d’interprétation pour comprendre que les personnages ne sont pas fictifs, mais des tontons-macoutes se livrant à leurs activités coutumières. Dans Amour, Dora Soubirou est à demi estropiée par le commandant Calédu qui l’a cravachée tandis qu’elle était maintenue sur le dos par quatre mendiants pouilleux à qui il l‘a ensuite livrée. Dans Colère, le chef des hommes en noir force Rose à se livrer à lui pendant trente jours dans une chambre tapissée de miroirs, les bras en croix et en silence. Dans Folie , le commandant Cravache menace Marcia qui se plaint d’avoir été violée ainsi que sa maîtresse Cécile : « Oublie ce que tu as vu, entendu en prison, si tu ne veux pas que je t’arrache la langue ». Marie Chauvet entend détruire le mythe de la femme qui dit non mais ne le pense pas et s’attend à être violée . Le dynamisme de la terreur est ralenti ou accéléré par des bourreaux qui changent seulement de noms (Cravache, le Gorille, Calédu), instruments d’un terrorisme qui s’éternise et crée partout des cellules d’incarcération. La maison des Normil (le pays) est entouré de pieux, des poètes se séquestrent dans leurs chambres ainsi que beaucoup de gens dans leurs maisons sans être à l’abri du kidnapping. Les mises à mort ne se contentent plus des cellules de prison et de champs clos, envahissent la rue. Jacques le fou est assassiné dans la rue. Au cours d’une procession le grand-père et l’enfant infirme sont abattus. Un affamé qui n’a pas le droit d’avoir faim est exécuté sur la place de Pétionville. Même les oiseaux aux ailes de liberté ne sont pas épargnés. La rue, lieu de circulation, devient un lieu où plus personne ne bouge. « Sak an wo pa desann, sak an ba pa monte ». La paix des cimetières règne sur un pays zombifié.
Déjà trente-cinq années depuis que Marie Chauvet, qui dans son dernier roman, Les Rapaces, a repris son nom de jeune fille Marie Vieux, nous a quittés. Son admirable talent d’écrivain engagé nous la tient, devoir de mémoire, vivante dans notre cœur et nos pensées .
Marie-Célie Agnant connait à un très jeune âge, une existence tragique . Son père , dans le maquis, décide de venir saluer sa famille. Il est suivi par des tontons-macoutes qui l’emportent et le disparaissent à jamais. Une petite orpheline éplorée est adoptée, à l’encontre de ses protagonistes, par un deuxième père qui met tous ses efforts à lui faire oublier cette cruelle disparition. Il prédit qu’elle sera une femme de lettres. Et pour notre bonheur, une très grande femme de lettres. Inquiété par les allées et venues menaçantes des sbires, il décide bien qu’âgé de gagner l’exil avec sa famille.
Dans son roman Un alligator nommé R0SA, elle mentionne les « tontons- macoutes » , tels que Cambronna, Benjalen Trélas, Jean Boivreau, Jean Remon Claude, Norcemer, Angelot Bontemps, Franco Nero ( dont les noms ou prénoms sont modifiés) « et cet animal malade, un nommé Daisir , qui s’acquittait de son travail de tortionnaire, coiffé de son chapeau melon, une bible dans la poche de sa veste. Entre chaque séance de torture, il récitait des psaumes. » (page 168) . Sans oublier ceux que le macoute, père de la fameuse fillette-lalo Marie Louise, appelait les lèche-bottes et les culs-offerts. Elle se concentre surtout sur Rosa Bosquet, dont elle donnera les détails de sa carrière de Chef Suprême des VSN et sur sa cohorte de reines-choches et de fillettes-lalo appelées ses Gazelles féroces. Sa fiction est bâtie sur le duel entre Rosa, réfugiée dans le calme d’un petit village au sud de la France, à la mort de François Duvalier, Antoine et Laura, tous deux rendus orphelins par cette même Rosa. Les réactions d’Antoine et de Laura différentes au début finissent par se concilier. Antoine Guibert a 10 ans mais en paraît cinq ou six, ce qui a aidé peut-être à épargner sa vie, est traumatisé à jamais par l’assassinat de son père et de sa mère aux mains de Rosa Bosquet. Puis, elle