suggestions au futur premier ministre...
Page 1 sur 1
suggestions au futur premier ministre...
DSNCRP 2008-20011 AMÉLIORÉ
Projet Prioritaire Haitian (PPH), veut saisir l’occasion pour commenter sur la
problématique qui perdure en Haiti et souhaite que le prochain Premier Ministre soit en
mesure de diriger Haïti vers la bonne voix en cette période si difficile pour le peuple
haitien. Notre peuple oh combien courageux, est en train de mourrir à petit feu, il nous
faut donc un gouvernement capable pour l’aider à s’en sortir. Nous souhaitons également,
que le prochain Premier Ministre fasse montre de sagesse et de compétence dans la
formation de son gouvernement, et qu’il s’entoure de techniciens capables de gérer le
pays sans égards pour leur affiliation politique. Les partis politiques ont la responsabilité
de se doter de gens capable de gérer leur partis et de prendre part à la formation du
gouvernement.
Nous tenons en plus à féliciter publiquement le Premier Ministre Alexis et son
gouvernement pour leur travail très apprécié sur le document stratégique qui nous permet
aujourd’hui, de donner une orientation concrète au développement économique du pays.
Certes, la version actuelle du DSNCRP touche maintes aspects du développement
économique d’Haiti, mais il nous reste à avoir une vision plus transparente, utilisant une
approche beaucoup plus aggressive que celle stipulée dans le document original si nous
voulons aboutir aux objectifs ciblés.
Nous tenons de ce fait à souligner, les questions susceptibles de renforcer ce document
pour qu’il devienne un outil efficiant, promoteur de solutions durables aux problèmes
socio-économiques actuels.
Avant d'aller plus loin, nous aimerions suggérer l’implémentation dans le présent
document de trois éléments que nous jugeons indispensables à la révolution du système
socio-économique d’Haïti.
1. L’Accessibilité au crédit
2. Le retour des Haïtiens vivants à l'étranger
3. La Création d’emplois à long terme
Accessibilité au crédit: Il existe communément deux types de marchés généralement
considérés comme des outils efficaces pour le développement économique d’un pays: les
marchés de crédit et les marchés de capitaux. En Haïti, aucune de ces deux n’existe.
Toutefois, dans la plupart des pays qui utilisent ces deux types de marchés, beaucoup plus
de capitaux sont générés par les marchés de crédit que les marchés des actions. Il est plus
facile de mettre en place un marché de crédit en Haïti qui même à court terme, au fil des
années et avec une vision bien définie conduira certainement à la création d'un marché
des actions. Selon nos calculs, une fois les règles définies, que des institutions bien
structurées soient implantées, et que les entreprises se mettent à respecter les pratiques
comptables internationales, nous nous orienterions à coup sur vers un marché commun
capable de créer des richesses énormes pour le pays sur une période de dix ans seulement.
Avec l'accès à une réserve de crédit implémentée par l’état, la banque centrale pourrait
ensuite exiger des autres banques du pays de mettre une partie de leur capital social à la
disposition des entrepreneurs sous forme de prêts. Avec ces changements, des emplois
seront créés, les recettes publiques décupleront, les investisseurs locaux seront mieux
disposés à investir en Haïti et la diaspora haïtienne sera mieux portée à retourner au
bercail pour le grand bien de notre économie. Ces changements, s’ils sont apportés au
DSNCRP, se traduiront en une nette amélioration globale des moyens de subsistance de
la population dans son intégralité.
Projet Prioritaire Haitian (PPH), veut saisir l’occasion pour commenter sur la
problématique qui perdure en Haiti et souhaite que le prochain Premier Ministre soit en
mesure de diriger Haïti vers la bonne voix en cette période si difficile pour le peuple
haitien. Notre peuple oh combien courageux, est en train de mourrir à petit feu, il nous
faut donc un gouvernement capable pour l’aider à s’en sortir. Nous souhaitons également,
que le prochain Premier Ministre fasse montre de sagesse et de compétence dans la
formation de son gouvernement, et qu’il s’entoure de techniciens capables de gérer le
pays sans égards pour leur affiliation politique. Les partis politiques ont la responsabilité
de se doter de gens capable de gérer leur partis et de prendre part à la formation du
gouvernement.
