est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
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est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Haiti : Le populisme aura-t-il raison de nous ?
dimanche 23 novembre 2008
Par Nancy Roc
Soumis à AlterPresse le 22 novembre 2008
Selon un vieil adage, le pouvoir corrompt tout homme. En Haïti, il transforme les hommes en fauves. De Faustin Soulouque au général Nord Alexis, de François Duvalier à Jean-Bertrand Aristide, l’histoire de notre pays regorge de ces fauves. Depuis 1804, la culture et l’intelligence ont systématiquement été rejetées par les élites politiciennes au profit de l’intérêt personnel des uns et financier des autres. Deux cents ans plus tard, « si les hommes politiques et les diplomates peuvent se permettre de jouer avec les mots, les scientifiques sont bel et bien obligés de tenir compte de l’évidence des faits : Haïti est un pays naufragé, un État effondré », constate le politologue Sauveur Pierre Étienne dans son livre intitulé « L’énigme haïtienne : échec de l’État moderne en Haïti » [1]. La corruption, la terreur programmée et l’anarchie téléguidée ont conduit notre pays au bord du gouffre. Depuis 1990, le populisme lavalassien l’y a finalement précipité.
La tragédie de Nérette est le symbole de ce populisme mortifère : des dizaines d’enfants ont payé de leur vie l’irresponsabilité des autorités qui, depuis 18 ans, préfèrent utiliser le peuple à des fins politiciennes au détriment de toute logique, d’un minimum de sécurité nationale. « Haïti est un pays où la norme est d’être hors normes », fait remarquer le psychiatre canadien d’origine haïtienne, le Dr Joël Des Rosiers, suite à ce drame. « Nous ne fonctionnons pas au nom de la Loi. Il faut donc construire une culture de la Loi car aucune communauté de citoyens ne peut survivre sans des règles, sans des normes, sans des lois », souligne-t-il. « La justice est le plus grand opérateur de solidarité dans un pays. Si nous n’arrivons pas à construire l’édifice de la Loi, nous ne pouvons pas constituer un pays » [2], soutient-il. Et le Dr Joël Des Rosiers conclut qu’en l’absence de justice et de lois, Haïti est vouée à l’anarchie.
Une inorganisation …organisée
À Port-au-Prince, cette anarchie s’étale et s’étend au vu et au su de tous. Dans cette capitale du non-droit, au nom du populisme, il est interdit d’interdire. La problématique de l’aménagement du territoire haïtien relève d’une situation de fait qui se manifeste de manière graduelle dans le pays depuis environ près de cinq décennies et s’est accentuée au cours de ces 20 dernières années : l’organisation de l’inorganisation de l’ensemble du territoire national [3].
Si l’on considère le territoire complet d’une nation comme « un système organisé composé de cellules, d’organes différenciés et de réseaux dans lesquels circulent l’influx nerveux et le sang qui doivent atteindre toutes les parties du corps [4] », il s’avère, dès lors, nécessaire de poser au départ le principe de sa structuration et de son organisation réelle. Sinon, l’on risque d’encourager et de perpétuer les résistances psychologiques au progrès, les blocages et les freinages matériels compromettant la croissance et le fonctionnement des organes nouvellement créés [5].
Si l’aménagement du territoire est une approche synthétique et rationnelle visant le modelage d’un cadre physique, d’un espace géographique, alors Haïti et notamment sa capitale, nous renvoient la monstruosité de notre irrationalité. D’un côté, l’État ne maîtrise pas l’espace, de l’autre, le peuple a pris d’assaut les mornes et leurs versants dans une dangereuse et constante pulsion qui se rapproche davantage de la mort que de la survie. Ceci s’explique notamment par le fait que « les problèmes d’ordonnancement de l’espace et d’harmonisation des relations de l’homme avec son milieu n’ont pas encore acquis de valeurs sociales en Haïti, c’est-à-dire qu’ils n’arrivent pas à s’imposer à la conscience du plus grand nombre » [6]. Tout comme elle se manifeste aujourd’hui au niveau de l’organisation du territoire national par trois (3) grands fléaux :
• La décapitalisation massive des moyens de production ;
• L’urbanisation sans industrialisation liée à un développement anarchique accéléré au niveau des grandes villes et des villes moyennes ;
• l’hypertrophisation et le congestionnement de Port-au-Prince, la capitale.
Les préoccupations explicites d’organiser le territoire national remontent aux années 1969 lorsque certaines études ont révélé la nécessité d’un aménagement volontaire du pays afin de combattre le développement monopolaire de la capitale et réduire les disparités constatées au niveau des principales villes du pays. Deux grandes périodes ont marqué l’expérience haïtienne en matière de pratique d’aménagement du territoire : la première dominée par l’idée de régionalisation remonte aux années 1971 jusqu’en 1987 ; la seconde caractérisée plutôt par la décentralisation et la planification de type territorial, part de l’adoption de la Constitution en 1987 et ce jusqu’ à nos jours. Aujourd’hui, en dehors de la Constitution, aucune ligne directrice précise n’a été définie.
Entre démagogie et lâcheté
Aujourd’hui, l’État complice, concepteur et promoteur de cette anarchie, se retrouve être le gouverné au lieu d’être le gouvernant. Les constructions sont illégales mais leurs propriétaires revendiquent le droit d’être dédommagés par l’État si leurs propriétés sont détruites. Idem pour les marchandes : n’importe qui installe son petit commerce dans la rue, mais pour déplacer les marchandes il faut leur trouver une alternative, un autre espace, construire un autre marché pour elles. Aucune sanction n’est imposée et, pis encore, plus on est illégal, plus on a le droit de revendiquer. À ce rythme là, il faudrait une autre capitale pour répondre aux besoins de tous ceux qui, au nom du populisme, passent du stade de l’illégalité à la compensation sans avoir jamais rempli un minimum des devoirs du citoyen !
La démagogie et l’irresponsabilité du pouvoir exercé par Jean-Bertrand Aristide et René Préval sont en train de nous exploser en plein visage. « Aristide a utilisé les méthodes habituelles du leader populiste (encadrement de la société par la terreur, les médias, le parti, la fraude électorale, la corruption), il s’est trouvé aussi affaibli par les limites de ses soutiens (milices armées incontrôlables, rôle incertain des mafias de la drogue, division interne à son parti, faiblesse de la police haïtienne, isolement international). Dans ce contexte, malgré la terreur imposée aux intellectuels et à l’opposition, il n’a pas su empêcher la montée en puissance des mécontentements. Le peuple, manipulé, a, dès les années 2000-2002, abandonné celui qu’il a adulé, disqualifiant alors le populisme aristidien, en dictature propre, de type néo-duvaliériste, si l’on s’en réfère à la culture politique haïtienne (…) Il a échoué dans tous les domaines, sombrant dans une démagogie et un discours sans prise sur l’opinion. Le régime d’Aristide ne fut qu’un populisme de misère, indigne, pour un peuple digne toujours en quête de démocratie ». [7]
À la chute d’Aristide en février 2004, le gouvernement de transition avait l’opportunité historique de mettre de l’ordre dans le désordre qui caractérise le pays. N’ayant ni à plaire ni à dépendre d’un électorat, ce gouvernement aurait dû – et nous l’avions souvent écrit à l’époque- imposer des mesures peut-être impopulaires mais urgentes dans les grands dossiers empoisonnants le devenir de la nation : la lutte contre la corruption et le trafic de la drogue, l’aménagement du territoire, la lutte contre la mafia environnementale, pour ne citer que ceux-là. Malheureusement, le Premier ministre Gérard Latortue s’est révélé être un lamentable chef de gouvernement : « un pantin, une personnalité politique creuse et sans consistance qui se contente uniquement d’exécuter les ordres de ses maîtres. Rongé par l’ambition, attiré particulièrement par les avantages que procure le pouvoir, Gérard Latortue (…) a été, politiquement, un lâche et un irresponsable sans vergogne fuyant ses responsabilités gouvernementales pour se courber devant le diktat d’une certaine communauté internationale incarnée par les États-Unis, la France, l’Union Européenne, Gabriel Valdez le représentant de l’ONU et un général Brésilien, commandant de la force militaire d’occupation. Le tandem Latortue-Alexandre s’est révélé ainsi comme une vulgaire caricature institutionnelle imposée par l’étranger pour masquer la mise sous tutelle accélérée du pays décrié ingouvernable et en faillite totale. » [8]
Or, comme l’a souligné le politologue Sauveur Pierre Étienne, le défi de « la (re)fondation de l’État-nation, impliquant une société inclusive, permettant la transformation des individus en citoyens à part entière, ayant les mêmes droits et les mêmes devoirs envers l’État, qui ne peut être qu’un État démocratique de droit », incombait au technocrate, à l’expert en ingénierie politique et, surtout, au politique. [9]
Gérard Larortue s’est révélé être un fourbe et clown politique dont les pitreries ne faisaient rire personne. Quant aux élections organisées par son gouvernement, elles n’ont rien résolu et encore moins concrétisé une véritable transition démocratique, vu la complexité du cas haïtien. Le peuple haïtien a été maintenu dans sa misère et dans sa solitude amère loin des préoccupations mondialistes. René Préval a été réélu en s’arrogeant le droit d’être le seul candidat à la présidence au monde à se présenter sans programme et sans même daigner s’adresser à la presse nationale. À la veille du premier mandat présidentiel de René Préval, Jean-Bertrand Aristide, parlant de son « frère jumeau », eut à déclarer à l’hebdomadaire français L’Express, ce constat lapidaire : « entre l’incompétent et le nul, il se rapproche davantage du nul ». Le vin était tiré.
dimanche 23 novembre 2008
Par Nancy Roc
Soumis à AlterPresse le 22 novembre 2008
Selon un vieil adage, le pouvoir corrompt tout homme. En Haïti, il transforme les hommes en fauves. De Faustin Soulouque au général Nord Alexis, de François Duvalier à Jean-Bertrand Aristide, l’histoire de notre pays regorge de ces fauves. Depuis 1804, la culture et l’intelligence ont systématiquement été rejetées par les élites politiciennes au profit de l’intérêt personnel des uns et financier des autres. Deux cents ans plus tard, « si les hommes politiques et les diplomates peuvent se permettre de jouer avec les mots, les scientifiques sont bel et bien obligés de tenir compte de l’évidence des faits : Haïti est un pays naufragé, un État effondré », constate le politologue Sauveur Pierre Étienne dans son livre intitulé « L’énigme haïtienne : échec de l’État moderne en Haïti » [1]. La corruption, la terreur programmée et l’anarchie téléguidée ont conduit notre pays au bord du gouffre. Depuis 1990, le populisme lavalassien l’y a finalement précipité.
La tragédie de Nérette est le symbole de ce populisme mortifère : des dizaines d’enfants ont payé de leur vie l’irresponsabilité des autorités qui, depuis 18 ans, préfèrent utiliser le peuple à des fins politiciennes au détriment de toute logique, d’un minimum de sécurité nationale. « Haïti est un pays où la norme est d’être hors normes », fait remarquer le psychiatre canadien d’origine haïtienne, le Dr Joël Des Rosiers, suite à ce drame. « Nous ne fonctionnons pas au nom de la Loi. Il faut donc construire une culture de la Loi car aucune communauté de citoyens ne peut survivre sans des règles, sans des normes, sans des lois », souligne-t-il. « La justice est le plus grand opérateur de solidarité dans un pays. Si nous n’arrivons pas à construire l’édifice de la Loi, nous ne pouvons pas constituer un pays » [2], soutient-il. Et le Dr Joël Des Rosiers conclut qu’en l’absence de justice et de lois, Haïti est vouée à l’anarchie.