l’a vendu à Rébu, un colonel retraité. Cet officier change le nom de Guibert et Antoine est nommé Antoine Rébu. Plein de haine, il passe 40 ans à rêver de vengeance contre Rosa. Il a l’opportunité de se faire l’infirmier de Rosa Bosquet qui exagère sa maladie et ne pousse que des grognements. Il la traque, lui inflige toutes sortes de punitions afin de la faire avouer ses crimes par écrit dans l’espoir de l’utiliser dans tout procès contre elle . Un duel plus sourd et difficile survient entre lui et Laura empêtrée dans ses ambiguïtés causées par l’assassinat de ses parents par le Chef des VSN qui ne lui a pas ravi la vie et l’a adoptée, traitée comme sa propre enfant et pris soin d’elle. Le respect et l’adulation dont elle est l’objet ont dû avoir un effet sur une gosse vulnérable et confuse. Ce sentiment de reconnaissance envers un criminel endurci est éprouvé quelques fois par ceux dont la vie a été arrachée à la mâchoire de la mort. Ses hésitations sont vaincues par les dossiers prouvant le nombre d’assassinats commis par Rosa, les renseignements fournis par Marie-Louise la jeune fillette-lalo, entraînée comme tant d’autres par Rosa dans l’art de torturer et de tuer. D’accord sur l’indéfendable culpabilité de Rosa, Antoine et Laura décident de la mettre dans un mouroir, comme tant d’autres innocents agonisants. Marie Chauvet et Marie-Célie nous exhortent à ne pas oublier ce régime infernal mais dont les crimes restent impunis dans ces romans et dans la réalité. La justice flotte dans l’air. Il incombe aux jeunes générations informées sur la vérité historique de ramener cette justice sur terre et de mettre fin à l’impunité.
Je vais reposer la question.Pourquoi avec leur argent de PETROCARIBE ,les DOMINICAINS avaient construit des CENTAINES si pas MILLIERS d'ECOLES et les HOPITAUX sur la FRONTIERE qu'ont utilise nos COMPATRIOTES.
Et puis,pour ce type qui continue a nous emmerder avec sa quetion de DUVALIER.
Duvalier avait signe un contrat avec BALAGUER ;les deux DUVALIERS pour envoyer les HAITIENS dans l'enfer des BATEYS.
Et puis lisez l'un des derniers textes ecrits par notre heros dans la DIASPORA:Dr FRANCK LARAQUE.
FRANCK LARAQUE etait professeur de LITTERATURE a la CITY UNIVERSITY de NEW YORK.
C'etait un homme modeste,qui savait beaucoup mais etait sans pretention.
Il est mort dans ses "nineties"
MARC;
peut etre qu'il y a de l'espoir encore pour vous:
"Par Frank Laraque [1]
Soumis à AlterPresse le 29 aout 2008
Il n’ y a pas de bons duvaliéristes, comme dirait Jean- Paul Sartre. Ni aujourd’hui, ni hier. Ils ne sont pas tous des tontons-macoutes, des criminels, des meurtriers qui ont tué de leurs propres mains des milliers d’innocents. Mais ceux qui n’ont pas renié le duvaliérisme, ni n’ont pas eu le courage de se repentir, de faire amende honorable ne sont pas moins coupables. Ils se rangent parmi les architectes des structures duvaliéristes, les ordonnateurs d’exécutions sommaires, les complices des semeurs de mort par leurs machinations, leur silence, leur tacite ou exaltante justification. Il suffit de se rappeler les vingt- neuf années de règne du sida duvaliériste qui a décimé la population, déstructuré l’économie, dépouillé le Trésor Public. Terrorisme d’Etat créé ou encouragé par la démocratie américaine, non seulement en Haïti avec les Duvalier, mais aussi en République dominicaine avec les Trujillo, à Cuba avec les Batista, au Nicaragua avec les Somoza, au Venezuela avec les Jimenez, au Paraguay avec les Stroessner, au Guatemala avec les Montt et Armas, en Argentine avec les Videla, en Colombie avec les Pinilla et Uribe, en Bolivie avec les Banzer. Le grand démocrate des quatre libertés, le Président Franklin Delano Roosevelt n’ a-t-il pas dit au sujet de l’un d’eux ce qu’il aurait pu dire au sujet de tous : « He is a son of a bitch but he is our son of a bitch » (C’est un fils de pute mais c’est notre fils de pute) ?
