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Marc Bazin analyse le problème des banques haitiennes

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Marc Bazin  analyse le problème des banques haitiennes Empty Marc Bazin analyse le problème des banques haitiennes

Message  Marc H Mar 13 Nov 2007 - 12:22

Marc Bazin et le Dr Arché Jean optent pour l'agriculture...

Dans le livre " le Rôle de l'agriculture dans le développement économique ; Pourquoi les paysans haitiens sont-ils si pauvres? " Le Docteur Arché Jean a démontré avec appui que l'agriculture est le premier levier du développement économique d'Haiti, celui qui augmentera la croissance et le PIB haitien. Dans la même optique, l'honorable Marc Bazin regrette que dans le projet de loi sur la reforme bancaire que le gouvernement n'a rien mis sur la table pour renforcer et dévelooper ce secteur clé dans l'économie haitienne.
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Laissons parler l'honorable Marc Bazin
Bonne lecture.
Finalement, nous pensons que la véritable financiarisation de l'économie, compte tenu de la faible croissance du crédit, des coûts d'intermédiation élevés, du niveau élevé de concentration qui caractérise le secteur bancaire, du rôle clé qui devrait être dévolu au secteur agricole dans toute politique de croissance, notamment en faveur des pauvres, une véritable financiarisation de l'économie est inséparable de la création d'une Banque publique de Crédit Agricole et Industriel. L'absence de création d'une telle banque est la grande lacune de ce projet de loi. La mise en place de structures légales et institutionnelles dans le cadre actuel du secteur bancaire est certainement une bonne chose mais cela ne suffira pas à la tâche nécessaire et urgente de dynamisation et de relance de l'économie haïtienne.

Socabank, Banque Centrale: Le fond du problème
Marc Bazin  analyse le problème des banques haitiennes Pixel