Une inorganisation …organisée
À Port-au-Prince, cette anarchie s’étale et s’étend au vu et au su de tous. Dans cette capitale du non-droit, au nom du populisme, il est interdit d’interdire. La problématique de l’aménagement du territoire haïtien relève d’une situation de fait qui se manifeste de manière graduelle dans le pays depuis environ près de cinq décennies et s’est accentuée au cours de ces 20 dernières années : l’organisation de l’inorganisation de l’ensemble du territoire national [3].
Si l’on considère le territoire complet d’une nation comme « un système organisé composé de cellules, d’organes différenciés et de réseaux dans lesquels circulent l’influx nerveux et le sang qui doivent atteindre toutes les parties du corps [4] », il s’avère, dès lors, nécessaire de poser au départ le principe de sa structuration et de son organisation réelle. Sinon, l’on risque d’encourager et de perpétuer les résistances psychologiques au progrès, les blocages et les freinages matériels compromettant la croissance et le fonctionnement des organes nouvellement créés [5].
Si l’aménagement du territoire est une approche synthétique et rationnelle visant le modelage d’un cadre physique, d’un espace géographique, alors Haïti et notamment sa capitale, nous renvoient la monstruosité de notre irrationalité. D’un côté, l’État ne maîtrise pas l’espace, de l’autre, le peuple a pris d’assaut les mornes et leurs versants dans une dangereuse et constante pulsion qui se rapproche davantage de la mort que de la survie. Ceci s’explique notamment par le fait que « les problèmes d’ordonnancement de l’espace et d’harmonisation des relations de l’homme avec son milieu n’ont pas encore acquis de valeurs sociales en Haïti, c’est-à-dire qu’ils n’arrivent pas à s’imposer à la conscience du plus grand nombre » [6]. Tout comme elle se manifeste aujourd’hui au niveau de l’organisation du territoire national par trois (3) grands fléaux :
• La décapitalisation massive des moyens de production ;
• L’urbanisation sans industrialisation liée à un développement anarchique accéléré au niveau des grandes villes et des villes moyennes ;
• l’hypertrophisation et le congestionnement de Port-au-Prince, la capitale.
Les préoccupations explicites d’organiser le territoire national remontent aux années 1969 lorsque certaines études ont révélé la nécessité d’un aménagement volontaire du pays afin de combattre le développement monopolaire de la capitale et réduire les disparités constatées au niveau des principales villes du pays. Deux grandes périodes ont marqué l’expérience haïtienne en matière de pratique d’aménagement du territoire : la première dominée par l’idée de régionalisation remonte aux années 1971 jusqu’en 1987 ; la seconde caractérisée plutôt par la décentralisation et la planification de type territorial, part de l’adoption de la Constitution en 1987 et ce jusqu’ à nos jours. Aujourd’hui, en dehors de la Constitution, aucune ligne directrice précise n’a été définie.
Entre démagogie et lâcheté
Aujourd’hui, l’État complice, concepteur et promoteur de cette anarchie, se retrouve être le gouverné au lieu d’être le gouvernant. Les constructions sont illégales mais leurs propriétaires revendiquent le droit d’être dédommagés par l’État si leurs propriétés sont détruites. Idem pour les marchandes : n’importe qui installe son petit commerce dans la rue, mais pour déplacer les marchandes il faut leur trouver une alternative, un autre espace, construire un autre marché pour elles. Aucune sanction n’est imposée et, pis encore, plus on est illégal, plus on a le droit de revendiquer. À ce rythme là, il faudrait une autre capitale pour répondre aux besoins de tous ceux qui, au nom du populisme, passent du stade de l’illégalité à la compensation sans avoir jamais rempli un minimum des devoirs du citoyen !
La démagogie et l’irresponsabilité du pouvoir exercé par Jean-Bertrand Aristide et René Préval sont en train de nous exploser en plein visage. « Aristide a utilisé les méthodes habituelles du leader populiste (encadrement de la société par la terreur, les médias, le parti, la fraude électorale, la corruption), il s’est trouvé aussi affaibli par les limites de ses soutiens (milices armées incontrôlables, rôle incertain des mafias de la drogue, division interne à son parti, faiblesse de la police haïtienne, isolement international). Dans ce contexte, malgré la terreur imposée aux intellectuels et à l’opposition, il n’a pas su empêcher la montée en puissance des mécontentements. Le peuple, manipulé, a, dès les années 2000-2002, abandonné celui qu’il a adulé, disqualifiant alors le populisme aristidien, en dictature propre, de type néo-duvaliériste, si l’on s’en réfère à la culture politique haïtienne (…) Il a échoué dans tous les domaines, sombrant dans une démagogie et un discours sans prise sur l’opinion. Le régime d’Aristide ne fut qu’un populisme de misère, indigne, pour un peuple digne toujours en quête de démocratie ». [7]
À la chute d’Aristide en février 2004, le gouvernement de transition avait l’opportunité historique de mettre de l’ordre dans le désordre qui caractérise le pays. N’ayant ni à plaire ni à dépendre d’un électorat, ce gouvernement aurait dû – et nous l’avions souvent écrit à l’époque- imposer des mesures peut-être impopulaires mais urgentes dans les grands dossiers empoisonnants le devenir de la nation : la lutte contre la corruption et le trafic de la drogue, l’aménagement du territoire, la lutte contre la mafia environnementale, pour ne citer que ceux-là. Malheureusement, le Premier ministre Gérard Latortue s’est révélé être un lamentable chef de gouvernement : « un pantin, une personnalité politique creuse et sans consistance qui se contente uniquement d’exécuter les ordres de ses maîtres. Rongé par l’ambition, attiré particulièrement par les avantages que procure le pouvoir, Gérard Latortue (…) a été, politiquement, un lâche et un irresponsable sans vergogne fuyant ses responsabilités gouvernementales pour se courber devant le diktat d’une certaine communauté internationale incarnée par les États-Unis, la France, l’Union Européenne, Gabriel Valdez le représentant de l’ONU et un général Brésilien, commandant de la force militaire d’occupation. Le tandem Latortue-Alexandre s’est révélé ainsi comme une vulgaire caricature institutionnelle imposée par l’étranger pour masquer la mise sous tutelle accélérée du pays décrié ingouvernable et en faillite totale. » [8]
Or, comme l’a souligné le politologue Sauveur Pierre Étienne, le défi de « la (re)fondation de l’État-nation, impliquant une société inclusive, permettant la transformation des individus en citoyens à part entière, ayant les mêmes droits et les mêmes devoirs envers l’État, qui ne peut être qu’un État démocratique de droit », incombait au technocrate, à l’expert en ingénierie politique et, surtout, au politique. [9]
Gérard Larortue s’est révélé être un fourbe et clown politique dont les pitreries ne faisaient rire personne. Quant aux élections organisées par son gouvernement, elles n’ont rien résolu et encore moins concrétisé une véritable transition démocratique, vu la complexité du cas haïtien. Le peuple haïtien a été maintenu dans sa misère et dans sa solitude amère loin des préoccupations mondialistes. René Préval a été réélu en s’arrogeant le droit d’être le seul candidat à la présidence au monde à se présenter sans programme et sans même daigner s’adresser à la presse nationale. À la veille du premier mandat présidentiel de René Préval, Jean-Bertrand Aristide, parlant de son « frère jumeau », eut à déclarer à l’hebdomadaire français L’Express, ce constat lapidaire : « entre l’incompétent et le nul, il se rapproche davantage du nul ». Le vin était tiré.
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Jeu de rôle: L'impulsif
Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Un pays livré à lui-même
« Si l’État est fort, il nous écrase. S’il est faible, nous périssons », disait Paul Valéry [10]. Dans la diaspora, beaucoup d’Haïtiens ont de plus en plus le sentiment que le pays dégage un parfum de fin du monde. On a beau réfléchir, mais force est de constater qu’au terme de 18 ans de populisme lavalassien, « il n’y a pas d’État moderne, pas de citoyens, pas de société civile, pas d’espace public, pas d’opinion publique et pas de démocratie. » [11] Même si, en 1986, le peuple haïtien s’est libéré de la dictature, les élites politico-sociales ont conservé les mêmes réflexes de caudillisme…sans chef militaire. Il est affligeant de constater avec quelle facilité le grand nombre est gouverné par le petit et l’humble soumission avec laquelle les Haïtiens sacrifient leurs sentiments et leurs penchants au profit des caprices de leurs petits chefs. Sous Jean-Bertrand Aristide, cette soumission a atteint son paroxysme et elle se poursuit sous le second mandat de René Préval.
Pourtant, la pensée politique veut que ce soit sur « l’opinion que tout gouvernement est fondé, le plus despotique et le plus militaire aussi bien que le plus populaire et le plus libre » [12]. Dois-je ajouter, le plus mièvre aussi ? Que nous réserve l’inexistence de l’État ? On a l’impression qu’après l’effondrement de l’État et de la société, le pays est, physiquement, à bout de souffle et s’écroule littéralement sur nous et sur nos enfants. Gouvernants et gouvernés se trouvent dans une dynamique d’entonnoir : les premiers, impuissants, ne font que constater les dégâts ; les seconds, complètement démoralisés, subissent encore sans avoir la force de protester. Le pays s’est transformé en une nation de zombies livrée à elle-même. Une nation pathétique, davantage encore que celle décrite par l’écrivain Jean Métellus.
Les dernières déclarations du président et du Premier ministre, suite au drame de Nérette, n’ont rien de rassurant. Au cours d’une cérémonie spéciale en mémoire des victimes de l’effondrement de l’école La Promesse Evangélique, le chef de l’État, René Préval, a indiqué qu’une « mauvaise compréhension de la démocratie est à l’origine du désordre dans la construction des bâtiments ». Il estime que les catastrophes actuelles sont les conséquences de nos mauvais comportements et sont liées au fait que « depuis 50 ans, nous n’avons fait que ce que nous voulions ». Il a toutefois omis de dire que sur ces 50 ans, il a « conduit » les affaires du pays pendant 18 ans, de concert avec son « frère-jumeau » Jean-Bertrand Aristide. En effet, ces deux anarcho-populistes n’ont fait que ce qu’ils voulaient et aujourd’hui, la population en paye un lourd tribu avec la vie de ses enfants ! Quant aux promesses du président de « mettre de l’ordre dans les constructions anarchiques », elles reflètent encore la démagogie qui a caractérisé le populisme lavalassien depuis 1990. En effet, ce dernier puise tout son capital politique des bidonvilles et aux sources du sous-prolétariat. Déplaire à cet électorat ébranlerait les fondements du populisme et René Préval n’a ni le courage et encore moins l’envergure de changer de vision pour assurer la sécurité de « son » peuple. Quant au Premier ministre Michèle Pierre-Louis, dépassée par les événements, elle est vraisemblablement incapable de s’imposer au président populiste. La déclaration de Mme Pierre-Louis concernant les constructions anarchiques est éloquente : « Ce serait chimérique de penser qu’on peut détruire toutes les constructions anarchiques », assure-t-elle, appelant de préférence à un effort pour faire respecter des normes standards et, pour y parvenir, elle entend passer à l’action en …mettant des affiches pour empêcher d’autres constructions, notamment sur les versants du Morne l’Hôpital ! [13] Sans commentaires !
La boîte de Pandore
L’imposture du populisme semble être à son comble et, pourtant, le pire est à venir. En effet, l’incapacité de René Préval et de ses gouvernements successifs de faire face aux besoins élémentaires de la population, ajoutée aux catastrophes en série qui ont affecté le pays en moins de quatre mois, ouvrira la voie au retour en force sur la scène politique du Parti Lafanmi de Jean-Bertrand Aristide. (…) L’audace des lavalassiens est sans limite. En témoigne l’intervention du sénateur Rudy Hériveau qui, à l’occasion du 10ème Sommet international sur le crime transnational organisé les 13 et 14 novembre 2008 à Paris, a demandé aux responsables de Transparency International de réviser les critères sur le classement des pays dits les plus corrompus du monde. « Il n’est pas normal qu’Haïti soit classé au quatrième rang des pays les plus corrompus du monde alors que ces dernières années beaucoup d’efforts ont été consentis par les autorités pour combattre la corruption » [14] , a osé proclamer celui qui, en 2004, caché dans l’enceinte de la Télévision Nationale d’Haïti, lançait des pierres sur les manifestants et les étudiants qui, dans la rue, réclamaient par milliers le départ d’Aristide.