Ce terrorisme d’Etat est trop connu pour en faire ici la longue liste de déprédations et d’assassinats. Quelques titres suffisent pour en révéler l’horreur : les Cagoulards, les tonton- macoutes ou prétendus volontaires de la sécurité nationale, les « disparus » sans laisser de traces, le drapeau noir et rouge , l’uniforme bleu et le foulard rouge, les boat- people, les bidonvilles, la révolution politique du père et la révolution économique du fils (pitit tig se tig), la tuerie des cochons créoles, la vente de la force de travail des ouvriers haïtiens en République dominicaine... Mais aujourd’hui ce qui nous préoccupe : le processus d’abolition de la mémoire populaire dont nous mentionnerons les artisans. Heureusement qu’il existe aussi des gardiens vigilants de cette mémoire.
Artisans de l’abolition de la mémoire
Un peuple sans mémoire ou démémoiré est condamné à répéter les mêmes erreurs, à subir les mêmes dictatures du passé. C’est la mission que s’assignent les intellectuels, jouisseurs du terrorisme d’Etat duvaliériste lorsqu’ils faisaient partie de la camarilla qui empochait les fonds publics avec droit de vie et de mort sur la population. Racine dans Britannicus (une tranche d’histoire que le jeanclaudisme reflète) montre comment des courtisans peuvent sur le coup changer de visage : « Mais ceux qui de la cour ont un plus long usage/ Sur les yeux de César composent leur visage ». Ainsi, témoins de l’empoisonnement de Britannicus par Néron, ils se changent en complices
Les vendeurs de sang, de cadavres, et leurs acolytes forment un peu partout de petites cliques qui perpétuent le souvenir de l’ère duvaliériste. Les intellectuels ne se contentent pas de composer un nouveau visage. Sous forme de roman ou d’essai, ils falsifient l’histoire, désarticulent la vérité, forgent l’image d’un François justicier et leader international, d’un Jean-Claude, jeune rénovateur, banalisant crimes et vols des fonds publics. La résurgence du duvaliérisme en Haïti est leur objectif . Le gouvernement Fanmi Lavalas et l’OPL [2] ont contribué à cette résurgence en intégrant dans leurs rangs des duvaliéristes notoires. Un centre François Duvalier est fondé en Haïti sans aucune protestation des organisations populaires autrefois activement antiduvaliéristes. Les journaux collaborationnistes se taisent, acquiescent. « Le Nouvelliste » ouvre ses colonnes à Bennett qui s’est enrichi scandaleusement au cours de la dictature de son gendre Jean-Claude Duvalier. Mais il y a pis. Des journalistes, victimes du duvaliérisme, tombent dans le panneau. Mélodie 103.3 FM , un programme radiodiffusé, reproduit dans « Haiti en Marche » 6 août 2008 exorcise Dadou Berrouet. En effet, Mélodie lui reconnaît des péchés mignons : « Il a porté l’uniforme VSN, communément appelé « tonton macoute ». Il a été assistant commandant de la prison secrète (la Bastille) du régime où des milliers d’opposants ont perdu la vie. Il sera plus tard ministre de l’intérieur et de la défense nationale, et ministre de l’agriculture sous le gouvernement de Jean-Claude Baby Doc Duvalier ». Pas plus que ça. C’est pourquoi : « Les gens (qui ont perdu la mémoire) lui témoignent le même respect et même au fur et à mesure presque de l’affection ». Notre ami et brillant pamphlétaire Fanfan Latour ajouterait fort à propos : « Se tròkèt la chay la dèyè ». Le cœur gros, nous lisons un peu plus loin ; « … il existe aujourd’hui, en effet, une certaine nostalgie de l’ère de Papa Doc … A son avis, Duvalier a sauvé Haïti en la sortant de sa manière sauvage de concevoir et de faire la politique. Sauvage. Tribale. Egoïste… Dadou a dû plus d’une fois penser que seul Duvalier avait raison. Comme pour beaucoup d’entre nous aujourd’hui. Même pour certains à leur cœur défendant…. Le duvaliérisme avait une chance de se racheter comme le balaguérisme et avant lui le trujillisme. Il l’a raté. » La solution logique semble être : ce qu’il faut au pays, c’est un nouveau Duvalier qui termine son règne comme Balaguer et Trujillo. Dieu merci ! Nous voulons bien croire que l’animateur de Mélodie, lui-même une victime du duvaliérisme, face à la révoltante et chaotique conjoncture de notre malheureux pays s’est bourré en laissant les mots dépasser sa pensée. Qu’il se ressaisira et dissipera tout malentendu.