Nous tenons en plus à féliciter publiquement le Premier Ministre Alexis et son
gouvernement pour leur travail très apprécié sur le document stratégique qui nous permet
aujourd’hui, de donner une orientation concrète au développement économique du pays.
Certes, la version actuelle du DSNCRP touche maintes aspects du développement
économique d’Haiti, mais il nous reste à avoir une vision plus transparente, utilisant une
approche beaucoup plus aggressive que celle stipulée dans le document original si nous
voulons aboutir aux objectifs ciblés.
Nous tenons de ce fait à souligner, les questions susceptibles de renforcer ce document
pour qu’il devienne un outil efficiant, promoteur de solutions durables aux problèmes
socio-économiques actuels.
Avant d'aller plus loin, nous aimerions suggérer l’implémentation dans le présent
document de trois éléments que nous jugeons indispensables à la révolution du système
socio-économique d’Haïti.
1. L’Accessibilité au crédit
2. Le retour des Haïtiens vivants à l'étranger
3. La Création d’emplois à long terme
Accessibilité au crédit: Il existe communément deux types de marchés généralement
considérés comme des outils efficaces pour le développement économique d’un pays: les
marchés de crédit et les marchés de capitaux. En Haïti, aucune de ces deux n’existe.
Toutefois, dans la plupart des pays qui utilisent ces deux types de marchés, beaucoup plus
de capitaux sont générés par les marchés de crédit que les marchés des actions. Il est plus
facile de mettre en place un marché de crédit en Haïti qui même à court terme, au fil des
années et avec une vision bien définie conduira certainement à la création d'un marché
des actions. Selon nos calculs, une fois les règles définies, que des institutions bien
structurées soient implantées, et que les entreprises se mettent à respecter les pratiques
comptables internationales, nous nous orienterions à coup sur vers un marché commun
capable de créer des richesses énormes pour le pays sur une période de dix ans seulement.
Avec l'accès à une réserve de crédit implémentée par l’état, la banque centrale pourrait
ensuite exiger des autres banques du pays de mettre une partie de leur capital social à la
disposition des entrepreneurs sous forme de prêts. Avec ces changements, des emplois
seront créés, les recettes publiques décupleront, les investisseurs locaux seront mieux
disposés à investir en Haïti et la diaspora haïtienne sera mieux portée à retourner au
bercail pour le grand bien de notre économie. Ces changements, s’ils sont apportés au
DSNCRP, se traduiront en une nette amélioration globale des moyens de subsistance de
la population dans son intégralité.
piporiko- Super Star
-
Nombre de messages : 4753
Age : 54
Localisation : USA
Opinion politique : Homme de gauche,anti-imperialiste....
Loisirs : MUSIC MOVIES BOOKS
Date d'inscription : 21/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: L'impulsif
Re: suggestions au futur premier ministre...
Le retour des Haïtiens vivants à l'étranger: Bon nombre de professionnels haïtiens
retraités sont déjà prédisposés à retourner en Haïti, ils n’attendent que le gouvernement
mette en place des structures de base leur permettant de fonctionner décemment. Ce
groupe constitue un vecteur de dévéloppement à court terme capable de propulser Haïti
sur l’échelle du marché mondial surtout s’il peut obtenir des prêts à un taux favorable.
Chaque année, Haïti est classé au dernier rang des pays, dont le niveau de developpement
soit le plus bas. Ces statistiques sont basées essentiellement sur le fait que pour ces pays,
le nombre de médecins et d’hopitaux, le revenu per capita, le niveau de sécurité et du
respect de la vie humaine, l’accès à l’eau potable et au travail, pour ne citer que ceux-la,
soient en-dessous des barêmes pré-établis. Une augmentation sensible de nos experts
médicaux pourrait très rapidement avoir un effet positif sur l’indice de comparaison du
pays vis à vis des autres. Il s’avère nécéssaire de construire un programme autour de la
diaspora afin de rendre plus alléchante l’idée d’un retour definitif sur sa terre natale.
Parmi ces candidats, se retrouvent un grand nombre de retraités qui reçoivent
mensuellement leur pension de retraite, source de revenu stable qui pourrait contribuer au
relancement de notre économie.
