Jeune Afrique-Politique désespérante - Catastrophe nationale

Rico Lun 14 Jan 2008 - 13:54

La grande désespérance

JEAN-MICHEL DJIAN, ENVOYÉ SPÉCIAL

Depuis la chute de la dictature, en avril 2004, rien n’a vraiment changé. Le cycle infernal de la misère, de la violence et de la corruption n’est pas près d’être brisé !

Dans les rues de Port-au-Prince, les visages trahissent la lassitude. Le matin même à la radio, Denja Fasou, le représentant de l’Unicef, a annoncé que onze enfants avaient été enlevés en novembre, soit plus que le mois précédent. En matière de sécurité, les autorités haïtiennes tiennent un discours immuablement rassurant, mais la vérité est que les gangs armés jusqu’aux dents de Cité Soleil ou de Bel Air, ces territoires de non-droit en plein cœur de la capitale, kidnappent, mutilent ou tuent en toute impunité. Et que certaines villes de province comme Gros-Morne, Cap-Haïtien, Les Gonaïves ou Cabaret ne sont pas épargnées. Au total, une vingtaine de personnes, adultes compris, ont été enlevées en un mois.

Véronique Taveau, le porte-parole locale de l’organisation onusienne, évoque le cas du petit Schneider Hervil, 7 ans, dont le corps atrocement mutilé a été découvert il y a quelques semaines à Cabaret. Ses ravisseurs exigeaient une rançon de 20 000 dollars, mais ses parents n’avaient pu réunir que 680 dollars… « Nous sommes las de cette barbarie, se lamente un commerçant du centre-ville. Personne ne croit plus aux promesses des politiciens. » Espérance de vie : 50 ans En mars 2006, l’élection à la présidence de René Préval avait pourtant suscité des espoirs, hélas vite déçus. L’inflation a repris de plus belle, le taux de chômage avoisine officiellement 60 %, le produit intérieur brut par habitant ne dépasse pas 469 dollars - par an, bien sûr - et l’espérance de vie est inférieure à 50 ans pour les hommes (54 ans pour les femmes). Pour ne rien arranger, les fantômes des Duvalier, cette dynastie de dictateurs qui, trois décennies durant, mit le pays en coupe réglée, continuent de rôder. Celui de Jean-Bertrand Aristide, leur successeur, aussi. Celui-ci réussit à transformer les rêves de démocratie suscités, en 1986, par la chute de « Baby Doc » (Jean-Claude Duvalier) en un interminable cauchemar. Jusqu’à ce jour d’avril 2004 où il fut contraint de démissionner sous la pression des Américains… Préval, qui fut son Premier ministre, incarne aujourd’hui une certaine « sérénité », même si ses détracteurs, les intellectuels notamment, préfèrent parler de « catastrophe tranquille ». Dans un contexte d’extrême tension, le chef de l’État, avec l’aide de Jacques Édouard Alexis, son Premier ministre, tente de profiter de l’absence d’opposition organisée pour réformer la Constitution. Mais personne n’est dupe. La police est corrompue et les ministres n’ont guère de liberté d’action en raison du contrôle étroit exercé sur eux par le Parlement, mais aussi de la tutelle de la mission onusienne, la Minustah.

Lors du coup d’envoi du Forum de la sécurité, le 5 décembre, le chef du gouvernement a été obligé d’admettre devant la Commission nationale de désarmement, démantèlement et réinsertion (CNDDR) une « résurgence significative des actes de banditisme ». Il faut dire que des milliers d’armes sont encore détenues illégalement par des citoyens haïtiens… La spirale infernale de la misère, des trafics en tout genre, de la drogue, de la violence et de la corruption plombe littéralement le pays. Pour autant, remarque l’écrivain Lyonel Trouillot, « il n’y a plus, comme par le passé, de tentations dictatoriales. Préval se désintéresse de la démocratie institutionnelle, mais s’arrange pour faire exister la société civile. » Le président installe des commissions permanentes pour la culture, l’éducation ou la santé qui n’ont guère de pouvoirs mais dessinent quand même, en creux, les grandes orientations de la gestion du pays.

L’exil des populations fuyant les dictatures successives a donné naissance à une diaspora dont le poids politique, financier et culturel est considérable. Celle-ci injecte dans l’économie de l’île l’équivalent d’un tiers du PIB. 86 % des élites vivent aujourd’hui à l’étranger, surtout aux États-Unis, en France, au Canada et au Royaume-Uni. Un million d’Haïtiens sont notamment établis en Floride, où ils commencent à occuper des fonctions politiques locales. Ce sont eux qui pressent le gouvernement de Port-au-Prince de changer la Constitution, ne serait-ce que pour rendre possible la double nationalité.

Parallèlement, la montée en puissance de leaders sud-américains comme le Vénézuélien Hugo Chávez donne à Préval une bouffée d’oxygène. Ancien marxiste (aujourd’hui encore, il préfère se faire opérer de la prostate à La Havane plutôt qu’à Miami), il tente de profiter des vents du Sud, mais en évitant de braquer les États-Unis, qui contrôlent l’aide internationale et l’économie locale (la sous-traitance du textile américain fait vivre plusieurs milliers d’Haïtiens).

Première nation noire à avoir mis fin à la colonisation (elle a, en 2004, fêté le bicentenaire de son indépendance et rendu un hommage solennel à Toussaint-Louverture, le héros national), Haïti paraît parfois bien embarrassée avec sa mémoire. D’où une certaine schizophrénie. On y parle créole à 98 %, alors que le français, seconde langue officielle, n’est parlé que par 5 %, à peine, de la population… On y revendique une francophonie ardente, alors que la pratique de la langue de Molière est de plus en plus approximative… L’anglais et l’espagnol progressent.