Les gardiens vigilants de la mémoire populaire
La littérature révolutionnaire de l’époque (poèmes, romans, essais, musique, pièces de théâtre) à l’unisson avec l’action des masses mobilisées en grande partie par la théologie de la libération a été d’un grand apport dans le renversement de la dictature satanique des Duvalier. Le peuple a fait consacrer le rejet de cette maudite idéologie dans la Constitution de l987 . L’article 291 prescrit que toute personne notoirement connue pour avoir été par ses excès de zèle un des artisans de la dictature et de son maintien durant les vingt-neuf (29) dernières années ne pourra briguer aucune fonction publique durant les dix (10) années qui suivront la publication de la Présente Constitution. Il en est de même pour toute personne ayant torturé les prisonniers politiques ou commis des crimes politiques. Ces prescriptions nous indiquent la voie à suivre pour prévenir le retour de toute dictature, particulièrement le duvaliérisme. L’un de ces moyens consiste dans la réminiscence des tortures, assassinats de l’ère duvaliériste. Beaucoup d’écrits de nos compatriotes sont consacrés à cette tâche patriotique Il nous est impossible de les inclure tous dans le cadre restreint de notre article. Nous citerons quelques-uns qui nous semblent les plus appropriés. Leurs auteurs, nous les appelons les gardiens vigilants de la mémoire populaire. Dans le domaine de la chronique de la vérité historique : Albert Chassagne , Patrick Lemoine et Frantz Latour . Dans la fiction (le roman) : Marie Chauvet et Marie-Célie Agnant.
Albert Chassagne, dont le frère ainé Roland, poète talentueux et capitaine retraité de l’Armée, a été arrêté et « disparu », « désireux de parler pour que tout soit su » a recueilli le témoignage de duvaliéristes présents au cours des arrestations, tortures et mises à mort des familles jérémiennes et écrit Bain de sang en Haïti [3]. Ces Vêpres Jérémiennes ordonnées par François Duvalier et exécutées en 1964 par ce que Chassagne appelle un aréopage macoutard composé de Jacques Fourcand, Pierre Biambi, Sanète Balmir (fillette- lalo), Capitaine Abel Jérôme, Saint-Ange Bontemps, Sony Borges, officier de l’Armée, Raoul Cédras (père du Générél Cédras), pour ne citer que ceux-là. Les familles Villedrouin, Drouin , Sansaricq, Guilbaud, soit vingt-sept innocentes personnes, ont été humiliées, torturées, assassinées. Parmi elles, une octogénaire, une folle, des enfants âgés de deux à six ans. « À la caserne, Abel Jérôme exige que les prisonniers se dévêtent et complètement.(page 15 )… Les filles de Louis Drouin se heurtent à leur père qui a longtemps déjà perdu conscience. Toujours nues dans leur cellule, les deux reposent la tête ensanglantée de leur père sur leurs jambes.- Papa, papa ! Mais Louis Drouin ne répondra jamais plus » (p.16). La femme de Gérard Guilbaud « Alice Drouin gît déjà près de lui. Alors à bout portant une balle lui est logée dans la tête. Gérard Brunache, à mi-chemin entre l’homme et l’animal, lui plante un poignard dans le cœur. » (p.17). On n’est pas encore au comble de l’horreur. « Le mouchoir offert est une cigarette allumée, éteinte par Sony Borges dans les prunelles de l’enfant. Puis Gérard Brunache, soulevant le bébé par le bras, lui enfonce un stylet dans le ventre. Un cri violent, puis un soupir, puis plus rien. Stéphane a passé. Et la brute Sony Borges de s’exclamer : « Pitit la tòdye tan kou yon vè » (l’enfant s’est tordu comme un ver)° (p.23).
Les écrits des autres auteurs cités plus haut se vendant dans les librairies, nous en donnerons brièvement les lignes générales et exhortons le public à les acheter pour en propager les idées saines et progressistes.