Pour assurer la réalisation d’un tel programme, le gouvernement aurait à engager des
penseurs, des hommes et femmes d’affaires expérimentés dans les différents ministères,
spécialement au Ministère des Affaires Etrangères, et le Ministère des Haïtiens Vivants à
L’étranger. Nous avons besoin davantage de médecins et d’infirmières, de techniciens en
énergie renouvelable, d’ingénieurs et techniciens pour les travaux routiers, le curage des
égouts, l'environnement, l'aménagement urbain et les technologies de l'information, les
communications, les logiciels etc. Beaucoup de nos retraités haïtiens vivants à l’étranger
ayant des expertises dans les domaines précitées, n’attendent qu’un léger changement
pour rentrer chez aux et offrir à leur pays les ressources et expériences aquises à
l’étranger à une fraction du coût qu’il couterait au gouvernement s’il devait avoir recours
à des experts étrangers.
Création d’emplois à long terme: L’accès au crédit et le retour des haïtiens vivants à
l’étranger sont deux vecteurs incontournables pour le démarrage de l’économie haïtienne.
Cela permettrait à Haïti de ne plus dépendre des bailleurs de fonds internationaux et ainsi
ne plus avoir à se courber à des restrictions désavantageuses pour la santé économique du
pays. En conséquence, le pays obtiendrait des prêts sur le marché international à des taux
plus compétitifs.
Imaginons combien d’emplois seraient créés avec le retour au pays d’une force
économique de plus de 100.000 haïtiens. Avec la création d’un simple programme
d’accompagnement, nous arriverons facilement à doubler la main d’oeuvre et l’assiette
fiscale d’Haïti. Cette force est capable de créer en un temps record, plus de 500 mille
emplois en essayant tout simplement de s’établir dans le pays. Sa dépense annuelle à elle
seule dépasserait le montant du budget national.
Retournons maintenant au DSNCRP. Nous tenons à saluer les efforts de tous ceux et
celles qui ont contribué à sa naissance et reconnaissons que dans son élaboration, un
travail considérable a été fait spécialement dans les domaines de l'éducation et de la santé
où les objectifs sont clairs et explicites. Les problèmes, les cibles et les solutions sont
clairement identifiés. Il est nettement démontré où nous sommes aujourd'hui, les marches
à suivre et les résultats escomptés pour les trois prochaines années.
retraités sont déjà prédisposés à retourner en Haïti, ils n’attendent que le gouvernement
mette en place des structures de base leur permettant de fonctionner décemment. Ce
groupe constitue un vecteur de dévéloppement à court terme capable de propulser Haïti
sur l’échelle du marché mondial surtout s’il peut obtenir des prêts à un taux favorable.
Chaque année, Haïti est classé au dernier rang des pays, dont le niveau de developpement
soit le plus bas. Ces statistiques sont basées essentiellement sur le fait que pour ces pays,
le nombre de médecins et d’hopitaux, le revenu per capita, le niveau de sécurité et du
respect de la vie humaine, l’accès à l’eau potable et au travail, pour ne citer que ceux-la,
soient en-dessous des barêmes pré-établis. Une augmentation sensible de nos experts
médicaux pourrait très rapidement avoir un effet positif sur l’indice de comparaison du
pays vis à vis des autres. Il s’avère nécéssaire de construire un programme autour de la
diaspora afin de rendre plus alléchante l’idée d’un retour definitif sur sa terre natale.
Parmi ces candidats, se retrouvent un grand nombre de retraités qui reçoivent
mensuellement leur pension de retraite, source de revenu stable qui pourrait contribuer au
relancement de notre économie.
Pour assurer la réalisation d’un tel programme, le gouvernement aurait à engager des
penseurs, des hommes et femmes d’affaires expérimentés dans les différents ministères,
spécialement au Ministère des Affaires Etrangères, et le Ministère des Haïtiens Vivants à
L’étranger. Nous avons besoin davantage de médecins et d’infirmières, de techniciens en
énergie renouvelable, d’ingénieurs et techniciens pour les travaux routiers, le curage des
égouts, l'environnement, l'aménagement urbain et les technologies de l'information, les
communications, les logiciels etc. Beaucoup de nos retraités haïtiens vivants à l’étranger
ayant des expertises dans les domaines précitées, n’attendent qu’un léger changement
pour rentrer chez aux et offrir à leur pays les ressources et expériences aquises à
l’étranger à une fraction du coût qu’il couterait au gouvernement s’il devait avoir recours
à des experts étrangers.
