Au Palais National d'Haiti, Le président consulte et après..

Marc-Henry Ven 29 Juin 2007 - 9:41

Le président Haïtien consulte. Le président réunit par centaines des politiciens de tout acabit au Palais National. Il écoute. Il observe. Le président prend des notes. Mais le président hésite encore à prendre des décisions. Des décisions qui lui obligent à faire des changements au sein du gouvernement Alexis . Va-t-il les faire ? Peut-il les faire? Bref, le consensus politique de juin 2006 tiendra-il la route ?

Au Palais National d'Haiti, Le président consulte et après.. Palais10

L'ère de stabilité politique ou l'ère de consulter sans pouvoir prendre de décisions politiques qui s'imposent!

En effet, nous sommes plutôt à l'ère de consultation, c'est-à-dire à l'ère de parler anpil, à l'ère de réunionite, à l'ère de la peur de briser un consensus politique qui est, somme toute ,très insuffisant pour réaliser un miracle haïtien. Malheureusement, nous sommes encore très loin dans l'ère d'amener les gens(les politiciens, les hommes d'affaires, les intellectuels et la population) à faire ce qui doit être fait pour sortir Haïti dans la misère noire.

Dans un contexte économique caractérisé par la compétition et les changements de toute nature, les états sont plus que jamais appelés à miser sur la productivité. Pour ce faire, je pense que le gouvernement Alexis doit compter sur un équipe intégrée, qui a une vision commune et qui peut prendre des bonnes décisions sur des choses qui doivent être faites au profit de la collectivité . Fok nou ba malad la bon jan medikaman.

Rodlam Sans Malice Ven 29 Juin 2007 - 9:55

Lors du retour de son dernier periple il avait dit :Ce qui doit arriver ;arrivera".Et bien Le President de la Republique doit comprendre que la patience a ses limites surtout pour un peuple aux abois.Je ne pense pas qu'il lui sera possible de tergiverser ou de temporiser eternellement pour finir son mandat.Les claironneurs de la révolte ont enlevé leurs sourdines et leurs sons retentissent très loin dans cette clairière qu'est devenu haiti.A bon entendeur salut.

Marc-Henry Sam 30 Juin 2007 - 15:30

La suite

Le gouvernement Préval \ Alexis n'avance pas comme on aurait souhaité ? Pourquoi ?

Je pense que le président ne devra pas consulter tout le monde pour tout. Sinon, il n'avancera pas. En effet, on a vu ce que cela a donné depuis un an, un gouvernement passif. Un gouvernement qui semble incapable de prendre des décisions. Il va sans dire qu’il devient de plus en plus évident que le consensus politique auquel on a abouti semble crée des petits problèmes de planification et de direction dans l’appareil gouvernemental. Dans un tel contexte politique, les dirigeants doivent être prêts à remettre en question cette formule politique qui, en surface , donne une impression que le pays est stable politiquement mais dans la réalité les choses n’avancent pas et c'est une stabilité politique de façade.

Bien sûr, il faut écouter ce que les autres partis politiques ont à dire dans la gestion de l'état, mais aussi être en mesure de prendre des décisions de façon régulière dans la gestion de l'État. Si les solutions que le président et les autres partenaires politiques haïtiens ne sont pas bonnes, qui va assumer sa part de responsabilité? Je suis presque certain que c’est le président qui sera blâmé puisque c’est lui le chef de l’État.

Somme toute, consulter c'est bien mais trop consulter les gens quand on doit diriger un pays ne donne pas toujours de bons résultats. Il faut agir. Il faut mettre cartes sur table pour une vraie stabilité politique et économique en Haïti.

Sasaye Sam 30 Juin 2007 - 16:23

Il est temps que les choses se redressent en Haiti.

Pourquoi toujours agir contre le bon sens et les normes établies.

Dans le système democratique, le gagnant dirige et fait passer son programme.

Les autres attendent leur tour de se faire élire pour faire passer leur propres programmes.

En attendant, les perdants forment l'opposition et surveillent, proposent, critiquent ou encouragent.

Meme dans le cas d'un gouvernement minoritaire, par example, le Canada, qui est soutenu par une coalition d'autre parties, l'agenda de ce gouvernement prevaut.

Comme cela se voit, au Canada, les politiques du gouvernement Harper sont celles du parti conservateur, malgré que ce gouvernement peut tomber le jour où les Néo-démocrates ou le Bloc Quebecois decidera de retirer leur support.

