Commentaire sur les éléctions américaines
4 participants
Page 1 sur 1
Commentaire sur les éléctions américaines
L'amérique peut elle élire un Noir?
Après les victoires des candidats Obama, en Iowa, et Clinton, dans le
New Hampshire, les favoris du clan des démocrates ont sorti
l’artillerie lourde pour tenter d’abattre le rival. Principale arme :
la question raciale. A l’heure du 79e anniversaire de la naissance de Martin Luther King, les Etats-Unis pourraient avoir leur premier président noir.
Jeune étoile du Parti démocrate, sénateur depuis moins de deux ans,
Barack Obama pourrait bien être l’événement de cette présidentielle.
Inconnu il y a quelques mois du monde entier, hormis des Américains, il
ne cesse de créer la surprise, devançant, en Iowa, Hillary Clinton dans
la course pour l’investiture démocrate, et ce, après avoir fait une
remontée spectaculaire dans les sondages.
Désormais au coude à coude, crédité chacun d’une victoire dans
un Etat, les deux favoris de ces préliminaires à la désignation d’un
nouveau chef de l’Etat en ont fini avec les amabilités. Regardant vers
la primaire décisive de Caroline-du-Sud, le 26 janvier 2008, où 50 % de
l’électorat démocrate est Noir, la campagne s’est déplacée sur le
terrain de la question raciale.
Tout a commencé avec la déclaration de Mme Clinton, selon
laquelle : "Le rêve du docteur King a commencé à se réaliser quand le
président Lyndon Johnson a passé la loi sur les droits civiques en
1964". Ajoutant : "Il a fallu un président pour le faire".
Prononcée le 7 janvier, à la veille de la primaire du New
Hampshire, cette affirmation, qui a mis une petite semaine pour revenir
aux oreilles des commentateurs, a provoqué une vive polémique dans la
communauté noire. Certains l’ont en effet compris comme une tentative
de minimisation du rôle de Martin Luther King dans l’histoire
américaine, obligeant Hillary Clinton à se justifier, le 13 janvier,
sur NBC.
Celle-ci a déclaré : "Regardez ce que j’ai fait toute ma vie. Cela fait
des années que je travaille pour les droits civiques, les droits des
femmes, les Droits de l’homme". Et de regretter que ses propos aient
été "déformés" par le camp Obama.
Placée désormais en porte-à-faux vis-à-vis de la communauté
afro-américaine, chez qui elle bénéficiait jusqu’à présent de la
popularité de son mari, Bill Clinton, surnommé le "premier président
noir", peut-elle encore l’emporter en Caroline du Sud ? Et Barack Obama
peut-il en tirer profit, alors qu’il se bat depuis le début de sa
campagne pour ne pas être le candidat des seuls Noirs ?
Depuis ces propos, Hillary Clinton et Barack Obama ont prôné
l’apaisement, au cours d’un débat télévisé, et rivalisé de propositions
contre la crise, plaçant la question économique au centre des
discussions.
Pourtant, la polémique de ces derniers jours a donné un tour
nouveau à la campagne démocrate et soulève, soixante-dix-neuf ans après
la naissance du leader Martin Luther King, la question de la capacité
qu’a l’Amérique actuelle à élire un Noir à la Maison Blanche...
Après les victoires des candidats Obama, en Iowa, et Clinton, dans le
New Hampshire, les favoris du clan des démocrates ont sorti
l’artillerie lourde pour tenter d’abattre le rival. Principale arme :
la question raciale. A l’heure du 79e anniversaire de la naissance de Martin Luther King, les Etats-Unis pourraient avoir leur premier président noir.
Jeune étoile du Parti démocrate, sénateur depuis moins de deux ans,
Barack Obama pourrait bien être l’événement de cette présidentielle.
Inconnu il y a quelques mois du monde entier, hormis des Américains, il
ne cesse de créer la surprise, devançant, en Iowa, Hillary Clinton dans
la course pour l’investiture démocrate, et ce, après avoir fait une
remontée spectaculaire dans les sondages.
