Don KARLOS LE PANAFRICANISTE connaissez vous W.E.B DUBOIS

W.E.B.DUBOIS que les HAITIENS appelleraient un "MULATRE" etait l'un des plus grands intellectuels americains de tous les temps;reconnu comme tel par les "noirs instruits" et aussi par des BLANCS.

Il etait plus intelligent "smarter" que tout le monde rencontre sur son chemin.

Quand un BLANC osait dire que c'est son "melange" "blanc ,noir" qui le faisait aussi intelligent;W.E.B DUBOIS repondait que c'etait son sang AFRICAIN ;parce qu'il etait un specialiste des grandes universites africaines (musulmanes) du 14eme,15eme,16eme siecles d'AFRIQUE dans des villes universitaires comme TIMBOUKTOU,GAO.JENNA etc...

En ce qui nous concerne;W.BURGHARDT DUBOIS etait un cousin de ELIE DUBOIS et aussi de JEAN PIERRE BOYER;car ELIE DUBOIS etait un cousin de JEAN PIERRE BOYER.

KARLOS ;faites connaissance avec W.E.B.DUBOIS ,car malheureusement vous ne lirez rien sur lui;dans le monde parlant FRANCAIS.

Et si pouvez ,lisez l'un de ses premiers livres THE SOULS OF BLACK FOLKS"

Voici une partie de sa BIOGRAPHIE:
https://en.wikipedia.org/wiki/W._E._B._Du_Bois

William Edward Burghardt Du Bois ( / dj uː ˈ b ɔɪ s / dew- BOYSS ; [1] [2] 23 février 1868 - 27 août 1963) était un sociologue américain , socialiste , historien , militant des droits civiques , panafricaniste , auteur, écrivain et éditeur. Né à Great Barrington, Massachusetts , Du Bois a grandi dans une communauté relativement tolérante et intégrée , et après avoir terminé des études supérieures à l' Université de Berlin et à Harvard, où il fut le premier Afro-Américain à obtenir un doctorat , il devint professeur d'histoire, de sociologie et d'économie à l'Université d'Atlanta . Du Bois a été l'un des fondateurs de l' Association nationale pour l'avancement des personnes de couleur (NAACP) en 1909.

WEB Du Bois
Carte de visite de Du Bois, avec barbe et moustache, environ 39 ans
1907 carte de visite de Du Bois par James E. Purdy
Né
William Edouard Burghardt Du Bois
23 février 1868
Great Barrington, Massachusetts , États-Unis
Décédé
27 août 1963 (95 ans)
Accra , Ghana
Citoyenneté
États-Unis (1868-1963)
Ghana (1961-1963)
Éducation
Université Fisk
Université de Harvard
Université de Berlin
Connu pour
Les âmes du peuple noir
Reconstruction noire en Amérique

WEB DuBois Signature.svg
Plus tôt, Du Bois avait atteint une notoriété nationale en tant que leader du Niagara Movement , un groupe d'activistes afro-américains qui voulaient l'égalité des droits pour les Noirs. Du Bois et ses partisans se sont opposés au compromis d'Atlanta , un accord élaboré par Booker T. Washington qui prévoyait que les Noirs du Sud travailleraient et se soumettraient au régime politique blanc, tandis que les Blancs du Sud garantiraient que les Noirs recevraient des opportunités éducatives et économiques de base. Au lieu de cela, Du Bois a insisté sur les pleins droits civils et une représentation politique accrue, ce qui, selon lui, serait apporté par l'élite intellectuelle afro-américaine. Il a qualifié ce groupe de Talented Tenth , un concept sous l'égide de l'élévation raciale., et croyait que les Afro-Américains avaient besoin des chances d'une éducation supérieure pour développer leur leadership.

Le racisme était la cible principale des polémiques de Du Bois, et il a vivement protesté contre le lynchage , les lois Jim Crow et la discrimination dans l'éducation et l'emploi. Sa cause comprenait des gens de couleur partout, en particulier des Africains et des Asiatiques dans les colonies. Il était un partisan du panafricanisme et a aidé à organiser plusieurs congrès panafricains pour lutter pour l'indépendance des colonies africaines vis-à-vis des puissances européennes. Du Bois fit plusieurs voyages en Europe, en Afrique et en Asie. Après la Première Guerre mondiale, il a enquêté sur les expériences des soldats noirs américains en France et a documenté les préjugés et le racisme répandus dans l'armée américaine.

Du Bois était un auteur prolifique. Son recueil d'essais, The Souls of Black Folk , est une œuvre phare de la littérature afro-américaine ; et son magnum opus de 1935, Black Reconstruction in America , a défié l'orthodoxie dominante selon laquelle les Noirs étaient responsables des échecs de l' ère de la reconstruction . Empruntant une expression à Frederick Douglass , il a popularisé l'utilisation du terme ligne de couleur pour représenter l'injustice de la doctrine séparée mais égale qui prévaut dans la vie sociale et politique américaine. Il ouvre The Souls of Black Folkavec la thèse centrale d'une grande partie de l'œuvre de sa vie: "Le problème du XXe siècle est le problème de la ligne de couleur."

Son autobiographie de 1940 Dusk of Dawn est considérée en partie comme l'un des premiers traités scientifiques dans le domaine de la sociologie américaine, et il a publié deux autres récits de vie, tous trois contenant des essais sur la sociologie, la politique et l'histoire. Dans son rôle de rédacteur en chef du journal de la NAACP The Crisis , il a publié de nombreux articles influents. Du Bois croyait que le capitalisme était une cause principale du racisme, et il était généralement sympathique aux causes socialistes tout au long de sa vie. Il était un ardent militant de la paix et prônait le désarmement nucléaire . La loi sur les droits civils des États-Unis , incarnant de nombreuses réformes pour lesquelles Du Bois avait milité toute sa vie, a été promulguée un an après sa mort.


Enfant, Du Bois a fréquenté l' église congrégationaliste de Great Barrington, Massachusetts . Les membres de l'église ont collecté des dons pour payer les frais de scolarité de Du Bois. [3]
William Edward Burghardt Du Bois est né le 23 février 1868 à Great Barrington, Massachusetts , d'Alfred et Mary Silvina ( née Burghardt) Du Bois. [4] La famille de Mary Silvina Burghardt faisait partie de la très petite population noire libre de Great Barrington et possédait depuis longtemps des terres dans l'État. Elle descendait d' ancêtres hollandais , africains et anglais . [5] L'arrière-arrière-grand-père maternel de William Du Bois était Tom Burghardt, un esclave (né en Afrique de l'Ouest vers 1730) détenu par le colon hollandais Conraed Burghardt. Tom a brièvement servi dans l' armée continentalependant la guerre d'indépendance des États-Unis , qui a peut-être été la façon dont il a obtenu sa liberté à la fin du 18e siècle. Son fils Jack Burghardt était le père d'Othello Burghardt, qui à son tour était le père de Mary Silvina Burghardt. [6]

William Du Bois a revendiqué Elizabeth Freeman comme sa parente; il a écrit qu'elle avait épousé son arrière-grand-père Jack Burghardt. [7] [8] Mais Freeman avait 20 ans de plus que Burghardt et aucun enregistrement d'un tel mariage n'a été trouvé. C'était peut-être la fille de Freeman, Betsy Humphrey, qui a épousé Burghardt après que son premier mari, Jonah Humphrey, ait quitté la région "vers 1811", et après la mort de la première femme de Burghardt ( vers 1810). Si tel était le cas, Freeman aurait été la belle-arrière-arrière-grand-mère de William Du Bois. Des preuves anecdotiques soutiennent le mariage de Humphrey avec Burghardt; une relation étroite d'une certaine forme est probable. [9]

L'arrière-grand-père paternel de William Du Bois était James Du Bois de Poughkeepsie, New York , un franco-américain d' origine huguenote qui a engendré plusieurs enfants avec des femmes esclaves. [10][u] L'un des fils métis de James était Alexander, né à Long Cay aux Bahamas en 1803; en 1810, il immigre aux États-Unis avec son père. [11] Alexander Du Bois a voyagé et travaillé en Haïti , où il a engendré un fils, Alfred, avec une maîtresse. Alexander est retourné dans le Connecticut, laissant Alfred en Haïti avec sa mère. [12]

Quelque temps avant 1860, Alfred Du Bois a immigré aux États-Unis, s'installant dans le Massachusetts. Il épousa Mary Silvina Burghardt le 5 février 1867 à Housatonic , un village de Great Barrington. [12] Alfred a quitté Mary en 1870, deux ans après la naissance de leur fils William. [13] Mary Du Bois a déménagé avec son fils dans la maison de ses parents à Great Barrington, et ils y ont vécu jusqu'à l'âge de cinq ans. Elle a travaillé pour subvenir aux besoins de sa famille (recevant de l'aide de son frère et de ses voisins), jusqu'à ce qu'elle subisse un accident vasculaire cérébral au début des années 1880. Elle est décédée en 1885. [14] [15]