Au nom du populisme, Jean-Bertrand Aristide et René Préval ont utilisé le préjugé de classe et de couleur pour diviser la société haïtienne et mieux régner sur leurs intérêts et ceux de leur clique de prédateurs, « les grands mangeurs ». Pour ce faire, ils ont systématiquement rejeté l’intelligence au profit d’un clientélisme basé sur le militantisme et la soumission au chef. Ils ont aussi fait barrage à la participation de la diaspora dans les affaires du pays en sectionnant tous les grands canaux de transferts de connaissance vers la terre natale. Ils ont donné au peuple l’aversion du savoir, du respect et du mérite de peur que ces valeurs ne lui fassent connaître les erreurs où on l’a plongé. Les partisans de l’absurde ont si bien réussi dans leur machiavélisme, qu’il devient dangereux de les combattre. Il importe peu à ces imposteurs que le peuple soit ignorant pour souffrir qu’on le désabuse. Lors de la cérémonie spéciale en mémoire des victimes de l’effondrement de l’école La Promesse Évangélique, le chef de l’État, René Préval, a appelé les politiques à mettre fin aux querelles intestines, en soutenant que la stabilité permettra d’éviter de nouveaux drames [15]. Ce que le président ne comprend toujours pas c’est qu’un peuple pauvre, qui a faim et qui est désespéré, n’est tout simplement pas compatible avec la sécurité et la stabilité [16]. À plusieurs reprises, le président a déclaré que la Constitution était une source d’instabilité. Que personne ne s’étonne qu’en 2009, il la mette de côté d’un revers de main pour briguer un troisième mandat et, qui sait, peut-être même rétablir la présidence à vie. Ainsi, contrairement aux dires de René Préval, ce n’est pas la Constitution qui est une source d’instabilité mais bien ces fauves populistes à l’appétit de prédateurs dont l’absence de vision et de leadership ces deux dernières décennies, entraîne le peuple haïtien dans les abysses du sous-développement.
Aujourd’hui, la société haïtienne, dans son marronnage perpétuel et ancestral, s’est repliée sur elle-même et est de nouveau contrainte de déguiser la vérité ou de se sacrifier à la rage des faux savants, des populistes, des âmes basses et intéressées. Si la société ne se ressaisit pas dans un sursaut collectif, Haïti deviendra une véritable boîte de Pandore ou un gigantesque cimetière.
[1] Sauveur Pierre ÉTIENNE, L’énigme haïtienne : échec de l’État moderne en Haïti, Montréal, Presses de l’Université de Montréal/ Mémoire d’encrier, 2007.
[2] Émission Metropolis de Radio Métropole, le 15 novembre 2008.
[3] Jean Mercier PROPHETE, La problématique de l’aménagement du territoire en Haïti, Colloque de Trois –Rivières /Québec, Août 2002.
[4] A. Platier, Communication sur l’Aménagement du Territoire, Université Libre de Bruxelles, Belgique 1971.
[5] Jean Mercier PROPHETE, La problématique de l’aménagement du territoire en Haïti, Colloque de Trois –Rivières /Québec, Août 2002
[6] Ibid, page 2.
[7] Laurent Jalabert, Un populisme de la misère : Haïti sous la présidence Aristide (1990-2004), Revue de Civilisation Contemporaine de l’Université de Bretagne Occidentale EUROPES / AMÉRIQUES, http://www.univ-brest.fr/amnis/
[8] Jean-Claude Cambronne, L’honneur perdu de Gérard Latortue, le 20 août 2005.
[9] Sauveur Pierre ÉTIENNE, op. cit. p. 300.
[10] Valéry Paul, « Fluctuations sur la liberté », dans Regards sur le monde et autres essais, Paris, Gallimard, 1945, p. 63.
[11] Ibid., p. 328.
[12] David Hume / 1711-1776 / Essais politiques
[13] Radio Métropole, Michèle-Pierre Louis n’envisage pas de démolir les constructions anarchiques, le 14 novembre 2008.
[14] Le Nouvelliste, Corruption : Transparency International appelé à réviser les critères, le 17 novembre 2008.
[15] Radio Métropole, Préval entend interdire les constructions anarchiques, 14 novembre 2008.
[16] Hédi Annabi, Conférence de Presse à New York, 10 novembre 2008.
« Si l’État est fort, il nous écrase. S’il est faible, nous périssons », disait Paul Valéry [10]. Dans la diaspora, beaucoup d’Haïtiens ont de plus en plus le sentiment que le pays dégage un parfum de fin du monde. On a beau réfléchir, mais force est de constater qu’au terme de 18 ans de populisme lavalassien, « il n’y a pas d’État moderne, pas de citoyens, pas de société civile, pas d’espace public, pas d’opinion publique et pas de démocratie. » [11] Même si, en 1986, le peuple haïtien s’est libéré de la dictature, les élites politico-sociales ont conservé les mêmes réflexes de caudillisme…sans chef militaire. Il est affligeant de constater avec quelle facilité le grand nombre est gouverné par le petit et l’humble soumission avec laquelle les Haïtiens sacrifient leurs sentiments et leurs penchants au profit des caprices de leurs petits chefs. Sous Jean-Bertrand Aristide, cette soumission a atteint son paroxysme et elle se poursuit sous le second mandat de René Préval.
Pourtant, la pensée politique veut que ce soit sur « l’opinion que tout gouvernement est fondé, le plus despotique et le plus militaire aussi bien que le plus populaire et le plus libre » [12]. Dois-je ajouter, le plus mièvre aussi ? Que nous réserve l’inexistence de l’État ? On a l’impression qu’après l’effondrement de l’État et de la société, le pays est, physiquement, à bout de souffle et s’écroule littéralement sur nous et sur nos enfants. Gouvernants et gouvernés se trouvent dans une dynamique d’entonnoir : les premiers, impuissants, ne font que constater les dégâts ; les seconds, complètement démoralisés, subissent encore sans avoir la force de protester. Le pays s’est transformé en une nation de zombies livrée à elle-même. Une nation pathétique, davantage encore que celle décrite par l’écrivain Jean Métellus.
Les dernières déclarations du président et du Premier ministre, suite au drame de Nérette, n’ont rien de rassurant. Au cours d’une cérémonie spéciale en mémoire des victimes de l’effondrement de l’école La Promesse Evangélique, le chef de l’État, René Préval, a indiqué qu’une « mauvaise compréhension de la démocratie est à l’origine du désordre dans la construction des bâtiments ». Il estime que les catastrophes actuelles sont les conséquences de nos mauvais comportements et sont liées au fait que « depuis 50 ans, nous n’avons fait que ce que nous voulions ». Il a toutefois omis de dire que sur ces 50 ans, il a « conduit » les affaires du pays pendant 18 ans, de concert avec son « frère-jumeau » Jean-Bertrand Aristide. En effet, ces deux anarcho-populistes n’ont fait que ce qu’ils voulaient et aujourd’hui, la population en paye un lourd tribu avec la vie de ses enfants ! Quant aux promesses du président de « mettre de l’ordre dans les constructions anarchiques », elles reflètent encore la démagogie qui a caractérisé le populisme lavalassien depuis 1990. En effet, ce dernier puise tout son capital politique des bidonvilles et aux sources du sous-prolétariat. Déplaire à cet électorat ébranlerait les fondements du populisme et René Préval n’a ni le courage et encore moins l’envergure de changer de vision pour assurer la sécurité de « son » peuple. Quant au Premier ministre Michèle Pierre-Louis, dépassée par les événements, elle est vraisemblablement incapable de s’imposer au président populiste. La déclaration de Mme Pierre-Louis concernant les constructions anarchiques est éloquente : « Ce serait chimérique de penser qu’on peut détruire toutes les constructions anarchiques », assure-t-elle, appelant de préférence à un effort pour faire respecter des normes standards et, pour y parvenir, elle entend passer à l’action en …mettant des affiches pour empêcher d’autres constructions, notamment sur les versants du Morne l’Hôpital ! [13] Sans commentaires !
La boîte de Pandore
L’imposture du populisme semble être à son comble et, pourtant, le pire est à venir. En effet, l’incapacité de René Préval et de ses gouvernements successifs de faire face aux besoins élémentaires de la population, ajoutée aux catastrophes en série qui ont affecté le pays en moins de quatre mois, ouvrira la voie au retour en force sur la scène politique du Parti Lafanmi de Jean-Bertrand Aristide. (…) L’audace des lavalassiens est sans limite. En témoigne l’intervention du sénateur Rudy Hériveau qui, à l’occasion du 10ème Sommet international sur le crime transnational organisé les 13 et 14 novembre 2008 à Paris, a demandé aux responsables de Transparency International de réviser les critères sur le classement des pays dits les plus corrompus du monde. « Il n’est pas normal qu’Haïti soit classé au quatrième rang des pays les plus corrompus du monde alors que ces dernières années beaucoup d’efforts ont été consentis par les autorités pour combattre la corruption » [14] , a osé proclamer celui qui, en 2004, caché dans l’enceinte de la Télévision Nationale d’Haïti, lançait des pierres sur les manifestants et les étudiants qui, dans la rue, réclamaient par milliers le départ d’Aristide.
Au nom du populisme, Jean-Bertrand Aristide et René Préval ont utilisé le préjugé de classe et de couleur pour diviser la société haïtienne et mieux régner sur leurs intérêts et ceux de leur clique de prédateurs, « les grands mangeurs ». Pour ce faire, ils ont systématiquement rejeté l’intelligence au profit d’un clientélisme basé sur le militantisme et la soumission au chef. Ils ont aussi fait barrage à la participation de la diaspora dans les affaires du pays en sectionnant tous les grands canaux de transferts de connaissance vers la terre natale. Ils ont donné au peuple l’aversion du savoir, du respect et du mérite de peur que ces valeurs ne lui fassent connaître les erreurs où on l’a plongé. Les partisans de l’absurde ont si bien réussi dans leur machiavélisme, qu’il devient dangereux de les combattre. Il importe peu à ces imposteurs que le peuple soit ignorant pour souffrir qu’on le désabuse. Lors de la cérémonie spéciale en mémoire des victimes de l’effondrement de l’école La Promesse Évangélique, le chef de l’État, René Préval, a appelé les politiques à mettre fin aux querelles intestines, en soutenant que la stabilité permettra d’éviter de nouveaux drames [15]. Ce que le président ne comprend toujours pas c’est qu’un peuple pauvre, qui a faim et qui est désespéré, n’est tout simplement pas compatible avec la sécurité et la stabilité [16]. À plusieurs reprises, le président a déclaré que la Constitution était une source d’instabilité. Que personne ne s’étonne qu’en 2009, il la mette de côté d’un revers de main pour briguer un troisième mandat et, qui sait, peut-être même rétablir la présidence à vie. Ainsi, contrairement aux dires de René Préval, ce n’est pas la Constitution qui est une source d’instabilité mais bien ces fauves populistes à l’appétit de prédateurs dont l’absence de vision et de leadership ces deux dernières décennies, entraîne le peuple haïtien dans les abysses du sous-développement.
Aujourd’hui, la société haïtienne, dans son marronnage perpétuel et ancestral, s’est repliée sur elle-même et est de nouveau contrainte de déguiser la vérité ou de se sacrifier à la rage des faux savants, des populistes, des âmes basses et intéressées. Si la société ne se ressaisit pas dans un sursaut collectif, Haïti deviendra une véritable boîte de Pandore ou un gigantesque cimetière.