Désormais au coude à coude, crédité chacun d’une victoire dans
un Etat, les deux favoris de ces préliminaires à la désignation d’un
nouveau chef de l’Etat en ont fini avec les amabilités. Regardant vers
la primaire décisive de Caroline-du-Sud, le 26 janvier 2008, où 50 % de
l’électorat démocrate est Noir, la campagne s’est déplacée sur le
terrain de la question raciale.
Tout a commencé avec la déclaration de Mme Clinton, selon
laquelle : "Le rêve du docteur King a commencé à se réaliser quand le
président Lyndon Johnson a passé la loi sur les droits civiques en
1964". Ajoutant : "Il a fallu un président pour le faire".
Prononcée le 7 janvier, à la veille de la primaire du New
Hampshire, cette affirmation, qui a mis une petite semaine pour revenir
aux oreilles des commentateurs, a provoqué une vive polémique dans la
communauté noire. Certains l’ont en effet compris comme une tentative
de minimisation du rôle de Martin Luther King dans l’histoire
américaine, obligeant Hillary Clinton à se justifier, le 13 janvier,
sur NBC.
Celle-ci a déclaré : "Regardez ce que j’ai fait toute ma vie. Cela fait
des années que je travaille pour les droits civiques, les droits des
femmes, les Droits de l’homme". Et de regretter que ses propos aient
été "déformés" par le camp Obama.
Placée désormais en porte-à-faux vis-à-vis de la communauté
afro-américaine, chez qui elle bénéficiait jusqu’à présent de la
popularité de son mari, Bill Clinton, surnommé le "premier président
noir", peut-elle encore l’emporter en Caroline du Sud ? Et Barack Obama
peut-il en tirer profit, alors qu’il se bat depuis le début de sa
campagne pour ne pas être le candidat des seuls Noirs ?
Depuis ces propos, Hillary Clinton et Barack Obama ont prôné
l’apaisement, au cours d’un débat télévisé, et rivalisé de propositions
contre la crise, plaçant la question économique au centre des
discussions.
Pourtant, la polémique de ces derniers jours a donné un tour
nouveau à la campagne démocrate et soulève, soixante-dix-neuf ans après
la naissance du leader Martin Luther King, la question de la capacité
qu’a l’Amérique actuelle à élire un Noir à la Maison Blanche...
pierre-alain- Star
-
Nombre de messages : 325
Age : 54
Localisation : Lille (Nord de la France)
Loisirs : Acualités politiques
Date d'inscription : 14/01/2008
Feuille de personnage
Jeu de rôle:
Re: Commentaire sur les éléctions américaines
Oui Pierre Alain,
Il faut le dire,les Etats Unis sont le pays le moins raciste des grandes puissances industrielles.
Est ce que ce pays est prèt pour élire un président noir;peut ètre oui,peut ètre non ;mais ça ne m'étonnerait pas qu'il le fasse.
Curieusement les Etats Unis pourraient élire un président noir avant des pays de cet hémisphère à majorité noire comme Le BRESIL et mème CUBA (AH!OUI)
Voyons si Cuba remplacerait Fidel ou Raul par le vice-président noir CARLOS LAGE.
On peut dire que Cuba avait un président noir ,c'est FULGENCIO BATISTA un mulatre,qui ne se considérait pas noir.
Bon passons,
Ann gade?
J'ai dit tout ça ,mais ça ne veut pas dire que je suis nécessairement pour Obama,bien que je l'appuierai "tèt kale",s'il est nommé.
Je demeure convaincu qu'une présidente HILLARY CLINTON ferait plus pour la communauté noire qu'un président OBAMA!
Il faut le dire,les Etats Unis sont le pays le moins raciste des grandes puissances industrielles.
Est ce que ce pays est prèt pour élire un président noir;peut ètre oui,peut ètre non ;mais ça ne m'étonnerait pas qu'il le fasse.
Curieusement les Etats Unis pourraient élire un président noir avant des pays de cet hémisphère à majorité noire comme Le BRESIL et mème CUBA (AH!OUI)
Voyons si Cuba remplacerait Fidel ou Raul par le vice-président noir CARLOS LAGE.