Parick Lemoine, arrêté et emprisonné le 2 décembre 1971 est libéré le 25 Septembre 1977. Il publie Fort Dimanche Fort- la- Mort. [4] Il n’a pas écrit pour tirer gloire de son courage durant ces années dans l’enfer carcéral duvaliériste. Il a préféré une autre voie plus noble et plus digne. Dans les chapitres : Pris dans l’engrenage, La chute dans les ténèbres, Fort Dimanche l’enfer, De nouveau dans les Casernes, il montre le mécanisme du terrorisme duvaliériste. Comment ce terrorisme choisit ses victimes, fabrique des conspirations et force les accusés à admettre leur culpabilité au cours d’interrogatoires accompagnés d’inimaginables souffrances afin de les envoyer à Fort Dimanche. Fort Dimanche le lieu de supplices et d’exterminations. Les bourreaux habillés en uniforme militaire ont pour mission d’affamer les prisonniers, de les martyriser en inventant les tortures les plus sophistiquées dont l’objectif est de détruire le physique, la volonté de résistance, d’acculer au désespoir, au suicide. Jusque dans leurs cachots des duvaliéristes, prisonniers eux aussi, les poursuivent de leur haine, les espionnent et les dénoncent. Dans un capharnaüm d’immondices, d’urine, qui sert parfois de désinfectant, de matières fécales, où sont tombés, sans se rendre, des compagnons emportés par la tuberculose, l’épuisement, l’inanition. Patrick et ses compagnons, morts ou survivants, représentent l’esprit de la résistance inébranlable, de la liberté séquestrée, un superbe défi en plein enfer à l’oppression et au terrorisme d’Etat . Un jour, la communauté de la diaspora et le peuple haïtien, reconnaissants, leur rendront le bel hommage auquel ils ont droit.
Frantz Latour, à la prose intarissable qui coule de source, écrit trois articles importants dans l’hebdomadaire « Haïti Liberté. » [5] Nul mieux que lui n’a compris l’obligation de conserver la mémoire des combats menés par des lutteurs célèbres ou anonymes en Haïti et ailleurs pour la défense des intérêts des masses. Sa rubrique au titre suggestif « Devoir de Mémoire » manifeste la volonté de nous rappeler que nous n’avons pas le droit d’oublier. Que la fidélité à cette mémoire peut servir de lien à la solidarité nécessaire pour secourir le peuple haïtien livré aux affres de la pauvreté, de l’injustice et de l’inégalité. Il ne s’agit pas d’une lutte partisane mais d’un rassemblement d’individus, en dépit des divergences idéologiques non antagoniques, visant à libérer et à sauver Haïti. Mon ami, feu Jean F. Brierre me répétait : « Franck, pourquoi attendons-nous la mort d’un compatriote pour célébrer ses vertus ». J’en garde la mémoire.
Un intervalle de près de quarante années sépare les œuvres principales de Marie Chauvet (Amour , Colère et Folie, 1968) [6] et de Marie-Célie Agnant ( Un alligator nommé R0SA, 2007) [7]. Deux romancières au talent remarquable et hardi qui n’ont pas hésité à s’attaquer à la peste duvaliériste. Le premier roman au duvaliérisme au pouvoir avec François et le second aux suppôts de l’enfer duvaliériste réfugiés dans les pays vraiment « amis » qui leur garantissent la sécurité et l’impunité.
La trilogie de Marie Chauvet, Amour, Colère et Folie publiée par Gallimard l’a rendue célèbre. Une célébrité qui a causé la colère de Duvalier, la dissolution de son mariage, son exil et sa mort hors du pays natal. Alors qu’un mutisme imposé par la terreur régnait sur tout le territoire, une telle alerte d’alarme défiait l’hydre. La fiction devient la réalité en cours . Point n’est besoin d’interprétation pour comprendre que les personnages ne sont pas fictifs, mais des tontons-macoutes se livrant à leurs activités coutumières. Dans Amour, Dora Soubirou est à demi estropiée par le commandant Calédu qui l’a cravachée tandis qu’elle était maintenue sur le dos par quatre mendiants pouilleux à qui il l‘a ensuite livrée. Dans Colère, le chef des hommes en noir force Rose à se livrer à lui pendant trente jours dans une chambre tapissée de miroirs, les bras en croix et en silence. Dans Folie , le commandant Cravache menace Marcia qui se plaint d’avoir été violée ainsi que sa maîtresse Cécile : « Oublie ce que tu as vu, entendu en prison, si tu ne veux pas que je t’arrache la langue ». Marie Chauvet entend détruire le mythe de la femme qui dit non mais ne le pense pas et s’attend à être violée . Le dynamisme de la terreur est ralenti ou accéléré par des bourreaux qui changent seulement de noms (Cravache, le Gorille, Calédu), instruments d’un terrorisme qui s’éternise et crée partout des cellules d’incarcération. La maison des Normil (le pays) est entouré de pieux, des poètes se séquestrent dans leurs chambres ainsi que beaucoup de gens dans leurs maisons sans être à l’abri du kidnapping. Les mises à mort ne se contentent plus des cellules de prison et de champs clos, envahissent la rue. Jacques le fou est assassiné dans la rue. Au cours d’une procession le grand-père et l’enfant infirme sont abattus. Un affamé qui n’a pas le droit d’avoir faim est exécuté sur la place de Pétionville. Même les oiseaux aux ailes de liberté ne sont pas épargnés. La rue, lieu de circulation, devient un lieu où plus personne ne bouge. « Sak an wo pa desann, sak an ba pa monte ». La paix des cimetières règne sur un pays zombifié.