Certes, il y a des consultations et des négociations avec les autres partis, mais le parti au pouvoir décide.

Pourquoi donc qu'en Haiti, il semble que la politique est un jeu de qui-perd-gagne?

N'était-ce cette attitude, nous n'aurions pas eu les GNB et les Boniface/Latortue et toute la misère que nous subissons encore.

Joel Sam 30 Juin 2007 - 18:22

Jusqu'à présent ,c'est une déception sur toute la ligne.

Peut ètre que Préval et Alexis seraient plus intelligents que nous tous et ils auraient un plan impossible pour nous de déchiffrer.

Et si mème un MARCUS GARCIA que l'on dit ètre un ami personnel de Préval ,parle de "droitisation" (c'est son mot) alors?

Les GNBis ont gagnè sur toute la ligne.Les agissements du CEP puent tellement qu'on doit se pincer le nez quand on lit à propos de ce qu'ils font avec les deniers publics.
C'est un gaspillage systématique et Préval et Alexis n'osent rien dire.
Pauvre de ce petit pays !

Marc-Henry Dim 1 Juil 2007 - 14:38

Joel, Sasaye, Sans Malice et les autres,

Je suis heureux de voir que vous avez donné votre opinion sur la gestion participative que se donne pour mission le président Préval depuis son assermentation le 14 mai 2006. En effet, il faut donc continuer à réfléchir sur cette formule politique d'un gouvernement pluriel qui n'arrive pas encore à lancer Haïti depuis un an déjà.

Évidemment, il n'y a pas de raison de rechercher un climat de tension politique avec l'opposition traditionnelle d'Haïti. Encore faut-il reconnaitre que, même dans un gouvernement pluriel ou le Président semblerait abandonner son pouvoir décisionnel pour maintenir un climat propice au développement économique et politique d'Haïti, l'opposition s'oppose à un remaniement ministériel pour relancer le gouvernement Préval / Alexis.

Pour nous citoyens haïtiens qui voulons un changement et le progrès de la société haïtienne. Nous ne pouvons pas rester à regarder aller cette inaction gouvernementale sans émettre des opinions sur la formule gouvernementale de consensus. Il faut le dire , cette formule n'a pas donné de résultat ecompté. C'est pourquoi que je ne cesserai pas de critiquer le gouvernement pluriel du Président Préval Alexis tant et aussi longtemps que des changements structurels et ministériels ne sont pas réalisés.

Il y a un an de cela, j'étais pour ce gouvernement pluriel parce que j'avais mal évalué la capacité d'organisation et de coordination des politiciens haïtiens dans un gouvernement de diversité politique et d’intérêt politique divergent. Un an après, j'avoue que je donnerais raison à Joël et à simparele dans l'autre forum qui avait prévu ce qui allait arriver aujourd'hui. Un gouvernement incapable de prendre des décisions politiques malgré le vote populaire du 7 février 2006 en faveur du Président Préval. Un an plus tard, force est d’admettre que le pays n'avance même pas à pas de tortue. Aujourd’hui, demain je continuerai à dire ; Fok kat la rebat.

Cela dit, comme l'état haïtien est un état traditionnellement instable, le Président Préval doit maintenant mobiliser toutes les énergies pour reprendre dans la mesure du possible le retard de son gouvernement à effectuer des changements structurels qui s'imposent dans l'appareil de l'état.. Nous demandons ce qui suit :

1) Nous voulons que le président désigne les ambassadeurs pour représenter Haïti dignement dans les missions haïtiennes à l'étranger

2) Nous souhaiterions un remaniement ministériel dès l'entrée en Septembre 2007

3) Nous voulons des actions concrètes pour soulager les conditions de vie des compatriotes là-bas.

Car , en définitive, ce dont il est question aujourd'hui et demain et pour le reste du mandat Préval , c'est de donner de l'espoir et de trouver un moyen politique et économique convenable qui donnera des chances à tous les haïtiens de se développer et de s'épanouir comme être humain digne dans la région de la Caraïbe et dans le monde.

