Les étâts Capitalistes deviendront-ils actionnaires des banques
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Les étâts Capitalistes deviendront-ils actionnaires des banques
Les chroniqueurs Associés
Crise américaine : dernière marche avant nationalisation des banques
Avec France Inter, la chronique de Bernard Maris, journaliste et écrivain.
Va-t-on vers une crise « à la 1929 ? » Tous les ingrédients sont réunis pour qu'on aille vers une catastrophe, sauf un : notre connaissance précisément de la Crise de 29. Il se trouve que Ben Bernanke, patron de la Fed, est précisément un spécialiste de la Crise de 29 ! Il veut donc à tout prix éviter ce qui s'est produit en 29, une crise de la liquidité, un « credit crunch » un resserrement du crédit terrible du fait même de celles qui avaient provoqué la crise, les banques. En 29, les banques prêtent à tire larigot pour drainer tout le monde vers la Bourse qui monte, monte. Quand celle-ci s'effondre, elles gardent toute leur liquidité, et l'économie mondiale s'effondre. Hitler, la guerre, et ça repart. Aujourd'hui Bernanke « balance de la liquidité », passez moi l'expression, à tire-larigot. Il a déjà mis sur le marché monétaire la moitié du stock de la Federal Reserve (400 milliards de dollars). Trichet n'est pas en reste. Hélas, les banques gardent tout. Elles stockent.
Pourquoi ne pas faire le cadeau que l'on fait aux banques aux ménages ? Pourquoi faut-il toujours financer les entités cupides qui ont provoqué la crise ? Vaste question. Pourquoi prête-t-on aux riches, sachant que les riches (en l'occurrence les banques, gavées de profits depuis 30 ans) sont en train de tuer l'économie mondiale par du crédit risqué ? Pour deux raisons : 1) difficile de ne pas céder au chantage des banques : si vous nous faites couler, vous coulez avec nous. Si nous faisons faillite, vous aussi. 2) On préfère a priori prêter aux riches.
Mais tout de même Bernanke fait un geste indirect envers les ménages qui ne peuvent payer : il soulage le fardeau des deux « rehausseurs » de crédit immobilier, c'est-à-dire des deux organismes qui garantissent les crédits immobiliers, Fannie Mae et Freddie Mac. Fannie Mae et Freddie Mac couvrent 40% du crédit immobilier américain. Que fait Bernanke ? Il fait exactement le contraire de ce qu'on avait fait en 29 : il les autorise à faire plus de crédit ! Il lache le collier administratif qui limite leur liquidité. Fannie et Freddie vont pouvoir réorganiser leurs portefeuilles de crédits. Si ça ne marche pas, Bernanke fera tomber le taux d'intérêt au-dessous du taux d'inflation. C'est pratiquement fait. Et si ça ne marche pas non plus, il nationalisera les Banques. C'est le recours ultime.
La phrase du jour : « L'homme d'affaires ne connaît ni père ni mère ni oncle ni tante ni femme ni enfants ni beau ni laid ni propre ni sale ni chaud ni froid ni Dieu ni Démon. » (Léon Bloy)
Crise américaine : dernière marche avant nationalisation des banques
Avec France Inter, la chronique de Bernard Maris, journaliste et écrivain.
Va-t-on vers une crise « à la 1929 ? » Tous les ingrédients sont réunis pour qu'on aille vers une catastrophe, sauf un : notre connaissance précisément de la Crise de 29. Il se trouve que Ben Bernanke, patron de la Fed, est précisément un spécialiste de la Crise de 29 ! Il veut donc à tout prix éviter ce qui s'est produit en 29, une crise de la liquidité, un « credit crunch » un resserrement du crédit terrible du fait même de celles qui avaient provoqué la crise, les banques. En 29, les banques prêtent à tire larigot pour drainer tout le monde vers la Bourse qui monte, monte. Quand celle-ci s'effondre, elles gardent toute leur liquidité, et l'économie mondiale s'effondre. Hitler, la guerre, et ça repart. Aujourd'hui Bernanke « balance de la liquidité », passez moi l'expression, à tire-larigot. Il a déjà mis sur le marché monétaire la moitié du stock de la Federal Reserve (400 milliards de dollars). Trichet n'est pas en reste. Hélas, les banques gardent tout. Elles stockent.
Pourquoi ne pas faire le cadeau que l'on fait aux banques aux ménages ? Pourquoi faut-il toujours financer les entités cupides qui ont provoqué la crise ? Vaste question. Pourquoi prête-t-on aux riches, sachant que les riches (en l'occurrence les banques, gavées de profits depuis 30 ans) sont en train de tuer l'économie mondiale par du crédit risqué ? Pour deux raisons : 1) difficile de ne pas céder au chantage des banques : si vous nous faites couler, vous coulez avec nous. Si nous faisons faillite, vous aussi. 2) On préfère a priori prêter aux riches.