On peut dire que Cuba avait un président noir ,c'est FULGENCIO BATISTA un mulatre,qui ne se considérait pas noir.
Bon passons,
Ann gade?
J'ai dit tout ça ,mais ça ne veut pas dire que je suis nécessairement pour Obama,bien que je l'appuierai "tèt kale",s'il est nommé.
Je demeure convaincu qu'une présidente HILLARY CLINTON ferait plus pour la communauté noire qu'un président OBAMA!
Joel- Super Star
-
Nombre de messages : 17750
Localisation : USA
Loisirs : Histoire
Date d'inscription : 24/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le patriote
Re: Commentaire sur les éléctions américaines
Friend --
I'm writing to you this morning from Las Vegas.
After the New Hampshire primary last week, we set a goal of 100,000 online donors in 2008 -- a goal we hoped to reach before the Nevada caucuses on Saturday.
Last night we got there five days early.
Think about that: 100,000 donors in 15 days.
That response has boosted our entire organization and proven that this movement for change is just getting started.
In town halls and rallies across Nevada, I can feel that momentum. And it's clear that more than 100,000 people are feeling it all across the country.
But we need to build an operation that can compete in all fifty states, so we are setting our sights even higher.
Our new goal: 125,000 donors by the Nevada caucuses this Saturday, January 19th.
Now is the time to step up and own a piece of this campaign. Your support is so crucial to reaching our goal that one of the supporters who already gave this year is waiting to match your gift today.
Make a matched donation of $50 now and double your impact:
https://donate.barackobama.com/match
Because of you, this campaign is closer and more competitive than anyone imagined.
And with your support we'll head into Nevada 125,000 strong on Saturday.
Thanks,
Barack
P.S. -- Last night's debate ended with an unusual question. A Nevada voter sent an email asking each of the candidates when we decided to run for president. Here was my answer:
https://donate.barackobama.com/NVdebate
I'm writing to you this morning from Las Vegas.
After the New Hampshire primary last week, we set a goal of 100,000 online donors in 2008 -- a goal we hoped to reach before the Nevada caucuses on Saturday.
Last night we got there five days early.
Think about that: 100,000 donors in 15 days.
That response has boosted our entire organization and proven that this movement for change is just getting started.
In town halls and rallies across Nevada, I can feel that momentum. And it's clear that more than 100,000 people are feeling it all across the country.
But we need to build an operation that can compete in all fifty states, so we are setting our sights even higher.
Our new goal: 125,000 donors by the Nevada caucuses this Saturday, January 19th.
Now is the time to step up and own a piece of this campaign. Your support is so crucial to reaching our goal that one of the supporters who already gave this year is waiting to match your gift today.
Make a matched donation of $50 now and double your impact:
https://donate.barackobama.com/match
Because of you, this campaign is closer and more competitive than anyone imagined.
And with your support we'll head into Nevada 125,000 strong on Saturday.
Thanks,
Barack
P.S. -- Last night's debate ended with an unusual question. A Nevada voter sent an email asking each of the candidates when we decided to run for president. Here was my answer:
https://donate.barackobama.com/NVdebate
Invité- Invité
Re: Commentaire sur les éléctions américaines
BET founder apologizes to Obama
(CNN) -- The founder and former CEO of Black Entertainment Television apologized Thursday to Sen. Barack Obama for what appeared to be veiled comments this week regarding the Democratic presidential hopeful's acknowledged drug use as a teenager.
Bob Johnson, a high-profile supporter of Sen. Hillary Clinton, said he sent Obama a letter and also was reaching out by phone.Obama spokesman Bill Burton responded Thursday afternoon, saying, "Obama accepts the apology. We're going to leave it at that."
....
http://www.cnn.com/2008/POLITICS/01/17/clinton.obama/index.html
(CNN) -- The founder and former CEO of Black Entertainment Television apologized Thursday to Sen. Barack Obama for what appeared to be veiled comments this week regarding the Democratic presidential hopeful's acknowledged drug use as a teenager.