[1] Sauveur Pierre ÉTIENNE, L’énigme haïtienne : échec de l’État moderne en Haïti, Montréal, Presses de l’Université de Montréal/ Mémoire d’encrier, 2007.
[2] Émission Metropolis de Radio Métropole, le 15 novembre 2008.
[3] Jean Mercier PROPHETE, La problématique de l’aménagement du territoire en Haïti, Colloque de Trois –Rivières /Québec, Août 2002.
[4] A. Platier, Communication sur l’Aménagement du Territoire, Université Libre de Bruxelles, Belgique 1971.
[5] Jean Mercier PROPHETE, La problématique de l’aménagement du territoire en Haïti, Colloque de Trois –Rivières /Québec, Août 2002
[6] Ibid, page 2.
[7] Laurent Jalabert, Un populisme de la misère : Haïti sous la présidence Aristide (1990-2004), Revue de Civilisation Contemporaine de l’Université de Bretagne Occidentale EUROPES / AMÉRIQUES, http://www.univ-brest.fr/amnis/
[8] Jean-Claude Cambronne, L’honneur perdu de Gérard Latortue, le 20 août 2005.
[9] Sauveur Pierre ÉTIENNE, op. cit. p. 300.
[10] Valéry Paul, « Fluctuations sur la liberté », dans Regards sur le monde et autres essais, Paris, Gallimard, 1945, p. 63.
[11] Ibid., p. 328.
[12] David Hume / 1711-1776 / Essais politiques
[13] Radio Métropole, Michèle-Pierre Louis n’envisage pas de démolir les constructions anarchiques, le 14 novembre 2008.
[14] Le Nouvelliste, Corruption : Transparency International appelé à réviser les critères, le 17 novembre 2008.
[15] Radio Métropole, Préval entend interdire les constructions anarchiques, 14 novembre 2008.
[16] Hédi Annabi, Conférence de Presse à New York, 10 novembre 2008.
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Pipo,
Je pense plutot qu'elle est incompétente.
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Bon, pwoblem mwen ak Nancy Rock se pa konsta ke li fè yo se moun li vle bay responsabilite katastrof la.Wi se vre populisme lan genyen responsabilite pa l tou ,men pwoblem sa yo ke nou ap anregistre jodya se pa depi 18 dernye ane ke yo komanse.se petet pandan 20 dernye ane ke manifestatyon anplifye paske populatyon ap ogmante de jou an jou ,men pou moun ki te genyen je pou wè se depi an 1955 peyi ya komanse desann nan trou.
Se sak fè nou difisil pou nou twouve solutyon dirab yo paske chak moun ap pwente lot moun pou yo dedwane tet yo e gouvenman yo o lye nou rann nou kont ke se nou tout ki responsab. Jodya se pa blam selman pou nap fè se ki jan nap fè pou nou soti nan trou saa ke nou twouve.Mwen kwè genyen bon eleman nan tout klas e sektè nan sosyete ayisyen an ,se lè pou nou rekonet si Boujwasy genyen obskirantis ,populism lan tou genyen moun se richess personel yo yo tap defann.Alor se gid yo ki pou edike pep la pou li fè li konporann jodya se pa youn kestyon de koulè dorijinn ki fè youn moun se youn bon kandida se sa li te reyalise deja pou mass pep la e sali te reyalise deja nan vi prive.la se siyal sa yo pou nou chache nan youn leader.
mwen pa di ke nancy ni enkonpetan ni de movez fwa mwen kwè tankou tout ayisyen li ap defann kan pal la.Pafwa li manke objektivité nan analyz li yo.
Se sak fè nou difisil pou nou twouve solutyon dirab yo paske chak moun ap pwente lot moun pou yo dedwane tet yo e gouvenman yo o lye nou rann nou kont ke se nou tout ki responsab. Jodya se pa blam selman pou nap fè se ki jan nap fè pou nou soti nan trou saa ke nou twouve.Mwen kwè genyen bon eleman nan tout klas e sektè nan sosyete ayisyen an ,se lè pou nou rekonet si Boujwasy genyen obskirantis ,populism lan tou genyen moun se richess personel yo yo tap defann.Alor se gid yo ki pou edike pep la pou li fè li konporann jodya se pa youn kestyon de koulè dorijinn ki fè youn moun se youn bon kandida se sa li te reyalise deja pou mass pep la e sali te reyalise deja nan vi prive.la se siyal sa yo pou nou chache nan youn leader.
mwen pa di ke nancy ni enkonpetan ni de movez fwa mwen kwè tankou tout ayisyen li ap defann kan pal la.Pafwa li manke objektivité nan analyz li yo.
Rodlam Sans Malice- Super Star
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Nan lib deba kontradiktwa kap fèt la annou pote dizon nou sou editoryal Madan Nancy Roc sa.
Selon lèkti tèsk la premye paragraf bay yon pèspèktiv sout tout fon panse ekrivenn lan.Alos mwen pral eseye konprann kote l vle vini.
paragraf 1
''Selon un vieil adage, le pouvoir corrompt tout homme. En Haïti, il transforme les hommes en fauves. Selon un vieil adage, le pouvoir corrompt tout homme. En Haïti, il transforme les hommes en fauves. De Faustin Soulouque au général Nord Alexis, de François Duvalier à Jean-Bertrand Aristide, l’histoire de notre pays regorge de ces fauves. Depuis 1804, la culture et l’intelligence ont systématiquement été rejetées par les élites politiciennes au profit de l’intérêt personnel des uns et financier des autres. Deux cents ans plus tard, « si les hommes politiques et les diplomates peuvent se permettre de jouer avec les mots, les scientifiques sont bel et bien obligés de tenir compte de l’évidence des faits : Haïti est un pays naufragé, un État effondré », constate le politologue Sauveur Pierre Étienne dans son livre intitulé « L’énigme haïtienne : échec de l’État moderne en Haïti » [1]. La corruption, la terreur programmée et l’anarchie téléguidée ont conduit notre pays au bord du gouffre. Depuis 1990, le populisme lavalassien l’y a finalement précipité. Nancy Roc
Komantatris la pase an revi kontèsk tradisyonèl Ayisyen ki bannou tout yon seri pèsonaj politik o priz ak koripsyon o pwen yo tounen bèt sovaj nan defann pouvwa politik yo. Li pase pran figi koni depi Faustin Soulouque, djal Nord Alexis, rive sou François Duvalier pou fini sou Jean-Bertrand Aristide.Li finalman konkli pou di echèk peyi saki kanpe sou koripsyon ak yon terè pwograme, e anachi telegide
Mezanmiro se byen di, byen eksplike pwoblematik politik ak sosyal sitou 20 dènyè ane sayo nan peyi isit. Kote rejim gouvenmantal sayo nan lese grennen, nan manipilasyon fos polis, nan oganizasyon an kantimini ti lame bidon ap kreye anachi, fè dezod.Lè yo demaske gwo peyi donatè mande pou fouke ti koken. Lè leta koriptè setoblije reyaji ti koken ki pran nan pyèj mete sekrè byen gade nan lari. Pou zafè koripsyon li byen pwogame nan Chanm yo, lan jistis. Nan tout enstitisyon leta yo se byen koni. Kisak jan fèt ki vokonte politik ki genyen pou pa deplè , bouskile fanatik, zanmi kliyantèl rejim ki toujou sou pouvwa yo. Anfen Nancy Roc fè jis yon lèkti onèk tout sa moun politikman avize deja konnen.
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Selon lèkti tèsk la premye paragraf bay yon pèspèktiv sout tout fon panse ekrivenn lan.Alos mwen pral eseye konprann kote l vle vini.
paragraf 1
''Selon un vieil adage, le pouvoir corrompt tout homme. En Haïti, il transforme les hommes en fauves. Selon un vieil adage, le pouvoir corrompt tout homme. En Haïti, il transforme les hommes en fauves. De Faustin Soulouque au général Nord Alexis, de François Duvalier à Jean-Bertrand Aristide, l’histoire de notre pays regorge de ces fauves. Depuis 1804, la culture et l’intelligence ont systématiquement été rejetées par les élites politiciennes au profit de l’intérêt personnel des uns et financier des autres. Deux cents ans plus tard, « si les hommes politiques et les diplomates peuvent se permettre de jouer avec les mots, les scientifiques sont bel et bien obligés de tenir compte de l’évidence des faits : Haïti est un pays naufragé, un État effondré », constate le politologue Sauveur Pierre Étienne dans son livre intitulé « L’énigme haïtienne : échec de l’État moderne en Haïti » [1]. La corruption, la terreur programmée et l’anarchie téléguidée ont conduit notre pays au bord du gouffre. Depuis 1990, le populisme lavalassien l’y a finalement précipité. Nancy Roc
Komantatris la pase an revi kontèsk tradisyonèl Ayisyen ki bannou tout yon seri pèsonaj politik o priz ak koripsyon o pwen yo tounen bèt sovaj nan defann pouvwa politik yo. Li pase pran figi koni depi Faustin Soulouque, djal Nord Alexis, rive sou François Duvalier pou fini sou Jean-Bertrand Aristide.Li finalman konkli pou di echèk peyi saki kanpe sou koripsyon ak yon terè pwograme, e anachi telegide
Mezanmiro se byen di, byen eksplike pwoblematik politik ak sosyal sitou 20 dènyè ane sayo nan peyi isit. Kote rejim gouvenmantal sayo nan lese grennen, nan manipilasyon fos polis, nan oganizasyon an kantimini ti lame bidon ap kreye anachi, fè dezod.Lè yo demaske gwo peyi donatè mande pou fouke ti koken. Lè leta koriptè setoblije reyaji ti koken ki pran nan pyèj mete sekrè byen gade nan lari. Pou zafè koripsyon li byen pwogame nan Chanm yo, lan jistis. Nan tout enstitisyon leta yo se byen koni. Kisak jan fèt ki vokonte politik ki genyen pou pa deplè , bouskile fanatik, zanmi kliyantèl rejim ki toujou sou pouvwa yo. Anfen Nancy Roc fè jis yon lèkti onèk tout sa moun politikman avize deja konnen.
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Gade byen ki moun li site yo: Faustin Soulouque, Nord Alexis, Duvalier, Jean Bertrand Aristide.Li pa pale de Petion, de jean Pierre Boyer, de Nicholas Geffrard, ni de marionnettes tankou Surde Dartiguenave,Louis Roy, louis Borno, Stenio Vincent, d'Elie lescot etc.Ki sa swa disan boujwasi ya te regle konsa ki te enpotan de 1915 a 1946?Li ka pat konn peyi a la fen rey Elie lescot ,men si li te objektif nan analyz li ya li ta konen ke misè ya te osi red nan ane 43.44.45.46 e a lepok se sleman 2 milyon ayisyen ki te ka genyen .Se a pati de presidans Dumarsais Estime ke nou vinn pran youn souf.
san ke mwen pap chache dedwane frnacois Duvalier ni Aristide ,menm si Duvalier se te youn diktatè men tou fok youn moun rekonet ke se reyaji duvalier te reyaji paske depi anvan li te genyen menm youn ane o pouvwa milat te vle jete l sou preteks ke li pat lejitim.mwen pap padone krim li fè men pafwa se aktyon ki fè reyaktyon.map toujou pose kestyon saa si louis dejoie te aksepte kolabore ak Duvalier tankou nap gade ke Hillary Clinton aksepte poul kolabore ak Obama eske Duvalier ta blije kreye V.S.N.e ke li ta blije revoke Senatè yo?mwen pa ka bay youn repons a kestyon sa yo.men tou fok youn moun di bagay yo jan yo ye.
eske lè Aristide tap pale de maryaj pep-arme si Cedras pat ba li premye kou deta eske li ta blije endirsi posityon li konsa. Mwen pa di pat genyen koriptyon ni krim sou Duvalier ni sou Aristide men te genyen yo tou nan rey milat yo.Pi ga moun vinn di ke se populism ki mete peyi ya nan sa li ye jodiya ,se ni nwarism yo ni milatrism la ki mete nou la.paske nwarism lan se reyaktyon a milatrism la.Se sa ki la verite.
san ke mwen pap chache dedwane frnacois Duvalier ni Aristide ,menm si Duvalier se te youn diktatè men tou fok youn moun rekonet ke se reyaji duvalier te reyaji paske depi anvan li te genyen menm youn ane o pouvwa milat te vle jete l sou preteks ke li pat lejitim.mwen pap padone krim li fè men pafwa se aktyon ki fè reyaktyon.map toujou pose kestyon saa si louis dejoie te aksepte kolabore ak Duvalier tankou nap gade ke Hillary Clinton aksepte poul kolabore ak Obama eske Duvalier ta blije kreye V.S.N.e ke li ta blije revoke Senatè yo?mwen pa ka bay youn repons a kestyon sa yo.men tou fok youn moun di bagay yo jan yo ye.
eske lè Aristide tap pale de maryaj pep-arme si Cedras pat ba li premye kou deta eske li ta blije endirsi posityon li konsa. Mwen pa di pat genyen koriptyon ni krim sou Duvalier ni sou Aristide men te genyen yo tou nan rey milat yo.Pi ga moun vinn di ke se populism ki mete peyi ya nan sa li ye jodiya ,se ni nwarism yo ni milatrism la ki mete nou la.paske nwarism lan se reyaktyon a milatrism la.Se sa ki la verite.