Création d’emplois à long terme: L’accès au crédit et le retour des haïtiens vivants à
l’étranger sont deux vecteurs incontournables pour le démarrage de l’économie haïtienne.
Cela permettrait à Haïti de ne plus dépendre des bailleurs de fonds internationaux et ainsi
ne plus avoir à se courber à des restrictions désavantageuses pour la santé économique du
pays. En conséquence, le pays obtiendrait des prêts sur le marché international à des taux
plus compétitifs.
Imaginons combien d’emplois seraient créés avec le retour au pays d’une force
économique de plus de 100.000 haïtiens. Avec la création d’un simple programme
d’accompagnement, nous arriverons facilement à doubler la main d’oeuvre et l’assiette
fiscale d’Haïti. Cette force est capable de créer en un temps record, plus de 500 mille
emplois en essayant tout simplement de s’établir dans le pays. Sa dépense annuelle à elle
seule dépasserait le montant du budget national.
Retournons maintenant au DSNCRP. Nous tenons à saluer les efforts de tous ceux et
celles qui ont contribué à sa naissance et reconnaissons que dans son élaboration, un
travail considérable a été fait spécialement dans les domaines de l'éducation et de la santé
où les objectifs sont clairs et explicites. Les problèmes, les cibles et les solutions sont
clairement identifiés. Il est nettement démontré où nous sommes aujourd'hui, les marches
à suivre et les résultats escomptés pour les trois prochaines années.
piporiko- Super Star
-
Nombre de messages : 4753
Age : 54
Localisation : USA
Opinion politique : Homme de gauche,anti-imperialiste....
Loisirs : MUSIC MOVIES BOOKS
Date d'inscription : 21/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: L'impulsif
Re: suggestions au futur premier ministre...
Voila exactement ce qu’il nous revient de faire pour rendre les autres aspects du
plan tout aussi efficients:
Électricité: Pour l'électrification du pays, il nous faut produire environ 1500 mégawatts
d’électricité par jour. Pour en arriver la, il est indispensable de connaitre le nombre de
mégawatts produit actuellement par jour sur une base constante et de ce fait déterminer ce
qui nous manque. Nous pouvons avec ces données, établir une directive claire pour
l'année suivante et savoir de manière certaine ce qu’il nous faut pour améliorer la création
et la distribution d'électricité à travers le pays. Nous ne pouvons pas parler de création
d'emplois, du retour de la “diaspora”, de l’implémentation de l’entrepreunariat comme
condition de développement et ne pas avoir une politique énergétique agressive pour
l'électrisation d’Haïti. Les objectifs dans ce domaine ne sont pas clairs. Le DSNCRP
pour 2008-2011 ne stipule pas le nombre de mégawatts d'électricité présentement en
production ni le surplus de mégawatts qu’ils ont l'intention de créer avec l'argent alloué
durant les trois prochaines années. Des données simples mais pourtant essentielles à la
mise en place d’un paquet attrayant capable d’attirer les haïtiens vivants à l'étranger et les
encourager à rentrer chez eux.
De plus, certains des objectifs de croissance annuelle de la DSNCRP où le niveau est fixé
à seulement 2.5%, nous semblent insuffisants. Nous estimons que ce rythme de
croissance est bien trop lent et qu’il prendrait de ce fait à Haïti au moins 40 ans pour
arriver à un niveau de développement raisonnable comme c’est le cas pour certains pays
comme le Nicaragua. Ces projections ne sont pas selon nous acceptables, dû au fait que le
pays se trouve actuellement au bord de la catastrophe avec une population vivant dans
des conditions lamentables et inhumaines. Il nous faut subséquemment , une équipe et un
système beaucoup plus aggressifs si nous voulons effectivement sprinter Haïti vers le
21ème siècle.
Réseaux Routiers: Haïti a un problème majeur en ce qui a trait à son système routier. Si
les communautés à travers le pays étaient reliées entre elles, les activités économiques à
ce niveau connaitraient une nette augmentation du point de vue de production, et auraient
de ce fait un effet positif sur l’inflation. L’accès à un système routier pratiquable étant un
élément essentiel dans le developpement économique d’un pays, et pouvant contribuer
considérablement à l’augmentation de son assiette fiscale.
