Represailles de la République Dominicaine

La boisson énergisante haïtienne "Toro" interdite de vente en République Dominicaine


Ce produit de la Brasserie Nationale ne respecterait pas les normes sanitaires et mettrait en danger la santé des consommateurs, selon le ministère dominicain de la santé environnementale

mercredi 30 janvier 2008,
Radio Kiskeya






Les autorités dominicaines ont annoncé mercredi avoir décidé de retirer de la vente la boisson énergisante haïtienne dénommée "Toro" qui n’aurait pas satisfait aux normes sanitaires en vigueur de l’autre côté de la frontière.

Le vice-ministre de la santé environnementale, Luis Emilio Roa, cité par l’Associated Press, a déclaré que des investigations ont permis de conclure que "Toro" ne respectait pas les normes sanitaires exigées pour autoriser la commercialisation des boissons en République Dominicaine. Par conséquent, "des instructions ont été passées aux directions provinciales du ministère de la santé à travers tout le pays afin que les agents des départements de santé environementale confisquent immédiatement tous les stocks du produit incriminé disponibles dans les établissements commerciaux".

Selon le vice-ministre Roa, "Toro" affecterait la santé de ses consommateurs en provoquant l’insomnie, l’arythmie cardiaque, la paralysie intestinale et d’autres pathologies. Il a invité la population dominicaine à ne plus consommer cette boisson en précisant qu’elle est également "responsable de problèmes de circulation".

Produit par la Brasserie Nationale d’Haïti (BRANA), "Toro" connaissait depuis quelque temps un succès commercial retentissant en territoire voisin notamment dans les provinces de la zone frontalière.

Les autorités dominicaines ont catégoriquement rejeté les informations selon lesquelles l’interdiction de vente de Toro ferait partie de représailles commerciales exercées en réaction à l’embargo sur l’importation des œufs et poulets dominicains imposé par Haïti. Cette mesure est en vigueur depuis début janvier après la découverte d’un foyer de grippe aviaire dans une ferme avicole dominicaine. spp/Radio Kiskeya

Une raison pour maintenir la position sur la grippe aviaire.
Les autorités vétérinaires ont abattu 27
000 poulets et canards dans le nord du Bangladesh après la confirmation
d'un foyer de grippe aviaire dans un élevage près de la frontière avec
l'Inde, a-t-on appris vendredi.

Les autorités dans l'Etat indien du Bengale occidental, frontalier
avec le Bangladesh, sont aux prises avec la pire épidémie de virus H5N1
jamais découverte en Inde. Des oiseaux ont également été abattus par
mesure de précaution au Pakistan, a annoncé un responsable pakistanais.


Par ailleurs, des tests montrent qu'un héron retrouvé mort cette
semaine dans un parc à thème populaire à Hong Kong a bien succombé au
virus, ont annoncé vendredi les autorités.

Au Bangladesh, plusieurs centaines de poulets sont morts dans un
élevage de volailles dans le district de Dinajpur, à 270 kilomètres au
nord de la capitale, Dacca, et des tests en laboratoire ont confirmé
qu'ils avaient été tués par le H5N1, rapporte l'agence de presse United
News of Bangladesh.

Plus de 27 000 poulets et canards ont été abattus et 60 000 oeufs
détruits jeudi et vendredi pour tenter de stopper la propagation du
virus, a précisé l'agence citant un responsable sanitaire.

Haiti attend à ce qu’un certificat sanitaire international soit délivré à la République dominicaine, habilitant celle-ci à exporter des poulets et des oeufs. « Le certificat sanitaire international devra être signé par le Directeur de la Santé animale et de la Secrétairerie d’Etat de l’Agriculture de la République Dominicaine qui est officiellement le délégué de ce pays auprès de l’Organisation internationale de la santé animale (OIE) », recommande le gouvernement haitien.

http://www.signalfmhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=2675