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Se pa kèksyon rasis koulè, plimaj koken ak atoufè. Sispann zafè konplesk denferyote sa. Sakap pale la se koriptè. anachis, predatè. Sa Pa retire anyen nan fon tèsk la. Zafè defann yon zannimo tankou Francois se yon betiz. Mwen pa nan tolerans ni ak Boyer ou zot ki flanke nou kote nou ye la.
P/S Pa gen mwaris kap pale nan tèsk sa, se ti sistèm vye konplèks kap totire panse w. Paske otè tésk la se yon grimèl.
Fè plis rezèv rete sou fon tèsk la non lot konsiderasyon rasis kap fose jijman w
P/S Pa gen mwaris kap pale nan tèsk sa, se ti sistèm vye konplèks kap totire panse w. Paske otè tésk la se yon grimèl.
Fè plis rezèv rete sou fon tèsk la non lot konsiderasyon rasis kap fose jijman w
Dernière édition par Rico le Dim 23 Nov 2008 - 17:15, édité 2 fois
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Wi li itilise mo pupulism pou li kondane Duvalier ak Aristide men deyè mo sa tou ki sa li ap defann :la classe.e ki moun ke Nancy Rock represante?ki sak fè ke pep la se moun tankou Daniel Fignole, Aristide ak Rene Preval ke li bay bilten li?menm lè gwo zotobre apuye neg tankou marc bazin pep la rejete yo e li menm pale de Gerard Latortue ki manb boujwasi ki sot pase 2 lane ap banbile ,pat genyen koriptyon sou gerard Latortue ,mwen pa kwè Gerard Latortue ni paul magloire se populism.
Rodlam Sans Malice- Super Star
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POPULISME DEFINITION/WIKIPEDIA
Définition [modifier]
Le populisme met en accusation les élites ou des petits groupes d'intérêt particulier de la société. Parce qu'ils détiennent un pouvoir, le populisme leur attribue la responsabilité des maux de la société : ces groupes chercheraient la satisfaction de leurs intérêts propres et trahiraient les intérêts de la plus grande partie de la population. Les populistes proposent donc de retirer l'appareil d'État des mains de ces élites égoïstes, voire criminelles, pour le « mettre au service du peuple ». Afin de remédier à cette situation, le leader populiste propose des solutions qui appellent au bon sens populaire et à la simplicité, mais ignore complètement les réalités de la décision politique (notamment le fait qu'elles doivent être inscrites dans un agenda, qu'elles doivent tenir compte des avis parfois contradictoires de la société civile), comme la complexité des situations décrites. Ces solutions sont présentées comme applicables tout de suite et émanant d'une opinion publique présentée comme monolithique.
Les populistes critiquent généralement les milieux d'argent ou une minorité quelconque (ethnique, politique, administrative etc.), censés avoir accaparé le pouvoir ; ils leur opposent une majorité, qu'ils prétendent représenter. S'ils accèdent au pouvoir, il peut leur arriver de supprimer les formes traditionnelles de la démocratie, au profit d'institutions autoritaires, présentées comme servant plus authentiquement « le peuple ».
Des comportements populistes peuvent affecter toutes les activités de la société, cela amène des organismes, des institutions ou des associations à favoriser des positions réputées « populaires ». Elles peuvent montrer paradoxalement un certain mépris pour le peuple, le vulgus latin, pensé comme la populace, la foule, les masses, le troupeau. Ceci est particulièrement notable en publicité où « le peuple » est mis en scène, souvent sous la forme de personnages ignorants ou idiots.
Histoire [modifier]
Le mot de populisme se réfère d'abord à un mouvement politique organisé dans la seconde moitié du XIXe siècle aux États-Unis par des agriculteurs confrontés à des tarifs prohibitifs qu'un accès privilégié au domaine public avait permis aux compagnies de chemin de fer de leur imposer. D'autres mouvements, notamment ouvriers, se sont organisés contre des taux d'intérêt qu'ils jugeaient abusifs, sans forcément dénoncer les privilèges de monopole qui permettent de gonfler les marges bancaires. L'égoïsme à courte vue, assorti d'une confusion idéologique, aura empêché ces deux types d'intérêts organisés de s'unir contre la distribution par l'État de privilèges sur le dos des populations.
À la même époque, la Russie connaissait un mouvement politique radical qui visait à instaurer un système d'économie socialiste agraire, le mouvement des Narodniki (gens du peuple, en russe). Rapidement interdit par la police, le mouvement devint ensuite une société secrète, recourant fréquemment à la violence et à l'assassinat pour faire entendre ses idées.
Par la suite, dans la foulée des nationalismes, le thème de l'émancipation du peuple a inspiré de nombreux partis politiques dits populistes, qui pouvaient dénoncer d'autres ennemis du peuple.
Le boulangisme, le péronisme, ainsi que le poujadisme sont des mouvements populistes[réf. souhaitée].
On attribue souvent aujourd'hui la qualification de populisme comme synonyme de démagogie ou d'opportunisme politique, surtout vis-à-vis de mouvements d'opposition. Il faudrait dire plus précisément « démagogie tactique ».
La défense contre le populisme [modifier]
Le populisme date du XIXe siècle, une époque d'un intense bouillonnement progressiste (Jules Ferry, Félix Pécaut, Ferdinand Buisson). Le populisme s'attaque à la légitimité des élites intellectuelles et ne favorise pas l'éducation populaire. Élisée Reclus avait opposé le mot « regrès » au « progrès » et indiquait ainsi que le peuple instruit pouvait régresser. On dirait aujourd'hui « s'abrutir » (redevenir brut).
L'invocation au peuple sans s'en sentir partie constitutive, a une dimension religieuse : la confrontation de laos, « la plèbe, la foule, le peuple non constitué », et ekklesia, « l'assemblée » (de l'élite). Position inverse de la démocratie où dêmos, « le peuple constitué », peut gouverner par un système de représentation.
Le populisme met en accusation les élites ou des petits groupes d'intérêt particulier de la société. Parce qu'ils détiennent un pouvoir, le populisme leur attribue la responsabilité des maux de la société : ces groupes chercheraient la satisfaction de leurs intérêts propres et trahiraient les intérêts de la plus grande partie de la population. Les populistes proposent donc de retirer l'appareil d'État des mains de ces élites égoïstes, voire criminelles, pour le « mettre au service du peuple ». Afin de remédier à cette situation, le leader populiste propose des solutions qui appellent au bon sens populaire et à la simplicité, mais ignore complètement les réalités de la décision politique (notamment le fait qu'elles doivent être inscrites dans un agenda, qu'elles doivent tenir compte des avis parfois contradictoires de la société civile), comme la complexité des situations décrites. Ces solutions sont présentées comme applicables tout de suite et émanant d'une opinion publique présentée comme monolithique.
Les populistes critiquent généralement les milieux d'argent ou une minorité quelconque (ethnique, politique, administrative etc.), censés avoir accaparé le pouvoir ; ils leur opposent une majorité, qu'ils prétendent représenter. S'ils accèdent au pouvoir, il peut leur arriver de supprimer les formes traditionnelles de la démocratie, au profit d'institutions autoritaires, présentées comme servant plus authentiquement « le peuple ».
Des comportements populistes peuvent affecter toutes les activités de la société, cela amène des organismes, des institutions ou des associations à favoriser des positions réputées « populaires ». Elles peuvent montrer paradoxalement un certain mépris pour le peuple, le vulgus latin, pensé comme la populace, la foule, les masses, le troupeau. Ceci est particulièrement notable en publicité où « le peuple » est mis en scène, souvent sous la forme de personnages ignorants ou idiots.
Histoire [modifier]
Le mot de populisme se réfère d'abord à un mouvement politique organisé dans la seconde moitié du XIXe siècle aux États-Unis par des agriculteurs confrontés à des tarifs prohibitifs qu'un accès privilégié au domaine public avait permis aux compagnies de chemin de fer de leur imposer. D'autres mouvements, notamment ouvriers, se sont organisés contre des taux d'intérêt qu'ils jugeaient abusifs, sans forcément dénoncer les privilèges de monopole qui permettent de gonfler les marges bancaires. L'égoïsme à courte vue, assorti d'une confusion idéologique, aura empêché ces deux types d'intérêts organisés de s'unir contre la distribution par l'État de privilèges sur le dos des populations.
À la même époque, la Russie connaissait un mouvement politique radical qui visait à instaurer un système d'économie socialiste agraire, le mouvement des Narodniki (gens du peuple, en russe). Rapidement interdit par la police, le mouvement devint ensuite une société secrète, recourant fréquemment à la violence et à l'assassinat pour faire entendre ses idées.
Par la suite, dans la foulée des nationalismes, le thème de l'émancipation du peuple a inspiré de nombreux partis politiques dits populistes, qui pouvaient dénoncer d'autres ennemis du peuple.
Le boulangisme, le péronisme, ainsi que le poujadisme sont des mouvements populistes[réf. souhaitée].
On attribue souvent aujourd'hui la qualification de populisme comme synonyme de démagogie ou d'opportunisme politique, surtout vis-à-vis de mouvements d'opposition. Il faudrait dire plus précisément « démagogie tactique ».
La défense contre le populisme [modifier]
Le populisme date du XIXe siècle, une époque d'un intense bouillonnement progressiste (Jules Ferry, Félix Pécaut, Ferdinand Buisson). Le populisme s'attaque à la légitimité des élites intellectuelles et ne favorise pas l'éducation populaire. Élisée Reclus avait opposé le mot « regrès » au « progrès » et indiquait ainsi que le peuple instruit pouvait régresser. On dirait aujourd'hui « s'abrutir » (redevenir brut).
L'invocation au peuple sans s'en sentir partie constitutive, a une dimension religieuse : la confrontation de laos, « la plèbe, la foule, le peuple non constitué », et ekklesia, « l'assemblée » (de l'élite). Position inverse de la démocratie où dêmos, « le peuple constitué », peut gouverner par un système de représentation.
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
NANCY ROC NE PEUT PROPOSER AUCUNE DEFINITION DES REGIMES POLITIQUES QUI SE SONT SUCCEDES EN HAITI.ELLE EST PASSEE A COTE DE SON SUJET.ELLE GALVAUDE LE SENS DES MOTS.EN CE SENS ,ELLE EST UNE "RECELEUSE".ELLE SAIT PRATIQUER A FOND L'AMALGAMME ET LES DEMIE VERITES....D'AILLEURS,ELLE N'ECRIT QUE POUR DES IDIOTS DE SA CASTE....