Cet article est en trois points :
A.- Rappel des faits et du contexte
B.- Le problème et les faiblesses du système
C.- Conclusion : Un excellent projet mais une grande lacune
A.- Rappel des faits et du contexte
Résumons : 30 juin 2004, la BRH conduit une inspection à la Socabank, quatrième banque du pays. L'inspection révèle que le capital de la Socabank est négatif à hauteur de $30 millions. La part des prêts délinquants est de plus de 50% de l'ensemble des prêts. De nombreuses faiblesses et irrégularités de gestion sont relevées : gonflement artificiel du bilan et des résultats nets, surévaluation des revenus d'intérêts, sous-évaluation des dépenses d'exploitation, dissimulation du montant des pertes, non respect des instructions de la BRH, violation du décret régissant le fonctionnement des banques. Mai 2006 : la Socabank est déclarée insolvable. La BRH prend le contrôle majoritaire de la Socabank. Mi-novembre 2006, la BRH injecte $10 millions, puis $38 millions de capital dans la Socabank. Mars 2007, la BNC fait l'acquisition des actifs et passifs de la Socabank. Les principaux actionnaires et dirigeants de la Socabank sont mis en prison. Le 8 octobre 2007, le juge, saisi sur plainte de l'Etat, rend son ordonnance de clôture disant qu'il y a charges et indices suffisants contre eux et les renvoie devant le tribunal correctionnel, ordonnance contre laquelle Monsieur Franck Ciné interjette appel. Si on suppose comme acquise la capacité de la BNC à absorber sans prix excessif la reprise en mains de la Socabank, opération qui modifie profondément la structure de son portefeuille, on peut dire que l'aspect financier du dossier est désormais bouclé.
Un haut lieu d'affrontements
et de récriminations
Malheureusement, si la Banque Centrale a joué légitimement le rôle qui lui était dévolu par ses statuts, elle l'a fait dans une atmosphère de fébrilité et de tumultes qui a exacerbé les passions, écorné sa crédibilité et a par moments, jeté le doute sur sa bonne foi. Sur un arrière plan de règlements de comptes, de rivalités de personnes, d'ambitions contrariées, à quoi se mêlaient aussi bien l'aigreur des amitiés trahies, la déception des promesses non tenues que des bruits de conflits d'intérêts entre officine privée et service public, le dossier Socabank, comme on l'appelle communément, a donné lieu à un débat acrimonieux et sans grandeur. Très rapidement, l'affaire était devenue un haut lieu d'affrontements et de récriminations. Conférences de presse et articles de journaux, le plus souvent acerbes et virulents, se succédaient. Au Parlement, abondaient interpellations sans suite, rumeurs de pot-de-vin, accusations sans preuves, enquêtes sans lendemain. Dans l'opinion, la curiosité de départ cédait progressivement le pas au dépit et à la consternation. Un problème financier était devenu un problème de société. La question de couleur éclatait à nouveau. Les Anglo Saxons diraient : « What a mess ! ».
B.- Le problème et les faiblesses du système
Le fond du problème est ailleurs
Ceci dit, le fond du problème est ailleurs. Ce qu'on a découvert à l'occasion de cette faillite de la Socabank, et de ses retombées négatives, c'est que approcher la libéralisation financière sous forme de « tout voum cé do » peut faire plus de mal que de bien. La répression financière qui prévalait avant 1990 -taux d'intérêts plafonnés, réserves obligatoires, contrôle direct du crédit, libéralisation des flux de capitaux- n'était pas condamnable par le simple fait des interventions de l'Etat mais à cause de la manière dont l'Etat intervenait. Ce qu'il fallait faire, c'était de redéfinir le rôle de l'Etat, pas de le supprimer. Demander à l'Etat, en Haïti, de se retirer du marché de l'argent et de tabler sur l'esprit de compétition et l'efficacité du secteur privé pour garantir le bon fonctionnement d'un système financier dérèglementé, était, au mieux, idéologie, au pire, naïveté.
Les faiblesses du système
Le fait que notre système financier ait été purement et simplement libéralisé et non pas réformé a eu pour conséquences notables que, 20 ans après, la Banque Centrale est insolvable. Trois seules banques détiennent 80% des avoirs du système. Les prêts improductifs représentent un pourcentage très élevé du total des avoirs bancaires, le système est dollarisé, le crédit alloué par les banques est faible et ledit crédit est concentré entre quelques mains et confiné à un petit nombre de secteurs. La contribution du secteur financier à la croissance de l'économie est négligeable et le but principal de la libéralisation n'a pas été atteint. Voyons dans le détail :
1) Le phénomène des prêts improductifs n'est pas limité à la Socabank. Fin 2006, les prêts improductifs représentaient 10% du total des avoirs bancaires, et étaient en augmentation de 11.6% au milieu de l'année 2007. Un tel taux de prêts improductifs dépasse nettement celui de nos voisins1.
2) La Banque Centrale est en situation de faillite. D'ici la fin de l'année 2008, les fonds propres de la BRH seront devenus négatifs : les intérêts qu'elle accepte de payer sur les bons BRH et sur les réserves de change sont nettement supérieurs à la rémunération qu'elle reçoit de l'Etat en échange de ces mêmes services. Le gouvernement devrait donc augmenter ses transferts à la BRH de façon à couvrir les coûts des bons. Il est donc urgent que la BRH soit recapitalisée. À défaut, elle perdrait complètement sa capacité de contrôle du secteur financier, étant donné que les banques, constatant la sous-capitalisation de la banque des banques, pourraient, à tout moment, refuser d'accepter de souscrire aux bons BRH, ne laissant à cette dernière et au gouvernement d'autre option que de recourir à nouveau à la planche à billets pour financer les déficits.
3) La politique monétaire de la BRH est inefficace. Les taux d'intérêt des titres qu'elle émet n'ont aucune influence sur les taux d'intérêt pratiqués par les banques. Dès que les taux d'intérêt de la BRH augmentent, les emprunteurs reçoivent de leur banque une lettre leur notifiant une augmentation des taux d'intérêt sur les prêts. L'inverse ne se produit jamais. La baisse des taux de la BRH n'a aucun effet sur les taux des crédits.
4) Pour la plupart des petites banques, les frais d'exploitation ont, sur ces cinq dernières années, représenté 75% des bénéfices nets. Ces banques sont donc extrêmement vulnérables à toute augmentation du niveau de compétition à l'intérieur du secteur.
5) En juin 2007, SOGEBANK, UNIBANK et BNC, à elles trois, détiennent 80% du total des avoirs du système avec respectivement $636.7 millions, $587.0 millions et $333.8 millions. Les actifs des six autres banques sont de l'ordre de $80 millions en moyenne. Du fait de ce niveau de concentration, la compétition entre banques est faible. Les taux payés sur les dépôts sont bas. Les taux chargés sur les prêts sont élevés, avec des marges d'intermédiation parfois de l'ordre de 17% par rapport à des pays voisins (Barbade 7.8%). Les crédits bancaires sont concentrés à hauteur de 50% sur le commerce et les services. Moins de 1% pour l'agriculture et les transports. 80% de l'ensemble des prêts vont à 10% des emprunteurs individuels. Les banques croulent sous les liquidités et malgré cela le pourcentage de crédits par rapport aux dépôts est faible. Pour des dépôts représentant près de 34% du PIB, les crédits ne dépassent pas 11% du PIB.
6) Plus symptomatique encore. Entre 2002 et 2006, la part du crédit dans les avoirs des banques a régulièrement baissé alors que la part des bons BRH a régulièrement augmenté. Par rapport au PIB, le crédit bancaire s'est effondré de 13% à 10% en 2006.
7) Le système est fortement dollarisé. Les dépôts en devises étrangères représentent plus de 50% du montant total des dépôts. Les prêts en dollars représentent plus de 65% du total des prêts, -signe de manque de confiance dans la conduite de l'économie, de peur de l'inflation et de l'instabilité du taux de change2,- autant de facteurs qui exposent les banques à des risques de change en cas de dépréciation soudaine de la gourde.
C.- Conclusion : Un excellent projet mais une grande lacune
À la question de savoir si, au lieu de se contenter de libéraliser, il fallait également réformer, le projet de loi bancaire récemment soumis au Parlement apporte un certain nombre de réponses positives. Le projet met en place les structures légales et institutionnelles indispensables à un système financier dérèglementé. Le projet supplée à la carence actuelle des pouvoirs des autorités de tutelle en matière de correction des situations de faillite bancaire, de prévisibilité et de gestion des risques, de renforcement des pouvoirs des autorités de contrôle et d'amélioration des qualifications du personnel et des méthodes de contrôle. Par contre, il nous semble, quant à nous, que la recapitalisation de la BRH, à tout le moins, que les transferts de fonds publics vers l'institution devraient commencer immédiatement. De même, il nous paraît qu'il est urgent que soit créé et mis en place un mécanisme formel de garantie des dépôts bancaires. Finalement, nous pensons que la véritable financiarisation de l'économie, compte tenu de la faible croissance du crédit, des coûts d'intermédiation élevés, du niveau élevé de concentration qui caractérise le secteur bancaire, du rôle clé qui devrait être dévolu au secteur agricole dans toute politique de croissance, notamment en faveur des pauvres, une véritable financiarisation de l'économie est inséparable de la création d'une Banque publique de Crédit Agricole et Industriel. L'absence de création d'une telle banque est la grande lacune de ce projet de loi. La mise en place de structures légales et institutionnelles dans le cadre actuel du secteur bancaire est certainement une bonne chose mais cela ne suffira pas à la tâche nécessaire et urgente de dynamisation et de relance de l'économie haïtienne.


Marc L Bazin, Président MIDH
1 Jamaïque 3%
2 Sur les faiblesses du secteur financier voir "Sortir de l'Impasse"
Références
Building Strong Banks - Ed. Charles Enock, David Marston, Michael Taylor - IMF 2002
Macroeconomics in Emerging Markets - Peter J. Montiel - Cambridge U. Press

L'honorable Marc Bazin pour le Nouvelliste.
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Message  Marc-Henry Mar 13 Nov 2007 - 13:43


Synthèse du livre de Monsieur Arché jean

Archives du forumhaiti;

Je viens de terminer la lecture du livre du docteur Arché Jean ; Le rôle de l'agriculture dans le développement économique d'Haïti: Pourquoi les paysans haïtiens sont-ils si pauvres ?


Je ne voudrais pas vous dévoiler tout le contenu du livre car j'estime que tous les haïtiens, patriotes qui aiment Haïti et qui croient qu'une nouvelle Haïti est encore possible doivent acheter ce livre. Tous les leaders des associations régionales et professionnelles, les étudiants pour qui le développement économique de leur communauté (localité) constitue une priorité apprendront à l'aide des données concrètes , d'exemples et de suggestions dans ce recueil , comment redonner à Haiti sa productivité agricole à long terme.

L'auteur a présenté des données statistiques de 1970 à 2000 sur les différents aspects de l'agriculture haïtienne; De l'élevage de Bétails et des produits de Bétails, des cultures vivrières et cultures commerciales, la foresterie et de la pêche. Il a parlé de la décision injuste du gouvernement haïtien d’abattre les cochons créoles dans les années 80 sous le gouvernement de Jean Claude Duvalier. Il a écrit dans son livre à la page 164: « La réserve des cochons représentait les comptes d’épargne des paysans. Ils ont perdu 600 millions de dollars suite à ce massacre et sont devenus encore plus pauvres après le massacre des cochons créoles à la fin des années 70.

Vous apprécierez la clarté avec laquelle Monsieur Arché Jean analyse la production agricole d'Haïti de 1970 -2000. Ce document sur l’agriculture haïtienne constitue un livre choc, écrit dans un style à la fois académique et pédagogique, visant à susciter la réflexion des lecteurs sur les deux cents ans de mauvaise gestion politique, d’absence de planification économique, de négligence totale dans le secteur aussi important pour le développement local qu’est –ce l’agriculture, moteur de la croissance et du développement économique d’Haïti. L’auteur accuse carrément les dirigeants passés et actuel de n’avoir pas mis en place une politique agricole haïtienne. Bref, les dirigeants ont tué l’agriculture haïtienne.

Vous comprendrez non seulement pourquoi les paysans haïtiens sont-ils si pauvres après la lecture de ce livre. Bien sûr, vous comprendrez surtout pourquoi Haïti vit dans cette misère noire…
Pour terminer ma première impression du livre , je m’en voudrais bien si je ne vous informais pas que vous trouverez dans le livre des sujets tels la corruption , le concept de la pauvreté, le régime foncier dans le secteur rural d'Haiti,la langue d’enseignement qui devrait être le créole en Haïti, la lutte des classes, le manque de patriotisme des élites haïtiennes, une élite que l’auteur qualifie d’élite politique et économique d’improductive, antipatriotique, une classe de destructeurs d’orgueil et de prestige d’Haïti, etc.

Somme toute, l’ouvrage du docteur Jean est un appel à tous les haïtiens de s’unir pour relever les défis du développement d’Haïti une fois pour toute. Il faut cela change comme disait le Pape Jean Paul II a écrit Docteur Jean ?

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Message  Arché Jean Jeu 15 Nov 2007 - 12:27

D'abord je voudrais remercier Monsieur Marc Hanri d'avoir pensé à créer Forum Haiti, un endroit ou tous les Haitiens peuvent s'exprimer librement et dans le respect des autres. De plus, je présente mes remerciements à tous ceux qui se sont procuré d'une copie de mon ouvrage "Le Role de .... sont-ils si pauvres"?
A vous tous je dis bon courage et vous demande de rester fermes dans la lutte en vue du redressemeent des tares et véléités qui ravagent notre Chere Haiti depuis plus de deux cents ans. Nous devons penser qu'haiti reste la premiere et la seule revolution d'esclaves victorieuse dans l'histoire universelle. Pourtant, qu'avons-nous fait de cette independence que nous ont forgée les Heros de 1804. Point d'interrogation?
L'agriculture reste et demeure le point central de tout developement. Il faut commencer par l'agriculture et finir avec l'agriculture. Il y a de cela deux semaines, le nouveau president de la banque mondiale a declare que nous avons neglige le secteur agricole; il continue a dire que si nous voulons sortir les centaines de millions de personnes qui sevissent dans la pauvrete et qui resident a la campagne, nous devons les aider à augmenter leur production agricole et .....
Pour finir, j'ai ecrit ce livre parce que je suis dans le travail de la terre, j'ai grandi dans la culture de la terre et je vois que meme les pays les plus developpes du monde protegent leur agriculture. Donc, pouki sa nou pa fe de meme?


Dr. Arché

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Message  Rodlam Sans Malice Jeu 15 Nov 2007 - 12:52

Dok Archer

se pa konnen yo pa konnen ke agrikilti ya se kle devlopman an non,men se yon paket egoyis ,san pitye ki pa genyen charite pou sa ki ap soufri ki pito kreye yon paket vye fonktyon initil pou yo mete patisan yo nan job biro pou fè diskou ki fè yo pa genyen oken lajan ki rete anko pou envesti nan lagrikilti ,koulyè ya ou genyen yon gouvènman ki ta vle fè yon bagay pou peyisan ;yo mete yon baton nan rou li pou li pa fè oken chanjman nan peyi ya.

Yon gouvenman sot pase 2 zan o pouvwa o lye li ta envesti lajan nan sektè ki ka raporte lajan li pito ap mache fè touris poul touche gwo per diem epi li ba eksplwatè patron li yo 3 zan pou yo pa peye taks,yo foure yon paket moun nan konsila ,nan anbasad epi yo volè lajan ki pou peye tout anploye asa yo ki fè leta blije jwen lot lajan pou peye anbasadè ,piti presidan ki ap touche 9000 dola U.S pa mwa ;peyi ya pa pwodwi anyen ankò. si nou pa diminye depans yo kote nou pral jwen lajan pou nou envesti nan sa ki raporte lajan.Yon moun pa beswen ekonomis pou konprann pwoblem ayiti ya ;se moun ki genyen movez fwa. parasit yo ki anpeche ke pep saa rale yon souf.Fok se yon kote pou yo ta mete gwoup politisyen sankoutya yo pou yo ta reedike yo pou peyi ya ta pran yon souf.
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