Pillages et Violences au nom de la vie chère.

Editorial de AHP.


Pillages et Violences au nom de la vie chère: qu'est-ce qui a pu mener là?

Il n'y a pas à sortir de là: le gouvernement a fait preuve d'une lenteur insupportable à adopter des mesures d'accompagnemment pour soulager les souffrances des couches les plus défavorisées qui gémissent sous le poids de la vie chère.

Si les fonds dont on annonce le déblocage imminent étaient disponibles pourquoi s'est-on perdu tout ce temps en palabres et réunions, vu l'urgence de la situation.
Les autorités sont accusées de laxisme, nonchalance, refus d'opérer les changements réclamés ou trop d'excès de confiance?

C'est vrai que les produits augmentent à l'échelle internationale: C'est vrai que la hausse des prix affecte la vie des peuples même dans des pays développés dont la France, mais est-ce une raison pour trainer les pieds avant de faire le minimum possible.

Les autorités ont en ce sens une grande part de responsabilité, si des individus pousuivant des objectifs politiciens ou autres ont pu effectivement infiltrer et manipuler les justes revendications contre la vie chère.

Si la hausse vertigineuse des prix en Haïti est guidée par la tendance mondiale, il faut quand même dénoncer la rapacité de certains gros commerçants.

En effet, au nom de la rangaine: c'est partout pareil, ils ne se gênent pas pour tripler, voire quadrupler les prix, du jour au lendemain.

" S'ils refusent que nous les triplions, alors nous stockerons les produits et provoquerons une rareté artificielle, doivent-ils se dire, surtout que pour beaucoup, la hausse exagérée des prix ne vise pas uniquement des objectifs économiques.

Concernant le dossier des pillages enregistrés dans la ville des Cayes (sud) et les mesures musclées prises vendredi: C'est vrai que les manifestants contre le coût de la vie ont de justes revendications.

Mais les autorités ont un choix à faire: Si elles laissent des individus en profiter pour piller des magasins et des depots, violer des femmes, et se livrer à d'autres types de violences, à ce moment, les adversaires politiques, principalemment ceux qui sont accusés de tirer les ficelles et d'être les manipulateurs seront les premiers à crier: on est en présence d'autorités incapables de protéger les vies et les biens, qui de ce fait, ne sont plus aptes à diriger.

Et l'internationale ne perdrait pas de temps pour affirmer ou réaffirmer que les intérets des étrangers sont en danger et qu'Haïti est un pays à éviter.

Si les autorités passent des instructions aux forces de l'ordre pour ramener la paix et que ces dernières passent effectivement à l'action, en utilisant les manières fortes, les mêmes voix vont s'élever pour "claironner" que les droits démocratiques du peuple haïtien sont violés et que le peuple est interdit de manifestation et toute une kyrielle de gros mots.

Le gouvernement a de fait un choix difficile à faire, pour avoir trop longtemps stagné.

Cependant, des sources gouvernementales affirment que les autorités sont et seront toujours respectueuses des droits legitimes de la population, mais n'accepteront pas que des individus poursuivant d'autres objectifs, mettent en péril des vies et des biens.

En fait de respect de droits humains: Ouvrir le feu sur des milliers de gens qui manifestent pacifiquement, comme ce fut le cas entre 2004 et 2006, dans l'indifférence de nombreux secteurs ici et là, voilà qui s'appelle violer des prérogatives constitutionnelles.

Aux cayes, on relève qu'aucune action, n'avait été dirigée contre les manifestants qui protestaient jeudi en début de journée contre la vie chère et scandaient des slogans anti-gouvernementaux.

Les choses allaient plutôt changer un peu plus tard dans la journée et le lendemain, quand des pillages, des violences et des cas de viols ont été enregistrés avec l'entrée en lice d'éléments "venus d'ailleurs" et dont on dit qu'ils étaient en mission.