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
[b]Tribunes et décryptages - 19 août 2004
Venezuela : le mensonge médiatique
Décryptage
Au Venezuela, l’échec du référendum révocatoire est un camouflet pour la CIA et un plébiscite pour le président Hugo Chavez. Le résultat était parfaitement prévisible pour tous ceux qui connaissent la réalité sociale de ce pays, la suite des événements aussi était connue d’avance. Voici des mois que les États-Unis avaient fait savoir qu’ils contesteraient la régularité du scrutin si le « non » l’emportait. Tous les experts s’attendent à des provocations et à des troubles favorisant une nouvelle tentative de coup d’État ou d’intervention extérieure. Conscients du danger, la plupart des 180 observateurs internationaux agrées par le Conseil national électoral ont quitté le pays dès le scrutin établi. Il reste pourtant encore 400 urnes à dépouiller. Bien sûr, les observateurs du Réseau Voltaire, quant à eux, resteront sur place et termineront les vérifications jusqu’au dernier bulletin.
La campagne de presse contre la démocratie vénézuélienne se déchaîne dans la presse internationale autour de trois thèmes : les élections auraient été truquées à l’insu des observateurs internationaux, les partisans de Chavez recourraient au meurtre pour intimider leurs opposants ; et le populisme de Chavez ne serait de toute manière qu’une impasse démagogique.
Ainsi, le diplomate Enrique ter Horst, qui soutint la tentative de putsch en 2002, assure dans l’International Herald Tribune que les preuves de la fraude électorale s’accumulent. L’ancien président Jimmy Carter et le secrétaire général de l’Organisation des États américains Cesar Gaviria, qui ont attesté de la sincérité du scrutin, auraient été bernés par les chavistes. M. Horst relaye l’accusation selon laquelle les machines servant à comptabiliser les votes auraient été programmées à l’avance, il en veut pour preuve que le nombre de « oui » est identique dans plusieurs bureaux de vote, mais ces résultats sont en conformité avec la tendance générale et cette coïncidence est statistiquement normale et s’observe dans toutes les élections.
Thor L. Halvorssen de la Commonwealth Foundation atteste, quant à lui, dans le Wall Street Journal que les chavistes assassinent leurs opposants et ont blessé par balle sa propre mère. Bigre ! Le lecteur s’étonnera donc qu’alors que cette dame a la nationalité britannique, le gouvernement de Sa Majesté n’ait émis aucune protestation et ait précisé dans un communiqué avoir pris note de la victoire du président Chavez et « du très petit nombre d’allégation de violence et d’intimidation ».
Beaucoup plus retors que ces accusations mensongères faciles à démentir, d’autres tribunes visent à discréditer l’action et la personne d’Hugo Chavez. On lira dans ce registre l’éditorial d’Alexandre Adler dans Le Figaro. Le thuriféraire de l’Empire états-unien dresse un portait peu flatteur du président vénézuélien qu’il situe entre les deux figures antagonistes du continent latino-américain, Peron et Guevara. Pourtant, malgré les nombreuses références historiques, on ne voit pas ce qui permet de tels rapprochements, sauf à se borner à constater que tous ces leaders sont latino-américains. M. Adler n’hésite pas à accumuler les approximations pour nourrir son dénigrement. Ainsi, il présente Chavez comme un militaire putschiste arrivé en définitive démocratiquement au pouvoir et il le compare aux militaires du cône Sud. C’est feindre de méconnaître l’opposition fondamentale entre les militaires du Sud du continent (Chili, Argentine), de culture germanique, et ceux du Nord (Pérou, Venezuela), de tradition bolivarienne. Dans l’imaginaire collectif, le général Simon Bolivar incarne une armée progressiste, se référant explicitement aux soldats de Valmy, qui se dresse contre la domination coloniale et l’oligarchie pour défendre le peuple. En 1992, divers officiers, dont le lieutenant-colonel Chavez, refusèrent de tirer sur la foule et se retournèrent contre leurs supérieurs avant d’être arrêtés et incarcérés. C’est cette action de désobéissance que M. Adler qualifie de « putsch ». Tandis qu’à ses yeux, l’actuelle opposition qui tenta trois coup d’État avec l’appui de la CIA, serait, elle, « démocratique ». On pourrait reprendre ainsi, imputation par imputation, les propos de M. Adler. Arrêtons-nous toutefois sur deux concepts. L’éditorialiste du Figaro confond les notions de populisme (s’adresser directement au peuple en court-circuitant les organes intermédiaires) et la démagogie (flatter le peuple en lui disant ce qu’il souhaite entendre). Il s’agit là d’un amalgame classique chez tous ceux qui se réclament de la démocratie tout en se méfiant du peuple et que M. Adler avait utilisé en France pour discréditer Bernard Tapie. Relevons aussi l’obstination de M. Adler à confondre États-Uniens et Américains au point de qualifier les latino-américains d’anti-américains.
Venezuela : le mensonge médiatique
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Au Venezuela, l’échec du référendum révocatoire est un camouflet pour la CIA et un plébiscite pour le président Hugo Chavez. Le résultat était parfaitement prévisible pour tous ceux qui connaissent la réalité sociale de ce pays, la suite des événements aussi était connue d’avance. Voici des mois que les États-Unis avaient fait savoir qu’ils contesteraient la régularité du scrutin si le « non » l’emportait. Tous les experts s’attendent à des provocations et à des troubles favorisant une nouvelle tentative de coup d’État ou d’intervention extérieure. Conscients du danger, la plupart des 180 observateurs internationaux agrées par le Conseil national électoral ont quitté le pays dès le scrutin établi. Il reste pourtant encore 400 urnes à dépouiller. Bien sûr, les observateurs du Réseau Voltaire, quant à eux, resteront sur place et termineront les vérifications jusqu’au dernier bulletin.
La campagne de presse contre la démocratie vénézuélienne se déchaîne dans la presse internationale autour de trois thèmes : les élections auraient été truquées à l’insu des observateurs internationaux, les partisans de Chavez recourraient au meurtre pour intimider leurs opposants ; et le populisme de Chavez ne serait de toute manière qu’une impasse démagogique.
Ainsi, le diplomate Enrique ter Horst, qui soutint la tentative de putsch en 2002, assure dans l’International Herald Tribune que les preuves de la fraude électorale s’accumulent. L’ancien président Jimmy Carter et le secrétaire général de l’Organisation des États américains Cesar Gaviria, qui ont attesté de la sincérité du scrutin, auraient été bernés par les chavistes. M. Horst relaye l’accusation selon laquelle les machines servant à comptabiliser les votes auraient été programmées à l’avance, il en veut pour preuve que le nombre de « oui » est identique dans plusieurs bureaux de vote, mais ces résultats sont en conformité avec la tendance générale et cette coïncidence est statistiquement normale et s’observe dans toutes les élections.
Thor L. Halvorssen de la Commonwealth Foundation atteste, quant à lui, dans le Wall Street Journal que les chavistes assassinent leurs opposants et ont blessé par balle sa propre mère. Bigre ! Le lecteur s’étonnera donc qu’alors que cette dame a la nationalité britannique, le gouvernement de Sa Majesté n’ait émis aucune protestation et ait précisé dans un communiqué avoir pris note de la victoire du président Chavez et « du très petit nombre d’allégation de violence et d’intimidation ».
Beaucoup plus retors que ces accusations mensongères faciles à démentir, d’autres tribunes visent à discréditer l’action et la personne d’Hugo Chavez. On lira dans ce registre l’éditorial d’Alexandre Adler dans Le Figaro. Le thuriféraire de l’Empire états-unien dresse un portait peu flatteur du président vénézuélien qu’il situe entre les deux figures antagonistes du continent latino-américain, Peron et Guevara. Pourtant, malgré les nombreuses références historiques, on ne voit pas ce qui permet de tels rapprochements, sauf à se borner à constater que tous ces leaders sont latino-américains. M. Adler n’hésite pas à accumuler les approximations pour nourrir son dénigrement. Ainsi, il présente Chavez comme un militaire putschiste arrivé en définitive démocratiquement au pouvoir et il le compare aux militaires du cône Sud. C’est feindre de méconnaître l’opposition fondamentale entre les militaires du Sud du continent (Chili, Argentine), de culture germanique, et ceux du Nord (Pérou, Venezuela), de tradition bolivarienne. Dans l’imaginaire collectif, le général Simon Bolivar incarne une armée progressiste, se référant explicitement aux soldats de Valmy, qui se dresse contre la domination coloniale et l’oligarchie pour défendre le peuple. En 1992, divers officiers, dont le lieutenant-colonel Chavez, refusèrent de tirer sur la foule et se retournèrent contre leurs supérieurs avant d’être arrêtés et incarcérés. C’est cette action de désobéissance que M. Adler qualifie de « putsch ». Tandis qu’à ses yeux, l’actuelle opposition qui tenta trois coup d’État avec l’appui de la CIA, serait, elle, « démocratique ». On pourrait reprendre ainsi, imputation par imputation, les propos de M. Adler. Arrêtons-nous toutefois sur deux concepts. L’éditorialiste du Figaro confond les notions de populisme (s’adresser directement au peuple en court-circuitant les organes intermédiaires) et la démagogie (flatter le peuple en lui disant ce qu’il souhaite entendre). Il s’agit là d’un amalgame classique chez tous ceux qui se réclament de la démocratie tout en se méfiant du peuple et que M. Adler avait utilisé en France pour discréditer Bernard Tapie. Relevons aussi l’obstination de M. Adler à confondre États-Uniens et Américains au point de qualifier les latino-américains d’anti-américains.
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Rodlam Sans Malice a écrit:Wi li itilise mo pupulism pou li kondane Duvalier ak Aristide men deyè mo sa tou ki sa li ap defann :la classe.e ki moun ke Nancy Rock represante?ki sak fè ke pep la se moun tankou Daniel Fignole, Aristide ak Rene Preval ke li bay bilten li?menm lè gwo zotobre apuye neg tankou marc bazin pep la rejete yo e li menm pale de Gerard Latortue ki manb boujwasi ki sot pase 2 lane ap banbile ,pat genyen koriptyon sou gerard Latortue ,mwen pa kwè Gerard Latortue ni paul magloire se populism.
Wi Aristid ak Duvalier sèvi ak populism pou fè kapital politik yo. E se la w pran sitou otè a ap fè yon kritik negatif kote an syans politik opozan o populism trete nan ti tèsk franse an anba. Non kanpe sou definisyon diksyonê klas ouvriye, pwoletarya ou demini FASON WAP PALE LA.
''Le terme "populisme" sert à dénoncer les démagogues qui mobilisent le peuple par des promesses électoralistes ou qui flattent ses "bas instincts" comme le nationalisme, la xénophobie, voire le racisme ou qui exacerbent les réflexes sécuritaires.''
Source Wilkipedia
SE SA WI NOU DWE BYEN OUTIYE POU BYEN KONPRANN. NON TONBE JOURE AK MOUN KAP PALE LOT BAGAY NOU KANPE SOU LOT KOZE.
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Rico
Mwen kwè ou ka mete tet w an plas pou nou diskite san nou pa joure.nan populism nou yo ki les kite janm genyen la pè pou yo reyalise pwomes elketoral yo.mwen pa di pa genyen demagog nan populism la men ou jwen demagogue tankou gerard Latortue nan boujwasi ya ,eske gerard latortue pat pwomet moun Gonayiv pi gran otorwout nan karayib la kote otowout saa.eske li te janm enterdi eksplwatatyon sab nan morn lopital la ;eske li te mete youn kod konstriktyon nan peyi ya pou anpeche moun bati kay nenpot ki jan.