Déjà trente-cinq années depuis que Marie Chauvet, qui dans son dernier roman, Les Rapaces, a repris son nom de jeune fille Marie Vieux, nous a quittés. Son admirable talent d’écrivain engagé nous la tient, devoir de mémoire, vivante dans notre cœur et nos pensées .
Marie-Célie Agnant connait à un très jeune âge, une existence tragique . Son père , dans le maquis, décide de venir saluer sa famille. Il est suivi par des tontons-macoutes qui l’emportent et le disparaissent à jamais. Une petite orpheline éplorée est adoptée, à l’encontre de ses protagonistes, par un deuxième père qui met tous ses efforts à lui faire oublier cette cruelle disparition. Il prédit qu’elle sera une femme de lettres. Et pour notre bonheur, une très grande femme de lettres. Inquiété par les allées et venues menaçantes des sbires, il décide bien qu’âgé de gagner l’exil avec sa famille.
Dans son roman Un alligator nommé R0SA, elle mentionne les « tontons- macoutes » , tels que Cambronna, Benjalen Trélas, Jean Boivreau, Jean Remon Claude, Norcemer, Angelot Bontemps, Franco Nero ( dont les noms ou prénoms sont modifiés) « et cet animal malade, un nommé Daisir , qui s’acquittait de son travail de tortionnaire, coiffé de son chapeau melon, une bible dans la poche de sa veste. Entre chaque séance de torture, il récitait des psaumes. » (page 168) . Sans oublier ceux que le macoute, père de la fameuse fillette-lalo Marie Louise, appelait les lèche-bottes et les culs-offerts. Elle se concentre surtout sur Rosa Bosquet, dont elle donnera les détails de sa carrière de Chef Suprême des VSN et sur sa cohorte de reines-choches et de fillettes-lalo appelées ses Gazelles féroces. Sa fiction est bâtie sur le duel entre Rosa, réfugiée dans le calme d’un petit village au sud de la France, à la mort de François Duvalier, Antoine et Laura, tous deux rendus orphelins par cette même Rosa. Les réactions d’Antoine et de Laura différentes au début finissent par se concilier. Antoine Guibert a 10 ans mais en paraît cinq ou six, ce qui a aidé peut-être à épargner sa vie, est traumatisé à jamais par l’assassinat de son père et de sa mère aux mains de Rosa Bosquet. Puis, elle l’a vendu à Rébu, un colonel retraité. Cet officier change le nom de Guibert et Antoine est nommé Antoine Rébu. Plein de haine, il passe 40 ans à rêver de vengeance contre Rosa. Il a l’opportunité de se faire l’infirmier de Rosa Bosquet qui exagère sa maladie et ne pousse que des grognements. Il la traque, lui inflige toutes sortes de punitions afin de la faire avouer ses crimes par écrit dans l’espoir de l’utiliser dans tout procès contre elle . Un duel plus sourd et difficile survient entre lui et Laura empêtrée dans ses ambiguïtés causées par l’assassinat de ses parents par le Chef des VSN qui ne lui a pas ravi la vie et l’a adoptée, traitée comme sa propre enfant et pris soin d’elle. Le respect et l’adulation dont elle est l’objet ont dû avoir un effet sur une gosse vulnérable et confuse. Ce sentiment de reconnaissance envers un criminel endurci est éprouvé quelques fois par ceux dont la vie a été arrachée à la mâchoire de la mort. Ses hésitations sont vaincues par les dossiers prouvant le nombre d’assassinats commis par Rosa, les renseignements fournis par Marie-Louise la jeune fillette-lalo, entraînée comme tant d’autres par Rosa dans l’art de torturer et de tuer. D’accord sur l’indéfendable culpabilité de Rosa, Antoine et Laura décident de la mettre dans un mouroir, comme tant d’autres innocents agonisants. Marie Chauvet et Marie-Célie nous exhortent à ne pas oublier ce régime infernal mais dont les crimes restent impunis dans ces romans et dans la réalité. La justice flotte dans l’air. Il incombe aux jeunes générations informées sur la vérité historique de ramener cette justice sur terre et de mettre fin à l’impunité.
Joel- Super Star
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Re: Pour ceux qui croiraient que les DOMINICAINS ne pratiquent pas le VODOU
Frank Laraque était si modeste qu'il faisait partie avec le colonel Pierre Armand des militaires ayant tenté le coup contre les casernes Dessalines. Ton probléme Joel, avec tes Frank Laraque et autres, tu es un racialiste qui se cache derriére l'étiquette démocrate.
Marc, n'écoute pas les bobards de joel qui racontent que la RD a construit des milliers d'hôpitaux. C'est de la propagande. En RD, il y a des gens qui meurent justement car il n'y a pas suffisamment d'hopitaux.... mais ces connards veulent construire un mur à la Trump de Plus de 345 km pour empêcher aux haitiens d'aller sur leur teritoire...
Voilà le témoignage sur les morts en RD pour manque d'hôpitaux.... qui dit exactement le contraire de ce que raconte Joel.
https://www.youtube.com/watch?v=hKWzrUWHYoE
Marc, n'écoute pas les bobards de joel qui racontent que la RD a construit des milliers d'hôpitaux. C'est de la propagande. En RD, il y a des gens qui meurent justement car il n'y a pas suffisamment d'hopitaux.... mais ces connards veulent construire un mur à la Trump de Plus de 345 km pour empêcher aux haitiens d'aller sur leur teritoire...
Voilà le témoignage sur les morts en RD pour manque d'hôpitaux.... qui dit exactement le contraire de ce que raconte Joel.
https://www.youtube.com/watch?v=hKWzrUWHYoE
Don Karlos- Star
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Re: Pour ceux qui croiraient que les DOMINICAINS ne pratiquent pas le VODOU
Construire des milliers d'hopitaux.
Qui peut construire des milliers d'hopitaux.Vous savez combien un hopital coute?
J'ai dit que les DOMINICAINS ont construit des milliers d'ecoles.
Ils les ont construit et continue d'en construire.
Avec votre affaire de RACIALISME ;spare me.
Les NEO DUVALIERISTES ont plus de prejuges contre les masses ,qu'autres groupes.
Et puis MARC,parce que je m'addresse a vous ;les DUVALIERS ont massacre peut etre 10 fois plus d'HAITIENS a la peau foncee (de NOIRS si vous voulez) que de MULATRES.
Les DUVALIERS n'avaient pas etat d'ame sur cette question.
Allez demander combien de MULATRES il y avait dans la population paysanne de CAZALLE et BOCOZELLES que les DUVALIERS avaient massacre de "PITIT A LA MANMEL"
Qui peut construire des milliers d'hopitaux.Vous savez combien un hopital coute?
J'ai dit que les DOMINICAINS ont construit des milliers d'ecoles.
Ils les ont construit et continue d'en construire.
Avec votre affaire de RACIALISME ;spare me.
Les NEO DUVALIERISTES ont plus de prejuges contre les masses ,qu'autres groupes.
Et puis MARC,parce que je m'addresse a vous ;les DUVALIERS ont massacre peut etre 10 fois plus d'HAITIENS a la peau foncee (de NOIRS si vous voulez) que de MULATRES.
Les DUVALIERS n'avaient pas etat d'ame sur cette question.
Allez demander combien de MULATRES il y avait dans la population paysanne de CAZALLE et BOCOZELLES que les DUVALIERS avaient massacre de "PITIT A LA MANMEL"
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Re: Pour ceux qui croiraient que les DOMINICAINS ne pratiquent pas le VODOU
Toujours le même refrain... Duvalier ci Duvalier ça.... give me a brake..
Les NEO DUVALIERISTES ont plus de prejuges contre les masses ,qu'autres groupes........ ah ah ah ah ah ah ......M please...
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Don Karlos- Star
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Re: Pour ceux qui croiraient que les DOMINICAINS ne pratiquent pas le VODOU
Pas de "brake" sur cette question.
Les TET KALE pour la plupart se reclament de l'heritage duvalieriste.
Votre copain STANLEY LUCAS est un DUVALIERISTE non reforme.
SWIT MIKI etait un MEMBRE du FRAPH.
Vous savez ,ce qu'etait le FRAPH?