Great Barrington avait une communauté européenne majoritairement américaine , qui traitait généralement bien Du Bois. Il a fréquenté l'école publique intégrée locale et a joué avec des camarades de classe blancs. À l'âge adulte, il a écrit sur le racisme qu'il ressentait en tant qu'enfant sans père et en tant que minorité dans la ville. Mais les enseignants ont reconnu ses capacités et encouragé ses activités intellectuelles, et son expérience enrichissante des études universitaires l'a amené à croire qu'il pouvait utiliser ses connaissances pour autonomiser les Afro-Américains. [16] Il est diplômé du Lycée Searles de la ville . Lorsqu'il a décidé d'aller à l'université, la congrégation de l'église de son enfance, la First Congregational Church of Great Barrington , a collecté les fonds nécessaires à ses frais de scolarité. [17] [3][18]

Formation universitaire

La page de titre de la thèse de Du Bois à Harvard, Suppression of the African Slave Trade in the United States of America: 1638–1871
S'appuyant sur cet argent donné par des voisins, Du Bois a fréquenté l'Université Fisk , une université historiquement noire à Nashville, Tennessee , de 1885 à 1888. [19] Comme d'autres étudiants de Fisk qui comptaient sur l'été et l'enseignement intermittent pour soutenir leurs études universitaires, Du Bois a enseigné l'école pendant l'été 1886 après sa deuxième année. [20] Son voyage et sa résidence dans le Sud ont été la première expérience de Du Bois avec le racisme du Sud, qui à l'époque englobait les lois Jim Crow , le sectarisme, la suppression du vote noir et les lynchages ; ce dernier a atteint un sommet au cours de la décennie suivante. [21]

Après avoir obtenu un baccalauréat de Fisk, il fréquente le Harvard College (qui n'accepte pas les crédits de cours de Fisk) de 1888 à 1890, où il est fortement influencé par le professeur William James , éminent dans la philosophie américaine. [22] Du Bois a payé son chemin pendant trois ans à Harvard avec l'argent des emplois d'été, un héritage, des bourses d'études et des prêts d'amis. En 1890, Harvard décerna à Du Bois son deuxième baccalauréat, cum laude , en histoire. [23] En 1891, Du Bois a reçu une bourse pour assister à l'école de troisième cycle de sociologie à Harvard. [24]

En 1892, Du Bois a reçu une bourse du Fonds John F. Slater pour l'éducation des affranchis pour fréquenter l' Université de Berlin pour des études supérieures. [25] Pendant qu'un étudiant à Berlin , il a voyagé intensivement dans toute l'Europe. Il a grandi intellectuellement dans la capitale allemande tout en étudiant avec certains des plus éminents spécialistes des sciences sociales de ce pays , dont Gustav von Schmoller , Adolph Wagner et Heinrich von Treitschke . [26] Il a également rencontré Max Weberqui était très impressionné par Du Bois et citait plus tard Du Bois comme contre-exemple aux racistes alléguant l'infériorité des Noirs. Weber rencontrera à nouveau Du Bois en 1904 lors d'une visite aux États-Unis juste avant la publication du séminal The Protestant Ethic and the Spirit of Capitalism . [27]

Il a écrit à propos de son séjour en Allemagne : "Je me suis retrouvé à l'extérieur du monde américain, regardant à l'intérieur. Avec moi, il y avait des Blancs - des étudiants, des connaissances, des enseignants - qui ont vu la scène avec moi. Ils ne se sont pas toujours arrêtés pour me regarder. comme une curiosité, ou quelque chose de sous-humain ; j'étais juste un homme du rang d'étudiant quelque peu privilégié, avec qui ils étaient heureux de se rencontrer et de parler du monde ; en particulier, la partie du monde d'où je venais. » [28] Après son retour d'Europe, Du Bois a terminé ses études supérieures; en 1895, il fut le premier Afro-Américain à obtenir un doctorat. de l'Université de Harvard. [29]

Wilberforce et Philadelphie
Entre moi et l'autre monde, il y a toujours une question non posée : ... Qu'est-ce que ça fait d'être un problème ? ... On sent toujours sa doubleté, - un Américain, un Noir; deux âmes, deux pensées, deux efforts irréconciliés ; deux idéaux en guerre dans un corps sombre, dont la seule force obstinée l'empêche d'être déchiré ... Il n'africaniserait pas l'Amérique, car l'Amérique a trop à apprendre au monde et à l'Afrique. Il ne blanchirait pas son âme noire dans un flot d'américanisme blanc, car il sait que le sang noir a un message pour le monde. Il souhaite simplement permettre à un homme d'être à la fois un nègre et un américain, sans être maudit et craché par ses semblables, sans que les portes de l'opportunité ne lui soient brutalement fermées au nez.

—Du Bois, "Les efforts du peuple nègre", 1897 [30]
À l'été 1894, Du Bois reçoit plusieurs offres d'emploi, notamment du prestigieux Tuskegee Institute ; il a accepté un poste d'enseignant à l'Université Wilberforce dans l'Ohio. [31] [32] À Wilberforce, Du Bois a été fortement influencé par Alexander Crummell , qui croyait que les idées et la morale sont des outils nécessaires pour effectuer le changement social. [33] Pendant son séjour à Wilberforce, Du Bois a épousé Nina Gomer, une de ses étudiantes, le 12 mai 1896. [34]

Après deux ans à Wilberforce, Du Bois a accepté un travail de recherche d'un an à l' Université de Pennsylvanie en tant qu '"assistant en sociologie" à l'été 1896. [35] Il a effectué des recherches sociologiques sur le terrain dans les quartiers afro-américains de Philadelphie, qui ont formé la base de son étude historique, The Philadelphia Negro , publiée en 1899 alors qu'il enseignait à l'Université d'Atlanta . C'était la première étude de cas d'une communauté noire aux États-Unis. [36]

Dans les années 1890, les quartiers noirs de Philadelphie avaient une réputation négative en termes de criminalité, de pauvreté et de mortalité. Le livre de Du Bois a sapé les stéréotypes avec des preuves empiriques et a façonné son approche de la ségrégation et de son impact négatif sur la vie et la réputation des Noirs. Les résultats l'ont amené à réaliser que l'intégration raciale était la clé de l'égalité démocratique dans les villes américaines. [37] La ​​méthodologie employée dans The Philadelphia Negro , à savoir la description et la cartographie des caractéristiques sociales sur les zones de voisinage était un précurseur des études de la Chicago School of Sociology. [38]
[u]
Alors qu'il participait à l' American Negro Academy (ANA) en 1897, Du Bois présenta un article dans lequel il rejetait le plaidoyer de Frederick Douglass pour que les Noirs américains s'intègrent dans la société blanche. Il écrivait : « nous sommes des nègres, membres d'une vaste race historique qui depuis l'aube même de la création s'est endormie, mais à moitié éveillée dans les sombres forêts de sa patrie africaine ». [39] Dans le numéro d'août 1897 de The Atlantic Monthly , Du Bois publie « Efforts du peuple noir », son premier ouvrage destiné au grand public, dans lequel il développe sa thèse selon laquelle les Afro-Américains devraient embrasser leur héritage africain tout en contribuant à la société américaine. [40]

Université d'Atlanta
En juillet 1897, Du Bois quitta Philadelphie et prit une chaire d'histoire et d'économie à l' université historiquement noire d'Atlanta en Géorgie. [41] [42] Son premier travail académique majeur était son livre The Philadelphia Negro (1899), une étude sociologique détaillée et complète du peuple afro-américain de Philadelphie, basée sur son travail de terrain en 1896–1897. Cette percée dans le domaine de l'érudition a été la première étude scientifique sur les Afro-Américains et une contribution majeure à la sociologie scientifique précoce aux États-Unis [43] [44]

Du Bois a inventé l'expression "le dixième submergé" pour décrire la sous-classe noire dans l'étude. Plus tard en 1903, il a popularisé le terme, le " Talented Tenth ", appliqué à la classe d'élite de la société. Sa terminologie reflétait son opinion selon laquelle l'élite d'une nation, à la fois noire et blanche, était essentielle aux réalisations en matière de culture et de progrès. [45] Au cours de cette période, il a écrit avec dédain sur la sous-classe, les décrivant comme "paresseux" ou "peu fiables", mais - contrairement à d'autres érudits - il a attribué nombre de leurs problèmes de société aux ravages de l'esclavage. [46]

La production de Du Bois à l'Université d'Atlanta a été prodigieuse, malgré un budget limité : il a produit de nombreux articles en sciences sociales et a accueilli chaque année la Conférence d'Atlanta sur les problèmes noirs . [47] Il a également reçu des subventions du gouvernement américain pour préparer des rapports sur la main-d'œuvre et la culture afro-américaines. [48] ​​Ses élèves le considéraient comme un enseignant brillant, mais distant et strict. [49]
[u]
Première conférence panafricaine
Du Bois a assisté à la première conférence panafricaine , tenue à Londres du 23 au 25 juillet 1900, peu avant l' exposition de Paris de 1900 ("pour permettre aux touristes d'ascendance africaine d'assister aux deux événements".) [50] La conférence avait été organisé par des gens de la Caraïbe : les Haïtiens Anténor Firmin et Bénito Sylvain et l' avocat trinidadien Henry Sylvester Williams . [51] Du Bois a joué un rôle de premier plan dans la rédaction d'une lettre ("Adresse aux nations du monde"), demandant aux dirigeants européens de lutter contre le racisme, d'accorder aux colonies d'Afrique et des Antilles le droit à l'autonomie gouvernementaleet pour exiger des droits politiques et autres pour les Afro-Américains. [52] À cette époque, les États du Sud adoptaient de nouvelles lois et constitutions pour priver de leurs droits la plupart des Afro-Américains, une exclusion du système politique qui a duré jusque dans les années 1960.