Il nous faut aborder ce problème avec des directives apparentes. Par exemple, avant
même de commencer avec la création des routes de relais et des ponts pour relier les
communautés, il nous faudra penser à la construction d’égouts.
Nous avons aussi l'armée des Nations Unies en Haïti que nous pouvons utiliser à bon
escient. Ne serait-il pas mieux de recourir à cette couteuse main-d'oeuvre tant qu’elle se
trouve en Haiti en l’impliquant dans la construction de nos routes par exemple?
Si les communautés ne sont pas connectées, l'amélioration ne sera pas de longue durée et
l'effet positif de ces dépenses énormes dans le financement et la main-d'oeuvre sera de ce
fait minimisé. Nous avons besoin d'analyser le nombre de kilomètres de routes dont nous
avons maintenant, combien il nous faut construire au cours des trois prochaines années
pour un apport positif sur la vie de la population.
Des directives claires sont nécéssaires sur la façon dont nous allons partir du point A pour aboutir au pointB
plan tout aussi efficients:
Électricité: Pour l'électrification du pays, il nous faut produire environ 1500 mégawatts
d’électricité par jour. Pour en arriver la, il est indispensable de connaitre le nombre de
mégawatts produit actuellement par jour sur une base constante et de ce fait déterminer ce
qui nous manque. Nous pouvons avec ces données, établir une directive claire pour
l'année suivante et savoir de manière certaine ce qu’il nous faut pour améliorer la création
et la distribution d'électricité à travers le pays. Nous ne pouvons pas parler de création
d'emplois, du retour de la “diaspora”, de l’implémentation de l’entrepreunariat comme
condition de développement et ne pas avoir une politique énergétique agressive pour
l'électrisation d’Haïti. Les objectifs dans ce domaine ne sont pas clairs. Le DSNCRP
pour 2008-2011 ne stipule pas le nombre de mégawatts d'électricité présentement en
production ni le surplus de mégawatts qu’ils ont l'intention de créer avec l'argent alloué
durant les trois prochaines années. Des données simples mais pourtant essentielles à la
mise en place d’un paquet attrayant capable d’attirer les haïtiens vivants à l'étranger et les
encourager à rentrer chez eux.
De plus, certains des objectifs de croissance annuelle de la DSNCRP où le niveau est fixé
à seulement 2.5%, nous semblent insuffisants. Nous estimons que ce rythme de
croissance est bien trop lent et qu’il prendrait de ce fait à Haïti au moins 40 ans pour
arriver à un niveau de développement raisonnable comme c’est le cas pour certains pays
comme le Nicaragua. Ces projections ne sont pas selon nous acceptables, dû au fait que le
pays se trouve actuellement au bord de la catastrophe avec une population vivant dans
des conditions lamentables et inhumaines. Il nous faut subséquemment , une équipe et un
système beaucoup plus aggressifs si nous voulons effectivement sprinter Haïti vers le
21ème siècle.
Réseaux Routiers: Haïti a un problème majeur en ce qui a trait à son système routier. Si
les communautés à travers le pays étaient reliées entre elles, les activités économiques à
ce niveau connaitraient une nette augmentation du point de vue de production, et auraient
de ce fait un effet positif sur l’inflation. L’accès à un système routier pratiquable étant un
élément essentiel dans le developpement économique d’un pays, et pouvant contribuer
considérablement à l’augmentation de son assiette fiscale.
Il nous faut aborder ce problème avec des directives apparentes. Par exemple, avant
même de commencer avec la création des routes de relais et des ponts pour relier les
communautés, il nous faudra penser à la construction d’égouts.
Nous avons aussi l'armée des Nations Unies en Haïti que nous pouvons utiliser à bon
escient. Ne serait-il pas mieux de recourir à cette couteuse main-d'oeuvre tant qu’elle se
trouve en Haiti en l’impliquant dans la construction de nos routes par exemple?