Fuite des cerveaux Le système éducatif est à 86 % aux mains du privé, qui quadrille la capitale d’écoles primaires et secondaires… le plus souvent très fantaisistes. « Nous consacrons moins de 7 % du budget de l’État à l’éducation. Dans ces conditions, comment former le peuple et dégager une élite ? » se lamente un enseignant. Pour tenter de ralentir la fuite des cerveaux, l’Agence universitaire de la francophonie et l’État haïtien ont créé cette année, à titre expérimental, un master en management destiné à former des cadres dans les domaines du tourisme durable, de la gestion des collectivités locales et du marché.

Les organisations non gouvernementales prolifèrent, dans tous les secteurs d’activité. « Leur efficacité serait bien supérieure, regrette un fonctionnaire canadien détaché, si leurs actions étaient mieux coordonnées. Or chacun bosse dans son coin, cultive sa clientèle et distribue ses subventions. Résultat : on crée une situation d’assistance et de concurrence qui est, à terme, préjudiciable aux populations. » C’est aussi l’avis du journaliste Michel Lominy, représentant à Port-au-Prince de l’agence AlterPresse. « Comment expliquer, dit-il, que l’État haïtien, qui dispose d’ONG à foison et de milliards de dollars d’aide internationale, soit incapable de dépenser l’argent correctement ? Comment accepter que les infrastructures routières soient à ce point déficientes alors que les autorités affichent des excédents budgétaires ? » Grande dispensatrice de fonds, l’Union européenne ne trouve tout simplement pas d’opérateurs locaux capables de mettre en œuvre ses programmes. Tout un symbole !

Rodlam Sans Malice Lun 14 Jan 2008 - 21:07

Nous n'avons pas encore atteint le desespoir des Congolais et il n'y aura pas de massacres similaires à ceux que les Rwandais ont organisés pour tuer leurs frères et soeurs.Ces hyopocrites feraient mieux de s'occuper de leurs affaires au lieu de se laisser soudoyer par les esclavagistes qui empechent aux fils de Dessalines et de Toussaint Louverture de realiser le rève de leurs aieux.Aristide n'est pas Mobutu ,de quelle dictature parlent les fils de Tchombe et des tueurs de Thomas sankara?

Sasaye Lun 14 Jan 2008 - 22:01

Sanmalis,

Ondire nou panse mem jan. Mwen ta pral di apeprè mem bagay la.
Mesye Jenn Afrik yo se restavèk la près franse yo ye.
Ya p repete tou sa franse yo ekri sou Ayiti.

Invité Lun 14 Jan 2008 - 22:21

Les Africains et les Antillais sont aigris de notre histoire. Nous sommes un grand peuple et nous devons survoler au-dessus de cette jalousie.

Personnellement, je les pardonne. Ce sont des idiots qui ne savent pas ce qu'ils font.

Ils ont chassé les haitiens de l'Afrique et les ont vendus comme esclaves. Des siècles plus tard, ils les font revenir sur le meme continent comme professeurs.

Nous n'avons jamais été un peuple rancunier et nous devons faire l'effort pour pardonner ces africains.

P/S Le débat serait plus interessant si Ricot pouvait enlever cette pile d'immondices qui occupe tout l'espace de ce sujet.

Invité Lun 14 Jan 2008 - 23:08

Je sollicite une mise au point de nos dirigeants concernant les images que Rico1 est en train d'afficher sur ce forum.

Rodlam Sans Malice Lun 14 Jan 2008 - 23:13

Nous savons l'etat du pays ,Nous n'avons pas besoin que des vendeurs d'etres humains nous le rappellent.Je pourrai prendre des photos similaires dans certains deportoirs des Etats-Unis qui est le pays le plus avancé en technologie. Est-ce le bien qu'ils veulent au pays en montrant ces photos?

Joel Lun 14 Jan 2008 - 23:48

MESSIEURS ATTENTION,

JEUNE AFRIQUE EST UNE CREATION DES SERVICES D'INTELLOGENCE FRANCAIS.LES AFRICAINS PROGRESSISTES NE TIENNENT PAS AU SERIEUX CE MAGAZINE.
CES AFRICAINS FONT UN JEU DE MOTS AVEC LE TITRE DE CE MAGAZINE ,ILS L'APPELLENT JEUNE-A-FRIC.

Comme vous pouvez le voir,ils n'ont soufflé mot du régime intérimaire et qualifient Aristide de dictateur.

Ce sont les français qui parlent par l'intermédiaire de Jeune Afrique.

TONNERRE ,TONNE FOUT.Nous avons besoin d'un gouvernement qui sera brave assez pour mettre leurs pieds en profondeur dans les derrières des français.

A bas leur culture de pacotille.Oui ,nous sommes en agrément avec le reporteur ,toute notre population ne parle qu'une seule langue ,LE CREOLE,oui seulement 5 % de notre population parle le francais.

FOUTEZ NOUS LA PAIX!

Rico Lun 14 Jan 2008 - 23:51


	L'indécence des vidangeurs La voie publique, les égouts sans couvercles servent désormais de décharges de matières fécales.

A l'angle des rues Montalais et Pavée, une femme rouspète. Troublée, elle vient de passer tout près d'une bouche d'égout transformée en décharge d'excréments par des « vidangeurs voyous ». « On aura tout vu dans ce pays », crache-t-elle suite à cet acte qui aura des répercussions sur la santé des gens. « Comment voulez qu'à quelques mètres du Palais National, des « bayakou » puissent déverser de la matière fécale ? », s'interroge t-elle dépitée en conduisant son fils à l'école.