À l'issue de la conférence, les délégués ont adopté à l'unanimité le "Discours aux nations du monde" et l'ont envoyé à divers chefs d'État où des personnes d'ascendance africaine vivaient et souffraient d'oppression. [53] L'adresse a imploré les États-Unis et les nations européennes impériales de "reconnaître et protéger les droits des personnes d'ascendance africaine" et de respecter l'intégrité et l'indépendance des "États noirs libres d' Abyssinie , du Libéria , d' Haïti , etc." [54] Il a été signé par l'évêque Alexander Walters (président de l' Association panafricaine), le révérend canadien Henry B. Brown (vice-président), Williams (secrétaire général) et Du Bois (président du comité sur l'Adresse). [55] L'adresse comprenait l'observation de Du Bois, "Le problème du XXe siècle est le problème de la ligne de couleur ." Il l'utilisa à nouveau trois ans plus tard dans la "Forethought" de son livre The Souls of Black Folk (1903). [56]

Exposition de Paris de 1900
Du Bois a été le principal organisateur de l'exposition des nègres américains à l' Exposition Universelle qui s'est tenue à Paris entre avril et novembre 1900, pour laquelle il a réuni une série de 363 photographies visant à commémorer la vie des Afro-Américains au tournant du siècle et défier les caricatures racistes et les stéréotypes de l'époque. [57] [58] Sont également inclus des tableaux, des graphiques et des cartes. [59] [60] Il a reçu une médaille d'or pour son rôle de compilateur des documents, qui sont maintenant hébergés à la Bibliothèque du Congrès . [58]

Booker T. Washington et le compromis d'Atlanta
A formally dressed African American man, sitting for a posed portrait
Du Bois en 1904
Au cours de la première décennie du nouveau siècle, Du Bois est devenu le porte-parole de sa race, juste derrière Booker T. Washington . [61] Washington était le directeur de l'Institut Tuskegee en Alabama et exerçait une énorme influence au sein des communautés afro-américaines et blanches. [62] Washington était l'architecte du compromis d'Atlanta , un accord non écrit qu'il avait conclu en 1895 avec les dirigeants blancs du Sud qui dominaient les gouvernements des États après la reconstruction. L'accord prévoyait essentiellement que les Noirs du Sud, qui vivaient majoritairement dans des communautés rurales, se soumettraient à la discrimination, à la ségrégation, à la privation de leurs droits, et emploi non syndiqué; que les Blancs du Sud permettraient aux Noirs de recevoir une éducation de base, des opportunités économiques et la justice au sein du système juridique ; et que les Blancs du Nord investiraient dans les entreprises du Sud et financeraient des œuvres caritatives éducatives noires. [63] [64] [65]

Malgré l'envoi initial de félicitations à Washington pour son discours d'exposition d'Atlanta , [66] [67] Du Bois est venu plus tard s'opposer au plan de Washington, avec de nombreux autres Afro-Américains, dont Archibald H. Grimke , Kelly Miller , James Weldon Johnson et Paul Laurence Dunbar . – des représentants de la classe des Noirs éduqués que Du Bois appellera plus tard le « dixième talentueux ». [68] [69] Du Bois a estimé que les Afro-Américains devraient se battre pour des droits égaux et des opportunités plus élevées, plutôt que de se soumettre passivement à la ségrégation et à la discrimination du compromis d'Atlanta de Washington. [70]

Du Bois a été inspiré à un plus grand activisme par le lynchage de Sam Hose , qui s'est produit près d'Atlanta en 1899. [71] Hose a été torturé, brûlé et pendu par une foule de deux mille blancs. En traversant Atlanta pour discuter du lynchage avec le rédacteur en chef du journal Joel Chandler Harris , Du Bois a rencontré les articulations brûlées de Hose dans une devanture de magasin. L'épisode a stupéfié Du Bois, et il a résolu que "on ne pouvait pas être un scientifique calme, cool et détaché alors que des nègres étaient lynchés, assassinés et affamés". Du Bois s'est rendu compte que "le curé ne disait pas simplement la vérité aux gens, il les incitait à agir sur la vérité". [72]

En 1901, Du Bois écrivit une critique de l'autobiographie de Washington Up from Slavery , [73] qu'il développa plus tard et publia à un public plus large dans l'essai « Of Mr. Booker T. Washington and Others » dans The Souls of Black Folk . [74] Plus tard dans la vie, Du Bois a regretté d'avoir critiqué Washington dans ces essais. [75] L'un des contrastes entre les deux dirigeants était leur approche de l'éducation : Washington estimait que les écoles afro-américaines devaient se concentrer principalement sur des sujets d'éducation industrielle tels que les compétences agricoles et mécaniques, pour préparer les Noirs du Sud aux opportunités dans les zones rurales où la plupart ont vécu. [76]Du Bois a estimé que les écoles noires devraient se concentrer davantage sur les arts libéraux et le programme académique (y compris les classiques, les arts et les sciences humaines), car les arts libéraux étaient nécessaires pour développer une élite de leadership. [77]

Cependant, comme l'ont soutenu le sociologue E. Franklin Frazier et les économistes Gunnar Myrdal et Thomas Sowell , un tel désaccord sur l'éducation était un point de différence mineur entre Washington et Du Bois; les deux hommes reconnaissaient l'importance de la forme d'éducation sur laquelle l'autre insistait. [78] [79] [80] Sowell a également soutenu que, malgré de véritables désaccords entre les deux dirigeants, l'animosité supposée entre Washington et Du Bois s'est en fait formée parmi leurs partisans, pas entre Washington et Du Bois eux-mêmes. [81] Du Bois a également fait cette observation dans une interview publiée dans The Atlantic Monthly en novembre 1965. [82]

Mouvement du Niagara
A dozen African American men seated with Niagara Falls in the background
Fondateurs du Niagara Movement en 1905. Du Bois est dans la rangée du milieu, avec un chapeau blanc.
La race noire en Amérique volée, ravie et dégradée, luttant contre les difficultés et l'oppression, a besoin de sympathie et reçoit des critiques, a besoin d'aide et est gênée, a besoin de protection et reçoit la violence de la foule, a besoin de justice et reçoit la charité, a besoin de leadership et reçoit de la lâcheté et des excuses, a besoin de pain et reçoit une pierre. Cette nation ne se tiendra jamais justifiée devant Dieu jusqu'à ce que ces choses soient changées.

— Déclaration de principes , Niagara Movement, 1905 [83]
En 1905, Du Bois et plusieurs autres militants des droits civiques afro-américains – dont Fredrick L. McGhee , Jesse Max Barber et William Monroe Trotter – se sont rencontrés au Canada, près de Niagara Falls , [84] où ils ont rédigé une déclaration de principes s'opposant à l'Atlanta Compromise, et qui ont été incorporés sous le nom de Niagara Movement en 1906. [85] Ils voulaient faire connaître leurs idéaux à d'autres Afro-Américains, mais la plupart des périodiques noirs appartenaient à des éditeurs sympathiques à Washington, alors Du Bois a acheté une presse à imprimer et a commencé à publier Moon Illustrated Weekly en décembre 1905. [86]C'était le premier hebdomadaire illustré afro-américain, et Du Bois l'a utilisé pour attaquer les positions de Washington, mais le magazine n'a duré qu'environ huit mois. [87] Du Bois a rapidement fondé et édité un autre véhicule pour ses polémiques, The Horizon : A Journal of the Color Line , qui a fait ses débuts en 1907. Freeman HM Murray et Lafayette M. Hershaw ont été les coéditeurs de The Horizon . [88]

Les Niagarites ont tenu une deuxième conférence en août 1906, pour célébrer le 100e anniversaire de la naissance de l'abolitionniste John Brown , sur le site de Virginie-Occidentale du raid de Brown sur Harper's Ferry . [87] Reverdy C. Ransom a pris la parole, expliquant que l'objectif principal de Washington était de préparer les Noirs à l'emploi dans leur société actuelle : "Aujourd'hui, deux classes de nègres, ... se tiennent à la croisée des chemins. L'un conseille la soumission patiente à nos humiliations et dégradations actuelles ; ... L'autre classe croit qu'elle ne devrait pas se soumettre à être humiliée, dégradée et renvoyée à un endroit inférieur. ... [I] t ne croit pas au troc de sa virilité pour le bien de Gain." [89]
[u]
Les âmes du peuple noir
Article principal: Les âmes du peuple noir
Dans un effort pour dépeindre le génie et l'humanité de la race noire, Du Bois a publié The Souls of Black Folk (1903), un recueil de 14 essais. [90] [91] James Weldon Johnson a déclaré que l'effet du livre sur les Afro-Américains était comparable à celui de La Case de l'oncle Tom . [91] L'introduction a proclamé que "le problème du XXe siècle est le problème de la ligne de couleur". [92] Chaque chapitre commence par deux épigraphes - une d'un poète blanc et une d'un spirituel noir - pour démontrer la parité intellectuelle et culturelle entre les cultures noires et blanches. [90]

Un thème majeur de l'œuvre était la double conscience à laquelle étaient confrontés les Afro-Américains : être à la fois américain et noir. Identité singulière qui, selon Du Bois, avait été un handicap dans le passé, mais pouvait être une force dans l'avenir : « Désormais, le destin de la race pouvait être conçu comme ne conduisant ni à l'assimilation ni au séparatisme mais à la fierté , résistant à la césure." [93]

Jonathon S. Kahn dans Divine Discontent : The Religious Imagination of Du Bois montre comment Du Bois, dans son The Souls of Black Folk , représente un texte exemplaire de naturalisme religieux pragmatique . À la page 12, Kahn écrit : « Du Bois doit être compris comme un naturaliste religieux pragmatique afro-américain. Je veux dire par là que, comme Du Bois, le naturalisme religieux pragmatique traditionnel américain, qui traverse William James , George Santayana et John Dewey , cherche la religion sans métaphysiqueL'interprétation de Kahn du naturalisme religieux est très large mais il la relie à des penseurs spécifiques. Le point de vue anti-métaphysique de Du Bois le place dans la sphère du naturalisme religieux tel qu'il est caractérisé par William James et d'autres. [94]

Violence raciale
Deux calamités à l'automne 1906 ont choqué les Afro-Américains et ont contribué à renforcer le soutien à la lutte de Du Bois pour que les droits civiques l'emportent sur l' accommodement de Booker T. Washington . Premièrement, le président Teddy Roosevelt a congédié de manière déshonorante 167 soldats de Buffalo parce qu'ils étaient accusés de crimes à la suite de l' affaire Brownsville . Bon nombre des soldats démobilisés avaient servi pendant 20 ans et étaient proches de la retraite. [95] Deuxièmement, en septembre, des émeutes ont éclaté à Atlanta, précipitée par des allégations non fondées d'hommes noirs agressant des femmes blanches. Cela a été un catalyseur de tensions raciales basées sur une pénurie d'emplois et les employeurs jouant les travailleurs noirs contre les travailleurs blancs. [96] Dix mille Blancs ont saccagé Atlanta, battant chaque personne noire qu'ils pouvaient trouver, entraînant plus de 25 morts. [97] Au lendemain des violences de 1906, Du Bois a exhorté les Noirs à retirer leur soutien au Parti républicain , car les républicains Roosevelt et William Howard Taft ne soutenaient pas suffisamment les Noirs. La plupart des Afro-Américains étaient fidèles au Parti républicain depuis l'époque d' Abraham Lincoln . [98] Du Bois a approuvé le rival de TaftWilliam Jennings Bryan lors de l' élection présidentielle de 1908 malgré l'acceptation par Bryan de la ségrégation. [99]

Du Bois a écrit l'essai "A Litany at Atlanta", qui affirmait que l'émeute démontrait que le compromis d'Atlanta était un échec. Bien qu'ils aient respecté leur part du marché, les Noirs n'avaient pas reçu de justice légale dans le Sud. L'historien David Levering Lewis a écrit que le compromis ne tenait plus parce que les planteurs patriciens blancs, qui assumaient un rôle paternaliste, avaient été remplacés par des hommes d'affaires agressifs qui étaient prêts à opposer les Noirs aux Blancs. [100] Ces deux calamités ont été des événements décisifs pour la communauté afro-américaine, marquant l'ascendant de la vision de Du Bois sur l'égalité des droits. [101]

Travail académique
Une fois, on nous a dit : soyez dignes et en forme et les voies sont ouvertes. Aujourd'hui, les voies d'avancement dans l'armée, la marine, la fonction publique et même les affaires et la vie professionnelle sont continuellement fermées aux candidats noirs dont l'aptitude a été prouvée, simplement sous l'excuse chauve de la race et de la couleur.

—Du Bois, "Discours à la quatrième conférence de Niagara", 1908 [102]
En plus d'écrire des éditoriaux, Du Bois a continué à produire des travaux universitaires à l'Université d'Atlanta. En 1909, après cinq ans d'efforts, il publie une biographie de l'abolitionniste John Brown. Il contenait de nombreuses idées, mais contenait également quelques erreurs factuelles. [103] [104] Le travail a été vivement critiqué par The Nation , qui appartenait à Oswald Villard , qui écrivait sa propre biographie concurrente de John Brown. Peut-être en conséquence, le travail de Du Bois a été largement ignoré par les érudits blancs. [105] Après avoir publié un article dans le magazine Collier's avertissant de la fin de la " suprématie blanche", Du Bois a eu du mal à faire accepter des articles par les principaux périodiques, bien qu'il ait continué à publier régulièrement des chroniques dans le magazine The Horizon . [106]

Du Bois a été le premier Afro-Américain invité par l' American Historical Association (AHA) à présenter un article lors de leur conférence annuelle. Il a lu son article, Reconstruction and Its Benefits, à un public stupéfait lors de la conférence de décembre 1909 de l'AHA. [107] Le document est allé à l'encontre de la vision historique dominante, promue par la Dunning School of Scholars de l'Université de Columbia , selon laquelle la reconstruction était un désastre, causé par l'incompétence et la paresse des Noirs. Au contraire, Du Bois a affirmé que la brève période de leadership afro-américain dans le Sud a atteint trois objectifs importants: la démocratie, les écoles publiques gratuites et une nouvelle législation sur la protection sociale. [108]

Du Bois a affirmé que c'était l'échec du gouvernement fédéral à gérer le Bureau des affranchis , à distribuer les terres et à établir un système éducatif, qui a condamné les perspectives afro-américaines dans le Sud. [108] Lorsque Du Bois soumit l'article pour publication quelques mois plus tard dans l' American Historical Review , il demanda que le mot Negro soit mis en majuscule. L'éditeur, J. Franklin Jameson , refusa et publia l'article sans les majuscules. [109] Le papier a été la plupart du temps ignoré par les historiens blancs. [108] Du Bois a développé plus tard son article sous la forme de son livre révolutionnaire de 1935, Black Reconstruction ,qui a rassemblé de nombreux faits pour étayer ses affirmations. [107] L'AHA n'a pas invité un autre orateur afro-américain jusqu'en 1940. [110]

L'ère de la NAACP
En mai 1909, Du Bois assiste à la National Negro Conference à New York. [111] La réunion a mené à la création du Comité national de nègre , présidé par Oswald Villard et consacré à la campagne pour les droits civiques, les droits de vote égaux et les opportunités éducatives égales. [112] Le printemps suivant, en 1910, lors de la deuxième Conférence nationale des nègres, les participants ont créé l' Association nationale pour l'avancement des personnes de couleur (NAACP). [113] À la suggestion de Du Bois, le mot "coloré", plutôt que "noir", a été utilisé pour inclure "les gens à la peau foncée partout". [114]Des dizaines de partisans des droits civiques, noirs et blancs, ont participé à la fondation, mais la plupart des dirigeants étaient blancs, dont Mary Ovington , Charles Edward Russell , William English Walling et son premier président, Moorfield Storey . [115]

Se sentant inspiré par cela, le réformateur social indien et militant des droits civiques BR Ambedkar a contacté Du Bois dans les années 1940. Dans une lettre à Du Bois en 1946, il se présente comme un membre des « Intouchables de l'Inde » et « un étudiant du problème nègre » et exprime son intérêt pour la pétition de la NAACP aux Nations Unies . Il a noté que son groupe "pensait à emboîter le pas"; et a demandé des copies de la déclaration proposée à Du Bois. Dans une lettre datée du 31 juillet 1946, Du Bois a répondu en disant à Ambedkar qu'il connaissait son nom et qu'il avait «toute sympathie pour les intouchables de l'Inde». [116] [117]

La crise
An African American man, sitting for a posed portrait
Du Bois, v.  1911
Les dirigeants de la NAACP ont offert à Du Bois le poste de directeur de la publicité et de la recherche. [118] Il a accepté le poste à l'été 1910 et a déménagé à New York après avoir démissionné de l'Université d'Atlanta. Sa tâche principale était d'éditer le magazine mensuel de la NAACP, qu'il a nommé The Crisis . [119] Le premier numéro parut en novembre 1910 et Du Bois écrivit que son objectif était d'exposer "les faits et les arguments qui montrent le danger des préjugés raciaux, en particulier tels qu'ils se manifestent aujourd'hui envers les personnes de couleur". [120] Le journal connaît un succès phénoménal et son tirage atteindra 100 000 exemplaires en 1920. [121]Articles typiques dans les premières éditions polémiques contre la malhonnêteté et l'esprit de clocher des églises noires, et discussions sur les origines afrocentriques de la civilisation égyptienne. [122] Le point de vue centré sur l'Afrique de Du Bois sur l'Égypte ancienne était en opposition directe avec de nombreux égyptologues de son époque, y compris Flinders Petrie , que Du Bois avait rencontré lors d'une conférence. [123]

Un éditorial de Du Bois de 1911 a aidé à lancer une campagne nationale pour inciter le gouvernement fédéral à interdire le lynchage . Du Bois, employant le sarcasme qu'il utilisait fréquemment, commenta un lynchage en Pennsylvanie : « Le fait est qu'il était noir. La noirceur doit être punie. La noirceur est le crime des crimes... la nation sait, de ne laisser échapper aucune occasion de punir ce crime de crimes. Bien sûr, si possible, le prétexte doit être grand et écrasant - un crime époustouflant, rendu encore plus horrible par l'imagination des journalistes. À défaut, un simple meurtre, un incendie criminel , l'incendie d'une grange ou l'impudence peuvent faire l'affaire." [124] [125]

La crise a porté des éditoriaux de Du Bois soutenant les idéaux du travail syndiqué mais dénonçant le racisme de ses dirigeants; les Noirs ont été exclus de l'adhésion. [126] Du Bois a également soutenu les principes du Parti socialiste d'Amérique (il a été membre du parti de 1910 à 1912), mais il a dénoncé le racisme manifesté par certains dirigeants socialistes. [127] Frustré par l'échec du président républicain Taft à lutter contre le lynchage généralisé, Du Bois a soutenu le candidat démocrate Woodrow Wilson dans la course présidentielle de 1912 , en échange de la promesse de Wilson de soutenir les causes noires. [128]

Tout au long de ses écrits, Du Bois a soutenu les droits des femmes [129] [130] et le suffrage des femmes , [131] mais il a eu du mal à approuver publiquement le mouvement pour le droit de vote des femmes parce que les dirigeants du mouvement suffragiste ont refusé de soutenir son combat contre l'injustice raciale. [132] Un éditorial de Crisis de 1913 a abordé le sujet tabou du mariage interracial : bien que Du Bois s'attendait généralement à ce que les personnes se marient au sein de leur race, il considérait le problème comme une question de droits des femmes, car les lois interdisaient aux hommes blancs d'épouser des femmes noires. Du Bois a écrit " lois [anti-métissage]laisser les filles de couleur absolument impuissantes devant la convoitise des hommes blancs. Il réduit les femmes de couleur aux yeux de la loi à la position de chiens. Aussi bas que tombe la fille blanche, elle peut contraindre son séducteur à l'épouser ... Nous devons tuer [les lois anti-métissage] non pas parce que nous sommes impatients d'épouser les sœurs des hommes blancs, mais parce que nous sommes déterminés à ce que les hommes blancs partent nos sœurs seules." [133] [134]

Au cours de 1915 − 1916, certains dirigeants de la NAACP - troublés par les pertes financières de The Crisis et inquiets de la rhétorique incendiaire de certains de ses essais - ont tenté d'évincer Du Bois de son poste éditorial. Du Bois et ses partisans ont prévalu et il a continué dans son rôle de rédacteur en chef. [135] Dans une chronique de 1919 intitulée "The True Brownies", il annonce la création de The Brownies' Book , le premier magazine publié pour les enfants et les jeunes afro-américains, qu'il fonde avec Augustus Granville Dill et Jessie Redmon Fauset . [136] [137]

Historien et auteur
Formal photograph of Du Bois, with beard and mustache, around 50 years old
Du Bois en 1918, par CM Battey
Les années 1910 furent une période productive pour Du Bois. En 1911, il assiste au First Universal Races Congress à Londres [138] et il publie son premier roman, The Quest of the Silver Fleece. [139] Deux ans plus tard, Du Bois écrivit, produisit et dirigea un concours pour la scène, The Star of Ethiopia . [140] En 1915, Du Bois a publié Le Nègre , une histoire générale d'Africains noirs et le premier de sa sorte en anglais. Le livre a réfuté les affirmations d'infériorité africaine et allait servir de base à une grande partie de l'historiographie afrocentrique au XXe siècle. Le nègreprédit l'unité et la solidarité pour les personnes de couleur à travers le monde, et il a influencé de nombreux partisans du mouvement panafricain. [141]

En 1915, The Atlantic Monthly a publié un essai de Du Bois, "Les racines africaines de la guerre", qui consolidait ses idées sur le capitalisme, l'impérialisme et la race. [142] Il a soutenu que la ruée vers l'Afrique était à l'origine de la Première Guerre mondiale. Il a également anticipé la doctrine communiste ultérieure, en suggérant que les riches capitalistes avaient pacifié les travailleurs blancs en leur donnant juste assez de richesse pour les empêcher de se révolter, et en menaçant avec la concurrence de la main-d'œuvre à moindre coût des travailleurs de couleur. [143]

Combattre le racisme

Du Bois a inclus des photographies du lynchage de Jesse Washington dans le numéro de juin 1916 de The Crisis . [144]
Du Bois a utilisé sa position influente de la NAACP pour s'opposer à une variété d'incidents racistes. Lorsque le film muet La naissance d'une nation a été créé en 1915, Du Bois et la NAACP ont mené le combat pour interdire le film, en raison de sa représentation raciste des Noirs comme brutaux et lubriques. [145] Le combat n'a pas été couronné de succès et a peut-être contribué à la renommée du film, mais la publicité a attiré de nombreux nouveaux partisans à la NAACP. [146]

Le secteur privé n'était pas la seule source de racisme : sous le président Wilson, le sort des Afro-Américains dans les emplois gouvernementaux a souffert. De nombreuses agences fédérales ont adopté des pratiques d'emploi réservées aux Blancs, l'armée a exclu les Noirs des grades d'officiers et le service de l'immigration a interdit l'immigration de personnes d'ascendance africaine. [147] Du Bois a écrit un éditorial en 1914 déplorant le renvoi des Noirs des postes fédéraux, et il a soutenu William Monroe Trotter lorsque Trotter a brusquement confronté Wilson au sujet de l'échec du président à tenir sa promesse de campagne de justice pour les Noirs. [148]

La crise a continué à mener une campagne contre le lynchage. En 1915, il a publié un article avec une tabulation année par année de 2 732 lynchages de 1884 à 1914. [149] L'édition d'avril 1916 couvrait le lynchage collectif de six Afro-Américains dans le comté de Lee, en Géorgie . [144] Plus tard en 1916, l'article « Waco Horror » couvrait le lynchage de Jesse Washington , un Afro-américain de 17 ans atteint de troubles mentaux. [144] L'article a innové en utilisant des reportages sous couverture pour exposer la conduite des Blancs locaux à Waco, au Texas . [150]

Le début du XXe siècle a été l'ère de la grande migration des Noirs du sud des États-Unis vers le nord -est , le Midwest et l'ouest . Du Bois a écrit un éditorial soutenant la Grande Migration, car il pensait que cela aiderait les Noirs à échapper au racisme du Sud, à trouver des opportunités économiques et à s'assimiler à la société américaine. [151]

Toujours dans les années 1910, le mouvement eugéniste américain en était à ses balbutiements et de nombreux eugénistes de premier plan étaient ouvertement racistes, définissant les Noirs comme «une race inférieure». Du Bois s'est opposé à ce point de vue comme une aberration non scientifique, mais a toujours maintenu le principe de base de l'eugénisme : que différentes personnes ont des caractéristiques innées différentes qui les rendent plus ou moins adaptées à des types d'emploi spécifiques, et qu'en encourageant les membres les plus talentueux de toutes les races procréer améliorerait les "stocks" de l'humanité. [152] [153]

Première Guerre mondiale
Alors que les États-Unis se préparaient à entrer dans la Première Guerre mondiale en 1917, le collègue de Du Bois au sein de la NAACP, Joel Spingarn , établit un camp pour former des Afro-Américains à servir comme officiers dans les forces armées des États-Unis . [154] Le camp était controversé, car certains Blancs estimaient que les Noirs n'étaient pas qualifiés pour être officiers, et certains Noirs estimaient que les Afro-Américains ne devraient pas participer à ce qu'ils considéraient comme une guerre d'hommes blancs. [155] Du Bois a soutenu le camp d'entraînement de Spingarn, mais a été déçu lorsque l'armée a retiré de force l'un de ses rares officiers noirs, Charles Young , sous prétexte de mauvaise santé. [156]L'armée a accepté de créer 1 000 postes d'officiers pour les Noirs, mais a insisté pour que 250 viennent d'hommes enrôlés, conditionnés à recevoir des ordres de Blancs, plutôt que de Noirs indépendants d'esprit qui venaient du camp. [157] Plus de 700 000 Noirs se sont enrôlés le premier jour du repêchage, mais ont été soumis à des conditions discriminatoires qui ont suscité des protestations vocales de Du Bois. [158]

Hundreds of African Americans peacefully parading down 5th avenue in New York, holding signs of protest
Du Bois a organisé la Silent Parade de 1917 à New York, pour protester contre les émeutes d'East St. Louis .
Après les émeutes d'East St. Louis à l'été 1917, Du Bois se rendit à St. Louis pour rendre compte des émeutes. Entre 40 et 250 Afro-Américains ont été massacrés par des Blancs, principalement en raison du ressentiment causé par l'industrie de Saint-Louis embauchant des Noirs pour remplacer les travailleurs blancs en grève. [159] Le reportage de Du Bois a abouti à un article "Le massacre de East St. Louis", publié dans le numéro de septembre de The Crisis , qui contenait des photographies et des interviews détaillant la violence. [160] L'historien David Levering Lewis a conclu que Du Bois avait déformé certains des faits afin d'augmenter la valeur de propagande de l'article. [161]Pour démontrer publiquement l'indignation de la communauté noire face aux émeutes, Du Bois a organisé la Silent Parade , une marche d'environ 9 000 Afro-Américains sur la Cinquième Avenue de New York , la première parade du genre à New York et la deuxième manifestation publique de Noirs. pour les droits civiques. [162]

L ' émeute de Houston de 1917 a dérangé Du Bois et a été un revers majeur pour les efforts visant à permettre aux Afro-Américains de devenir des officiers militaires. L'émeute a commencé après que la police de Houston a arrêté et battu deux soldats noirs; en réponse, plus de 100 soldats noirs sont descendus dans les rues de Houston et ont tué 16 blancs. Une cour martiale militaire a eu lieu, 19 des soldats ont été pendus et 67 autres ont été emprisonnés. [163] Malgré l'émeute de Houston, Du Bois et d'autres ont réussi à faire pression sur l'armée pour qu'elle accepte les officiers formés au camp de Spingarn, ce qui a permis à plus de 600 officiers noirs de rejoindre l'armée en octobre 1917. [164]

Les responsables fédéraux, préoccupés par les points de vue subversifs exprimés par les dirigeants de la NAACP, ont tenté d'effrayer la NAACP en la menaçant d'enquêtes. Du Bois n'a pas été intimidé et, en 1918, il a prédit que la Première Guerre mondiale conduirait au renversement du système colonial européen et à la "libération" des personnes de couleur dans le monde entier - en Chine , en Inde et surtout dans les Amériques . [165] Le président de la NAACP, Joel Spingarn , était enthousiasmé par la guerre et il a persuadé Du Bois d'envisager une commission d'officier dans l'armée, sous réserve que Du Bois écrive un éditorial répudiant sa position anti-guerre . [166]Du Bois accepta ce marché et écrivit l'éditorial pro-guerre "Close Ranks" en juin 1918 [167] et peu de temps après, il reçut une commission dans l'armée. [168] De nombreux dirigeants noirs, qui voulaient tirer parti de la guerre pour obtenir les droits civils des Afro-Américains, ont critiqué Du Bois pour son revirement soudain. [169] les officiers du Sud dans l'unité de Du Bois se sont opposés à sa présence et sa commission a été retirée. [170]

Après la guerre
An African-American family moves out of a house with broken windows.
Du Bois a documenté les émeutes raciales de l'été rouge de 1919. Cette famille évacue leur maison après qu'elle ait été vandalisée lors de l' émeute raciale de Chicago .
À la fin de la guerre, Du Bois se rendit en Europe en 1919 pour assister au premier Congrès panafricain et interviewer des soldats afro-américains pour un livre prévu sur leurs expériences pendant la Première Guerre mondiale. [171] Il était suivi par des agents américains qui étaient à la recherche de preuves d'activités de trahison. [172] Du Bois a découvert que la grande majorité des soldats noirs américains étaient relégués au travail subalterne en tant que débardeurs et ouvriers. [173] Certaines unités sont armées, et une en particulier, la 92e division (les soldats de Buffalo), engagée au combat. [174]Du Bois a découvert un racisme généralisé dans l'armée et a conclu que le commandement de l'armée décourageait les Afro-Américains de rejoindre l'armée, discréditait les réalisations des soldats noirs et encourageait le sectarisme. [175]

Du Bois est revenu d'Europe plus déterminé que jamais à obtenir l'égalité des droits pour les Afro-Américains. Les soldats noirs revenant d'outre-mer ressentaient un nouveau sentiment de pouvoir et de valeur, et étaient représentatifs d'une attitude émergente appelée le nouveau nègre . [176] Dans l'éditorial "Returning Soldiers", il écrit : "Mais, par le Dieu du Ciel, nous sommes des lâches et des crétins si, maintenant que la guerre est finie, nous ne rassemblons pas chaque once de notre cerveau et de nos muscles pour combattre un une bataille plus dure, plus longue et plus inflexible contre les forces de l'enfer dans notre propre pays." [177]

De nombreux Noirs ont déménagé dans les villes du Nord à la recherche de travail , et certains travailleurs blancs du Nord étaient mécontents de la concurrence. Ce conflit de travail a été l'une des causes de l' été rouge de 1919 , une horrible série d' émeutes raciales à travers l'Amérique, au cours de laquelle plus de 300 Afro-Américains ont été tués dans plus de 30 villes. [178] Du Bois a documenté les atrocités dans les pages de The Crisis , culminant avec la publication en décembre d'une photographie horrible d'un lynchage survenu lors d'une émeute raciale à Omaha, Nebraska . [178]

L'épisode le plus flagrant de l'été rouge a été une attaque brutale contre des Noirs à Elaine, Arkansas , au cours de laquelle près de 200 Noirs ont été assassinés. [179] Des rapports en provenance du Sud ont blâmé les Noirs, alléguant qu'ils conspiraient pour prendre le pouvoir. Furieux des distorsions, Du Bois a publié une lettre dans le New York World , affirmant que le seul crime que les métayers noirs avaient commis était d'avoir osé défier leurs propriétaires blancs en engageant un avocat pour enquêter sur les irrégularités contractuelles. [180]

Plus de 60 des Noirs survivants ont été arrêtés et jugés pour complot, dans l'affaire connue sous le nom de Moore c. Dempsey . [181] Du Bois a rallié des Noirs à travers l'Amérique pour collecter des fonds pour la défense légale, qui, six ans plus tard, a abouti à une victoire à la Cour suprême rédigée par Oliver Wendell Holmes . [140] Bien que la victoire ait eu peu d'impact immédiat sur la justice pour les Noirs dans le Sud, c'était la première fois que le gouvernement fédéral utilisait la garantie du 14e amendement d'une procédure régulière pour empêcher les États de protéger la violence de la foule. [182]


Darkwater: Voices from Within the Veil , couverture de la première édition, 1920
En 1920, Du Bois publie Darkwater : Voices From Within the Veil , la première de ses trois autobiographies. [183] ​​Le "voile" était celui qui couvrait les personnes de couleur dans le monde entier. Dans le livre, il espérait lever le voile et montrer aux lecteurs blancs à quoi ressemblait la vie derrière le voile et comment cela déformait les points de vue de ceux qui regardaient à travers - dans les deux sens. [184] Le livre contenait l'essai féministe de Du Bois, "La damnation des femmes", qui était un hommage à la dignité et à la valeur des femmes, en particulier des femmes noires. [185]

Préoccupé par le fait que les manuels scolaires utilisés par les enfants afro-américains ignoraient l'histoire et la culture des Noirs, Du Bois créa un magazine mensuel pour enfants, The Brownies' Book . Initialement publié en 1920, il s'adressait aux enfants noirs, que Du Bois appelait « les enfants du soleil ». [186]

Le panafricanisme et Marcus Garvey
Du Bois s'est rendu en Europe en 1921 pour assister au deuxième congrès panafricain. [187] Les dirigeants noirs réunis du monde entier ont émis les résolutions de Londres et ont établi un siège de l'Association panafricaine à Paris. Sous la direction de Du Bois, les résolutions insistaient sur l'égalité raciale et que l'Afrique soit gouvernée par des Africains (et non, comme lors du congrès de 1919, avec le consentement des Africains). [188] Du Bois a réaffirmé les résolutions du congrès dans son Manifeste à la Société des Nations , qui implorait la Société des Nations nouvellement formée de régler les problèmes de main-d'œuvre et de nommer des Africains aux postes clés. La Ligue a donné peu de suite aux demandes.[189]

Un autre dirigeant afro-américain important des années 1920 était Marcus Garvey , promoteur du mouvement Back-to-Africa et fondateur de l' Universal Negro Improvement Association (UNIA). [190] Garvey a dénoncé les efforts de Du Bois pour obtenir l'égalité par l'intégration et a plutôt approuvé le séparatisme racial. [191] Du Bois a d'abord soutenu le concept de la Black Star Line de Garvey , une compagnie maritime destinée à faciliter le commerce au sein de la diaspora africaine . [192] Mais Du Bois s'est inquiété plus tard que Garvey menaçait les efforts de la NAACP, ce qui a conduit Du Bois à le décrire comme frauduleux et imprudent. [193]Répondant au slogan de Garvey "L'Afrique pour les Africains", Du Bois a déclaré qu'il soutenait ce concept, mais a dénoncé l'intention de Garvey que l'Afrique soit gouvernée par des Afro-Américains. [194]

Du Bois a écrit une série d'articles dans The Crisis entre 1922 et 1924 attaquant le mouvement de Garvey, l'appelant «l'ennemi le plus dangereux de la race noire en Amérique et dans le monde». [195] Du Bois et Garvey n'ont jamais tenté sérieusement de collaborer, et leur différend était en partie enraciné dans le désir de leurs organisations respectives (NAACP et UNIA) de capter une plus grande partie du financement philanthropique disponible. [196]

Du Bois a décrié la décision de Harvard d'interdire les Noirs de ses dortoirs en 1921 comme un exemple d'un vaste effort aux États-Unis pour renouveler "le culte anglo-saxon ; le culte du totem nordique , la privation du droit de vote des Noirs , des Juifs , des Irlandais , des Italiens , Hongrois , Asiatique et insulaire des mers du Sud - la domination mondiale du blanc nordique par la force brute." [197] Lorsque Du Bois s'embarqua pour l'Europe en 1923 pour le troisième congrès panafricain, la circulation de La Criseétait tombé à 60 000 par rapport à son sommet de 100 000 pendant la Première Guerre mondiale, mais il est resté le périodique prééminent du mouvement des droits civiques. [198] Le président Calvin Coolidge a désigné Du Bois comme un "envoyé extraordinaire" au Libéria [199] et - après la conclusion du troisième congrès - Du Bois a conduit un cargo allemand des îles Canaries vers l'Afrique, visitant le Libéria , la Sierra Leone et le Sénégal . [200]

la renaissance d'Harlem

L'œuvre de 1924 de Du Bois, The Gift of Black Folk , célèbre les contributions uniques des Afro-Américains à la construction des États-Unis.
Du Bois a fréquemment promu la créativité artistique afro-américaine dans ses écrits, et lorsque la Renaissance de Harlem a émergé au milieu des années 1920, son article "A Negro Art Renaissance" a célébré la fin de la longue interruption des Noirs dans les efforts créatifs. [201] Son enthousiasme pour la Renaissance de Harlem s'est estompé lorsqu'il en est venu à croire que de nombreux Blancs visitaient Harlem pour le voyeurisme, et non pour une véritable appréciation de l'art noir. [202] Du Bois a insisté pour que les artistes reconnaissent leurs responsabilités morales, écrivant qu'« un artiste noir est avant tout un artiste noir ». [203]Il était également préoccupé par le fait que les artistes noirs n'utilisaient pas leur art pour promouvoir les causes noires, disant "Je me fous de tout art qui n'est pas utilisé à des fins de propagande". [204] Vers la fin de 1926, il a cessé d'employer La Crise pour soutenir les arts. [205]

Débat avec Lothrop Stoddard
En 1929, un débat organisé par le Chicago Forum Council et présenté comme "l'un des plus grands débats jamais organisés" a eu lieu entre Du Bois et Lothrop Stoddard , membre du Ku Klux Klan , partisan de l' eugénisme et du racisme dit scientifique . [206] [207] Le débat a eu lieu à Chicago et Du Bois argumentait par l'affirmative à la question "Le nègre doit-il être encouragé à rechercher l'égalité culturelle ? Le nègre a-t-il les mêmes possibilités intellectuelles que les autres races ?" [208]

Du Bois savait que les racistes seraient involontairement drôles sur scène ; comme il l'écrivait à Moore, le sénateur James Thomas Heflin "serait un cri" dans un débat. Du Bois a laissé le Stoddard trop confiant et explosif entrer dans un moment comique, que Stoddard a ensuite rendu encore plus drôle en ne comprenant pas la blague. Ce moment a été capturé dans les gros titres « DuBois brise les théories culturelles de Stoddard dans le débat ; des milliers de Jam Hall… acclamés alors qu'il prouve l'égalité raciale », a publié le titre en première page du Defender . "5 000 Cheer WEB DuBois, Rire de Lothrop Stoddard." [207] Ian Frazier du New Yorker écrit que le potentiel comique des idées en faillite de Stoddard a été laissé inexploité jusqu'à ce que Stanley KubrickDr Folamour . [207]

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Le GHANA est en train de depenser des millions dans la construction d'un MUSEE pour celebrer la memoire de cet HOMME sans PAREIL ,UNIQUE:



A la fin de sa vie;ce "mulatre" qui est l'un des premiers PANAFRICANISTES est mort au GHANA.

Il avait ete invite par son ELEVE KWAMEH N.KRUMAH.

W.E.B.DUBOIS etait le PROFESSEUR de KWAMEH.N.KRUMAH a LINCOLN UNIVERSITY

Comme tout panafricaniste, ce serait un crime de ne pas connaitre Du Bois.. D'ailleurs je le préfére à Douglass ou à T.booker Washington. C'était un visionnaire.. homme d'action..
Pour la petite histoire, son arrière grand pére James était un huguenot, il avait eu des enfants avec une esclave, l'un d'entre eux Alexander s'est installé en Haiti.

KARLOS;
Ce que vous dites de DUBOIS est ce que vous "francais" appelez "verite de la PALISSE".

FREDERICK DOUGLASS,l'un des plus grands defenseurs qu'HAITI a jamais eu au 19eme siecle n'a jamais eu de querelle avec DUBOIS.

Ils ne sont pas de la meme generation.
La querelle de DUBOIS etait avec BOOKER T WASHINGTON .Le gouvernement americain avait essaye d'utiliser BOOKER T.WASHINGTON contre un DUBOIS;c'etait comparable a ce que ce gouvernement avait essaye de faire dans les annees 1960s pour essayer de diviser MARTIN LUTHER KING et MALCOLM X.

Quant a DUBOIS ,il etait un cousin de JEAN PIERRE BOYER et de ELIE DUBOIS par cet HUGUENOT mentionne par vous
OH!IRONIE.
La mere de JEAN PIERRE BOYER etait une esclave nee en AFRIQUE.
BOYER qui se considerait MULATRE avait les "cheveux crepus" "tet grenn"

Quant a FREDERICK DOUGLASS et BOOKER T.WASHINGTON ,ils ont fait ce qu'ils pouvaient.

W.E.B DUBOIS a ecrit beaucoup de LIVRES et d'ARTICLES DE JOURNAUX;vous ne trouverez pas une critique de FREDERICK DOUGLASS par W.E.B DUBOIS .
FREDERICK DOUGLASS a rendu WEB DUBOIS ,possible.

""KARLOS ;faites connaissance avec W.E.B.DUBOIS ,car malheureusement vous ne lirez rien sur lui;dans le monde parlant FRANCAIS.""
C'est faux Joel, A Paris.. on enseigne  Dubois... C'est un must..Je vais te dire quelque chose que tu ne sais probablement pas. En France, l'ambassade américaine finance énormément les quartiers populaires. Un de ses axes de son action est de recruter des jeunes noirs et arabes pour venir aux Etats unis. De nombreux programmes culturels sont financés. Donc, les jeunes les plus méritants n'ont pas besoin d'attendre que la France leur finance des études dans les facs américaines.. Il n'y a pas que l'ambassade, car cet american philantrhopy est aussi mis en oeuvre par de nombreuses fondations.. Les Rokhaya Diallo, Reda Didi en sont les purs produits... Je t'invite à taper leur nom sur google.

Oui, Je ne suis pas un lecteur invétéré de Dubois... mais Joel, Je connais Dubois depuis ma premiére année de DEUG en civilisation américaine...cela remonte à 1995...  donc 26 ans... Tu as un train de retard là..... Au cas où tu n'aurais pas compris,J'ai eu la chance de vivre dans des mondes paralléles comme Dubois par ailleurs qui avait étudié à FIsk dans le Tenessee, en Pennysylviana, à Havard, à l'université de Humbold à Berlin.. et qui s'ést éteint au Ghana.. Je ne te ferais pas mon CV, mais sache que je ne suis pas un pur produit français... je suis un mélange des mondes... le monde francophone n'a jamais pu tarir ma soif de connaitre l'histoire américaine, l'histoire des arabes, l'histoire africaine....C'est pourquoi, j'ai déjà fait les 5 continents... Il me reste juste à voyager au pôle nord ... Et pourtant je suis souvent en Suéde...  mais faire 3000 km pour rejoindre le pôle nord...mes femmes n'etaient pas trop friandes pour faire ce genre d'aventures...

Par ailleurs, il y a bien d'autres noirs que Dubois dans l'histoire des activistes noirs aux Etats unis.. Il y a bien bien d'autres qu'on apprend dans les community college aux Etats unis.. c'est vrai que Dubois est  premier doctorant mais il n'est pas le seul... d'ailleurs, il s'opposait un peu à la vision integrationniste de Frederick Douglass.

Assez,avec les je,je.

Si vous voulez discuter a propos de DUBOIS;discutons a propos de lui.

L'oeuvre de W.E.B.DUBOIS est immense.Il a beaucoup ecrit.

DUBOIS comme les IMBECILES que nous avons en HAITI n'aime pas que l'on fait reference a lui comme "MULATRE"
Bien que d'apres la definition de MULATRE en HAITI ;il l'etait des deux cotes de sa famille.

Du cote maternel,le pere de sa mere etait un NORD-EUROPEEN et en HAITI ,du cote paternel ,il y avait cet HUGUENOT.

DUBOIS avait des ancetres NORD-EUROPEENS mais presque durant toute sa vie ,il embrassait son HERITAGE AFRICAIN.

C'etait comme POMPEE VALENTIN "BARON DE VASTEY" .BARON DE VASTEY ,LE PRECEPTEUR du PRINCE HENRY ,le fils de HENRY CRISTOPHE.
BARON DE VASTEY ,un QUARTERON,un cousin de ALEXANDRE DUMAS haissait tellement les FRANCAIS qu'il haissait meme leur LANGUE "le FRANCAIS"

Si BARON DE VASTEY avait survecu,il avait ete assassine en 1820 ,nous n'aurions pas pas le probleme de cette affaire de LANGUE.
Pour lui,HAITI n'avait qu'une seule LANGUE:LE CREOLE.

Je n'ai jamais parlé de mûlatre.. relis moi.. je dis je je car je parle de moi quand tu parles à moi et de moi. Comme j'ai un égo surdimensionné, il faut éviter de dire " vous".... sinon je  vais te répondre je.. KARLOS ;faites connaissance avec W.E.B.DUBOIS ,car malheureusement vous ne lirez rien sur lui;dans le monde parlant FRANCAIS."

Pourquoi, penses tu toujours que je suis que francophone.. Mais qui t'a dit cela... qui t'a dit que mon monde était seulement la France.. Par ailleurs, sache que j'ai vecu plus de la moitié ma vie dans les pays anglophones... aller retour... alors arrête avec la France...et surtout ne me parle des haitiens ultra réactionnaires qui pensent ceci ou cela... tu fais erreur Monsieur... ces messieurs ne m'intéressent et ne m'ont jamais intéressé..

Toi tu as vécu aux Etats unis.. c'est pas de ma faute.. moi j'ai vecu aux Etats unis, en angleterre, en Irlande, à Saint Martin.. il me semble pas que c'est ces pays soient francophones.. donc on arrête le char et parlons de Benjamin Benneker,  Richard Wright, Alex haley, de Toni Morrison,  de James Baldwin, de Maya Angelou, d'ann Petry... Ne t'arrrête pas à Dubois que tout le monde connait.......Tu as lu .......nobody knows my name.. j'adore... dédicace... tu vois la France ne m'empêche pas d'avoir une bibliothéque

KARLOS;

Je ne veux pas savoir ou vous etiez ou combien cosmopolitain que vous etes.
La population noire aux ETATS UNIS est presque 40 MILLIONS ;c'est environ 2/3 de la population de la FRANCE.

Si nous discutons de DUBOIS .Discutons de DUBOIS.Il y a beaucoup a discuter ;comme son principle of "THE TALENTED TENTH".

La querelle de DUBOIS avec BOOKER T .WASHINGTON qui est en elle-meme tres complexe.

Il ne faut pas oublier qu'il existe plus de 10 UNIVERSITES dans le SUD qui ont ete fondees grace a BOOKER T. WASHINGTON .

Ces colleges et UNIVERSITES existent toujours .Juste GOOGLE les A & M ,comme les CAROLINA A& M,FLORIDA A & M etc..etc..

A & M est un ACRONYME pour ARTS and MECHANICS.

W.E.B DUBOIS etait un POLEMICISTE.Il a polemique avec BOOKER T.WASHINGTON,MARCUS GARVEY etc..

Quant a vous,je n'ai pas trop d'interet a propos de qui vous etes et ou vous avez ete .

Quant aux DOMINICAINS ,THE LAST TIME I LOOK,j'ai remarque que les GANGS qui terrorisent HAITI ne sont pas DOMINICAINS;les TET KALE ne sont pas DOMINICAINS

je ne suis pas tet kalé.. ça suffit... I amnot a bald head Joel.. tu m'énerves..

C'est quand même impressionnant, W.E.B avait rencontré Max weber.. "
"I found myself on the outside of the American world, looking in. With me were white folk – students, acquaintances, teachers – who viewed the scene with me. They did not always pause to regard me as a curiosity, or something sub-human; I was just a man of the somewhat privileged student rank, with whom they were glad to meet and talk over the world; particularly, the part of the world whence I came.

Ce que je trouve bizarre, c'est que toi Joel qui est un grand partisan de la réconciliation entre Haiti et la RD, et qui aime W.E'B.... ne parle parle pas de The Souls of Black Folk , quand il dit que l probléme du 20 siécle  est " le color-line"...  c'est curieux quand même tu n'as dit mot... les bras m'en  tombent.

Il avait rencontre MAX WEBER?

Impressionant pour qui ?
DUBOIS ou WEBER?

Vous savez pourquoi il etait alle en EUROPE surtout en ALLEMAGNE de la fin du 19eme siecle?

Premierement ,il n'etait pas satisfait des BIBLIOTHEQUES AMERICAINES du 19eme siecle.

Les ETATS UNIS ont les meilleures bibliotheques au 21eme siecle;ce n'etait pas le cas au 19eme.

Et puis DUBOIS etait FLUENT en ALLEMAND par rapport a sa famille BURGHARDT ;l'ancetre de sa mere.

Peut etre que vous savez qu'il etait un tres bon AMI d'ANTENOR FIRMIN avec l'aide de qui ,il avait organise la premiere conference PANAFRICANISTE a LONDRES en 1900 avec le concours d'autres intellectuels de la DIASPORA AFRICAINE comme GIBBS et le JAMAICAIN Claude MC KAY.

J'ai appris de DUBOIS  quand je lisais dans les annees 1970s a propos des grandes universites musulmanes du MALI,GAO,JENNA GHANA SONGHAY etc...
Des EUROPEENS voyagaient au MALI et au SONGHAY pour aller etudier.

Quand a vos relations ou pas avec les TET KALE ;c'est entre vous et le PEUPLE HAITIEN

joel stop.. tu es persuadué que je suis anti musulman.anti arab............ stop..
faux ta lecture reste au cap..F..

sur Firmin.. je ne savais pas.. tu es trés cultivé

KARLOS;

Cessez de parler de vous et moi.

Ca ne m'interesse pas.

MALI n'etait pas le monde ARABE ,GHANA n'etait pas le MONDE ARABE .MALI qui etait un PAYS MUSULMAN usait LA LANGUE ARABE comme les EUROPEENS usaient LE LATIN dans leurs universites jusqu'au 17eme SIECLE et debut du 18eme SIECLE.
Je le repete ;j'ai appris de cette civilisation des LIVRES de W.E.B DUBOIS.J'en etais avide dans les annees 1970s.