Si les communautés ne sont pas connectées, l'amélioration ne sera pas de longue durée et
l'effet positif de ces dépenses énormes dans le financement et la main-d'oeuvre sera de ce
fait minimisé. Nous avons besoin d'analyser le nombre de kilomètres de routes dont nous
avons maintenant, combien il nous faut construire au cours des trois prochaines années
pour un apport positif sur la vie de la population.
Des directives claires sont nécéssaires sur la façon dont nous allons partir du point A pour aboutir au pointB
piporiko- Super Star
-
Nombre de messages : 4753
Age : 54
Localisation : USA
Opinion politique : Homme de gauche,anti-imperialiste....
Loisirs : MUSIC MOVIES BOOKS
Date d'inscription : 21/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: L'impulsif
Re: suggestions au futur premier ministre...
Communications: Le DSNCRP devra faire des investissements massifs en Haïti durant
les trois prochaines années pour arriver a mettre à la disposition de la population au
moins un million de lignes de téléphones fixes, si nous envisageons vraiment la création
d'emplois viables, permanents, et une amélioration durable de la vie du peuple haïtien.
Les haïtiens vivants à l'étranger sont prêts à se sacrifier pour rentrer chez eux, mais pas
pour perdre leur argent durement gagné dès le départ. Nulle entreprise est opérationnelle
avec un système de téléphone cellulaire. Il nous faudra les services de télécopie et
d’internet. La Téléco devra rapidement multiplier ses capacités pour développer son
système de production afin de faciliter la croissance économique que nous envisageons.
Sécurité: Nous ne pouvons pas parler de sécurité sans mettre sur place un plan sérieux
avec des directives claires sur la façon qui nous permettrait d'atteindre une sûreté totale
dans le pays en protégeant principalement nos frontières: terriennes, maritimes et
aériennes. Nous avons déjà proposé un plan de sécurité à la commission de sécurité crée
par President Préval, où le gouvernement devra créer quatre universités supplémentaires
dans le pays. Avant tout, devra être promulguée, une loi selon laquelle tout haïtien agé
de18 à 30 ans ayant terminée ses études secondaires est passible ou qualifié pour être
admis à l’école militaire.
L'armée devra recruter 25,000.00 hommes et femmes chaque année, attribuant la priorité
aux meilleurs diplômés. Durant les quatre premières années dans l'armée, le
gouvernement n'aura pas à leur payer un salaire puisqu’ils recevront déjà une éducation
universitaire sans coût, l'alimentation et le logement gratuits pendant quatre ans. Passés
ces quatre années, ils auront le choix entre devenir un salarié de l'armée, ou passer au
secteur privé, ou bien choisir l’entreprenariat avec l’appui du gouvernement. Pour
démarrer le programme, nous aurons besoin d'environs 70 millions de dollars pour
construire les quatre universités, acheter des armes, des engins lourds etc, et payer les
enseignants pour les quatre premières années du programme. Cette technique nous
permettra de renforcer le dispositif de sécurité d’Haïti, et améliorer du même coup la vie
de nos citoyens. Nous pensons que le Vénézuéla serait ouvert au financement d’un tel
programme.
Handicapé: 10% de notre population selon les derniers chiffres publiés souffre d'un
certain type d’infirmité. On ne retrouve dans la version actuelle du DSNCRP aucune
stratégie pour combattre cette évolution, ni de mesures prises pour apporter un support
quelconque à ce groupe d’individus.
Nous pensons qu’il serait important que les nouveaux batiments administratifs du pays
aient des voies d’accès pour les fauteuils roulants. Il faudra également créer un
programme d'appui substantiel dédié à ce groupe qui a été marginalisé pendant trop
longtemps.
Environnement: Afin de gérer plus sérieusement notre environnement, en plus de ces
cours d'eau mentionnés dans le DSNCRP, nous avons besoin d’une caisse spéciale,
destinée à financer la démolition des maisons construites dans les zones à risques et qui
favorisent la probabilité d'une catastrophe environnementale. Nous avons besoin de
construire des jardins botaniques afin de sensibiliser la population aux besoins de notre
environnement. Entreprendre un effort national pour replanter un grand nombre d'arbres
fruitiers, adopter un moratoire sur la coupe d'arbres etc, et créer au moins une usine de
recyclage dans chaque grand secteur du pays.