De fait, invité à réagir sur les interventions ayant entrainé la mort de 4 personnes aux Cayes, un diplomate étranger a affirmé qu'il faut bien admettre que quelque soit le pays y compris: les Etats-Unis, le Canada et la France, quand des gens, même pour faire de justes revendications, font usage d'une forme de violence qui apportent bien plus d'insécurité que celle dénoncée, alors ils sont malheureusement traités de manière proportionnelle comme ce fut le cas dans les banlieues françaises.

Mais, le gouvernement après avoir tardé à entreprendre des actions ponctuelles à caractère social pour enlever des prétextes à ceux dont on dit qu'ils ne cherchent que ça, a aujourd'hui du pain sur la planche. On sait que dans ce genre de situation, quand on a trop attendu pour agir, plus vous donnez plus on vous en demande.

Et de plus, beaucoup relèvent que lorsqu'on lance la lutte contre la drogue, la contrebande et autres traffics illicites, et qu'on n'ait pas les moyens de sa lutte ou qu'on ne soit pas assez ou pas du tout soutenu par ceux qui ont le plus d'intérêts dans cette bataille, on peut alors s'attendre à toutes sortes d'attaques qui prendront probablement des formes diverses: manifestations de rues, violences, casses dans les rues et pillages, paralysie des activités, augmentation abusive des prix.

Il va falloir qu'un jour on s'arrête pour réfléchir et se dire que la violence et les coups de force pour faire main basse sur le pouvoir n'ont pas de lendemains et ne mènent nulle part. Et ce ne sont pas les preuves qui manquent.

Il faut aussi que les autorités légitimes sachent définir les vraies priorités, suppriment la politique de clans, arrêtent de scier les branches pleines de sève sur lesquelles elles sont assises au profit de branches sèches et cessent de jouer à l'excès de fausse suffisance.

Les ennemis d'hier seraient-ils en train de se reunir dans un objectif commun ?

Gwotoro,

On se rejoint ici.

Vous etes enfin, l'une des rares tetes lucides qui restent sur ce site.

Je regarde avec tristesse et déception comment des gens à qui je donnais du crédit son affolés par une situation socio-économique qu'ils traduisent comme une simple question politique.

Maintenant, en pleine crise démentielle on se contredit carrément.
Il n'y a pas longtemps, un intervenant refusait à la population haitienne le droit de se manifester pour quelque raison que ce soit.

Maintenant, il est à l'avant-garde de ces memes manifestants.

Il est décourageant de voir qu'après les désastres politiques des 22 dernières années, nous n'avons rien appris.

Ni en expérience, ni en maturité, ni en patriotisme.
Nous nous retrouvons au meme niveau que 1986, avec l'odeur du sang, l'appétit pour la vengeance, le renversement des principes et les pratiques de la jungle.

Derrière des discours dirigés vers la Démocratie, nous demeurons des vandales, des déchoukeurs et des inconstitutionnels.

Le gouvernement d'Haiti demeure légitime et constitutionnel.
Quelles que soit ses erreurs, il doit finir son mandat.

La question d'épargner le président et de limoger le premier ministre n'a rien à voir avec les solutions aux problèmes qui nous occupent.

Les manifestations doivent continuer pacifiquement pour créer une situation d'urgence qui forcera le gouvernement et les meneurs internationaux à accepter des mesures exceptionnelles pour rectifier la situation à court terme, pendant que les solutions à long terme sont mises en place.

L'anarchie ne résoudra pas le problème, ni le remplacement anticipé du gouvernement.

Remplacement par qui?
Le pays ne manque pas d'opportunistes qui font la queue pour se caser dans une position lontemps convoitée.

Mais, sont-ils prets et capables de changer la situation et sortir le pays d'une crise dont la source est majoritairement au-delà de nos controles?

Il ne s'agit pas, non plus, de défendre le gouvernement pour des raisons partisannes. Mais il est impossible à un gouvernement, quel qu'il soit, de faire en deux ans, des changements palpables dans un état pourri et corrompu depuis des siècles.

Il s'agit de sauver notre nation d'une autre déstabilisation qui la fera reculer d'un autre demi-siècle, pour nous ramener a la situation de 1904.

Hélas, nos titres de "nation la plus pauvre...." "de pays où le nègre ne peut se gouverner..." ne sont pas prets à etre effacés.

Sasaye ou pale klè. Mwen pa gen anyen pou m ajoute ! Kounye a, annou suiv aksyon gouvènman Preval-Alexis a ki ta dwe aprann aji tankou li rekonèt se yon pouvwa lejitim ki nan men li e se devwa li pou li egzèse pouvwa sa a. Fok mesyedam yo aprann kominike pi byen ak popilasyon an tou. Se pa panik ki pou enspire aksyon yo, se bon jan refleksyon pou solisyon a koutèm, mwayen tèm epi pi lwen devan...

Jaf

Sasaye,

Je parlais egalement des gens sur le terrain qui menent et/ou participent a ces manifestations.

Ma soeur travaille a la Digicel. Je dois dire que le siege social de la Digicel a Petion-Ville est protegee par une petite armee etrangere.

Durant le parcours de la manifestation, celle-ci est arrivee devant la Digicel et les manifestants auraient affirme que la Digicel est epargnee ("tou pa-w poko rive jodi-a").

Mais, on m'a affirme que ce sont des camions qui transportaient les pierres que les manifestants lancaient sur leur passage, ce qui suppose une certaine logistique... Donc, nous ne serions plus en face d'un simple mouvement de la population contre la vie chere.

Bien sur, je ne suis pas en Haiti, je rapporte des propos d'autres personnes. Je ne peux garantir leur veracite a 100%.

Et moi, je crois que beaucoup de personnes ont interet a voir ce gouvernement tomber car la lutte contre la contrebande quoique timide, frappe beaucoup de gens haut places, n'oubliez pas que la campagne electorale pour les elections de 2010 commence dans a peine 1 an et demi... en meme temps, que nous avons un PM qui n'a jamais peur de dire aux etrangers leurs 4 verites et qui sait leur tenir tete - bien sur dans la mesure aussi de ses moyens (qu'on se rappele sa campagne sur un meilleur controle des ONG).

Donc, vu qu'il s'agit (selon moi bien entendu) d'eliminer JEA, tous les moyens sont bons et tous se mettent ensemble pour passer cette etape. Mais, je doute enormement que le pays puisse tirer quelque chose de benefique sur le long terme de ce qui se passe aujourd'hui, parce que ce qui aurait pu permettre une lutte sur les causes structurelles de la hausse de la vie devient une simple lutte politique a l'haitienne.

Mais comme je dis, Haiti est un pays bizarre, l'ennemi d'hier devient souvent l'ami d'aujourd'hui quitte a redevenir un ennemi demain. Et nous vivons cela depuis 1986.

Jaf ,mèsi anpil pou lisidite w.

Mèsi pou limyè ou mete lan lot deba premye minis la.

Premye fwa yon bagay rive, li kapab fè w pantan, ou panike epi ou reaji an moun ki pa konn kisa pou fè.

Men sitiasyon saa parèt tèt li sou nou chak fwa avèk menm aktè yo , menm epizod yo, menm machann sirèt yo.

Ou ta di nou te wè sa deja, nou ta voye yo tounen lan kalfou tenten.
Men nou pa janm aprann anyen e nou kite moun ap bannou kkje pou linèt.

Se komsi lè kanaval rive, bann lan ap pase epi toutmoun konprann se pou yo danse, memsi janm yo ap fè yo mal, mem si kè yo pa kontan epi yo pa konnen ki kote yo pral jwenn yon ti moso pen.

Nou menm bliye ke nou lan yon sistèm demokratik enpafè, men li la toujou.
Deki lakèl de pèp ap aksepte yon premye minis enpoze?
Se pa palman ki pou aprouve yon premye minis?