Mais tout de même Bernanke fait un geste indirect envers les ménages qui ne peuvent payer : il soulage le fardeau des deux « rehausseurs » de crédit immobilier, c'est-à-dire des deux organismes qui garantissent les crédits immobiliers, Fannie Mae et Freddie Mac. Fannie Mae et Freddie Mac couvrent 40% du crédit immobilier américain. Que fait Bernanke ? Il fait exactement le contraire de ce qu'on avait fait en 29 : il les autorise à faire plus de crédit ! Il lache le collier administratif qui limite leur liquidité. Fannie et Freddie vont pouvoir réorganiser leurs portefeuilles de crédits. Si ça ne marche pas, Bernanke fera tomber le taux d'intérêt au-dessous du taux d'inflation. C'est pratiquement fait. Et si ça ne marche pas non plus, il nationalisera les Banques. C'est le recours ultime.
La phrase du jour : « L'homme d'affaires ne connaît ni père ni mère ni oncle ni tante ni femme ni enfants ni beau ni laid ni propre ni sale ni chaud ni froid ni Dieu ni Démon. » (Léon Bloy)
Rico- Super Star
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Feuille de personnage
Jeu de rôle: dindon de la farce
Re: Les étâts Capitalistes deviendront-ils actionnaires des banques
SELON L'EVANGILE NEO-LIBERALE,JAN LETA PABON.SA KAP PASE LA A ?MOUN KI KALENA EKONOMI KA BANM YON EKSPLIKASYON?
piporiko- Super Star
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Jeu de rôle: L'impulsif
Re: Les étâts Capitalistes deviendront-ils actionnaires des banques
Vague de nationalisation de banques en Europe
Rédaction en ligne
mardi 30 septembre 2008, 21:28
Les nationalisations bancaires s'enchaînent en Europe avec celle ce mardi, de facto, de la banque Dexia, sauvée par la France, la Belgique et le Luxembourg, dans le sillage de celles réalisées pour le groupe néerlandais Fortis et le britannique Bradford & Bingley.
La Belgique, la France et le Luxembourg doivent apporter 6,4 milliards d'euros au total pour sauver Dexia de l'effondrement. Effectuée à travers une augmentation de capital, cette aide passera par une nationalisation de fait, les
pouvoirs publics belges et français détenant désormais plus de la moitié du capital de Dexia.
C'est la première fois en 14 ans que l'Etat français intervient pour sauver une banque, après le sauvetage du Crédit Lyonnais en 1994-95. « Il y avait un risque » que Dexia « ne passe pas la journée, s'est justifiée mardi la ministre française de l'économie Christine Lagarde devant la presse.
Pour la Belgique et le Luxembourg il s'agit de la deuxième opération de secours sur fonds publics menée en deux jours, après celle du bancassureur belgo-néerlandais Fortis dimanche soir par les trois gouvernements du Benelux.
« Nous avons sauvé Fortis et Dexia, mais au-delà, c'est l'ensemble du système financier qui est consolidé par cette action concertée des trois gouvernements », a estimé le ministre luxembourgeois du Budget, Luc Frieden.
Les responsables politiques belges, français et luxembourgeois ont négocié toute la nuit pour se mettre d'accord sur ce plan, annoncé au petit matin.
L'accord prévoit que les autorités fédérales et régionales et les
investisseurs institutionnels belges injecteront 3 milliards d'euros dans le groupe, le gouvernement français et la Caisse des dépôts et consignations 3 autres milliards, et le gouvernement luxembourgeois 376 millions.
La répartition de l'effort de renflouement entre pouvoirs publics et actionnaires existants est la suivante : côté belge, le gouvernement fédéral, les autorités régionales et les actionnaires institutionnels (holding Arcofin et assureur Ethias) mettent un milliard chacun. Côté français, le gouvernement va mettre un milliard et la Caisse des Dépôts et consignations 2 milliards.
La partie belge détiendra la part la plus importante du capital mais l'Etat français et la Caisse des dépôts détiendront ensemble une minorité de blocage.
Dans le même temps, les deux dirigeants de la banque, Pierre Richard et Axel Miller, ont annoncé leur démission pour « tirer les conclusions de la crise financière actuelle et de son impact sur le groupe Dexia », selon un communiqué.
Le renflouement de l'établissement semblait rassurer les investisseurs.
