Haiti en Marche: Apres "Noel", un pays en lambeaux
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Haiti en Marche: Apres "Noel", un pays en lambeaux
Après la " Noël ", un pays en lambeaux
ANALYSE
JACMEL, 4 Novembre - Le pays s'écroule de toutes parts. Les dernières inondations le rendent encore plus évident, surtout après le passage de la tempête tropicale "Noël."
A Port-au-Prince, bidonvilles et quartiers populaires inondés. Des éboulements provoquant la mort de gens habitant trop près quand ce n'est sur les berges des ravins.
Dans le reste du pays, ce sont tous les ponts qui sont emportés par les rivières en crue et partout des routes coupées en deux.
Des malheurs sans nombre. Dernier bilan provisoire : une cinquantaine de morts.
Pourtant pour une bonne part ces dégâts pourraient (et devaient) être évités.
Pourtant le financement en principe existe pour les éviter. Mais soit les fonds ont été utilisés sans résultat aucun, soit ils ont été ignorés pour des raisons inconnues.
Quand les ponts pètent les plombs …
Prenons les bidonvilles et quartiers populaires. Il existe dans le budget une rubrique intitulée " Amélioration des bidonvilles. " Ce programme est alimenté entre autres par la BID (banque interaméricaine de développement) pour la coquette somme de 50 millions de dollars américains.
Savez-vous combien a été décaissé jusqu'au 31 mars 2007: à peine 6 millions.
Probablement que le mot " amélioration des bidonvilles " n'a pour nous aucun sens. Sinon ce ne serait plus des bidonvilles, n'est-ce pas.
Ensuite c'est de tous les coins du pays que les correspondants de presse rapportent le même cri d'alarme : les ponts s'envolent les uns après les autres.
Les flots n'ont pas besoin de gonfler tellement que les ponts pètent les plombs. Parce que le lit des rivières n'est jamais curé, désensablé. Arrivant presque à hauteur du pont, il ne faut même pas une vraie crue que le pont est parti.
Qui est responsable de l'entretien des berges des rivières? L'Agriculture.
Qui est responsable de l'entretien des ponts? Les Travaux Publics.
Qui est responsable de l'Environnement ? L'Environnement bien entendu.
Et l'Aménagement du Territoire ? Le ministère de la Planification. Alors que tout cela pourrait aller sous une même casquette, comme on dit.
Les crédits ne vont pas au bon endroit ! …
L'Environnement demeure le parent pauvre, budgétairement parlant.
Quant au Ministère de l'Agriculture, il bénéficie de gros prêts de la BID.
Un sous le titre " Programme d'Economie rurale " doté de 10 millions de dollars, mais dont pas un centime n'a été décaissé pendant le premier trimestre 2007.
Le second, Programme d'intensification agricole, avait utilisé 16 millions sur un budget prévu de 41 millions.
Par contre un troisième programme (BID 17) de 27 millions de dollars n'avait vu que 2 millions à peine sortir de ses caisses.
Cependant des programmes qu'on aurait estimés urgents, étant donné l'accélération des problèmes d'ordre climatique, sont curieusement assez peu pourvus financièrement.
Par exemple les programmes de réhabilitation de bassins versants, qui tous émargent à l'aide bilatérale - donc budgets moindres et incidence partielle.
On fait encore trop dans l'humanitaire …
Par contre la Banque Mondiale fournit 12 millions de dollars pour les " secours d'urgence et gestion de catastrophes ", et la BID 5 millions pour un " programme d'alerte précoce à l'inondation. "
Donc on travaille en bas, négligeant la principale source des catastrophes qui est d'abord là-haut dans la montagne, la destruction des bassins versants, puis les flots qui déboulent de manière anarchique à cause de l'absence de curage et de consolidation des berges des rivières.
Bref, on fait encore trop dans l'humanitaire et pas assez dans le développement durable.
Les conséquences c'est la rivière " Lan Raymond " qui in extremis a failli couper la route Jacmel-Marigot.
Ce sont les rivières baignant la ville de Jacmel qui sont toutes sorties de leur lit pour noyer complètement le centre-ville qui s'en retrouve enseveli pendant une semaine sous la boue.
Et toujours dans le Sud-est, quant aux villages montagneux au-delà de la rivière Peredo d'un côté, et en direction de La Vallée de Jacmel de l'autre, ils sont depuis totalement isolés du reste de la planète.
Alors qu'il y a tout à fait péril en la demeure…
Comment ne pas penser que ce sont autant de dépenses pour rien tous ces fonds qui n'aboutissent qu'à toujours plus de dommages et de malheurs à la plus prochaine inondation!
Comment ne pas penser que ce pays n'aboutira jamais à rien, sinon qu'à tourner perpétuellement en rond. Inexorablement et au fond de ses malheurs.
Ce qui est dépensé ne semble pas l'être toujours au bon endroit ni au bon moment. Si l'on en juge par les résultats…
Outre ce qui devrait l'être et qui ne l'est pas alors qu'il y a tout à fait péril en la demeure.
Lors d'une récente présentation du budget de la république (2007-2008) par le ministre des finances Daniel Dorsainville, on a constaté la part énorme consacrée aux Travaux publics.
Et pour le premier trimestre de l'année 2007 (dont nous avons les chiffres), les TPTC ont dépensé environ 75 millions de dollars.
De ce pactole, n'aurait-on pas pu prévoir une parcelle pour éviter que les ponts ne partent à la première grosse averse comme on l'a vu pendant la semaine un peu partout à travers le pays.
Pourtant nous parlons de grosses pointures. Programme de réhabilitation et d'entretien routier signé avec la BID: 50 millions; Réhabilitation des infrastructures de transport (encore la BID / 62 millions). Etc.
Des catastrophes dites naturelles ! …
Est-ce que l'entretien des ponts ne ferait point partie de la réhabilitation des infrastructures routières et de transport ?
Maintenant il va falloir beaucoup de temps et beaucoup d'argent pour réparer les dégâts causés par des catastrophes dites naturelles, mais qui sont pour une bonne part tellement de notre fait. Or les responsables le savent aussi bien que chacun d'entre nous. Alors ?
Comme on n'ose pas croire que c'est de la mauvaise foi, c'est donc soit indécision soit inorganisation. Et cela de gouvernement en gouvernement et de génération en génération. Mais ce qui n'en rend pas le pouvoir actuel moins responsable, car personne n'a le droit d'échapper à ses responsabilités. On ne peut toujours gagner sur les deux tableaux. C'est un luxe que les temps actuels (y compris au sens climatique même du mot temps) ne permettent plus.
Oui, dans un pays normal, quelques têtes auraient déjà roulé.
Ou encore ce calembour à la mode il y a quelques dizaines d'années : Haïti est un pays en constante voie de sous-développement. Et aujourd'hui on dirait même à vie. Plus on avance, plus on s'enfonce. Malheureusement aujourd'hui ça ne donne plus envie de sourire.
Haïti en Marche, 4 Novembre 2007
ANALYSE
JACMEL, 4 Novembre - Le pays s'écroule de toutes parts. Les dernières inondations le rendent encore plus évident, surtout après le passage de la tempête tropicale "Noël."
A Port-au-Prince, bidonvilles et quartiers populaires inondés. Des éboulements provoquant la mort de gens habitant trop près quand ce n'est sur les berges des ravins.
Dans le reste du pays, ce sont tous les ponts qui sont emportés par les rivières en crue et partout des routes coupées en deux.
Des malheurs sans nombre. Dernier bilan provisoire : une cinquantaine de morts.
Pourtant pour une bonne part ces dégâts pourraient (et devaient) être évités.
Pourtant le financement en principe existe pour les éviter. Mais soit les fonds ont été utilisés sans résultat aucun, soit ils ont été ignorés pour des raisons inconnues.
Quand les ponts pètent les plombs …
Prenons les bidonvilles et quartiers populaires. Il existe dans le budget une rubrique intitulée " Amélioration des bidonvilles. " Ce programme est alimenté entre autres par la BID (banque interaméricaine de développement) pour la coquette somme de 50 millions de dollars américains.
Savez-vous combien a été décaissé jusqu'au 31 mars 2007: à peine 6 millions.
Probablement que le mot " amélioration des bidonvilles " n'a pour nous aucun sens. Sinon ce ne serait plus des bidonvilles, n'est-ce pas.
Ensuite c'est de tous les coins du pays que les correspondants de presse rapportent le même cri d'alarme : les ponts s'envolent les uns après les autres.
Les flots n'ont pas besoin de gonfler tellement que les ponts pètent les plombs. Parce que le lit des rivières n'est jamais curé, désensablé. Arrivant presque à hauteur du pont, il ne faut même pas une vraie crue que le pont est parti.
Qui est responsable de l'entretien des berges des rivières? L'Agriculture.
Qui est responsable de l'entretien des ponts? Les Travaux Publics.
Qui est responsable de l'Environnement ? L'Environnement bien entendu.
Et l'Aménagement du Territoire ? Le ministère de la Planification. Alors que tout cela pourrait aller sous une même casquette, comme on dit.
Les crédits ne vont pas au bon endroit ! …
L'Environnement demeure le parent pauvre, budgétairement parlant.
Quant au Ministère de l'Agriculture, il bénéficie de gros prêts de la BID.
Un sous le titre " Programme d'Economie rurale " doté de 10 millions de dollars, mais dont pas un centime n'a été décaissé pendant le premier trimestre 2007.
Le second, Programme d'intensification agricole, avait utilisé 16 millions sur un budget prévu de 41 millions.
Par contre un troisième programme (BID 17) de 27 millions de dollars n'avait vu que 2 millions à peine sortir de ses caisses.
Cependant des programmes qu'on aurait estimés urgents, étant donné l'accélération des problèmes d'ordre climatique, sont curieusement assez peu pourvus financièrement.
Par exemple les programmes de réhabilitation de bassins versants, qui tous émargent à l'aide bilatérale - donc budgets moindres et incidence partielle.
On fait encore trop dans l'humanitaire …
Par contre la Banque Mondiale fournit 12 millions de dollars pour les " secours d'urgence et gestion de catastrophes ", et la BID 5 millions pour un " programme d'alerte précoce à l'inondation. "
Donc on travaille en bas, négligeant la principale source des catastrophes qui est d'abord là-haut dans la montagne, la destruction des bassins versants, puis les flots qui déboulent de manière anarchique à cause de l'absence de curage et de consolidation des berges des rivières.
Bref, on fait encore trop dans l'humanitaire et pas assez dans le développement durable.
Les conséquences c'est la rivière " Lan Raymond " qui in extremis a failli couper la route Jacmel-Marigot.
Ce sont les rivières baignant la ville de Jacmel qui sont toutes sorties de leur lit pour noyer complètement le centre-ville qui s'en retrouve enseveli pendant une semaine sous la boue.
Et toujours dans le Sud-est, quant aux villages montagneux au-delà de la rivière Peredo d'un côté, et en direction de La Vallée de Jacmel de l'autre, ils sont depuis totalement isolés du reste de la planète.
Alors qu'il y a tout à fait péril en la demeure…
Comment ne pas penser que ce sont autant de dépenses pour rien tous ces fonds qui n'aboutissent qu'à toujours plus de dommages et de malheurs à la plus prochaine inondation!
Comment ne pas penser que ce pays n'aboutira jamais à rien, sinon qu'à tourner perpétuellement en rond. Inexorablement et au fond de ses malheurs.
Ce qui est dépensé ne semble pas l'être toujours au bon endroit ni au bon moment. Si l'on en juge par les résultats…
Outre ce qui devrait l'être et qui ne l'est pas alors qu'il y a tout à fait péril en la demeure.
Lors d'une récente présentation du budget de la république (2007-2008) par le ministre des finances Daniel Dorsainville, on a constaté la part énorme consacrée aux Travaux publics.
Et pour le premier trimestre de l'année 2007 (dont nous avons les chiffres), les TPTC ont dépensé environ 75 millions de dollars.
De ce pactole, n'aurait-on pas pu prévoir une parcelle pour éviter que les ponts ne partent à la première grosse averse comme on l'a vu pendant la semaine un peu partout à travers le pays.
Pourtant nous parlons de grosses pointures. Programme de réhabilitation et d'entretien routier signé avec la BID: 50 millions; Réhabilitation des infrastructures de transport (encore la BID / 62 millions). Etc.
Des catastrophes dites naturelles ! …
Est-ce que l'entretien des ponts ne ferait point partie de la réhabilitation des infrastructures routières et de transport ?
Maintenant il va falloir beaucoup de temps et beaucoup d'argent pour réparer les dégâts causés par des catastrophes dites naturelles, mais qui sont pour une bonne part tellement de notre fait. Or les responsables le savent aussi bien que chacun d'entre nous. Alors ?
Comme on n'ose pas croire que c'est de la mauvaise foi, c'est donc soit indécision soit inorganisation. Et cela de gouvernement en gouvernement et de génération en génération. Mais ce qui n'en rend pas le pouvoir actuel moins responsable, car personne n'a le droit d'échapper à ses responsabilités. On ne peut toujours gagner sur les deux tableaux. C'est un luxe que les temps actuels (y compris au sens climatique même du mot temps) ne permettent plus.
Oui, dans un pays normal, quelques têtes auraient déjà roulé.
Ou encore ce calembour à la mode il y a quelques dizaines d'années : Haïti est un pays en constante voie de sous-développement. Et aujourd'hui on dirait même à vie. Plus on avance, plus on s'enfonce. Malheureusement aujourd'hui ça ne donne plus envie de sourire.
Haïti en Marche, 4 Novembre 2007
gwotoro- Super Star
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Nombre de messages : 3974
Localisation : Canada
Date d'inscription : 20/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: le balancier
Re: Haiti en Marche: Apres "Noel", un pays en lambeaux
Oui il faut dire toute la verité.rien que la vérité.Les fonds disponibles ne servent pas à l'amelioration des infrastructures parce qu'il y a trop de vendeurs de discours pour ce petit marche ;on depense trop pour les elections inutiles pour elire des bureaucrates incompetents tandis que le pays disparaisse.Le peuple n'a pas vote pour la continuation du statu- quo;il faut des changements pour soulager sa misère.
Rodlam Sans Malice- Super Star
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Nombre de messages : 11114
Localisation : USA
Loisirs : Lecture et Internet
Date d'inscription : 21/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Stock market
Re: Haiti en Marche: Apres "Noel", un pays en lambeaux
Les fonds disponibles ne sont pas déboursés pour l'amélioration des infrastuctures et ne sont pas utilisés.
Cela est encore pire.
La raison est un manque de planification ou de connaissance des besoins du pays.
Dans l'état où se trouve Haiti, toutes les ressources devraient etre utilisées parce qu'il y a tant de choses à faire, dans tous les domaines.
Il est tout à fait incompréhensible que des fonds soient ensevelis dans les coffrets d'un ministère alors que tout est à faire.
C'est comme l'avare qui cache des milliers de dollars sous ses matelas et ne nourrit pas sa famille parcequ'il n'a pas d'argent.
Koumanman !!!!!!!!!
Cela est encore pire.
La raison est un manque de planification ou de connaissance des besoins du pays.
Dans l'état où se trouve Haiti, toutes les ressources devraient etre utilisées parce qu'il y a tant de choses à faire, dans tous les domaines.
Il est tout à fait incompréhensible que des fonds soient ensevelis dans les coffrets d'un ministère alors que tout est à faire.
C'est comme l'avare qui cache des milliers de dollars sous ses matelas et ne nourrit pas sa famille parcequ'il n'a pas d'argent.
Koumanman !!!!!!!!!
Sasaye- Super Star
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Localisation : Canada
Opinion politique : Indépendance totale
Loisirs : Arts et Musique, Pale Ayisien
Date d'inscription : 02/03/2007
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Jeu de rôle: Maestro
Re: Haiti en Marche: Apres "Noel", un pays en lambeaux
Sasaye
Je ne suis pas surpris d'apprendre une telle chose. Sais-tu qu'il y a de l'argent disponible pour Haiti et que les institutions donneuses disent qu'elles ne recoivent pas de demandes pour depenser ces argents.
Sasaye, j'ai assisté à plusieurs conférences en Haiti dans lesquelles les institutions internationales s'accordent pour dire que l'état haitien ne leur présente pas de projets. N'est -ce pas lamentable ?
Je ne suis pas surpris d'apprendre une telle chose. Sais-tu qu'il y a de l'argent disponible pour Haiti et que les institutions donneuses disent qu'elles ne recoivent pas de demandes pour depenser ces argents.
Sasaye, j'ai assisté à plusieurs conférences en Haiti dans lesquelles les institutions internationales s'accordent pour dire que l'état haitien ne leur présente pas de projets. N'est -ce pas lamentable ?
Marc H- Super Star
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Localisation : Quebec
Opinion politique : Démocrate
Loisirs : soccer
Date d'inscription : 28/08/2006
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Re: Haiti en Marche: Apres "Noel", un pays en lambeaux
Marc;
Donc, notre problème n'est pas un manque d'argent, mais de la mauvaise gestion et de l'incompètence.
Le président Préval devrait demander: depi prevyen?
et le premier ministre devrait limoger les ministres qui ne sont pas à la hauteur de leurs fonctions.
Que l'on chambarde ce consensus et que Lespwa mette son programme à exécution.
Se pou yo mete grenn, parceque les interèts sont trop divergents.
Donc, notre problème n'est pas un manque d'argent, mais de la mauvaise gestion et de l'incompètence.
Le président Préval devrait demander: depi prevyen?
et le premier ministre devrait limoger les ministres qui ne sont pas à la hauteur de leurs fonctions.
Que l'on chambarde ce consensus et que Lespwa mette son programme à exécution.
Se pou yo mete grenn, parceque les interèts sont trop divergents.
Sasaye- Super Star
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Nombre de messages : 8252
Localisation : Canada
Opinion politique : Indépendance totale
Loisirs : Arts et Musique, Pale Ayisien
Date d'inscription : 02/03/2007
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Maestro
Re: Haiti en Marche: Apres "Noel", un pays en lambeaux
Sassaye
Si un haitien vous dit :"je ne connais pas les besoins du pays" vous pouvez sans hesiter lui dire:Vous etes un menteur.Vous n'avez qu'à lui demander d'aller visiter les haitiens qui vivent dans les mornes.Il n'a qu'à passer quelques jours chez les ouvriers et leur parler.
Ce n'est pas une méconnaissance des problemes du pays qui leur empèche d'agir pour son progrès ;c'est de preference un manque d'amour pour leur pays et ses habitants.Ils ne pensent qu'à s'enrichir pour que leurs enfants et leurs petits enfant n'aient plus besoin de travailler;Ils veulent tous laisser le pays pour jouir de leurs fortunes à l'etranger.Que leur importe si l'hopital general n'a pas de lits ;si les routes sont défoncées.Si les paysans meurent dans la mer des caraibes pour tenter d'atteindre les cotes de la Floride ou dans les champs de canne à sucre dans les bateys de la Republique Dominicaine.Pourvu que leurs enfants frequentent les meilleurs etablissements scolaires du pays ils ne se soucient pas des 500.000 enfants qui ne frequentent pas l'ecole.Pourquoi devraient-ils debourser ces fonds pour creer du travail pour nos chomeurs;ils touchent leurs emoluments et tous les frais regulièrement.Pourquoi devraient-ils batir des cliniques dans les provinces et dans les arrondissements du pays;ils peuvent toujours se faire soigner soit à Cuba ou aux Etats-unis.
Comme je l'ai deja dit:si certaines familles de l'elite haitienne avaient lutté pour chasser les esclavagistes blancs ce n'etait pour la liberté,la fraternite et l'égalité de tous les haitiens;c'etait de preference pour remplacer les colons et maintenir l'esclavage qui leur permettrait de jouir du labeur des paysans et des ouvriers.C'est ce constat qui sollicite une nouvelle attitude de nos ouvriers et paysans ;yo pa ba moun liberte ni byennet se wou ki pou lite pou jwen yo.
Si un haitien vous dit :"je ne connais pas les besoins du pays" vous pouvez sans hesiter lui dire:Vous etes un menteur.Vous n'avez qu'à lui demander d'aller visiter les haitiens qui vivent dans les mornes.Il n'a qu'à passer quelques jours chez les ouvriers et leur parler.
Ce n'est pas une méconnaissance des problemes du pays qui leur empèche d'agir pour son progrès ;c'est de preference un manque d'amour pour leur pays et ses habitants.Ils ne pensent qu'à s'enrichir pour que leurs enfants et leurs petits enfant n'aient plus besoin de travailler;Ils veulent tous laisser le pays pour jouir de leurs fortunes à l'etranger.Que leur importe si l'hopital general n'a pas de lits ;si les routes sont défoncées.Si les paysans meurent dans la mer des caraibes pour tenter d'atteindre les cotes de la Floride ou dans les champs de canne à sucre dans les bateys de la Republique Dominicaine.Pourvu que leurs enfants frequentent les meilleurs etablissements scolaires du pays ils ne se soucient pas des 500.000 enfants qui ne frequentent pas l'ecole.Pourquoi devraient-ils debourser ces fonds pour creer du travail pour nos chomeurs;ils touchent leurs emoluments et tous les frais regulièrement.Pourquoi devraient-ils batir des cliniques dans les provinces et dans les arrondissements du pays;ils peuvent toujours se faire soigner soit à Cuba ou aux Etats-unis.
Comme je l'ai deja dit:si certaines familles de l'elite haitienne avaient lutté pour chasser les esclavagistes blancs ce n'etait pour la liberté,la fraternite et l'égalité de tous les haitiens;c'etait de preference pour remplacer les colons et maintenir l'esclavage qui leur permettrait de jouir du labeur des paysans et des ouvriers.C'est ce constat qui sollicite une nouvelle attitude de nos ouvriers et paysans ;yo pa ba moun liberte ni byennet se wou ki pou lite pou jwen yo.
Rodlam Sans Malice- Super Star
-
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Feuille de personnage
Jeu de rôle: Stock market
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