Une campagne contre la pensee duvalieriste devrait etre entreprise comme les DOMINICAINS (encore ces DOMINICAINS)avaient entrepris une campagne contre la pensee TRUJILLISTE.
Les TET KALE pour la plupart se reclament de l'heritage duvalieriste.
Votre copain STANLEY LUCAS est un DUVALIERISTE non reforme.
SWIT MIKI etait un MEMBRE du FRAPH.
Vous savez ,ce qu'etait le FRAPH?
Une campagne contre la pensee duvalieriste devrait etre entreprise comme les DOMINICAINS (encore ces DOMINICAINS)avaient entrepris une campagne contre la pensee TRUJILLISTE.
Joel- Super Star
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Jeu de rôle: Le patriote
Re: Pour ceux qui croiraient que les DOMINICAINS ne pratiquent pas le VODOU
Kife loa dayiti pa nationalis . Kouman eksplike dominiken ak sevi loa dafrik yo ?
Mwen pa dako .
Mwen pa dako .
Marc H- Super Star
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Re: Pour ceux qui croiraient que les DOMINICAINS ne pratiquent pas le VODOU
MAK;
Ou sibi "lavage de cerveau" ki fe konprann ke se AYISYEN selman ki pratike VODOU.
M ap repete l;KIBEN pa egzanp pi VODOUYIZAN ke AYISYEN;blan,milat,nwa lan KIBA pratike VODOU plis ke AYISYEN e yo fe l "ouvertement.
Legliz KATOLIK ak KONKODA 1860 lan fe AYISYEN wont VODOU ,telman yo DIABOLIZE l.
De peyi tankou KIBA ,pa t siyen KONKODA.DOMINIKANI ak TRUJILLO siyen yon KONKODA an 1954 ,tou lot jou la a.
JUAN BOSCH te vle kase KONKODA sa a e se youn lan REZON ke LEGLIZ KATOLIK mete ak LAME DOMINIKEN te bali yon KOUDETA.
Kelkeswa kote AFRIKEN te ye;yo te vini ak RELIJYON yo;DOMINIKANI pa EKSEPSYON.
Ou sibi "lavage de cerveau" ki fe konprann ke se AYISYEN selman ki pratike VODOU.
M ap repete l;KIBEN pa egzanp pi VODOUYIZAN ke AYISYEN;blan,milat,nwa lan KIBA pratike VODOU plis ke AYISYEN e yo fe l "ouvertement.
Legliz KATOLIK ak KONKODA 1860 lan fe AYISYEN wont VODOU ,telman yo DIABOLIZE l.
De peyi tankou KIBA ,pa t siyen KONKODA.DOMINIKANI ak TRUJILLO siyen yon KONKODA an 1954 ,tou lot jou la a.
JUAN BOSCH te vle kase KONKODA sa a e se youn lan REZON ke LEGLIZ KATOLIK mete ak LAME DOMINIKEN te bali yon KOUDETA.
Kelkeswa kote AFRIKEN te ye;yo te vini ak RELIJYON yo;DOMINIKANI pa EKSEPSYON.
Joel- Super Star
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Jeu de rôle: Le patriote
Re: Pour ceux qui croiraient que les DOMINICAINS ne pratiquent pas le VODOU
Joel
Mwen pa janm panse se on lavage de cerveau ki guide opinion positive ou yo sur la republique dominicaine . Mwen panse ke tout moun genyen dwa opine jan yo vle . Vous aimez RD moi non - je boycotte ce pays parce leurs autorités font des abus du pouvoir sur les haitiens en particulier les femmes haïtiennes.
An pasan mwen di ke Loa dayiti yo pa nationalis , paske yo pat sipose ede moun ki pa vle wè afriken sou lot kote de lile ispagnola a .
Moi je persiste et je continue à dénoncer les mauvais traitements infligés à nos pauvres compatriotes sans défense en RD .
Mwen pa janm panse se on lavage de cerveau ki guide opinion positive ou yo sur la republique dominicaine . Mwen panse ke tout moun genyen dwa opine jan yo vle . Vous aimez RD moi non - je boycotte ce pays parce leurs autorités font des abus du pouvoir sur les haitiens en particulier les femmes haïtiennes.
An pasan mwen di ke Loa dayiti yo pa nationalis , paske yo pat sipose ede moun ki pa vle wè afriken sou lot kote de lile ispagnola a .
Moi je persiste et je continue à dénoncer les mauvais traitements infligés à nos pauvres compatriotes sans défense en RD .
Marc H- Super Star
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