Bob Johnson, a high-profile supporter of Sen. Hillary Clinton, said he sent Obama a letter and also was reaching out by phone.Obama spokesman Bill Burton responded Thursday afternoon, saying, "Obama accepts the apology. We're going to leave it at that."
....
http://www.cnn.com/2008/POLITICS/01/17/clinton.obama/index.html
Invité- Invité
Re: Commentaire sur les éléctions américaines
Barack Obama, nouveau Kennedy, par Ted Kennedy
LE MONDE | 05.02.08 | 13h40 •
Chaque fois que l'on m'a demandé, au cours de l'anné écoulée, qui j'allais
soutenir dans les primaires démocrates, j'ai toujours fait la même réponse : j'apporterai mon soutien au candidat qui m'inspirera, qui nous inspirera tous, qui saura élever notre vision, incarner nos espoirs et renouveler notre conviction que les plus beaux jours de notre pays sont devant nous. J'ai trouvé ce candidat.
Je respecte la force, le travail et le dévouement des deux autres candidats démocrates, Hillary Clinton et John Edwards (qui a, depuis, jeté l'éponge, NdT).
Cependant je pense qu'il y a un candidat qui possède des capacités extraordinaires sur le plan de l'autorité et du caractère, des capacités qui répondent aux exigences exceptionnelles de ce moment de l'histoire. Il comprend ce que Martin Luther King appelait "l'urgence impérieuse du moment".
Il sera un président qui refusera de se laisser piéger dans les schémas du passé. C'est un leader qui a une vision claire du monde, mais qui ne verse jamais dans le cynisme. C'est un combattant passionnément attaché aux causes dans lesquelles il croit, mais qui s'abstient de diaboliser ceux qui n'ont pas les mêmes points de vue. Je suis fier d'être à ses côtés aujourd'hui pour lui proposer mon soutien, mon engagement, pour
faire de Barack Obama le prochain président des Etats-Unis.J'ai été ému il y a quatre ans en l'entendant énoncer une vérité profonde, à savoir que nous ne sommes pas et ne devons pas être seulement des Etats bleus et des Etats rouges (couleurs respectives des démocrates et des républicains, NdT), mais que nous devions être des Etats unis. Et depuis ce jour-là, j'ai
été émerveillé par son cran et sa grâce tandis qu'il se déplaçait dans le pays, attirant des foules record de gens de tout âge, de toute race, de tout genre, de tout parti, de toute croyance.Je l'ai vu aborder des gens venus de tous les secteurs d'activité, parler avec des sénateurs des deux camps, et à chaque personne qu'il rencontre, devant chaque foule qu'il inspire, il fait naître l'espoir que les meilleurs jours que nous pourrons connaître en tant que nation sont devant nous et que, comme d'autres générations dans le passé, les générations actuelles d'Américains sauront s'unir pour honorer le rendez-vous que nous avons avec le destin.Nous connaissons le bilan de Barack Obama. Il y a le courage. Quand tant d'autres restaient silencieux, ou se contentaient de suivre le mouvement, il s'est opposé dès le début à la guerre en Irak. Ne laissons personne nier cette vérité ! Il y a cette grande intelligence de quelqu'un qui aurait pu poursuivre une carrière brillante dans le droit commercial, mais qui a préféré se mettre au service de sa communauté et entrer dans la vie publique. Il y
a le talent infatigable d'un sénateur qui était présent dès les premières heures du matin pour nous aider à élaborer un compromis indispensable autour de la réforme de l'immigration. Pour ces personnes, il représentait la voix de la justice.Aujourd'hui, avec Barack Obama, nous avons un nouveau leader national qui a donné à l'Amérique une campagne qui dessine le pays que l'Amérique peut devenir si nous parvenons à nous élever au-dessus des vieilles politiques. Je me souviens d'un moment similaire dans les années 1960. Alors que je venais d'être élu pour la première fois au Sénat à l'âge de 30 ans, nous avions un nouveau président qui incitait le pays, et en particulier la jeunesse, à atteindre une nouvelle