Se pa ak 2 kob pou youn moun devlope youn peyi ;men Eta Zuni an kriz ekonomik ou pa tande ameriken pran lajan yo voye sere nan peyi etranje.Non yo achte bon tresor peyi yo ,yo mete lajan yo nan CD nan bank lakay yo etc.Warren Buffet pa voye lajan li sere an Angletè ,non menm nan kriz saa li ap achte aktyon nan konpayi ameriken yo.populist yo pa janm genyen kolaboratyon elit ekonomik la ak ki sa pou yo te fè plis depi yo pran pouvwa se anba anbago yo ye ,tan nan men elit ekonomik ayisuyen ke nan men etranje.Mwen pa di ke Arsitide san peche non,men piga oken ti boujwa patripoch ap vinn di se populism ki lakoz nou nan eta saa . moun ke let pankor soti nan nen yo ka pran nan manti sa yo men genyen moun ki te la a la fen rey milatrism e boujwa yo.
Mwen kwè ou ka mete tet w an plas pou nou diskite san nou pa joure.nan populism nou yo ki les kite janm genyen la pè pou yo reyalise pwomes elketoral yo.mwen pa di pa genyen demagog nan populism la men ou jwen demagogue tankou gerard Latortue nan boujwasi ya ,eske gerard latortue pat pwomet moun Gonayiv pi gran otorwout nan karayib la kote otowout saa.eske li te janm enterdi eksplwatatyon sab nan morn lopital la ;eske li te mete youn kod konstriktyon nan peyi ya pou anpeche moun bati kay nenpot ki jan.
Se pa ak 2 kob pou youn moun devlope youn peyi ;men Eta Zuni an kriz ekonomik ou pa tande ameriken pran lajan yo voye sere nan peyi etranje.Non yo achte bon tresor peyi yo ,yo mete lajan yo nan CD nan bank lakay yo etc.Warren Buffet pa voye lajan li sere an Angletè ,non menm nan kriz saa li ap achte aktyon nan konpayi ameriken yo.populist yo pa janm genyen kolaboratyon elit ekonomik la ak ki sa pou yo te fè plis depi yo pran pouvwa se anba anbago yo ye ,tan nan men elit ekonomik ayisuyen ke nan men etranje.Mwen pa di ke Arsitide san peche non,men piga oken ti boujwa patripoch ap vinn di se populism ki lakoz nou nan eta saa . moun ke let pankor soti nan nen yo ka pran nan manti sa yo men genyen moun ki te la a la fen rey milatrism e boujwa yo.
Dernière édition par Rodlam Sans Malice le Dim 23 Nov 2008 - 17:54, édité 1 fois
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Pipo wap fè istorik mouvan Populism nan debi li. Se yon tèsk sou Wilkipedya. Se byen men se kontinye ak derapaj mouvman sa. Kote dirijan politk ki enspire fomm gouvenans sa se toujou ti blofè ki sèvi ak sa pou pwonnen rasism, nasyonalism boulshit. Se konsta echèk sayo. E sa byen sanble ak Aristide e Duvalier ,pase pran an kelke mezi Preval.
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Yo di ke Chavez se populism tou men al mande pov Venezuela yo poukisa yo vote pou li.sak fè chavez reyalise sa li reyalise paske li genyen youn peyi ki genyen resous ki pa depann selman de boujwasi venezuelyen yan.men an ayiti depi boujwasi ya sere boulon gouvenman an e kolaboratè etranje yo ki genyen youn enn kont ayiti sere boulon gouvenman an e byen se fini.se konsa nou wè ke yo achte mèsenè pou touye salnave ,sote palè ya ak leconte, arete Estime, Daniel Fiyole, Aristide,Se duvalier selman ki te jwen moyen fè yo mete ke yo an ba vant yo.se malere li pat pwofite de pouvwa li poul te fè byen pou pep la.
jean Pierre boyer te pase 25 lane opouvwa o kontrè li te di pep pa beswen lekol pou yo plante tè,geffrard te pase plis pase 10 zan o pouvwa, Stenio Vincent te pase plis pase onze lane o pouvwa lè sa se kiba ak an dominikani ke ayisyen tap kouri pou yo jwen la vi.di se populism ki mete nou nan katastrop la se manti.
jean Pierre boyer te pase 25 lane opouvwa o kontrè li te di pep pa beswen lekol pou yo plante tè,geffrard te pase plis pase 10 zan o pouvwa, Stenio Vincent te pase plis pase onze lane o pouvwa lè sa se kiba ak an dominikani ke ayisyen tap kouri pou yo jwen la vi.di se populism ki mete nou nan katastrop la se manti.
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Rodlam Sans Malice a écrit:Rico
Mwen kwè ou ka mete tet w an plas pou nou diskite san nou pa joure.nan populism nou yo ki les kite janm genyen la pè pou yo reyalise pwomes elketoral yo.mwen pa di pa genyen demagog nan populism la men ou jwen demagogue tankou gerard Latortue nan boujwasi ya ,eske gerard latortue pat pwomet moun Gonayiv pi gran otorwout nan karayib la kote otowout saa.eske li te janm enterdi eksplwatatyon sab nan morn lopital la ;eske li te mete youn kod konstriktyon nan peyi ya pou anpeche moun bati kay nenpot ki jan.
Se pa ak 2 kob pou youn moun devlope youn peyi ;men Eta Zuni an kriz ekonomik ou pa tande ameriken pran lajan yo voye sere nan peyi etranje.Non yo achte bon tresor peyi yo ,yo mete lajan yo nan CD nan bank lakyy yo etc.Warren Buffet pa voye lajan li sere an Angletè ,non menm nan kriz saa li ap achte aktyon nan konpayi ameriken yo.populist yo pa janm genyen kolaboratyon elit ekonomik la ak ki sa pou yo te fè plis depi yo pran pouvwa se anba anbago yo ye ,tan nan men elit ekonomik ayisuyen ke nan men etranje.Mwen pa di ke Arsitide san peche non,men piga oken ti boujwa patripoch ap vinn di se populism ki lakoz nou nan eta saa . moun ke let pankor soti nan nen yo ka pran nan manti sa yo men genyen moun ki te la a la fen rey milatrism e boujwa yo.
Mwen toujou di Latotue pa yon lidè politik ni responsab politik serye.Li pa gen yon avni politk ni enfliyans sou echikye politik la. O kontrè li fè yon eleksyon ki bannou yon prezidan se yon dosye fini. Eske l bon ou pa se diskitab. Eske l rasis ou pa li pa gentan pwouve sa. Mwen pa defann li men lis wou voye monte la 2 zan e kèk mwa se reve an koulè.
Se pa ditou kontesk kote otè tesk la ap abode rejim gouvenman demagojik ki itilize populism depi nan eleksyon yo, nan chache patizan ak elèktè. Latoti se yon parachite ki vinn aplike yon pwogramm ki ale a lankont Aristid se vre. Eske li miyo ou pi bon jan w vle demontre l la. Non se yon lot malè, ki gen sikonstans atenyant li.
Li pran yon gouveman an kriz malgre sa li ponn yon eleksyon, Li setoblije mete nan rol yo chimè lavalas operasyon Bagdag an plis FADH ak bann ti militè ki tonbe fè dezod.
Mwen pa janm defann boujwa po klè ou nèg nnwa kap voye jilbrèt. Rekonèt depi apre Lescot mouvman 46 nèg nwa ap voye jilbrèt. Apre koken leve ak Estime. Yo pran lame pou yo, ak tout enstitisyon peyi a. Toujou kanpe sou yon popilism pou kreye divizyon ak lahenn, yo osi koupab, rasis malonèt ke ansyen dirijan po klè nou yo.
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
ou pale pi byen koulyè ya men ou rete toujou patizan latorti ke w twouve youn sikonstans atenyant pouli malgre krim li fè sou pep la ak koryptyon ki genyen nan gouvenman li ya malgre tou ed li resevwa.men ou kondane Aristide ki pa janm gentan poul fini youn manda ;di ke nwaris yo ap voye gilbret depi apre 46 se manti nan pwen youn gouvenman milat boujwa yo ki te pi pwogrsis pase gouvenman Dumarsais estime ya ,sa se pa moun ki ap dim non mwen te viv li.malgre sa li reyalise oligarchi ya fè youn charles oscar kouri ak li.
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Rodlam Sans Malice a écrit:ou pale pi byen koulyè ya men ou rete toujou patizan latorti ke w twouve youn sikonstans atenyant pouli malgre krim li fè sou pep la ak koryptyon ki genyen nan gouvenman li ya malgre tou ed li resevwa.men ou kondane Aristide ki pa janm gentan poul fini youn manda ;di ke nwaris yo ap voye gilbret depi apre 46 se manti nan pwen youn gouvenman milat boujwa yo ki te pi pwogrsis pase gouvenman Dumarsais estime ya ,sa se pa moun ki ap dim non mwen te viv li.malgre sa li reyalise oligarchi ya fè youn charles oscar kouri ak li.
Malice mwen te toujou di Latoti pa gen lot misyon premyè se eleksyon yo pou li livre. Kanta plis lajan li te resevwa. Gen koken kap jwe nan zafè sa. Mouche Latoti mete sou sit tout reyalizyon l yo. Ak tout konpayi li bay kontra pou reyalizasyon travo sayo. Preske tout se konpayi ki la depi sou lavalas kap dekoupe. Nan Gonayiv apre siklonn Jann se te rejwisan ak ti chimè Gonayiv kap ransonnen konpayi konstriksyon.
Mwen poko janm tande yon moun ki konteste dokiman reyalizasyon gouvenman li sa. Sispann pale anlè pran lekti dokiman sa, Map mete l anba tesk la alos kritike di se manti ou verite tout saki ladann. Non voye monte Mouche pati li fè konnen lese lajan pou fini pon long latibonit ki te komanse, dragaj po Gonayiv, kote lajan sayo pase. Li kite tout bakoko èd ki poko te dekse pou pouswiv plizyè pwojè se komanse demanti li, demontre se pa vre. Men pa kanpe ap di koze san w vreman pa gen done se pa serye.
http://gerardlatortue.org/
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
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Eske wou regret supo ak Latortue. Je vous lisais sur moun, ma foi vous étiez un fervant defenseur de ce dernier...il me semblait!
Eske wou regret supo ak Latortue. Je vous lisais sur moun, ma foi vous étiez un fervant defenseur de ce dernier...il me semblait!
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
SA W EKRI YA PA GEN OKEN RAPO AK SA POPILIS TA YE...SE PA PASKE YON MOUN METE LE PEUPLE AU CENTRE DES PREOCCUPATIONS KI FE LI SE POPILIS....Rico a écrit:Pipo wap fè istorik mouvan Populism nan debi li. Se yon tèsk sou Wilkipedya. Se byen men se kontinye ak derapaj mouvman sa. Kote dirijan politk ki enspire fomm gouvenans sa se toujou ti blofè ki sèvi ak sa pou pwonnen rasism, nasyonalism boulshit. Se konsta echèk sayo. E sa byen sanble ak Aristide e Duvalier ,pase pran an kelke mezi Preval.
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Le « populisme du FN » un dangereux contresens
[1] A travers cet ouvrage, Annie Collovald a voulu déconstruire et remettre en cause le terme de « populisme » qui sert aujourd’hui d’explication au succès électoral du Front national. L’auteure retrace l’histoire de ce mot et les raisons de son utilisation récente en science politique pour qualifier le Front national.
C’est Pierre-André Taguieff qui importe le concept des Etats-unis dans les années 1980, issu des débats sur la Nouvelle droite américaine, pour l’appliquer au FN. Ce sont ensuite des historiens du temps présent qui s’emparent de ce mot. Car, lorsqu’apparaît le FN sur le devant de la scène électorale en 1984, on parle d’extrême droite, de fascime, mais pas de populisme. Or ces historiens défendent l’idée que le fascisme n’a jamais existé en France, même dans les années 1930. Ils ont donc voulu démontrer qu’avec le FN on n’aurait pas du tout affaire à du fascisme, mais à du populisme, avec Boulanger et Poujade comme principaux ancêtres de Jean-Marie Le Pen. « Or ce sont des leaders ratés qui ne sont restés en politique que deux ou trois ans ; c’est donc une manière de rassurer, de dire que les précédents du FN n’ont pas réussi à s’implanter. Bien sûr, il vont être démenti dans le cours du temps mais ça ne va pas les empêcher de continuer de dire que le FN c’est du populisme » [2].