De ki lakel blan chwazi e deside epi ni pèp ni palman aksepte?

Sak pa konprann sak ap pase laa, pa di anyen, gade, swiv, men pa vinn pouse dife, paske sa na p fè laa se peyi an na p dechalbore.

Et moi, je crois que beaucoup de personnes ont interet a voir ce gouvernement tomber car la lutte contre la contrebande quoique timide, frappe beaucoup de gens haut places, et surtout, n'oubliez pas que la campagne electorale pour les elections de 2010 commence dans a peine 1 an et demi... Il s'agit de commencer a eliminer le plus de candidat possible.

En effet, il y a de la manipulation mais vous ne pouvez pas ignorer la part de responsabilité du premier ministre et la présidence dans cette crise socio-politico-économique. L'échec était présivisible. Il a fallu prévenir plutôt que guérir.

Donc, vu qu'il s'agit (selon moi bien entendu) d'eliminer JEA, tous les moyens sont bons et tous se mettent ensemble pour passer cette etape. Mais, je doute enormement que le pays puisse tirer quelque chose de benefique sur le long terme de ce qui se passe aujourd'hui, parce que ce qui aurait pu permettre une lutte sur les causes structurelles de la hausse de la vie devient une simple lutte politique a l'haitienne.

Moi je crois dans l'alternance politique et soyez certain que même des ministres dans ce gouvernement ont des ambitions légitimes de succéder à Alexis. C'est pourquoi j'encourage l'alternance politique ( 2 premiers ministres ) dans un mandat présidentiel. Votre réflexion confirme ce que beaucoup d'haitiens disent, on veut déstabiliser ce gouvernement. Je n'en crois pas un seul mot. Depuis deux ans , on observait un gouvernement qui tournait en rond incapable de décider à décider. Je pense que cette crise est le résultat du comportement des autorités haïtiennes dans la gestion politique d'Haiti. C'est du crétinisme politique tout simplement. C'est lamentable. Le président est mal conseillé sur tous les plans. Voila la réalité. Il ne faut pas avoir peur de le dire. Ils sont des crétins en polique.

Maintenant, en pleine crise démentielle on se contredit carrément.
Il n'y a pas longtemps, un intervenant refusait à la population haitienne le droit de se manifester pour quelque raison que ce soit.

Cet intervenant c'était bien moi. Les choses ont évolué et le peuple a faim. Bien sûr, je condamne ce désordre, cette violence et ma famille a subi des dommages collatéraux. Il faut se rappeler que personne ne pouvait imaginer que des manifestants allaient réclamer le dechoukage du président. Mwen sezi tande yon bagay konsa en 2008 . Le gouvernement n'a pas su adapter sa politique et malgré des appels répétés des militants. Il n'a pas bougé. C'est regrettable que ce soit par la mobilisation populaire que l'on arrive à faire bouger un gouvernement qui est le notre. C'est triste et je suis triste de voir que la masse populaire n'est pas contente de son président. Je suis vraiment triste.

Pour terminer, je renouvelle mon appel aux internautes ; Il faut sauver la présidence et une des solutions c'est la démission du PM. C'est ce que je crois. J'aime bien le PM mais je n'aime pas voir mon pays plonger dans des manifestations de violence. Il faut sauver la présidence et c'est ma priorité.


PS" On ne se contredit pas , on évolue avec le temps. Plus on observe ce gouvernement, plus on a raison de croire qu'il est incapable de bouger.


J'aime bien ce débat, fok nou pale ze lan ze . fok nou di toute verité mêm leu sa fe nou mal. Cette vérité qui blesse est nécessaire et essentielle pour la bonne marche du pays et sans elle, nous sommes condamnés à l'échec ...

Gwotoro, c'est justement cette manipulation que nos intervenants et les gens de la rue en Haiti ne réalisent pas toujours.

Nos avons tous notre part de responsabilité dans cette crise et les étrangers y contribuent. Ce qui a commencé comme une revendication légitime contre la faim et la cherté de la vie, a dégénéré en mouvement GNB revisité par les memes acteurs qui y voient une opportunité.

Nous, les naifs, jouons leurs jeux sans savoir que nous contribuons au démantellement de notre société.

Marc,
De quelle alternance politique vous parlez, à l'intérieur d'une présidence élue légitimement?
Cette proposition ressemble fort au consensus tant décrié.
Un premier ministre de la droite? Voyons !!!!

Pourquoi on devrait avoir deux PM à l'intérieur d'un mandat de cinq ans?
Cela ne permettrait à aucun gouvernement de poursuivre un programme, ni d'effectuer les changements requis.

Pourquoi Jean Chretien pouvait-t-il survivre des années de crise, de gabegie et de scandales et un PM haitien ne devrait pas avoir une gouvernance de cinq ans.

Et meme si des erreurs sont commises, il doit avoir la latitude de les corriger.
C'est ainsi, en Démocratie.

Il ne nous sied pas d'etre des lapideurs "voye woch" "Kalonnen".
Nous avons atteint un niveau qui a dépasse ce stade.
Donc, utilisons la sagesse acquise pendant nos longues discussions et les méditations sur l'avenir de notre patrie.

Marc,
Cette citation que vous revendiquez était adressée à Colocolo.

Sasaye

On ne peut pas comparer le cas de Jean Chretien à celui du PM Haitien. Ce n'est pas du tout le même système politique. D'ailleurs, le Premier ministre canadien est élu et contrairement en Haiti il n'est pas élu. Cela étant dit, abordons la situation politique actuelle.

Normalement, le système politique haitien favorise les changements à la primature et je m'explique. À chaque deux ans, il y a une élection pour renouveler le sénat. Supposons que le gouvernement perd sa majorité, il est clair que le PM se retirera. C'est comme cela en France à chaque deux ans , un nouveau premier ministre est nommé ainsi tout le monde est content . Mais sachez que les grandes orientations politiques de la majorité demeurent . C'est la continuité dans la nouveauté et c'est important pour un gouvernement de se renouveler et de s'adapter et d,avoir du sang neuf pour mobiliser et motiver la population. Il faut changer de Pm pour relancer la dynamique politique dans une democratie qui marche .

Savez-vous combien de ministres aimeraient devenir à leur tour Premier ministre ? Dans cette perspective, vous conviendrez avec moi qu'il faut de l'alternance et cette alternative recompensera ceux ou celles qui travaillent ardumemnt comme ministres et qui aspirent à évoluer au sein du parti politique en question. Voilà mon point.

NB: Concernant l'homme qui sera vraissemblablement désigné comme premier ministre. Je crois qu'il y a bcp de discussions politiques en coulisses concernant cet homme de la droite. A suivre !

Sasaye


J'étais un de ces intervenants . Ce n'est pas grave. Il faut discuter . Ne lachez pas ! mwen bien renmen deba sa. sa pemet mwen souleve kelke points importants sur la gestion politique de mon gouvernement.

Sasaye a écrit:Marc,
Cette citation que vous revendiquez était adressée à Colocolo.

Sasaye et Gwotoro,

Alexis n'est plus et il est plus qu'impératif sur ce forum que nous nous rassemblons autour d'Haiti.

Ceux qui ont voulu le départ d'Alexis l'ont demandé sans violence sur ce forum. Aujourd'hui, nous espérons que les membres qui supportaient Alexis acceptent son départ sans rancune.

Rodlam Sans Malice a eu une position intéressante durant cette crise. Il n'a pas ouvertement sollicité le départ d'Alexis mais il n'a pas non plus aveuglement supporté ce Premier Ministre. Il est bien placé pour rassembler les 2 camps.

De ce fait, je demande à Malice de jouer sa partition et de rallier les 2 camps. Alexis n'étant plus, nous devrons cesser tout affrontement gratuit et continuons à proposer des solutions pour délivrer notre pays.

Marc-Henry,

Nou pa ka konpare sitiyasyon Jean Chrétien an ak sitiyasyon Alexis a - pa sèlman paske sistèm yo pa menm - men, sitou, paske sitiyasyon politk, sosyal ak ekonomik peyi yo pa konparab. Isit nan kanada, enfrastrikti peyi a tèlman solid, mesyedam politisyen kapab pase kriz sou kriz san sa pa nesesèman rive frajilize sosyete a jouk pèp pran lari. Nan ka pa nou ann Ayiti, lèt kaye kase tèt nou. Se yon mechanste pou moun ap fè ti dife boule nan yon sikonstans parèy. San stabilite politik nou fenk kare fè laviwonndede.

Jaf

Colo,

Vous devez lire les interventions dans leur intégralité avant de passez vos remarques.

D'abord, depuis quand vous etes le conseiller plénipotentiare du forum, assignant des roles aux participants?

Il a été mentionné en plusieurs fois dans mes interventions, que je ne supportais pas un gouvernement pour des raisons partisannes et que ces interventions étaient pour empecher un chambardement qui ferait du mal aux acquis de notre democratie.
Il me semble que ces notions vous ont dépassé.

Et je n'ai pas vu où Gwotoro défendait Alexis.

De quels deux camps vous parlez?

L'objectif premier de ForumHaiti est l'avenir d'Haiti que votre position semble vouloir déstabiliser.

Je n'ai pas encore entendu la nouvelle de la démission de M. Alexis, pouvez-vous la poster, pour compléter l'information?

Sasaye,

Les plaies sont encore vives et personnellement je vous comprends. Il faudra quelqu'un pour panser ces plaies mais malheureusement je suis très mal placé pour le faire. C'est pourquoi j'ai cité ce membre qui a gardé une position plus ou moins neutre durant cette crise en Haiti afin de pouvoir panser ces plaies.

Si quelqu'un d'autre peut le faire, qu'il le fasse! L'essentiel, c'est de nous rassembler et trouver un meilleur destin pour Haiti.

Decidement, vous ne comprenez absolument rien.

De quelles plaies parlez-vous?
Celles que vous essayez d'infliger au pays?

Sasaye a écrit:Decidement, vous ne comprenez absolument rien.

De quelles plaies parlez-vous?
Celles que vous essayez d'infliger au pays?

Sasaye,

Ce n'est pas moi qui veux chambarder la situation en Haiti mais la faim. Voici le slogan des manifestants d'après RFI:

« Nous préférons mourir par balles que mourir de faim »

http://www.rfi.fr/actufr/articles/100/article_64841.asp

En passant, qui est ce personnage sur la galerie de forumhaiti?

Est-ce le nouveau Premier Ministre?

Nous devrons rester vigilants. Ce coup ne passera pas.

Violences et actes de brigandage à Port-au-Prince au nom de la lutte contre la vie chère

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Port-auPrince, 8 avril 2008- (AHP)- La capitale haïtienne a vécu mardi une de ses journées les plus terribles, marquée par des manifestations d'une violence inouïe pour protester contre l'augmentation du coût de la vie et des produits de première nécessité, causant une dizaine de blessés , selon des sources hospitalières.


Des manifestants violents ont commencé par s'attaquer au principal symbole du pouvoir politique, le palais national dont ils ont forcé le portail principal. Des forces de la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation d'Haïti ont alors répliqué en tirant des rafales de balles en caoutchouc, faisant des blessés dont Jean-Jacques Augustin, un journaliste/photographe travaillant pour le quotidien "le matin".

C'était le début de ce qui allait être une véritable opération de casses, incendies et mises à sac. En effet, des milliers de manifestants arrivés de tous les quartiers de la capitale se sont lancés à l'assaut de magasins, bureaux publics, restaurants, stations services dans toutes les régions de l'aire métropolitaine: Champ-de-Mars, Delmas, Pétion-Ville, Frères...

Au Champ-de-mars, le local de la Air France a été endommagé, des véhicules exposés au local de la banque nationale de crédit ont eté incdendiés, alors que de nombreux autres vehicules privés ont eu les pare-brise cassées dans la même zone.

Sur la route de Delmas, un nombre important d'entreprises commerciales ont été attaquées à coups de pierres.

A Pétion-Ville, une annexe de l'Office national assurance vieillesse a été partiellement incendiée, alors que les bureaux du quotidien Le matin ont essuyé des jets de pierres.

Dans plusieurs autres zones, des stations/service ont pillées, des minimarkets Tiger et Star-mart ont été saccagées, alors que des barricades enflammées étaient erigées un peu partout, paralysant la circulation automobile.

Des manifstants avaient averti que toute action ou balle tirée contre eux serait sanctionnée par un incendie ou des actes encore plus musclés.

La police nationale dépassée par la violence des manifestants et quelque fois saluée par ces derniers pour son "inaction" dans de nombreux cas, c'est la MINUSTAH qui a surtout été sollicitée.

C'était une journée au cours de laquelle aucun secteur n'a été épargné et tout le monde visé, puisque chaque groupe de manifestants qui semblait émaner d'un secteur différent, avait son compte à régler.

La Chambre de commerce et d''Industrie d'Haïti qui était restée silencieuse au cours des premières journées de pillage notamment aux Cayes, a dû monter au créneau, pour dénoncer les excès commis au nom de la lutte contre la vie chère.

La population a attendu en vain et jusqu'à fort tard dans la soirée une intervention du président Préval.

Plusieurs secteurs notamment des parlementaires pnt exprimé leur souhait d'obtenir le depart du premier ministre, qu'ils croient pouvoir influer sur la qustion de la hausse du coût de la vie.

D'autres par contre, tout en dénonçant la lenteur des autorités y compris le président et le premier ministre, estiment au contraire qu'un départ de Jacques Edouard Alexis, s'il peut contribuer à donner satisfaction à certains de ses adversairses, ne ferait que compliquer la situation.

A près différentes rencontres tenues ce mardi, l'opinion de beaucoup seraient que le gouvernement mette immédiatement en oeuvre son programme d'accompagnement annoncé vendredi, et opèrent des changements au niveau de certains ministèrees-clé, de délégations et directions départementales ainsi que dans la diplomatie, des mesures que le président Préval refusait de prendre jusqu'ici.

La communauté internationale a égalemnt été appelée à assumer plus de responsabilités à l'égard d'Haïti où sa presence s'est renforcée depuis le départ forcé du président Jean Bertrand Aristide le 29 février 2004.

L'Organisation des nations-unies (ONU) a prévenu ce mardi que l'augmentation du nombre d'émeutes alimentaires (notamment en haïti) est un signe avant-coureur qu'une hausse du coût de la nourriture pourrait provoquer des troubles et menacer la stabilité mondiale.

Le directeur adjoint du Programme alimentaire mondial de l'ONU, John Powell, a, du coup, demandé aux pays développés de faire plus pour aider les pays en voie de développement.

"Les pays aux prises avec des émeutes alimentaires ont besoin d'aide pour mettre en place des filets de sécurité sociaux, a-t-il souligné.
AHP 7 avril 2008 4:00 PM

Nou men nan Diaspora, nou kont pyaj e vyolan o non de grangou e la vi che. Yon pep kap soufri grangou avek respe e konviksyon ke demen la vi ka myo san ke w pa al kraze kay moun ni biwo leta.
Yo kap kontinye manche pasifikman jiskaske yo jwen yon solisyon a problem yo.
Le yo kraze brise katye e zonn ke yap vivv, se yo ki pedi.
Revelation