Jadis confinée au bord de mer, cette pratique s'étend désormais aux quartiers huppés de la capitale. Les rues ayant des égouts sans couvercles semblent soigneusement répertoriés par ces gens qui n'ont pour tout équipement qu'un saut, trois drums et une brouette.

Pourtant, malgré leur dénuement et le comportement irresponsable de certains, ces vidangeurs sont sollicités par plus d'un million de personnes pour l'évacuation de leurs excreta dans la zone métropolitaine, selon des études réalisées, il y a quelques années, par WASAM.

Dans cette agglomération où vivent aujourd'hui plus de deux millions de personnes, seulement 4 % des ménages disposent de WC. Et les entreprises qui se partagent ce marché se comptent sur les doigts de la main, confie une source proche de la Division d'Hygiène publique, un organe relevant du Ministère de la Santé publique, jadis très efficace dans la lutte contre les épidémies liées aux problèmes d'assainissement. Selon le code d'hygiène publique de 1919 revu en 1942 sous le gouvernement d'Elie Lescot, la Division d'hygiène publique (DHP) a pour tâche de coordonner et de gérer l'évacuation des excréments humains. En d'autres termes, elle doit disposer de moyens pour aider à l'organisation de ce secteur et aussi éviter que des vidangeurs sans scrupule agissent comme bon leur semble. « Dépourvue de ressources financières adéquates, de moyens logistiques et coercitifs, la DHP n'est pour l'instant pas capable de remplir valablement sa mission », reconnaît cette source. L'assainissement est l'affaire de tous. La sensibilisation de la population sur les risques de contamination liés aux mauvaises gestions et pratiques d'évacuation des excreta est primordiale, fait-elle remarquer. Entre-temps, à court terme, les responsables de la sécurité publique devront passer des consignes aux patrouilles policières pour qu'elles jettent un coup d'oeil sur les vidangeurs voyous opérant dans la zone métropolitaine en attendant l'identification formelle de décharges publiques destinées à cet effet. Mais au fait, Port-au-Prince, te souviens-tu encore du président Estimé ?
Le Nouvelliste


	Roberson Alphonse robersonalphonse@yahoo.fr

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Rodlam Sans Malice Lun 14 Jan 2008 - 23:57

On parlait de ces negligences depuis le regne de Gerard Latortue.le gouvernment interimaire a recu beuaoup plus d'aide que les gouvernment s precedents pourquoi n'avait pas nettoyer ces egouts? je ne me rappelle pas votre condamnation de ces malpropretés.

Rico Lun 14 Jan 2008 - 23:59

A proximité de l'APN au Boulevard La Saline, une brouette vien de déverser des excréments dans le canal

Comment se débarrasser des excréments humains

Dans la zone métropolitaine, la couverture en évacuation des excréments humains est d'environ 47% selon le rapport 2002 du WASAMS. 53% de cette population, soit plus d'un million de personnes, requièrent les services de vidangeurs, de « bayakù » qui évacuent les excréta fort souvent dans la négation des normes d'assainissement et d'hygiène publique. Dans nombre de cas, les excréta sont déversés sur la chaussée, sur les terrains vagues, dans des canaux d'évacuation des eaux usées
Hier lundi,aux environs de deux heures de l'après-midi, alors qu'une colonne de fumée montait du marché Tête boeuf et que des gens cherchaient un moyen de fuir pour ne pas être atteint d'une balle perdue, à proximité de l'APN, l'odeur fétide de matières fécales fraîchement déversées dans un canal rappellait, au désaroi de plus d'un, la poursuite de l'évacuation sauvage des excréta dans la zone métropolitaine. Au-delà des statistiques, le constat est fait au quotidien. Le fait d'habiter par exemple à la ruelle Alerte, à la cinquième avenue Bolosse, au bicentenaire, au Boulevard La Saline, à hauteur de Hasco, de l'APN ou dans n'importe quel quartier traversé par un canal et des égouts d'évacuation d'eaux usées, permet d'apprécier plus amplement cette problématique. Et aussi de constater la latitude accordée par l'Etat à des vidangeurs qui déversent des excréments parfois sur la chaussée. Il n'est plus rare de voir des gens coincés dans des bouchons de circulation suffoqués par l'odeur fétide émanant d'une pile d'excréments, trônant royalement sur le pavé. Avec bien sûr un « essaim » de mouches. Des sujets loyaux du royaume des matières fécales qui sont les principaux vecteurs de l'hépatite A et d'autres infections d'origines fécales.

La matière fécale : une expression...

La merde « parle », elle s'exprime. Elle exprime l'effondrement des infrastructures et des services publics préposés à l'assainissement sous le poids de l'expansion démographique et de la bidonvillisation. En 25 ans, la population urbaine de la zone métropolitaine est passée de 150.000 à 2.150.000 personnes alors que les infrastructures et les services publics ne se sont pas étendus.
Dans le domaine de l'assainissement, les investissements proviennent d'organismes et d'institutions financières internationaux. En 2002 par exemple, 765.772 $ us ont été investis dans des projets d'évacuation des excréta au niveau de la zone métropolitaine par des bailleurs de fonds dont l'UNION EUROPEENNE et la Banque d'Irlande. Dans le cadre de ces projets, il importe de souligner que le gros des efforts est concentré en milieu rural. Un milieu hier complètement enclavé et ignoré qui réussit tant bien que mal à réduire ses épidémies de diarrhées, de thyphoïdes, grâce au support de l'USAID, du PNUD, de l'UNION EUROPENNE et d'autres bailleurs utilisant des agences et des ONG dans l'exécution des projets.