frontière.J'ai le sentiment que nous assistons à nouveau à un tel moment, je sens qu'un même désir se fait entendre aujourd'hui, un même désir de progresser et de faire avancer l'Amérique, et cela je ne le sens pas seulement chez les jeunes mais chez tous nos concitoyens, et je le sens aussi chez Barack Obama. Et dans Barack Obama je ne vois pas seulement l'audace mais aussi l'espérance d'une nouvelle Amérique. Ce qui compte pour gouverner, ce n'est pas le nombre d'années que vous passez à Washington, mais la portée de votre vision, la force de vos convictions, et cette qualité rare de l'esprit et de l'âme qui est capable d'exprimer le meilleur de notre pays et le meilleur du monde.Avec Barack Obama, nous tournerons la page des vieilles politiques de sous-représentation et d'inégalité. Avec Barack Obama, nous fermerons le livre des vieilles politiques de race contre race, genre contre
genre, groupe ethnique contre groupe ethnique, hétéro contre gay. Avec
Barack Obama, nous fermerons la porte à cette économie qui a exclu les
plus démunis, appauvri et insécurisé les classes moyennes. Il propose une stratégie de prospérité permettant à l'Amérique de retrouver sa première place dans le monde. Nous ferons des Etats-Unis le grand leader, et non pas le principal obstacle au combat vital contre le réchauffement climatique. Et avec Barack Obama nous mettrons fin à une guerre en Irak à laquelle il s'est toujours opposé, une guerre qui a déjà coûté la vie à des milliers de nos fils et de nos filles, une guerre que l'Amérique n'aurait jamais dû engager.Rejetons les tentations du doute et du calcul. Rappelons-nous que lorsque Franklin Roosevelt a conçu la Sécurité sociale, il n'a pas jugé que c'était un rêve trop grand ni trop ambitieux. Lorsque John Kennedy a envisagé d'envoyer des hommes sur la Lune, il n'a pas dit : "Non c'est trop loin, nous ne sommes pas sûrs d'y arriver, nous ne devrions même pas essayer."
Je suis convaincu que nous ne pourrons atteindre nos objectifs que si nous ne nous montrons pas timorés, car notre cause ne sera vraiment grande que si nous arrivons à dépasser les blocages, si nous savons remplacer la politique de la peur par la politique de l'espoir et que nous avons le courage de choisir le changement.Barack Obama est le seul candidat à la présidence capable de nous procurer ce changement. Barack Obama est le seul candidat qui est à même d'incarner ce changement. J'aime ce pays. Je sais ce que l'Amérique est capable d'accomplir, je l'ai vu, je l'ai vécu, et avec Barack Obama nous pouvons le refaire. Il y a eu une autre époque où un jeune Kennedy briguait la présidence et mettait l'Amérique au défi de franchir une nouvelle frontière. Il dut alors essuyer les critiques publiques du
précédent président démocrate, qui était unanimement respecté dans le
parti. Harry Truman lui déclara : "Il nous faut quelqu'un possédant plus d'expérience." A quoi John Kennedy répliqua : "Le monde change. Les vieilles méthodes ne marcheront pas, l'heure est venue d'une nouvelle génération de dirigeants."Il en va de même avec Barack Obama. Il a allumé une étincelle d'espoir au milieu des "impérieuses urgences du moment" et je crois qu'une grande vague de changement est en train de balayer l'Amérique.
(Traduit de l'anglais par Gilles Berton. Principaux extraits du discours
prononcé par Ted Kennedy le 28 janvier 2008 à l'American University de
Washington.)
Ted Kennedy est sénateur démocrate du Massachusetts.
Article paru dans l'édition du 06.02.08
LE MONDE | 05.02.08 | 13h40 •
Chaque fois que l'on m'a demandé, au cours de l'anné écoulée, qui j'allais
soutenir dans les primaires démocrates, j'ai toujours fait la même réponse : j'apporterai mon soutien au candidat qui m'inspirera, qui nous inspirera tous, qui saura élever notre vision, incarner nos espoirs et renouveler notre conviction que les plus beaux jours de notre pays sont devant nous. J'ai trouvé ce candidat.
Cependant je pense qu'il y a un candidat qui possède des capacités extraordinaires sur le plan de l'autorité et du caractère, des capacités qui répondent aux exigences exceptionnelles de ce moment de l'histoire. Il comprend ce que Martin Luther King appelait "l'urgence impérieuse du moment".
Il sera un président qui refusera de se laisser piéger dans les schémas du passé. C'est un leader qui a une vision claire du monde, mais qui ne verse jamais dans le cynisme. C'est un combattant passionnément attaché aux causes dans lesquelles il croit, mais qui s'abstient de diaboliser ceux qui n'ont pas les mêmes points de vue. Je suis fier d'être à ses côtés aujourd'hui pour lui proposer mon soutien, mon engagement, pour
faire de Barack Obama le prochain président des Etats-Unis.J'ai été ému il y a quatre ans en l'entendant énoncer une vérité profonde, à savoir que nous ne sommes pas et ne devons pas être seulement des Etats bleus et des Etats rouges (couleurs respectives des démocrates et des républicains, NdT), mais que nous devions être des Etats unis. Et depuis ce jour-là, j'ai
été émerveillé par son cran et sa grâce tandis qu'il se déplaçait dans le pays, attirant des foules record de gens de tout âge, de toute race, de tout genre, de tout parti, de toute croyance.Je l'ai vu aborder des gens venus de tous les secteurs d'activité, parler avec des sénateurs des deux camps, et à chaque personne qu'il rencontre, devant chaque foule qu'il inspire, il fait naître l'espoir que les meilleurs jours que nous pourrons connaître en tant que nation sont devant nous et que, comme d'autres générations dans le passé, les générations actuelles d'Américains sauront s'unir pour honorer le rendez-vous que nous avons avec le destin.Nous connaissons le bilan de Barack Obama. Il y a le courage. Quand tant d'autres restaient silencieux, ou se contentaient de suivre le mouvement, il s'est opposé dès le début à la guerre en Irak. Ne laissons personne nier cette vérité ! Il y a cette grande intelligence de quelqu'un qui aurait pu poursuivre une carrière brillante dans le droit commercial, mais qui a préféré se mettre au service de sa communauté et entrer dans la vie publique. Il y
a le talent infatigable d'un sénateur qui était présent dès les premières heures du matin pour nous aider à élaborer un compromis indispensable autour de la réforme de l'immigration. Pour ces personnes, il représentait la voix de la justice.Aujourd'hui, avec Barack Obama, nous avons un nouveau leader national qui a donné à l'Amérique une campagne qui dessine le pays que l'Amérique peut devenir si nous parvenons à nous élever au-dessus des vieilles politiques. Je me souviens d'un moment similaire dans les années 1960. Alors que je venais d'être élu pour la première fois au Sénat à l'âge de 30 ans, nous avions un nouveau président qui incitait le pays, et en particulier la jeunesse, à atteindre une nouvelle frontière.J'ai le sentiment que nous assistons à nouveau à un tel moment, je sens qu'un même désir se fait entendre aujourd'hui, un même désir de progresser et de faire avancer l'Amérique, et cela je ne le sens pas seulement chez les jeunes mais chez tous nos concitoyens, et je le sens aussi chez Barack Obama. Et dans Barack Obama je ne vois pas seulement l'audace mais aussi l'espérance d'une nouvelle Amérique. Ce qui compte pour gouverner, ce n'est pas le nombre d'années que vous passez à Washington, mais la portée de votre vision, la force de vos convictions, et cette qualité rare de l'esprit et de l'âme qui est capable d'exprimer le meilleur de notre pays et le meilleur du monde.Avec Barack Obama, nous tournerons la page des vieilles politiques de sous-représentation et d'inégalité. Avec Barack Obama, nous fermerons le livre des vieilles politiques de race contre race, genre contre
genre, groupe ethnique contre groupe ethnique, hétéro contre gay. Avec
Barack Obama, nous fermerons la porte à cette économie qui a exclu les
plus démunis, appauvri et insécurisé les classes moyennes. Il propose une stratégie de prospérité permettant à l'Amérique de retrouver sa première place dans le monde. Nous ferons des Etats-Unis le grand leader, et non pas le principal obstacle au combat vital contre le réchauffement climatique. Et avec Barack Obama nous mettrons fin à une guerre en Irak à laquelle il s'est toujours opposé, une guerre qui a déjà coûté la vie à des milliers de nos fils et de nos filles, une guerre que l'Amérique n'aurait jamais dû engager.Rejetons les tentations du doute et du calcul. Rappelons-nous que lorsque Franklin Roosevelt a conçu la Sécurité sociale, il n'a pas jugé que c'était un rêve trop grand ni trop ambitieux. Lorsque John Kennedy a envisagé d'envoyer des hommes sur la Lune, il n'a pas dit : "Non c'est trop loin, nous ne sommes pas sûrs d'y arriver, nous ne devrions même pas essayer."
Je suis convaincu que nous ne pourrons atteindre nos objectifs que si nous ne nous montrons pas timorés, car notre cause ne sera vraiment grande que si nous arrivons à dépasser les blocages, si nous savons remplacer la politique de la peur par la politique de l'espoir et que nous avons le courage de choisir le changement.Barack Obama est le seul candidat à la présidence capable de nous procurer ce changement. Barack Obama est le seul candidat qui est à même d'incarner ce changement. J'aime ce pays. Je sais ce que l'Amérique est capable d'accomplir, je l'ai vu, je l'ai vécu, et avec Barack Obama nous pouvons le refaire. Il y a eu une autre époque où un jeune Kennedy briguait la présidence et mettait l'Amérique au défi de franchir une nouvelle frontière. Il dut alors essuyer les critiques publiques du
précédent président démocrate, qui était unanimement respecté dans le
parti. Harry Truman lui déclara : "Il nous faut quelqu'un possédant plus d'expérience." A quoi John Kennedy répliqua : "Le monde change. Les vieilles méthodes ne marcheront pas, l'heure est venue d'une nouvelle génération de dirigeants."Il en va de même avec Barack Obama. Il a allumé une étincelle d'espoir au milieu des "impérieuses urgences du moment" et je crois qu'une grande vague de changement est en train de balayer l'Amérique.
(Traduit de l'anglais par Gilles Berton. Principaux extraits du discours
prononcé par Ted Kennedy le 28 janvier 2008 à l'American University de
Washington.)
Ted Kennedy est sénateur démocrate du Massachusetts.
Article paru dans l'édition du 06.02.08
pierre-alain- Star
-
Nombre de messages : 325
Age : 54
Localisation : Lille (Nord de la France)
Loisirs : Acualités politiques
Date d'inscription : 14/01/2008
Feuille de personnage
Jeu de rôle:
Re: Commentaire sur les éléctions américaines
Acceptera-t-il la Vice presidence?Je ne dis pas cela pour montrer qu'il a cette ambition ,mais simplement pour saluer son courage.Prononcer un tel discours pour un candidat de race noire serait en d'autres occasions un suicide politique.Assitons-nous à un changement radical ou d'une evolution dans la politique americaine?
Et bien nous aurons une idée ce soir.
Et bien nous aurons une idée ce soir.
Rodlam Sans Malice- Super Star
-
Nombre de messages : 11114
Localisation : USA
Loisirs : Lecture et Internet
Date d'inscription : 21/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Stock market
Re: Commentaire sur les éléctions américaines
non, ce serait une erreur majeure de la part d'obama d'accepter la vice-presidence; car cet office serait le domaine de-facto de bill clinton.
OBSERVER KEEN- Star
-
Nombre de messages : 966
Localisation : USA
Date d'inscription : 29/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle:
Sujets similaires
» LES NON-DITS DES ELECTIONS AMERICAINES
» Élections-américaines :Des larmes d'une " mètdam".
» Élections américaines; Me Osner Févry se positionne.
» Élections américaines: Mc Cain passe à l'attaque...
» Des élections américaines de 2008, quoi espérer ?
» Élections-américaines :Des larmes d'une " mètdam".
» Élections américaines; Me Osner Févry se positionne.
» Élections américaines: Mc Cain passe à l'attaque...
» Des élections américaines de 2008, quoi espérer ?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum