Ki pwoblem dayiti; vie chè ou kidnapping ?

Chers lecteurs du forumhaiti

Je vous invite à commenter cet article en faisant des liens avec les événements qui ont eu raison sur le premier ministre Alexis. La question qui nous vient à l'esprit est la suivante; Y a-t-il un problème de vie chère en Haiti ? Si oui pourquoi depuis deux mois après les médias, les parlementaires n'en disent plus un mot ?
Ma foi, en lisant les réactions des médias dominicains, je me demande vraiment si les émeutes étaient des émeutes contre la faim? Est-ce que quelqu'un pourrait-il éclairer ma lanterne? Je ne comprends pas. Je ne comprends plus rien. On a revoqué un premier ministre pour sa lenteur à faire face à la vie chère et deux mois plus tard, ces mêmes parlementaires ne font rien comme si rien n'était . Bon sang! où va ce pays ?

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La presse dominicaine critique l'absence du président haïtien au sommet de la FAO et dénonce le fait que le président dominicain soit souvent obligé de prendre la parole pour Haiti

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Santo-Domingo, le 10 juin 2008-(AHP)- La presse dominicaine a poursuivi ce mardi ses critiques vis-à-vis du président haïtien René Préval pour n'avoir pas participé au récent sommet de la FAO à Rome, alors que son pays fait face à une grave crise alimentaire.
Selon le Listin Diario , plus que tout autre chef d'Etat, le président Préval se devait d'être là pour défendre les intérêts de son pays qui vient de vivre de graves émeutes de la faim.
"Nous ne comprenons pas ce qui se passe depuis quelques temps en Haïti. La République Dominicaine se retrouve souvent dans la situation de prendre position pour ce pays", écrit Le Lustin Diario .
Pour sa part la radio Dominicaine Z-101, s'est interrogée sur l'existence même d'une diplomatie haïtienne.
Malgré les appels lancés par des secteurs divers, le président Préval s'st refusé à toute réforme en profondeur dans la diplomatie haïtienne.
Au somet de la FAO, le président dominicain Léonel Fernandez a plaidé en faveur d'une solidarité réelle vis-Ã -vis de ce pays, dénonçant les 10 millions de dollars américains accordés à Haïti suite aux émeutes de la faim d'avril.
C'est le ministre de l'Agriculture François Sevrin qui a présidé la délégation haitienne ayant participé à la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement sur la crise alimentaire.
AHP 10 juin 2008 2 :20 PM

On avait deja dit a cette epoque que les emeutes de la faim n'etait en grande partie qu'un scenario monte ou utilise par certains pour avoir la tete de JEA.

On avait aussi signale que le pays perdrait plus a renvoyer JEA qu'a le garder en poste. Et que Preval serait place dans une position plus perilleuse si JEA partait.

On en voit les resultats aujourd'hui.

Une fois JEA renvoye, le probleme de la vie chere a disparu des medias et de la bouche des politiciens (et meme des forums de discussion) aussi vite qu'il etait apparu. Meme si le prix des aliments et du petrole augmentent sans cesse.

Ce qui demontre que les operations type GNB peuvent facilement recommencer un jour ou l'autre, car personne ne semble avoir appris de l'experience de 2004 (victimes et bourreaux compris).

Nous avons perdu plusieurs occasions d'affaires importantes avec l'international, surtout cette conference avec les bailleurs de fonds que le gouvernement avait prepare penant plus de 6 mois, qui devait avoir lieu les 25-26 avril 2008. On en sait pas quand est-ce que cette conference pourra avoir lieu, ni si elle aura lieu a nouveau.

Je sais qu'au cours de negociations conduites par JEA tout au long de 2007 et au debut 2008, les bailleurs de fonds internationaux avaient fini par accepter le principe d'accorder la majeure partie des fonds d'aide directement a l'Etat haitien au lieu de les donner a des ONG qui ont leurs objectifs propres, ce qui etait deja une victoire importante.

Combien d'autres projets ont ete hypotheques ?

On ne le saura peut-etre jamais.

Que se passera-t-il avec la nouvelle prison de Port-au-Prince, les nombreuses routes que le Canada devait aider a construire par exemple ?

Et nous avons renforce notre image de pays ou aucun business serieux peut se faire car, du jour au lendemain votre interlocuteur peut etre renvoye (sans raison logique).

Mais, le pays comme toujours, paie pour les ambitions de quelques-uns.

Le vrai probleme d'Haiti est un manque de leadership et d'esprit de sacrifice au niveau de la classe politique et des possedants du pays. Y compris de la part du pouvoir actuel (qui ne comprend pas uniquement l'executif ou la personne du President, mais egalement et surtout la Parlement) et de la part des partis politiques.