Après une période de suspension de sa cotation, l'action Dexia s'est nettement redressée à la Bourse de Paris mardi, après avoir dévissé de 30 % la veille en raison de craintes sur l'état de sa trésorerie.
Quel qu'en soit le coût l'idée des pouvoirs publics était d'éviter une trop grande contagion de la crise financière venue des Etats-Unis et qui s'est nettement aggravée depuis quelques semaines.
Dexia joue un rôle clé dans le financement des collectivités locales et un dépôt de bilan aurait eu un impact désastreux.
« L'effet psychologique d'une faillite de Dexia aurait été grave. Ca aurait conduit à alimenter le jeu de massacre sur les marchés », souligne Jean-Paul Pollin, professeur d'économie bancaire à l'Université d'Orléans.
(D'après AFP)
Rédaction en ligne
mardi 30 septembre 2008, 21:28
Les nationalisations bancaires s'enchaînent en Europe avec celle ce mardi, de facto, de la banque Dexia, sauvée par la France, la Belgique et le Luxembourg, dans le sillage de celles réalisées pour le groupe néerlandais Fortis et le britannique Bradford & Bingley.
La Belgique, la France et le Luxembourg doivent apporter 6,4 milliards d'euros au total pour sauver Dexia de l'effondrement. Effectuée à travers une augmentation de capital, cette aide passera par une nationalisation de fait, les
pouvoirs publics belges et français détenant désormais plus de la moitié du capital de Dexia.
C'est la première fois en 14 ans que l'Etat français intervient pour sauver une banque, après le sauvetage du Crédit Lyonnais en 1994-95. « Il y avait un risque » que Dexia « ne passe pas la journée, s'est justifiée mardi la ministre française de l'économie Christine Lagarde devant la presse.
Pour la Belgique et le Luxembourg il s'agit de la deuxième opération de secours sur fonds publics menée en deux jours, après celle du bancassureur belgo-néerlandais Fortis dimanche soir par les trois gouvernements du Benelux.
« Nous avons sauvé Fortis et Dexia, mais au-delà, c'est l'ensemble du système financier qui est consolidé par cette action concertée des trois gouvernements », a estimé le ministre luxembourgeois du Budget, Luc Frieden.
Les responsables politiques belges, français et luxembourgeois ont négocié toute la nuit pour se mettre d'accord sur ce plan, annoncé au petit matin.
L'accord prévoit que les autorités fédérales et régionales et les
investisseurs institutionnels belges injecteront 3 milliards d'euros dans le groupe, le gouvernement français et la Caisse des dépôts et consignations 3 autres milliards, et le gouvernement luxembourgeois 376 millions.
La répartition de l'effort de renflouement entre pouvoirs publics et actionnaires existants est la suivante : côté belge, le gouvernement fédéral, les autorités régionales et les actionnaires institutionnels (holding Arcofin et assureur Ethias) mettent un milliard chacun. Côté français, le gouvernement va mettre un milliard et la Caisse des Dépôts et consignations 2 milliards.
La partie belge détiendra la part la plus importante du capital mais l'Etat français et la Caisse des dépôts détiendront ensemble une minorité de blocage.
Dans le même temps, les deux dirigeants de la banque, Pierre Richard et Axel Miller, ont annoncé leur démission pour « tirer les conclusions de la crise financière actuelle et de son impact sur le groupe Dexia », selon un communiqué.
Le renflouement de l'établissement semblait rassurer les investisseurs.
Après une période de suspension de sa cotation, l'action Dexia s'est nettement redressée à la Bourse de Paris mardi, après avoir dévissé de 30 % la veille en raison de craintes sur l'état de sa trésorerie.
Quel qu'en soit le coût l'idée des pouvoirs publics était d'éviter une trop grande contagion de la crise financière venue des Etats-Unis et qui s'est nettement aggravée depuis quelques semaines.
Dexia joue un rôle clé dans le financement des collectivités locales et un dépôt de bilan aurait eu un impact désastreux.
« L'effet psychologique d'une faillite de Dexia aurait été grave. Ca aurait conduit à alimenter le jeu de massacre sur les marchés », souligne Jean-Paul Pollin, professeur d'économie bancaire à l'Université d'Orléans.
(D'après AFP)
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Re: Les étâts Capitalistes deviendront-ils actionnaires des banques
piporiko a écrit:SELON L'EVANGILE NEO-LIBERALE,JAN LETA PABON.SA KAP PASE LA A ?MOUN KI KALENA EKONOMI KA BANM YON EKSPLIKASYON?