L'hygiène publique : une notion qui fait rire

<table cellSpacing=0 cellPadding=0 width="100%" border=0><tr><td class=BodyText vAlign=top align=left>En milieu urbain, l'insalubrité ambiante couvre de ridicule la notion d'hygiène publique. Du cadre normatif à la pratique, la division d'hygiène publique dont les principales interventions s'articulent autour du zoonose, de la quarantaine, de l'épidémiologie et de l'assainissement est un organe très important du ministère de la Santé publique.

S'agissant de l 'assainissement, la loi, principalement le code d'hygiène publique de 1919 revu en 1942 sous le gouvernement d'Elie Lescot, confère à la Division d'hygiène publique la tâche de coordonner et de gérer l'évacuation des excréments humains. Au regard de la situation actuelle, inutile de souligner que cette entité n'a pas les ressources financières , logistiques et des moyens coercitifs pour s'attaquer à la problématique de l'assainissement et principalement aux vidangeurs qui déversent des excréments humains n'importe où. D'autant que ces derniers opèrent à la faveur de la nuit dans une zone métropolitaine en proie à l'insécurité.

L'évacuation des excréments humains est, dans la zone métopolitaine, un problème assez complexe, estime un spécialiste en assainissement et hygiène publique. Selon notre interlocuteur, cette problématique doit interpeller l'ensemble de la communauté. Il faut commencer par sensibiliser la population sur les risques de contamination liés aux mauvaises gestions et pratiques d'évacuation des excréta. D'après lui, il faut aussi encourager l'investissement de fonds privés dans l'assainissement. Un secteur d'activités très rentable en milieu urbain. Pour ce spécialiste, les deux ou trois entreprises qui fournissent des services dans ce marché partagent principalement les 4% des ménages qui disposent de WC. Donc, le gros de ce marché constitué de latrines néccesitent des investissements en équipements de syphonage adaptés afin de ne pas laisser ce marché uniquement à de vidangeurs sans formation. Des vidangeurs qui parfois exposent leur santé et leur vie en effectuant des opérations avec des équipements rudimentaires: seaux, barils et une brouette. Des réseaux plus ou moins informels utilisent parfois des camions afin de déverser la matière fécale dans la décharge de St-Christophe (Titanyen).

L'évacuation sauvage des excréta est un indicateur de la dégradation de la zone métropolitaine. Les interventions succeptibles de réduire les risques de contamination et d'épidémie pour la population devraient s'articuler dans une politique publique de gestion des populations selon les normes et principes d'urbanisme. A court terme, la sensibilisation de la population sur la disposition et l'évacuation des excréments humains devra être sérieusement envisagée.
Pour cela, la Division d'hygiène publique devra être redynamisée. L'assainissement n'est pas seulement une affaire concernant l'Etat. Il doit être enraciné dans chaque comportement. Dans chaque geste.

Le Nouvelliste</TD>
<td align=left></TD></TR>
<tr><td align=left height=40></TD>
<td class=BodyText align=left>Roberson Alphonse
</TD></TR></TABLE>

Rico Mar 15 Jan 2008 - 0:10

En 2002 765.772 $ us ont été investis dans des projets d'évacuation des excréments au niveau de la zone métropolitaine par des bailleurs de fonds dont l'UNION EUROPEENNE et la Banque d'Irlande.

Ou sont les résultats? QUI GÉRAIT CES FONDS? QUI ÉTAIT MINISTRE RESPONSABLE DES TRAVAUX PUBLICS? QUI ETAIENTS CES DIRIGEANTS FAISANT LA PLUIE ET LE BEAU TEMPS SANS VRAIMENT S'OCCUPER OU D''INVESTIR LES SOMMES ALLOUÉS POUR CES TRAVAUX D'ASSAINISSEMENT?

MEMWA NOU KOUT E NOU MAL ENFOME, MAP METE ACHIV SOU NOU

P/S Pou ti komik ki pa kontan, kap mande entèvansyon zotobre forom pou sansire imaj. E byen se tou sansire Le Nouvelliste tou. Pa selman Jeune Afrique. Sa se tokèt la chay la dèyè.

Se komsidire lib opinyon a enfomasyon plis demokratik an Ayiti. Nouvelliste kap ilistre kap pale de malpropte ti nèg. Forumhaiti ta dwe sansire enfomasyon. Map swiv ti komik , map pran not pou ti demokrat degrenngoch.

Sasaye Mar 15 Jan 2008 - 1:12

Rico,

Forumhaiti se veut etre forum qui respecte la sensibilité de ses participants.

Nonobstant les politiques éditorialistes des journaux et périodiques que vous avez mentionnés, nous choisissons de ne pas nous engager dans le sensationalisme.

Notre forum n'est pas en vente dans les kiosk à journaux, ni n'est forcé à utiliser des maneouvres pour attirer la clientèle.

Il ne s'agit pas de censure; mais de décence, du respect des autres et de bon gout.

On ne partage pas tous votre prédilection pour le macabre et la scatologie.

C'est au moins la troisième fois que vous avez été invité à enlever des images offensantes sur ce forum.

En prevision d'une telle invitation, que vous provoquez délibérement, vous prenez une position hostile qui promet que " se trokèt la, men chay la dèyè". Je vous assure que vous devrez vous défaire de la charge autre part.

On vous demande d'enlever ces images qui ne servent en rien à la solution des problèmes du pays.

