Leslie Manigat rejette l’appel à l’unité du président Préval

Leslie Manigat rejette l’appel à l’unité du président Préval


Port-au-Prince, le 23 octobre 2003 (Radio Metropole) - Le leader du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP) qui refuse toute alliance avec le parti Lespwa réaffirme sa détermination à rester dans l’opposition.

Leslie Manigat qui avait réclamé un deuxième tour de scrutin lors des élections présidentielles du 7 février ne rejette pas l’idée de l’unité nationale mais pose des conditions et s’interroge sur les raisons qui motivent cette unité.

" Unité autour de qui ? Pourquoi faire ? L’unité de qui ? La politique est une option, c’est pourquoi la politique n’est pas l’unanimisme. La politique est une affaire de choix, nous avons choisi la compétence, l’intégrité, le patriotisme, le sentiment du bien commun", soutient le professeur Manigat.

En ce qui a trait à la situation sociopolitique du pays , l’ancien candidat à la présidence se déclare inquiet, et précise que le pays n’est pas sur la bonne voie. " Il faut dire non quand on fait quelque chose qui n’est pas viable, qui est stérile ou dangereux pour l’intérêt national", précise le Leslie Manigat. Le leader du RDNP affirme qu’il ne faut pas qu’il y ait unité pour favoriser l’impunité, et soutient qu’il faut que les choses changent pour que ce pays soit récupérable.

Manigat est tout simplement un mauvais perdant....

Manigat aurait aime que l'unite se fasse autour de lui president de la Republique comme en 1988.

Pauvre homme et dire qu'on pensait s'en etre debarasse.

Le Tandem Manigat - Baker. Un mariage forcé ou un mariage politique ?

Junior a écrit:Le Tandem Manigat - Baker. Un mariage forcé ou un mariage politique ?

[b]Junior,

Vous pensez qu'il y a vraiment de grandes différences entre Manigat et Baker?

Les différences sont très mineures.L'une d'elles est que Baker se livre à des activités plus ou moins productrices et que manigat appartient à ce qu'on pourrait appeler la bourgeoisie bureaucratique.
Ces deux ailes de la bourgeoisie ,depuis après la mort de l'Empereur se confrontent parfois ,mais elles s'unissent toujours quand elles pensent que le peuple menace de rejoindre la fète et gater la partie.
C'est toujours la mème chose ,depuis les jacqueries de Acaau,et de Goman,la présidence de Salnave,contre Daniel Fignolé et plus près de nous Aristide.
ce dont nous avons besoin ,c'est d'un CHAVEZ ,pour leur damer le pion.Entendons nous parler de Démocrates Chrétiens et de Socaux-Démocrates au Vénézuela?

La grande difference est que le Venezuela a les moyens de sa politique. Les revenus du petrole permettent a Chavez de proposer des programmes sociaux a la population qui voit "rapidement" les changements. Et c'est ce qui nuit aussi a son opposition, parce que la population peut realiser a quel point elle se faisait exploiter...

Tandis qu'en Haiti, on n'a pas justement les moyens de nos politiques. Nous dependons du bon vouloir des bailleurs de fonds internationaux et des pays etrangers (la plupart occidentaux), ce qui leur permet d'influer enormement sur les actions de nos dirigeants.

Pendant qu'au Venezuela, Chavez peut "vendre" des programmes sociaux a la population tres rapidement; en Haiti, on doit vendre des reves, des intentions d'abord sans pouvoir garantir leur materialisation. Du moins, pas sur le court terme, ni a l'echelle necessaire et esperee...

Le personnage a son role a jouer, mais c'est surtout les moyens qu'il a a sa disposition qui font la difference.