Jan w kritike ak zot pwogresis pandan w wap voye monte pou koken ki vann brade konpayi, Men ki pran poz pwogresis yo ap pase nou nan tenten. Yo asosye sou non prete fanmy, bo frè pou achte aksyon nan konpayi ak bon jan kapitalis meriken. An plis gen bon kontak ak jwif vere, mimi ak TOUT BLAK KOKEN BON JAN LIBERAL KAP BAKOP YO.
Rico- Super Star
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Jeu de rôle: dindon de la farce
Re: Les étâts Capitalistes deviendront-ils actionnaires des banques
Pou mwen kriz saa pi red pase tout kriz ke nou konn tande depi 1929.Map li sou MSNBC kote youn PDG youn nan gwo bank envestisman ki fè fayit yo kite konpayi ak youn konpansasyyon de plis ke 300 milion dolar.Lotrejou lè kongrè ya tap diskite moyen pou yo anpeche bank ak konpayi asirans tankou AIG fè bankwout genyen youn seri moun ki tap defile nan Wall Street ki te di se fout PDG sa yo nan prison.An verite skandal saa pi red pase skandal Enron la.se pa de malere ki pèdi lajan retret yo pandan ke mesye sa yo se des milyon e milyon dola ke yo pran nan bank sa yo anvan yo kite pos yo.
mwen ka konprann sa kongrè ya fè pou epaye efrondman system lan konpletman men eske se mwen ak pitit mwen yo ki te pou peye po kase ya selman?Kisa yap fè ak mesye PDG sa yo ak Manb board of directors tout antrepris ameriken yo ki se youn mafya organise.genyen youn bann swa disan eksper ki ap di moun pa dwe panike system lan ap rebondi mwen pa ka konprann kijan li pral fè rebondi paske tout system bousye ya se sou bluff li te repose.Lè youn moun ap analyse sa ki ap pase ou dwe rekonet ke kob ou genyen nan fon de retret pa dwe envesti nan stock market la ditou.Se la lè eservele tankou Georges bush ak John mac cain ap di pou yo privatise sosyal sekirite ke youn moun ka rann ou kont ke nonm yo rele John mac cain la pa wè pi lwen pase pwent nen li.Yo di ke fond mityel kote preske tout moun ki genyen 401 k e fon pansyon pèdi plis pase 2 trilyon dola ane saa.Dow Johns industrial average la pèdi preske 40 % valè li.Se bon dye ki fè mwen te genyen nen fen ki fè mwen te retire lajan 401k mwen yan nan yoyo stock market la.men jiska presan toujou mwen nan kè sote paske se nan annuity mwen mete yo ki asire par FDIC men ou pa janm konnen si FDIC saa li menm byen administre.
pou mwen sak pase la nan kongrè yan se youn natyonalisatyon ke yo bay youn lot non de bailout.Men se la ke Obama bat mac cain paske se Mac cain menm ki te kont regulatyon men kote li mete peyi ya.Jiska presan li vle ke lata achte tout move ipotek ke bank yo genyen nan men yo ;ki jan li fè konnen valè ipotek sa yo ppu leta achte yo konbyen li ap peye pou chak si nanpren moun ki konnen kote pri kay ap desann jis se nan oktyon yap bat pou vann kay nan florida nan kalifornia , nan Arizaona ak anpil lot eta ankor.Dapre mwen john mac cain pi kreten pase Georges Bush.
mwen ka konprann sa kongrè ya fè pou epaye efrondman system lan konpletman men eske se mwen ak pitit mwen yo ki te pou peye po kase ya selman?Kisa yap fè ak mesye PDG sa yo ak Manb board of directors tout antrepris ameriken yo ki se youn mafya organise.genyen youn bann swa disan eksper ki ap di moun pa dwe panike system lan ap rebondi mwen pa ka konprann kijan li pral fè rebondi paske tout system bousye ya se sou bluff li te repose.Lè youn moun ap analyse sa ki ap pase ou dwe rekonet ke kob ou genyen nan fon de retret pa dwe envesti nan stock market la ditou.Se la lè eservele tankou Georges bush ak John mac cain ap di pou yo privatise sosyal sekirite ke youn moun ka rann ou kont ke nonm yo rele John mac cain la pa wè pi lwen pase pwent nen li.Yo di ke fond mityel kote preske tout moun ki genyen 401 k e fon pansyon pèdi plis pase 2 trilyon dola ane saa.Dow Johns industrial average la pèdi preske 40 % valè li.Se bon dye ki fè mwen te genyen nen fen ki fè mwen te retire lajan 401k mwen yan nan yoyo stock market la.men jiska presan toujou mwen nan kè sote paske se nan annuity mwen mete yo ki asire par FDIC men ou pa janm konnen si FDIC saa li menm byen administre.
pou mwen sak pase la nan kongrè yan se youn natyonalisatyon ke yo bay youn lot non de bailout.Men se la ke Obama bat mac cain paske se Mac cain menm ki te kont regulatyon men kote li mete peyi ya.Jiska presan li vle ke lata achte tout move ipotek ke bank yo genyen nan men yo ;ki jan li fè konnen valè ipotek sa yo ppu leta achte yo konbyen li ap peye pou chak si nanpren moun ki konnen kote pri kay ap desann jis se nan oktyon yap bat pou vann kay nan florida nan kalifornia , nan Arizaona ak anpil lot eta ankor.Dapre mwen john mac cain pi kreten pase Georges Bush.
Rodlam Sans Malice- Super Star
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Re: Les étâts Capitalistes deviendront-ils actionnaires des banques
BEIJING – One of the very few light moments during the Sichuan earthquake last May occurred as a family in Xiang'e dug through the rubble of its fallen home. The wife paced around an earth-mover, looking agitated but not grief-stricken, and I guessed she was looking for a lost pet. But when she began hopping up and down in excitement at the appearance of a mattress, I was momentarily stumped.
That is, until one of the men began tearing through the mattress lining.
Before long the wife was beaming, having rescued and quickly tucked away several wads of rolled up 100-yuan notes.
One might chuckle at the scene, as I did, but this family represents one reason some commentators think China can save the global economy.
The argument(s)
The argument that China can bail out everyone – or at least the American economy – is actually two-fold.
One strand argues that in the wake of double-digit national economic growth of recent years, China's businesses and consumers are well positioned to counter the dwindling spending in North America and Europe by picking up the slack in domestic consumption.
"China has to make a transition from being export-oriented toward domestic consumption-oriented," said Michael Pettis, a finance professor at Beijing University. "Any large continental economy can't depend on external demand for its own growth."
The other strand has to do with China's reserves. With nearly $2 trillion in foreign exchange reserves and a massive sovereign wealth fund, commentators say, the Chinese can easily bail out the United States.
This was certainly the rallying cry at last month’s World Economic Forum gathering of business leaders and policymakers from Europe and North America in the northern port city of Tianjin. "China has a voice and has a wallet with a voice," intoned the CEO of a multinational company.
But both of these scenarios are unlikely, if not completely fanciful, say economists in Beijing.
Spending habits don’t change instantly
For one, the transition to a consumption-driven economy doesn't happen overnight. "We're really talking about a 5 or 10 or 15-year process," Pettis said. "The United States went through its own process, and it took a very, very radical, a very deep crisis, quite a long time ago."
And China's household savers who sock away as much as 30 percent of their annual personal income, compared to the near-zero percent the average American family saves
That is, until one of the men began tearing through the mattress lining.
Before long the wife was beaming, having rescued and quickly tucked away several wads of rolled up 100-yuan notes.
Adrienne Mong / NBC News |
A family digs for its savings in the aftermath of May's earthquake in Sichuan. |
One might chuckle at the scene, as I did, but this family represents one reason some commentators think China can save the global economy.
The argument(s)
The argument that China can bail out everyone – or at least the American economy – is actually two-fold.
One strand argues that in the wake of double-digit national economic growth of recent years, China's businesses and consumers are well positioned to counter the dwindling spending in North America and Europe by picking up the slack in domestic consumption.
"China has to make a transition from being export-oriented toward domestic consumption-oriented," said Michael Pettis, a finance professor at Beijing University. "Any large continental economy can't depend on external demand for its own growth."
The other strand has to do with China's reserves. With nearly $2 trillion in foreign exchange reserves and a massive sovereign wealth fund, commentators say, the Chinese can easily bail out the United States.
This was certainly the rallying cry at last month’s World Economic Forum gathering of business leaders and policymakers from Europe and North America in the northern port city of Tianjin. "China has a voice and has a wallet with a voice," intoned the CEO of a multinational company.
But both of these scenarios are unlikely, if not completely fanciful, say economists in Beijing.
Adrienne Mong / NBC News |
Consumers of the last resort? |
For one, the transition to a consumption-driven economy doesn't happen overnight. "We're really talking about a 5 or 10 or 15-year process," Pettis said. "The United States went through its own process, and it took a very, very radical, a very deep crisis, quite a long time ago."
And China's household savers who sock away as much as 30 percent of their annual personal income, compared to the near-zero percent the average American family saves
Rodlam Sans Malice- Super Star
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