Sasaye Mar 15 Jan 2008 - 7:26

Les photos exhibant les détritus et l'autruche ne sont pas des images d'Haiti.

Les détritus proviennent d'un pays industrialisé et l'autruche, d'un pays asiatique.

Les articles du Nouvelliste ne sont pas récents. Ils datent de l'époque précédant les élections. D'ailleurs cela ne se fait plus et Port-au-Prince est plus propre, de nos jours.

Pourquoi voulez-vous, à tout prix, encourager les détracteurs de notre pays?

Dans d'autres circonstances, et c'était l'objectif du Nouvelliste, ces photos seraient un avis au gouvernement aux fins de corriger la situation.

Pouvez-vous, honnètement, dire que votre objectif est le meme?

Cette fois, on vous demande d'enlever vos propres photos.

revelation Mar 15 Jan 2008 - 10:28

Rico1, je crois la demande de Sasaye doit être acceptée, puisqu’elle est justifiable car ces premières photos d’immondice ne sont pas d’Haïti. Ces fatras ressemblent à des fatras industriels et le camion bleu n’est pas d’Haïti aussi.

Nous avons assez avec notre propre problème de fatras et sournoisement et comme si rien etait, vous venez ajouter ceux des autres la dessus, est inacceptable et abusif.

Nous partageons tes frustrations, et nous savons que tout haïtien conscient reconnaît les conditions du pays. Il ne faut pas utiliser la méthode de la bête car nous somme des humains. Le chien quant il se laisse aller dans le salon, son maitre le prend par le col et frotte son nez dans la matière fécale pour qu’il ne puisse pas recommencer.

Donc ce n’est pas la peine de nous faire la même chose et le passer a notre visage, car on a des yeux pour voir et du nez pour sentir.

Kenbè la mon fre !!

Révélation

Rico Mar 15 Jan 2008 - 10:56

Sasaye a écrit:Rico,

Forumhaiti se veut etre forum qui respecte la sensibilité de ses participants.

Nonobstant les politiques éditorialistes des journaux et périodiques que vous avez mentionnés, nous choisissons de ne pas nous engager dans le sensationalisme.

Notre forum n'est pas en vente dans les kiosk à journaux, ni n'est forcé à utiliser des maneouvres pour attirer la clientèle.

Il ne s'agit pas de censure; mais de décence, du respect des autres et de bon gout.

On ne partage pas tous votre prédilection pour le macabre et la scatologie.

C'est au moins la troisième fois que vous avez été invité à enlever des images offensantes sur ce forum.

En prevision d'une telle invitation, que vous provoquez délibérement, vous prenez une position hostile qui promet que " se trokèt la, men chay la dèyè". Je vous assure que vous devrez vous défaire de la charge autre part.

On vous demande d'enlever ces images qui ne servent en rien à la solution des problèmes du pays.

Se sa tonbe nan vye pratik entimidasyon, vye krapwonay o non de sansiblite, imaj ofansan. Se komsidire DEPOTWA TITANYEN BYEN JERE AK TOUT DEPOTWA NAN TOUT REKWEN PEYI A. SE KOMSIDIRE VOLO NAN GOUVENMAN PA JANM FE ROUT KWOCHI AK FON YO ALWE YO 765 772 US an 2002. Anyen pa janm fèt pou te mete bon enfrastrikti pou trete vidanj. Non se kache fèy kouvri DWA A LENFOMASYON O NON SANSIBLITE FANATIK YON REJIM KI PA KANPE SOU ANYEN.

Non se pa saliye gen lot son ki vle denonse eta deplorab sayo pou manyè fè bagay yo vanse. Wi nap denonse rejim kap vire tounen sou pouvwa ki mal jere yon peyi. Wi jan de rejim ki mal itilize lajan yo afekte pou fè peyi a vanse, . Yo rejim ki plen kreten notwa ki twouve gen sipli pandan yon popilasyon ap kwoule nan grangou ak salte.

Non Sasaye yon forom ki pote aksan sitou sou politik pa dwe objè sansi , anlve detay osi petinan sou leta delabreman yon peyi. Non Sasaye pil fatra sayo ki choke w demontre vreman se yon ti boujwa pedan ki pèdi nan kanada. Imaj twou egou ak labou pi lèd ke pil fatra sayo nan tout peyi a. An palan de forom e non de jounal. kIsa yon forom ye se tou senleman:

forum (n.m.)

1.(informatique)service permettant l'échange et la discussion sur un thème donné : chaque utilisateur peut lire à tout moment les interventions de tous les autres et apporter sa propre contribution sous forme d'articles.

Non Sasaye bouch mwen pap fèmen pou fè w plezi. NON LI PLIS CHOKAN MANDE RICO, PA kritike ni denonse leta deplorab peyi a. NON mwen di NON KWAPWONAY KONSA PAP PASE.

Rico Mar 15 Jan 2008 - 11:06

revelation a écrit:

Rico1, je crois la demande de Sasaye doit être acceptée, puisqu’elle est justifiable car ces premières photos d’immondice ne sont pas d’Haïti. Ces fatras ressemblent à des fatras industriels et le camion bleu n’est pas d’Haïti aussi.

Nous avons assez avec notre propre problème de fatras et sournoisement et comme si rien etait, vous venez ajouter ceux des autres la dessus, est inacceptable et abusif.

Nous partageons tes frustrations, et nous savons que tout haïtien conscient reconnaît les conditions du pays. Il ne faut pas utiliser la méthode de la bête car nous somme des humains. Le chien quant il se laisse aller dans le salon, son maitre le prend par le col et frotte son nez dans la matière fécale pour qu’il ne puisse pas recommencer.

Donc ce n’est pas la peine de nous faire la même chose et le passer a notre visage, car on a des yeux pour voir et du nez pour sentir.

Kenbè la mon fre !!

Révélation

Tande depi nou vle kenbe yon ti klib ant kopen pou fè monolog, non vrè deba kontradiktwa mande m kraze poul mwen. Pa deranje fanatik , ni vini ak lot son. Nou malonèt sitou mesye sayo kap viv nan kanada. Nou siprann mwen anpil.

Sasaye Mar 15 Jan 2008 - 12:12

Rico,

Mwen pa ni lan kraponnay, ni voyemonte avè w.
Tou sa wa p rakonte laa pa gen oken sans.

Nou pa p defann ni gouvènman, ni fatra lan peyi a.

Sa pa regade w kote yon moun rete, nou tout te oblije pati akòs de kondisyon deplorab an Ayiti.

Ou pa konn anyen ni lan politik, ni lan sosyete si se sèl manyè ou kapab itilize pou fè Ayiti devlope.

Se sa yon forum ye: diskite yon sijè avèk pwen valab e agyman positif. Se pa voye monte epi koleksyone pòtre ki degoutan.

Genyen yon disèneman: tout moun ale lan twalèt, nou tout konn sa. Eske w bezwen montre pòtre pou w di ke se sa yon nèg ap fè lan twalèt la?

Antouka, sote ponpe, se pouw retire photo yo.

Invité Mar 15 Jan 2008 - 12:15

Rico1,

En plus de la décence, il y a plusieurs autres facteurs qui concourent à la nécessité d'enlever ces images.

Considérez le cas ou ces africains accèdent notre forum qui est disponible sur Internet. Vous pouvez déjà imaginer le titre de leur prochain article sur Haiti:

La Nostalgie des Immondices

Dans cet article, ces africains vont décrire la nostalgie de la diaspora haitienne pour les immondices et comment ils ont pu les introduire dans leur salon virtuel, qui n'est autre que forumhaiti.

Nos administrateurs et nos membres veulent un forum éducatif et je trouve cela noble. Il sera encore plus noble quand tous les membres se plient aux règles en vigueur sur ce forum.

Deux jours de cela, Marc-Henry m'a tiré les oreilles concerant un mot que j'ai laissé glisser sur ce forum. J'ai vite enlevé ce mot dans mes citations, car à mon avis, le respect de nos principes est la meilleure facon de faire rayonner ce forum.

Joel,

Je me demandais souvent pourquoi toutes ces guerres tribales en Afrique. Je crus avoir trouvé la réponse dans votre dernière intervention.

Par exemple, si Jeune Afrique était un pays proche d'Haiti, on l'aurait attaqué après ces propos désobligeants envers notre nation.

Comme vous l'avez bien signalé, les colons ont des pantins de notre race à leur disposition et à tout moment ils les utilisent pour déclencher un conflit ou meme une guerre. Ces colons manipulent tout par le biais de leurs pantins.

Rodlam Sans Malice Mar 15 Jan 2008 - 12:24

Messieurs

Notre ami Rico veut encourager les touristes à visiter Haiti en montrant un deportoir et un etre humain enterré tete en bas..Chacun à sa facon d'aider le pays,n'est-ce pas Rico?

Rico Mar 15 Jan 2008 - 12:30

Sasaye a écrit:Rico,

Mwen pa ni lan kraponnay, ni voyemonte avè w.
Tou sa wa p rakonte laa pa gen oken sans.

Nou pa p defann ni gouvènman, ni fatra lan peyi a.

Sa pa regade w kote yon moun rete, nou tout te oblije pati akòs de kondisyon deplorab an Ayiti.

Ou pa konn anyen ni lan politik, ni lan sosyete si se sèl manyè ou kapab itilize pou fè Ayiti devlope.

Se sa yon forum ye: diskite yon sijè avèk pwen valab e agyman positif. Se pa voye monte epi koleksyone pòtre ki degoutan.

Genyen yon disèneman: tout moun ale lan twalèt, nou tout konn sa. Eske w bezwen montre pòtre pou w di ke se sa yon nèg ap fè lan twalèt la?

Antouka, sote ponpe, se pouw retire photo yo.

E byen ti mal fè tankou kowot lavalas nan KANADA yo. Vini ak ekip byen monte nou yo. Fè presyon nan radyo bidon , rele ekip plenta yo, vinn fè desant de lye lakay mwen.

MENM JAN NOU ABITYE FÈ NAN A SANBLE POLITK GWOUP NOU PA MACHE KOLE. MACHE , KRAZE BRIZE, BENYEN FOTO ARISTID AK ESLOGAN REJIM KANN KALE.

E pwi fout tout moun yon rakle si yo pa gen chans kraze poul yo. Map tan nou pou vinn entimide lod , pran odinatè efase, mande padon, rele viv Aristid tankou Deza, Dilibon ak Exca abitye mande Rico rele viv Duvalye sou moun. JWE PI KLÈ SIPANN JWE MOUN DE BYEN , O WI MWEN OFANSE, KOU A FÈ NOU MAL. NON E NON MWEN VLE DENONSE NOU.

Answit mesye sayo pi direk mwen koken ke zot. Yo pap jwe sou lot konsiderasyon pran poz moun de byen. Ala de koze ak nou bann ayisyen koken sayo. Nou fè move nimero, pa gen kwapwonay ak Rico.

P/S

PIL FATRA SAYO PI PROP KE FOS A SYÈL OUVÈ KI SE DEPOTWA MATYÈ FEKAL AK FATRA nan peyi dayiti. YON KAMERA PA KAPAB MENM DEMONTRE LEDÈ VRÈ FOS A SYÈL OUVÈ NAN PEYI DAYITI. MESYE RETE NAN ROL NOU.[/size]

revelation Mar 15 Jan 2008 - 13:35

Les 2 premières photos ne sont pas d’Haïti, donc Rico1 doit les enlever.

Mais les autres photos sont authentiques et vraiment regrettables que le pays soit dans un état pareil.

La vérité blesse, mais c’est la vérité !!

Son intention, si je ne me trompe pas est de nous sensibiliser et de nous rapler que nous autres dans la Diaspora sont très confortable sur une toilette purement blanche et propre, a lorsque nos frères que nous aimons et défendons avec acharnement se font aussi le même besoins naturel mais dans des conditions vraiment déplorables, et en plus de cela, ils doivent faire attention pour ne pas tomber.

C’est aussi bien malheureux que c’est Rico1 qui a pris la responsabilité et a eu du courage pour nous éclabousser d’une « bokitt » de merde avec ce message si odieux qui nous a réveillé de sursaut.

Cet enmmerdeur de Rico1 fait parti de notre équipe et on ne peut pas le radier ni le mettre sur le banc de touche. Il est la et il ne compte aller nul part.

Il apporte de bonnes et mauvaises nouvelles. Il n’y a pas 2 poids et des mesures, il faut avoir le courage d’accepter les deux.

Rico1 senble ke li gen 1 grenn baton nan men li pou tout moun sa we. Baton sa bat ni chien blan, ni chien nwa. Men gen chien ki pran pliss kout baton ke lot e se dwa nou pou nou rele amwee le Rico1 fet sa.

Mais de toutes les façons, il ne faut pas tuer le messager car le message est réel, palpable, visible, concret et d’une mauvaise odeur!!

Que devons nous faire ??

Avec toutes ces marchandes de riz et pois, de « chien jambè et de dlo main » qui se sont multipliées dans nos rues de la capital, et la préparation de ces nourritures dans des conditions non hygiéniques, l’obligation se fait sentir pour que le gouvernement puisse placer des toilettes portables pour le besoins de ses citoyens. Et vue qu’Haïti est un pays chaud, donc le ramassage et le nettoyage de ces latrines doit se faire régulièrement.

Une taxe pourrait pu être imposé sur la vente de ces produits ambulants pour résoudre ce problème.

La question qu'on peut se poser, si la collecte des fatras de tous les jours ne se fait pas d’une manière régulière, c’est bien probable que la collecte et le nettoyage de ces toilettes portables ne se feront pas aussi.

Que pensez vous??

Rico1 il faut maintenant apporter des solutions !!

Pas de photos boss papa !! On a déjà ras le bol !!

Révélation

Rodlam Sans Malice Mar 15 Jan 2008 - 14:00

Ce serait trop demandé à des inconscients , pretentieux d'analyser la détérioration de notre pays à la manière de compatriotes animés de patriotisme , sans l'avilir pour accuser ceux qui ont lutté pour renverser leurs bienfaiteurs.

Est-ce seulement maintenant que les immondices s'accumulent en haiti.Je ne suis pas né de la dernière pluie; en debarquant à la rue des Cesars pour la première fois en 1949 je fus etonné de constater l'etat d'insalubrité de la capitale;j'ai voulu retourner illico dans mon patelin qui n'etait pas aussi sale .Il a fallu que je visitasse le bicentenaire pour comprendre les realisations du Presideny Estimé qui voulait moderniser ce pays et qui fut renversé par la bande des restaveks galonnés.A l'epoque il y avait peut-etre quelques centaines d'habitants residant a la capitale.La Saline a ete toujours cet endroit qui vous donne la chaire de poule meme en le regardant de tres loin.A l'epoque nous exportions encore nos denrées et les flibustiers de la revolution kann kale n'avaient pas encore fait main basse sur les recettes de la Regie du tabac et des allumettes et de la Banque nationale d'haiti.Il y avait peut-etre en tout 4 a 5 millions d'haitiens.

Aujourd'hui apres l'ouragan qui a tout balayé en chassant les cadres du pays'il y a plus de 2 millions d'habitants seulement a Port-au-prince, certains nostalgiques de cette revolution veut nous parler du paradis qui existait avant 86 et qui avait degouté meme le Pape .pourquoi avait-il reclame un changement au pays si tous les haitiens etaient heureux et la propreté ,l'ordre et l'integrité regnaient partout?On ne peut pas empecher aux chantres de cette revolution d'envoyer leurs louanges au petit jesus pitit tig se tig ,mais qu'ils nous epargnent leurs maladresses et leurs hypocrisies.

Oui le pays s'enfonce de plus en plus dans l'abime ,mais qui avait creusé cet abime?Comment peut-on remonter si certains crabes a grosses pinces empechent l'evasion des petits de ce panier sale qui,maintenant qu'ils n'ont plus le droit de piller les deniers publics,leur repugne tant. Qu'aviez-vous fait pour ce pays pendant vos regnes?Un francais a chanté la bonté de son pays qui heberge les ord.........,confondait-il le president et ces tas d'immondices qui s'accumulaient partout à la capitale:au Fort national, au bel-air ,a la Saline ,au bas peu de choses.au Fort St Clair etc.Messieurs .vous pouvez tromper tout le peuple une partie du temps ,mais vous vous ne pouvez pas tromper tout le peuple tout le temps.Critiquez les hesitants qui refusent d'operer les changements que necessite la situation est louable ,mais vouloir dedouaner vos patrons qui avaient recu beaucoup plus d'aides des institutions internationales et qui nous ont laisses avec une dette dont les interets consomment toutes nos recettes est méprisable.

Rodlam Sans Malice Mar 15 Jan 2008 - 14:16

je ne veux pas envenimer la plaie ,mais Rico sait très bien l'etat deplorable de sa ville natale bien avant l'arrivée du petit prètre des bidonvilles au timon des affaires de l'etat.Pourquoi durant le regne des technocrates ces immondices n'ont pas ete enlevées de nos rues?Il faut comprendre le but de certains critiques n'est pas tant de forcer les dirigeants à nettoyer nos rues ;il s'agit plutot de la continuation de "l'ote-toi que je my mette".je leur aurais compris s'ils etaient animés de cette ardeur durant les règnes qui ont precede l'investiture de ce gouvernement ,mais non ils veulent seulement accabler les dirigeants actuels qui, je dois l'avouer, ne meritent pas tous des louanges.

Rico Mar 15 Jan 2008 - 14:20

revelation a écrit:

Les 2 premières photos ne sont pas d’Haïti, donc Rico1 doit les enlever.

Mais les autres photos sont authentiques et vraiment regrettables que le pays soit dans un état pareil.

La vérité blesse, mais c’est la vérité !!

Son intention, si je ne me trompe pas est de nous sensibiliser et de nous rapler que nous autres dans la Diaspora sont très confortable sur une toilette purement blanche et propre, a lorsque nos frères que nous aimons et défendons avec acharnement se font aussi le même besoins naturel mais dans des conditions vraiment déplorables, et en plus de cela, ils doivent faire attention pour ne pas tomber.

C’est aussi bien malheureux que c’est Rico1 qui a pris la responsabilité et a eu du courage pour nous éclabousser d’une « bokitt » de merde avec ce message si odieux qui nous a réveillé de sursaut.

Cet enmmerdeur de Rico1 fait parti de notre équipe et on ne peut pas le radier ni le mettre sur le banc de touche. Il est la et il ne compte aller nul part.

Il apporte de bonnes et mauvaises nouvelles. Il n’y a pas 2 poids et des mesures, il faut avoir le courage d’accepter les deux.

Rico1 senble ke li gen 1 grenn baton nan men li pou tout moun sa we. Baton sa bat ni chien blan, ni chien nwa. Men gen chien ki pran pliss kout baton ke lot e se dwa nou pou nou rele amwee le Rico1 fet sa.

Mais de toutes les façons, il ne faut pas tuer le messager car le message est réel, palpable, visible, concret et d’une mauvaise odeur!!

Que devons nous faire ??

Avec toutes ces marchandes de riz et pois, de « chien jambè et de dlo main » qui se sont multipliées dans nos rues de la capital, et la préparation de ces nourritures dans des conditions non hygiéniques, l’obligation se fait sentir pour que le gouvernement puisse placer des toilettes portables pour le besoins de ses citoyens. Et vue qu’Haïti est un pays chaud, donc le ramassage et le nettoyage de ces latrines doit se faire régulièrement.

Une taxe pourrait pu être imposé sur la vente de ces produits ambulants pour résoudre ce problème.

La question qu'on peut se poser, si la collecte des fatras de tous les jours ne se fait pas d’une manière régulière, c’est bien probable que la collecte et le nettoyage de ces toilettes portables ne se feront pas aussi.

Que pensez vous??

Rico1 il faut maintenant apporter des solutions !!

Pas de photos boss papa !! On a déjà ras le bol !!

Révélation

Revelation, vous relevez bien des détails dans votre FAMEUX TEXTE REQUISITOIRE. Vous m'avez tout l'air d'un officiel du gouvernement ou tout simplément un officieux. Si vous semblez tellement choqué et desappointé vous êtes loin d'être cette menagère de Port-au-Prince. Cette citoyenne qui exprimait son indignation en passant près d'une bouche d'égout tout près du Palais National transformée en décharge d'excréments.

Vous êtes plus concerné que simple partisan. Tout au long de votre charge tempestive vous prenez à votre charge les contenus des articles dénonciateurs de Jeune Afrique et surtout du Nouvelliste. Vous montrez votre impuissance ou bien ceux de vos protégés en haut de la pyramide.

Vous ne faites que ruer dans les brancards en traitant le messager d'enmerdeur. Ce n'est plus une question de contester les articles en présence. Non il faut à tout prix un règlement de compte, faire des attaques contre la personne de Rico.

Vous parlez de trouver de solution. J'aimerais bien en trouver pour solutionner le problème DES VIDANGES et d'assainissement du pays. Suis-je mieux placé que vous mème si j'en avais les moyens? Vos fameux surplus non dépensés du budget passé pourraient en partie regler ce problème? Mais quand on sait vous avez dejà la difficulté par manque des cadres compétents pour absorber L'AIDE DEJÀ OCTROYÉE.

''Eske se pa lave men siye a tè, tande frè pa pèdi tan w nan atak ba zetaj kont Rico. Mwen kanpe sou yon bit vag. ''

Mon Ayiti Mar 15 Jan 2008 - 16:01

Le maire de Port-au-Prince ne fait absolument rien pour nettoyer la capitale d'Haiti. C'est une honte. Il faut dire qu'il ne siège pas à l'hotel de ville de Port-au-Prince . Il s'est installé depuis son investiture dans un chic hotel de la capitale. Qui paye la note ? Vous comprendrez pourquoi Port-au-Prince est si sale. Il n'y a pas de maire dans cette ville.

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