Pour y arriver; le président Préval doit pouvoir prendre des décisions politiques et faire faire ce qui doit être fait pour améliorer les conditions de vie des 8 millions d'haïtiens et d'haïtiennes dans l'ile d'Haïti. Monsieur Le président, je serai avec vous même virtuellement si vous deciderez de pendre le taureau par les cornes pour redonner de l'espoir à ce peuple si courageux, donnez de l'espoir au peuple haitien, Espoir, banou Espwa

Joel Dim 1 Juil 2007 - 16:53

Marc Henry,

Je commence à perdre l'Espoir dans l'Espwa.
On ne peut pas diriger un pays avec le seul programme de perdurer ,de ne pas se faire renverser.
Préval est devenu comme un président de doublure;sa seule mission est de ne pas mécontenter ceux qui avaient perpétré le Coup d'Etat de 2004.

Peut ètre qu'avec un changement d'administration en 2008 à Washington,les GNBis perdront les leviers de leur influence et Préval dirigera le pays et mettra fin à cette "droitisation" systématique.
Mais,qui sait ?

piporiko Dim 1 Juil 2007 - 19:26

JOEL,
IL NE VA PAS CHANGER.J'AI REMARQUER QUE SON DISCOURS S'EST DURCI DEPUIS SON RETOUR DE WASHINGTON OU IL AVAIT RENCONTRE LE MAITRE DU MONDE.ON DIRAIT QU'ON LUI A DONNE LE FEU VERT POUR DETRUIRE CE QUI NOUS RESTE DE DIGNITE ET DE SOUVERAINETE.EN CONSTATANT LES AGISSEMENTS DE RENE PREVAL,JE ME SUIS DEMANDE SI LE PAYS N'EST PAS EN FACE DE LA PLUS GRANDE MYSTIFICATION DE SON HISTOIRE.
ET LA MANIPULATION DES ELECTIONS DU 7 FEVRIER ETAIT UN SCENARIO ECRIT PAR LE LABORATOIRE?PLACE RENE PREVAL DANS SON CONTEXTE.QUELQU'UN QUI A FAIT CAMPAGNE SUR DES THEMES SUPERFICIELS.DANS UNE AUTRE SOCIETE ,PREVAL N'AURAIT RECUEILLI PAS PLUS DE 5% DE VOIX,TELLEMENT SES PROPOSITIONS SONT INCROYABLEMENT LEGERES.IL N'A PAS PRIS LA PAROLE A TELLE ENSEIGNE QU'ON LUI AVAIT ATTRIBUE LE NOM DE "KANDIDA BEBE A".POURTANT,IL AVAIT SON AGENDA.ETRE L'HOMME DE MAIN ET/OU LE VALET DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE.POUR ASSEOIR SON POUVOIR,IL A PROCEDE DE DEUX MANIERES:
1.-IL A MONTE UN GOUVERNEMENT DE L'UNITE ANTI POPULAIRE AVEC LES ELEMENTS LES PLUS RECATIONNAIRES DE LA CLASSE POLITIQUE.POUR MOI,IL S'AGIT D'UN CONSENSUS MOU ET "CORRUPTIF".
2.-IL A FAIT ASSASSINER LEGALEMENT OU METTRE DERRIERE LES BARREAUX
(RENE CIVIL)DES ELEMENTS DES QUARTIERS POPULAIRES POUR EVITER TOUTE MOBILISATION OU CONTESTATION DE SA POLITIQUE ECONOMIQUE MEURTRIERE.IL A COOPTE CERTAINS D'ENTRE EUX COMME SAMBA BOUKMAN,ET JHONN DE CITE SOLEI L ET TANT D'AUTRES.
RENE PREVAL EST DEVENU UN MONSTRE.ENCORE UN AUTRE ABONOCHO DU PRESIDENT ARISTIDE.IL FAUT SOULIHNER QUE C'EST SOUS SA PREMIERE ADMINISTRATION QU'IL A FAIT PRIVATISER DES ENTREPRISES PUBLIQUES.ENTRE PARENTHESES,L'ANCIEN PRESIDENT ARISTIDE ET LES SIENS N'AVAIENT RIEN FAIT POUR EMPECHER CELA.UN LAVALAS PURE LAINE ,LESLIE VOLTAIRE AVAIT PARLE A PROPOS DE LA PRIVATISATION"DUNE OPERATION SANS ANESTHESIE".
QUE FAIRE?ALLONS-NOUS LAISSER LA BARBARIE DETRUIRE LA CIVILISATION EN HAITI?

Marc-Henry Dim 1 Juil 2007 - 23:29

D'entrée de jeu, je dois dire à Piporiko que je ne partage pas du tout son avis au sujet du président Préval. Il faut reconnaitre que le président a été élu dans un contexte très difficile et n'avait pas le choix de former un gouvernement de consensus politique. Dire qu'il a choisi des éléments les plus réactionnaires dans son équipe est un peu exagéré.

Non Pipo, je regrette, votre opinion était déjà faite. J'ai nettement l'impression que votre problème avec le président Préval est son attitude face au retour du Docteur. Vous persistez à croire que le président pourrait accélérer le retour du Docteur en Haïti . Malheureusement, je dois vous dire que le retour du président Aristide n’est pas aussi simple que vous le pensez ami Pipo. Le président Préval ne peut pas , dans ce contexte politique, garantir au docteur un retour au bercail en vitesse. Non il ne peut pas s'engager dans ce dossier. Bien sur, Aristide est libre de rentrer chez lui quand il veut et quand il sent le besoin de rentrer en Haïti. Pour l'instant,on ne peut pas blamer le président Préval pour l'exil prolongé du docteur. Il faut le reconnaitre. Il faut se mettre à la place du président Préval. Il est piégé avec ce consensus. Que pourra-t-il faire pour s'en sortir sans faire de mal à personne ? C'est la question du jour.

Pipo,

Je suis un militant et Préval est le président de la république. Il est vrai que les choses n'avancent pas mais nous, nous pouvons critiquer le consensus politique de juin 2006 contrairement à lui qui devrait nager pour sortir dans ce consensus de façade. Sa marge de manœuvre est mince. Il ne faut pas le critiquer personnellement mais critiquer la formule politique de gouvernement pluriel qui ne donnera aucun résultat à moyen et à long terme. Je pense que les militants de l’espoir doivent s’affirmer en questionnant le gouvernement pluriel. Aidons le président à reprendre ses forces en critiquant intelligemment le consensus de façade de juin 2006.

Joël

Il ne faut pas se décourager, au contraire, il faut faire des pressions sur le gouvernement et le président Préval afin qu'ils revoient la formule politique du gouvernement pluriel qui est dysfonctionnelle, dois-je le souligner ?

En politique, il revient à ceux qui militent dans le parti du gouvernement de faire des pressions pour changer les choses car le gouvernement est coincé de tout bord entre l'international et l'opposition traditionnelle en Haïti.

Tout compte fait je ne suis pas contre le consensus politique pour lancer Haïti dans la cour des grands mais ce partage ne devrait pas bloquer la relance économique ni un remaniement du gouvernement. Il va sans dire que l’on ne peut pas avoir un consensus sur tout. On ne peut pas consulter les partenaires politiques sur tout lorsqu'on est chef de l'état, sinon on aura un gouvernement qui n'avance pas. C’est le cas de le dire ; fok kat la rebat.

Marc-Henry Dim 1 Juil 2007 - 23:51

Pipo

Concernant l'autre aspect dans votre intervention sur la privatisation des entreprises de l'état. Sauf erreur, le retour d'Aristide en 1994 était selon différentes sources conditionnées à la privatisation des entreprises d'État en Haïti. Il ne faut surtout pas blâmer le président Préval. Ce dernier est obligé d'exécuter ce que l'autre président avait promis de faire et n'avait pas assez de courage de réaliser.

Pipo

Comme je mentionnais dans un autre poste, le gouvernement ne doit pas aller trop vite dans la privatisation des entreprises d'État. Il faut le faire par étape, bien sur. Mais force est d'admettre que les gouvernements antérieurs ont utilisé la Téléco pour récompenser les militants politiques. Voila la raison pourquoi que cette entreprise est devenue ingérable. Il n'est pas normal qu'une entreprise qui a seulement 150,000 abonnés emplois plus de 3000 employés comparativement à ses concurrents qui ont plus d'abonnés et très peu d'employés. Faut-il privatiser la Téléco pour pouvoir la rendre plus compétitive ? Peut-être, peut-être pas. Une chose est certaine, elle pourrait être mieux gérée comme je mentionnais dans un autre poste. Il suffit de faire ce qui doit être fait, bien sur!

Marc-Henry Lun 2 Juil 2007 - 0:02

IL N'A PAS PRIS LA PAROLE A TELLE ENSEIGNE QU'ON LUI AVAIT ATTRIBUE LE NOM DE "KANDIDA BEBE A"

Ici , je vous rappelle que le candidat Aristide n'avait pas fait campagne en 2000 et a été elu contrairement à Préval qui a sillonné les quatre coins d'Haiti en 2005. Si ma mémoire est bonne , Aristide n'a même pas prononcé un seul discours électoral en 2000. Était-il lui aussi bèbè ?

DANS UNE AUTRE SOCIETE ,PREVAL N'AURAIT RECUEILLI PAS PLUS DE 5% DE VOIX,TELLEMENT SES PROPOSITIONS SONT INCROYABLEMENT LEGERES

Je pense là encore , cette question s'appliquerait également à d'autres candidats. Que dire du livre blanc ; Investir dans l'humain ! Des promesses dont on savait que l'on ne pouvait pas tenir.Bla bla ...

QUE FAIRE?ALLONS-NOUS LAISSER LA BARBARIE DETRUIRE LA CIVILISATION EN HAITI?

Ami Pipo, je vois que vous utilisez des maux... Un peu de sagesse cher ami Pipo...

Joel Lun 2 Juil 2007 - 7:48

Allons dons Marc,

Préval ne fait mème pas semblant d'équanimité.
Y a t-il une différence sur la façon qu'il dirige et celle de Latortue par example?
A part son ouverture sur les pays de la gauche latino-américaine.
Quant aux marges de maneuvres,on les élargisse;ça s'appelle diriger.
La question est ,est ce que Préval veut un renforcement de la Droite en Haiti?
Remarquez qu'il ne dit rien sur les agissements du CEP et ses élections truquées.
Remarquez aussi ,qu'il n'avait pas fait campagne pour les candidats de sa plateforme au deuxième tour ,ce qui pourrait lui avoir donné une plus grande marge de maneuvre ,mème si rien n'est garanti avec ce CEP "Chat mimi miaw".
Restons avec le CEP,on est en train d'assister à un plan de ce CEP de faire les premières sénatoriales .Préval ne dit mot.
Est ce que c'est ça qu'il veut ,parce que ne vous méprenez pas ,car il y aura un "protest vote" contre cette coalition au pouvoir et ça ne pourrait que bénéficier le Lavalas.

Tant de questions et beaucoup d'autres ,qu'on peut se poser!

Marc-Henry Lun 2 Juil 2007 - 11:02

Tant de questions et beaucoup d'autres ,qu'on peut se poser!

Joel

Nous sommes ici pour poser des questions et les répondre dans la mesure du possible. En fait, lorsque je parlais de marge de manœuvre, je faisais allusion aux bailleurs de fonds plus précisément à l'ambassade des USA. La question que je me pose est celle -ci; est-ce que le président peut-il en faire autrement si ce gouvernement pluriel est imposé par... ( vous savez ce que je veux dire) ?

Si tel est le cas, je pense que c'est à nous de faire changer les choses? Comment ? En critiquant publiquement ce gouvernement pluriel qui n'est pas préparé à gouverner Haïti. Pour gouverner en équipe, il faut savoir travailler en équipe. Il est évident qu'il n'y a aucune cohésion dans l'équipe ministérielle du gouvernement Alexis.

contre cette coalition au pouvoir et ça ne pourrait que bénéficier le Lavalas.

Si c'était vrai. Malheureusement le Lavalas dont vous faites allusion n'existe pas et s'il existe, il ne sera pas prêt à gouverner Haiti, d'ailleurs je ne vois aucun parti politique qui pourrait relever d'une façon autonome les défis politiques, économiques , sociaux et culturels d'Haiti.

En revanche, si les 85% de la population (les jeunes et moins jeunes entre 0 à 50 ans) se réveillent et s'organisent dans un nouveau groupement politique moderne et structuré. Une nouvelle Haiti sera possible.

Marc-Henry Lun 2 Juil 2007 - 11:49

Joël

C'est triste de constater que les intellectuels dans ce pays ne disent pas un mot sur l'avenir d'Haïti. C'est triste de constater que l'opposition se fonde dans un gouvernement pluriel uniquement pour être rémunérée. C'est triste de constater que les syndicats sont absents dans le développement économique d'Haïti et ne suggèrent rien au gouvernement dans sa démarche de privatiser les entreprises d'État. C'est triste de voir qu'il n'y a pas des penseurs en Haïti. C'est triste de voir qu'il n'y a aucune alternative politique en Haïti. C'est triste et je suis affligé de constater tout cela.

Vous voyez que la Minustah peut faire n'importe quoi au pays et qu'aucune organisation ne va protester. Vous voyez que personne ne critique la politique du gouvernement pluriel Préval / Alexis. Vous voyez le message qu’Haïti envoie aux bailleurs de fonds et aux autres partenaires d'Haïti. Ce faisant, on donne carte blanche à l’international de décider pour nous. Ce faisant, l’international ne va pas respecter nos dirigeants parce que l’international leur donne des bonbons pour se la fermer. Ils (les leaders politiques haïtiens) ne disent pas un mot sur l'évolution des choses. Quelle tristesse! Ça fait mal! Il n’y a pas de penseurs en Haïti pour réfléchir sur l’avenir d’Haïti. Ils ne préparent pas le futur. C’est pourquoi je supplie les jeunes, je leur demande de s’organiser, de prendre des actions positives pour présenter une alternative pour le développement de la société haïtienne. Haïti c’est votre pays, prenez position la jeunesse de mon pays. Il faut de l’action, jeunes de mon pays. Je serai avec vous si vous vous organisez pour relever les défis des 25 prochaines années. Dans 25 ans, je prendrai ma retraite et par votre action je pourrais terminer ma vie lakay.

Joël

J'ai passé toute ma vie dans une société démocratique qui est le Québec-Canada et je sais comment fonctionne une démocratie participative. Il y a une opposition officielle qui critique le gouvernement et qui collabore quand les intérêts de la population sont en jeu. Alors pourquoi devrions-nous tous faire partie d'un gouvernement en Haïti quand on sait que le gouvernement a besoin d’une opposition pour le faire fonctionner.

Le monde nous regarde. Le monde nous impose ce qu’il veut nous en imposer. Pourquoi ? Parce que nous sommes une bande de macaques qui ne savent pas ce que nous faisons. Malé, je commence à avoir trop de peine. Mes yeux sont mouillés. Allez, à plus tard.

Pauvre Haiti.

Joel Lun 2 Juil 2007 - 17:33

Marc Henry,

Quand vous dites que le Lavalas dont je parle n'existerait aps ,je vous demanderai que si vous ne suivez pas ce qui arrive en Haiti.

Le pays est au courant de tout ce qui est arrivé pendant "la crise" qui avait abouti au 29 Février.
Les aveux de Guy Philippe avaient reçu une grande diffusion sur les radios non GNBis.
Ces partis politiques sont définitivement compromis.
Une autre indication ,des membres du parti Lespwa étaient en tournée dans le pays ,ils se réclamaient du mouvement Lavalas dans des meetings populaires,pour se démarquer des partis de "l'ancienne opposition".
Et puis je faisais mention des prochaines élections sénatoriales qui doivent se faire à la fin de cette année,pour renouveler le tiers du Sénat.
Vous pouvez ètre sur que le Lavalas présentera des candidats pour les dix départements et si ses élections sont libres (c'est un grand hic),le peuple votera Lavalas juste parce que ce parti n'est pas l'un de l'ancienne opposition.

Marc-Henry Lun 2 Juil 2007 - 19:15

Quand vous dites que le Lavalas dont je parle n'existerait aps ,je vous demanderai que si vous ne suivez pas ce qui arrive en Haiti

Joel,

On dit que Dieu existe mais au fait l'avez-vous déjà vu ? Joel, il n'y a pas d'alternative politique en Haiti. Nous sommes fichus man. Je sais de quoi que je parle. Je veux parler d'une alternative dans laquelle on pourra trouver un projet collectif pour lancer Haiti dans la cour des grands.
Joel

Je suis tanné de voir des partis politiques sans projet et qui attendent le blanc pour rédiger le budget de l'état haïtien. Je suis tanné que l'on me parle de lavalas quand lavalas a passé 15 ans sans pouvoir exercer le pouvoir politique. Je suis tanné de constater que Haiti tourne en rond .

Joel

Vous voyez ce que je veux dire. Les haitiens ne savent pas comment organiser un parti politique. Les politiciens haitiens ne sont pas dynamiques. Ils font des beaux discours et puis après...

Marc-Henry Lun 2 Juil 2007 - 19:19

Vous pouvez ètre sur que le Lavalas présentera des candidats pour les dix départements et si ses élections sont libres (c'est un grand hic),le peuple votera Lavalas juste parce que ce parti n'est pas l'un de l'ancienne opposition.

Cela ne va rien changer comme a dit Rico, il faut que la sociéé s'organise. Cela fait 200 ans que les politiciens prouvent qu'ils ne sont pas capables de gerer l'état haitien. Que les jeunes, les organismes communautaires s'organisent pour changer ce qui doit être changé dans ce pays.

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