Agriculture: L’un des aspects qui représente le plus grand défi pour la sécurité, la
stabilité et la souveraineté d'Haïti, n'est malheureusement pas traité de manière adéquate
dans le DSNCRP. Dans le domaine agricole, HPP ne voit pas de projection capable
d'apaiser ses soupçons sur une éventuelle explosion de la société haïtienne. Nous
estimons vital, qu’un projet agricole soit mis en oeuvre au niveau local et ce dans tous les
départements du pays. Il est primordial, que le gouvernement mette sur pied des fermes
opérationnels, sous l'égide du département de l’agriculture. Il devra trouver des
partenaires capables de produire sur des fermes allant de 500 à 1000 carreaux, et mettre
ces terres à leur disposition à des conditions strictes de productions et de résultats.
L’integration de la jeunesse dans le circuit des affaires: Le nouveau programme de
sécurite que nous essayons d’inclure dans le DSNCRP, nous permettra de faciliter
l’intégration de la jeunesse haitienne dans le processus de developpement du pays. Haiti a
besoin de sa jeunesse, cette force incontournable est un atout majeur dans le renforcement,
l’équite et la relève du pays.
Croissance Économique: Pour 2008, le DSNCRP envisage la croissance économique de
2,4%, 2009 1,9% 2010 2,8% et 2011 3,8%. PPH pense que, compte tenu de la situation
dans laquelle se trouve notre pays, il est inconcevable d’envisager une projection de
croissance économique aussi basse pour un pays en détresse comme le nôtre. Ce qui nous
porte à croire que malgré ce” blue print” de développement Haïti restera en désarroi tant
que les administrateurs ne se montre plus aggressifs dans leurs projections.
Avec les donnés que nous de la PPH avions suggérées, si les ajustements nécessaires sont
faits à temps, une croissance économique annuelle de 10% au moins ne sera pas une
utopie.
PPH croit le DSNCRP n’est pas un mauvais projet pour Haïti, il a tout simplement
besoin d’un peu d’innovation.
Jacob François, MBA
Projet Prioritaire Haïtien July 2008
www.hpp4haiti.com
les trois prochaines années pour arriver a mettre à la disposition de la population au
moins un million de lignes de téléphones fixes, si nous envisageons vraiment la création
d'emplois viables, permanents, et une amélioration durable de la vie du peuple haïtien.
Les haïtiens vivants à l'étranger sont prêts à se sacrifier pour rentrer chez eux, mais pas
pour perdre leur argent durement gagné dès le départ. Nulle entreprise est opérationnelle
avec un système de téléphone cellulaire. Il nous faudra les services de télécopie et
d’internet. La Téléco devra rapidement multiplier ses capacités pour développer son
système de production afin de faciliter la croissance économique que nous envisageons.
Sécurité: Nous ne pouvons pas parler de sécurité sans mettre sur place un plan sérieux
avec des directives claires sur la façon qui nous permettrait d'atteindre une sûreté totale
dans le pays en protégeant principalement nos frontières: terriennes, maritimes et
aériennes. Nous avons déjà proposé un plan de sécurité à la commission de sécurité crée
par President Préval, où le gouvernement devra créer quatre universités supplémentaires
dans le pays. Avant tout, devra être promulguée, une loi selon laquelle tout haïtien agé
de18 à 30 ans ayant terminée ses études secondaires est passible ou qualifié pour être
admis à l’école militaire.
L'armée devra recruter 25,000.00 hommes et femmes chaque année, attribuant la priorité
aux meilleurs diplômés. Durant les quatre premières années dans l'armée, le
gouvernement n'aura pas à leur payer un salaire puisqu’ils recevront déjà une éducation
universitaire sans coût, l'alimentation et le logement gratuits pendant quatre ans. Passés
ces quatre années, ils auront le choix entre devenir un salarié de l'armée, ou passer au
secteur privé, ou bien choisir l’entreprenariat avec l’appui du gouvernement. Pour
démarrer le programme, nous aurons besoin d'environs 70 millions de dollars pour
construire les quatre universités, acheter des armes, des engins lourds etc, et payer les
enseignants pour les quatre premières années du programme. Cette technique nous
permettra de renforcer le dispositif de sécurité d’Haïti, et améliorer du même coup la vie
de nos citoyens. Nous pensons que le Vénézuéla serait ouvert au financement d’un tel
programme.
Handicapé: 10% de notre population selon les derniers chiffres publiés souffre d'un
certain type d’infirmité. On ne retrouve dans la version actuelle du DSNCRP aucune
stratégie pour combattre cette évolution, ni de mesures prises pour apporter un support
quelconque à ce groupe d’individus.
Nous pensons qu’il serait important que les nouveaux batiments administratifs du pays
aient des voies d’accès pour les fauteuils roulants. Il faudra également créer un
programme d'appui substantiel dédié à ce groupe qui a été marginalisé pendant trop
longtemps.
Environnement: Afin de gérer plus sérieusement notre environnement, en plus de ces
cours d'eau mentionnés dans le DSNCRP, nous avons besoin d’une caisse spéciale,
destinée à financer la démolition des maisons construites dans les zones à risques et qui
favorisent la probabilité d'une catastrophe environnementale. Nous avons besoin de
construire des jardins botaniques afin de sensibiliser la population aux besoins de notre
environnement. Entreprendre un effort national pour replanter un grand nombre d'arbres
fruitiers, adopter un moratoire sur la coupe d'arbres etc, et créer au moins une usine de
recyclage dans chaque grand secteur du pays.
Agriculture: L’un des aspects qui représente le plus grand défi pour la sécurité, la
stabilité et la souveraineté d'Haïti, n'est malheureusement pas traité de manière adéquate
dans le DSNCRP. Dans le domaine agricole, HPP ne voit pas de projection capable
d'apaiser ses soupçons sur une éventuelle explosion de la société haïtienne. Nous
estimons vital, qu’un projet agricole soit mis en oeuvre au niveau local et ce dans tous les
départements du pays. Il est primordial, que le gouvernement mette sur pied des fermes
opérationnels, sous l'égide du département de l’agriculture. Il devra trouver des
partenaires capables de produire sur des fermes allant de 500 à 1000 carreaux, et mettre
ces terres à leur disposition à des conditions strictes de productions et de résultats.
L’integration de la jeunesse dans le circuit des affaires: Le nouveau programme de
sécurite que nous essayons d’inclure dans le DSNCRP, nous permettra de faciliter
l’intégration de la jeunesse haitienne dans le processus de developpement du pays. Haiti a
besoin de sa jeunesse, cette force incontournable est un atout majeur dans le renforcement,
l’équite et la relève du pays.
Croissance Économique: Pour 2008, le DSNCRP envisage la croissance économique de
2,4%, 2009 1,9% 2010 2,8% et 2011 3,8%. PPH pense que, compte tenu de la situation
dans laquelle se trouve notre pays, il est inconcevable d’envisager une projection de
croissance économique aussi basse pour un pays en détresse comme le nôtre. Ce qui nous
porte à croire que malgré ce” blue print” de développement Haïti restera en désarroi tant
que les administrateurs ne se montre plus aggressifs dans leurs projections.
Avec les donnés que nous de la PPH avions suggérées, si les ajustements nécessaires sont
faits à temps, une croissance économique annuelle de 10% au moins ne sera pas une
utopie.
PPH croit le DSNCRP n’est pas un mauvais projet pour Haïti, il a tout simplement
besoin d’un peu d’innovation.
Jacob François, MBA
Projet Prioritaire Haïtien July 2008
www.hpp4haiti.com
piporiko- Super Star
-
Nombre de messages : 4753
Age : 54
Localisation : USA
Opinion politique : Homme de gauche,anti-imperialiste....
Loisirs : MUSIC MOVIES BOOKS
Date d'inscription : 21/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: L'impulsif
Sujets similaires
» Profil d'un futur Premier ministre
» M. Bellerive , futur premier ministre...
» Martelly/Choix du premier ministre : le « premier pas » qui compte ou qui « coût
» Y a-t-il un premier ministre et un ministre des finances en Haiti ?
» Le ministre Verella parle du futur des telecoms en Haiti
» M. Bellerive , futur premier ministre...
» Martelly/Choix du premier ministre : le « premier pas » qui compte ou qui « coût
» Y a-t-il un premier ministre et un ministre des finances en Haiti ?
» Le ministre Verella parle du futur des telecoms en Haiti
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum