Sommet CARICOM/USA: Sentiment de deception cote CARICOM
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Sommet CARICOM/USA: Sentiment de deception cote CARICOM
Un sentiment de déception après un sommet des pays Caraïbes à Washington
WASHINGTON, 21 juin 2007 (AFP) - Le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la communauté caraïbe (Caricom) s'est achevé jeudi sur un sentiment de déception face au déséquilibre des relations avec les Etats-Unis.
Réunis au siège de l'Organisation des Etats américains (OEA), les dirigeants de la région ont participé à de nombreuses réunions avec des responsables d'institutions internationales comme la Banque mondiale et la Banque interaméricaine de développement.
"Attendons avant de dire si le sommet a été une réussite. Attendons de voir si les promesses faites sont tenues", a déclaré le président de Guyana, Bharrat Jagleo, visiblement peu satisfait de la rencontre.
"Nous avons eu un bon sommet, nous avons lancé de nouvelles initiatives et j'espère que les liens entre la Caricom et les Etats-Unis vont se renfoncer", a estimé pour sa part l'ambassadeur des Etats-Unis en Haïti, Janet Sanderson.
Un participant, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a répliqué que la réunion n'avait pas été un sommet entre la Caraïbe et les Etats-Unis, mais "une réunion des pays de la Caraïbe aux Etats-Unis".
Toutefois, la déclaration finale consacre le renforcement des relations entre la plus puissante économie mondiale et le marché commun de la Caraïbe, qui cherche des débouchés aux Etats-Unis et un meilleur équilibre dans les échanges commerciaux avec ce puissant voisin.
Les Etats-Unis ont promis d'aider la région à faire face à la menace terroriste, mais ils se sont montrés moins intéressés par la lutte contre le trafic de la drogue, alors que le président haïtien, René Préval, avait expliqué que les pays caraïbes ne pouvaient pas lutter seuls contre ce fléau.
"Ce n'est pas juste de dire que nos pays sont des narco-Etats alors que nous ne produisons ni ne consommons de drogue", a déclaré M. Préval, expliquant que la drogue était une menace pour la stabilité de son pays et "une entrave au développement".
Les pays de la Caricom ont rencontré le président américain George W. Bush mais sans obtenir de sa part que les Etats-Unis arrêtent d'expulser systématiquement les ressortissants haïtiens (Note: je ne comprends pas pourquoi AFP cible uniquement des ressortissants haitiens alors que le premier ministre de la Jamaique en avait parle de facon generale, car tous les pays de la CARICOM souffre de ce probleme et selon les compte-rendus, tous les representants de la Caraibe presents a ce meeting ont applaudi chaudement a la suite de ces declarations. Simple erreur ou il faut y voir plus ?) qui ont commis un crime ou un délit aux Etats-Unis.
Cette politique revient à "renvoyer des jeunes délinquants qui n'ont aucun lien familial dans leurs pays tandis que les cadres et techniciens de la Caraïbe continuent de contribuer au développement des pays riches", avait dénoncé mardi à l'ouverture du sommet Portia Miller, Premier ministre de la Jamaïque.
Le sommet a cependant réussi à réunir une partie de la diaspora des pays de la Caraïbe pendant trois jours de forum à l'OEA.
De nombreux membres des communautés caribéennes ont échangé avec leurs dirigeants insistant sur la nécessité de créer des opportunités pour faciliter le retour des citoyens de la Caraïbe qui souhaitent investir dans leurs pays.
Sur ce plan, le président haïtien René Préval a évoqué les défis de son pays, le plus pauvre et le plus peuplé du groupe. Détaillant ses mesures pour maîtriser l'insécurité, il a reconnu qu'il avait encore besoin de temps avant de pouvoir séduire les investisseurs.
WASHINGTON, 21 juin 2007 (AFP) - Le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la communauté caraïbe (Caricom) s'est achevé jeudi sur un sentiment de déception face au déséquilibre des relations avec les Etats-Unis.
Réunis au siège de l'Organisation des Etats américains (OEA), les dirigeants de la région ont participé à de nombreuses réunions avec des responsables d'institutions internationales comme la Banque mondiale et la Banque interaméricaine de développement.
"Attendons avant de dire si le sommet a été une réussite. Attendons de voir si les promesses faites sont tenues", a déclaré le président de Guyana, Bharrat Jagleo, visiblement peu satisfait de la rencontre.
"Nous avons eu un bon sommet, nous avons lancé de nouvelles initiatives et j'espère que les liens entre la Caricom et les Etats-Unis vont se renfoncer", a estimé pour sa part l'ambassadeur des Etats-Unis en Haïti, Janet Sanderson.
Un participant, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a répliqué que la réunion n'avait pas été un sommet entre la Caraïbe et les Etats-Unis, mais "une réunion des pays de la Caraïbe aux Etats-Unis".
Toutefois, la déclaration finale consacre le renforcement des relations entre la plus puissante économie mondiale et le marché commun de la Caraïbe, qui cherche des débouchés aux Etats-Unis et un meilleur équilibre dans les échanges commerciaux avec ce puissant voisin.
Les Etats-Unis ont promis d'aider la région à faire face à la menace terroriste, mais ils se sont montrés moins intéressés par la lutte contre le trafic de la drogue, alors que le président haïtien, René Préval, avait expliqué que les pays caraïbes ne pouvaient pas lutter seuls contre ce fléau.
"Ce n'est pas juste de dire que nos pays sont des narco-Etats alors que nous ne produisons ni ne consommons de drogue", a déclaré M. Préval, expliquant que la drogue était une menace pour la stabilité de son pays et "une entrave au développement".
Les pays de la Caricom ont rencontré le président américain George W. Bush mais sans obtenir de sa part que les Etats-Unis arrêtent d'expulser systématiquement les ressortissants haïtiens (Note: je ne comprends pas pourquoi AFP cible uniquement des ressortissants haitiens alors que le premier ministre de la Jamaique en avait parle de facon generale, car tous les pays de la CARICOM souffre de ce probleme et selon les compte-rendus, tous les representants de la Caraibe presents a ce meeting ont applaudi chaudement a la suite de ces declarations. Simple erreur ou il faut y voir plus ?) qui ont commis un crime ou un délit aux Etats-Unis.
Cette politique revient à "renvoyer des jeunes délinquants qui n'ont aucun lien familial dans leurs pays tandis que les cadres et techniciens de la Caraïbe continuent de contribuer au développement des pays riches", avait dénoncé mardi à l'ouverture du sommet Portia Miller, Premier ministre de la Jamaïque.
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