Puis, c’est une partie de la science politique, celle dont l’objet d’étude porte sur les élections, qui va s’emparer du terme : « le FN c’est du populisme, la preuve c’est qu’il rassemble très majoritairement les classes populaires » [3]. Enfin, au cours des années 1990, « le terme va s’imposer et devenir l’explication classique et dominante de ce qu’est le Front national » [4].
La définition actuelle du « populisme » est « une “ solution autoritaire ” via le pouvoir charismatique d’un leader et son “ appel au peuple ”, le tout s’accomplissant par delà toutes les médiations établies et contre les élites en place » (p. 46). Or « avant le FN, le terme existait, dans les années 1970, dans trois secteurs d’interprétation politique :
1. la sociologie des intellectuels et de la culture,
2. une science politique s’intéressant aux pays du tiers monde en voie de libération,
3. au sein de l’extrême gauche qui reprenait à son compte la définition de Lénine contre les populistes. Ce qui est intéressant à voir, c’est qu’à ce moment-là le populisme, s’il accuse, s’il stigmatise, stigmatise non pas le peuple mais les élites, intellectuelles et politiques. C’est à dire que les populistes auraient été ceux qui manipuleraient les images, les intérêts du peuple contre le peuple. Donc, dans le cours du temps, ils s’est opérée une inversion de la signification du mot populisme puisque maintenant on n’évoque jamais les élites intellectuelles et politiques, mais le peuple ». Il s’est en effet produit un déclin des partis censés représenter les classes populaires, une transformation politique, à gauche, dans le discours mais aussi dans le recrutement. « Avec le populisme, les classes populaires ne sont plus une cause à défendre mais un problème à résoudre » [5].
Un autre problème de taille avec ce terme de « populisme » est qu’il euphémise l’injure, le terme est beaucoup moins stigmatisant que « fascisme » ou « extrême droite ». A tel point que le FN ne se gène pas pour se réapproprier le terme et se dire fièrement un parti « populiste ». Ce mot change également le regard porté sur le FN. En effet, dans les années 1980, on s’intéressait à Le Pen mais aussi à son équipe (Stirbois et d’autres) et à ses militants. « Avec le populisme, la focale change, on s’intéresse juste à Jean-Marie Le Pen et à ses électeurs » [6]. « Populisme » est un terme qui, à la fois, classe le FN et donne une interprétation des raisons de son succès. De plus, « [une formulation abstraite du populisme] “ désidéologise ” le populisme au moment même où le FN connaît une forte radicalisation idéologique donnant à voir dans une version de son programme rédigée par B. Mégret en 1996 une conception de la Nation focalisée sur le sang et l’ethnie (ce dont la direction frontiste s’était toujours défendue officiellement de partager), revendiquant des auteurs comme Julius Evola, notamment son ouvrage Le Fascisme vu de droite. Elle se substitue au label d’extrême droite au moment où, plus qu’en 1981, le FN rassemble tous les mouvements d’extrême droite en France (même les anciens réfractaires comme Nouvelle Résistance, le Parti national républicain, etc., se sont ralliés). Elle dirige l’attention vers les groupes populaires alors que s’intensifient les stratégies en direction des élites politiques et intellectuelles, que ce soit grâce aux différents postes électifs occupés au niveau municipal, cantonal, régional et européen ou par la mise en place de réseaux de relations par clubs de pensée interposés (songeons au Club de l’Horloge). Elle insiste sur la démagogie (les liens directs entre le leader et ses “ supporters ”) alors que s’amplifie un travail d’implantation systématique dans des catégories professionnelles ciblées (police, transport, santé) et sous la forme de clubs ou de syndicats. Non seulement le “ populisme ” efface les pratiques et les stratégies politiques que le FN adopte, mais il offre à celui-ci une identité bien plus respectable dans le discrédit que le label de fascisme ou d’extrême droite qui le qualifiait précédemment. En effet, en insistant sur la diabolisation dont serait l’objet le FN quand des mobilisations s’effectuent contre lui au nom de son fascisme ou de son racisme, est occultée la considérable euphémisation que connaît l’identité politique prêtée au FN quand il est rangé parmi les “ populismes ” et non plus classé parmi les extrêmes droites ou les fascismes. Euphémisation qui se double d’une légitimation inattendue lorsqu’il devient le “ parti anti-partis ”, celui qui répondrait mieux que les autres à la “ demande d’autorité ” formulée par le “ peuple ”. » (pp. 112-113)
Un autre point important décrypté par Annie Collovald est la question de la fabrication des sondages ainsi que l’analyse des scores électoraux du FN. Les analyses électorales, si elles n’emploient pas toutes le terme de « populisme », en réemploient les présupposés (un mouvement de mécontents qui protestent face à la crise sociale, le « vote protestataire »). Ce seraient donc les classes populaires qui votent FN et ce vote est compris comme une adhésion aux thèses du FN. Bien entendu, il ne s’agit pas pour Annie Collovald de dire que les classes populaires ne votent pas pour le FN, mais elles ne sont pas les seules et pas autant qu’on le dit. Si l’on prend l’exemple des analyses de la présidentielles de 2002, plusieurs problèmes se posent. Ces analyses ont notamment exprimé un fort racisme social (« les largués, les paumés, les incultes, les ignarres »...) et même de la part des savants, « les jugements sociaux l’ont emporté sur l’analyse sociologique de ce qui s’était produit » [7]. Ainsi, des sondages sortis des urnes affirmaient : « 31 ou 33% des ouvriers auraient voté FN avec l’équation les sans-diplôme, les sans-revenu ont une propension à voter FN. A l’inverse, l’intelligence, la culture, les diplômes protègent d’un vote FN ; jugements normatifs violents comme si l’intelligence, la culture nous protégeait d’une adhésion idéologique à un parti politique ! » [8]
Si l’on prend les derniers résultats avancés, toujours pour 2002, sur les votants, 23% d’ouvriers ont voté pour le FN, mais aussi 22% des agriculteurs, 22% des artisans, petits commerçants et environ 20% des professions libérales et cadres suppérieurs. Or les analyses affirment que le FN est le premier parti ouvrier en France. On voit bien qu’on a affaire à un électorat hétérogène, alors pourquoi se focaliser sur les ouvriers plutôt que sur les petits patrons ? D’autre part ces chiffres n’englobent jamais ceux de l’abstention or c’est bien l’abstention qui est le premier « parti ouvrier de France ».
Quant aux sondages ils posent eux-aussi toute une série de questions concernant leur fiabilité. La principale est que le sondage porte sur des déclarations et non sur des pratiques effectives, comme si l’on disait ce qu’on fait et qu’on faisait ce qu’on dit... Ou encore, que dire des catégories sociales choisies, dans les sondages comme dans les analyses électorales : « Que représente exactement la catégorie d’ouvriers quand les différents groupes qui la composent ne se sont jamais répartis de façon identique selon les goûts, les attitudes et les comportements électoraux ? Quand tout sépare les contremaîtres (moins dominés que les autres dans leur travail et leur vie quotidienne, plus qualifiés et votant plus à droite) des ouvriers qualifiés, des ouvriers spécialisés, des manœuvres (votant plus à gauche) ? Quand ces différents sous-groupes se subdivisent encore selon les entreprises où ils sont employés, le type de métier qui est le leur, leur statut et leurs revenus ? Non seulement le rapport au travail n’est pas le même et varie selon la profession et selon les conditions d’exercice de la profession mais le type de diplôme et la valeur de celui-ci changent également. » (pp. 122-123) A travers ce travail rigoureux, Annie Collovald rappelle combien sont dangereux les jugements à l’emporte-pièce et les notions vides de sens, d’autant plus quand il s’agit du FN. Un livre complexe, indispensable à tous les antifascistes.
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piporiko- Super Star
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
piporiko a écrit:SA W EKRI YA PA GEN OKEN RAPO AK SA POPILIS TA YE...SE PA PASKE YON MOUN METE LE PEUPLE AU CENTRE DES PREOCCUPATIONS KI FE LI SE POPILIS....Rico a écrit:Pipo wap fè istorik mouvan Populism nan debi li. Se yon tèsk sou Wilkipedya. Se byen men se kontinye ak derapaj mouvman sa. Kote dirijan politk ki enspire fomm gouvenans sa se toujou ti blofè ki sèvi ak sa pou pwonnen rasism, nasyonalism boulshit. Se konsta echèk sayo. E sa byen sanble ak Aristide e Duvalier ,pase pran an kelke mezi Preval.
Kisa mwen di ou ekri ki pa gen rapo ak popilis sa. Pipo eske tèt la bon. Mwen pa nan fè demonstrasyon saki rele popilis. Se yon tesk ki ekri kap denonse apwoch popilism lavalas ou Duvalier.Wap tonbe kraze yon bann tesk ki san apiye ak agimantasyon pou eksplike sa w vle di. Se tan pèdi annou kraze kite sa.
Rico- Super Star
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Marc-Henry a écrit:Rico
Eske wou regret supo ak Latortue. Je vous lisais sur moun, ma foi vous étiez un fervant defenseur de ce dernier...il me semblait!
Lavalas se lennemi Latoti, makout yo se lennemi latoti, Gnbis yo pa vle wè li. Mwen konprann mouche dwe fè eleksyon yo. Mwen te apiye l tèt kale, e mwen toujou apiye l tèt kale. misyon ranpli. Tout moun nan koken pa te vle anyen. Esi ta GEN ANKO YON LOT PWOBLÈM KONSA MOUCHE RICH AK EKSPERYANS POU REZOUD SA.
Diferans nou refize kom bon Ayisyen magouyè se refize rekonèt mouche se pa yon politisyen pati politik. Li pa kanpe sou anyen ni vreman an pozisyon pou pran pouvwa. Alos se mete plis pa genyen, Nou dwe ase onèt pou fokis sou yon tranzisyon. Li pa te nan magouy pou kelke swa koken kap chire pit, se vrè pwoblèm mouche ak tout moun.
P/S Mwen redi nou anko si nou gen bagay pou repwoche li men liv blam reyalizasyon l. Pa gen oken koken premye minis ki janm riske fè zafè konsa, Bare mouche mete pou li.
http://gerardlatortue.org/
SE VRE MWEN TOUJOU GEN YON TI PATIPRI POU MOUCHE MEN PA POU REZON YAP DI, MAP BANNOU VERITE YO. Mouche regle an grann pati zafè chimè operasyon Bagdag yo. Li mete bon siro pou bann ti koken FADH yo Ravix e latriye, Jan mouche konn di nou tire nan dengwan yo bo w bo w bo w
Rico- Super Star
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Se la wi nou fo.lè se nou ki tire sou pep la se lod nap mete.men lè se pep la ki revolte kont dwa li nou meprise se dezod yap fè.Lè se nou ki volo lajan peyi ya pou nou achte machinn luxye ,nou volo lajan pou yo te peye anbasadè nou pa ti koken.Lè se nou ki ap touche gwo per diem nan fè touris, ap mete zanmi nou nan komisyon pou nou separe gato a sou do pep la se zafè peyi ke nap regle.se pou fè elektyon selman ke yo te peye l pandan 2 zan?Lè genyen elektyon an ayiti peye m twa mwa salè ke latroti tap touche ya mwen ba w sa fen.
Alor tout moun pran pati pa yo.sa ki an majorite ya la degajel poul pwoteje pouvwa li la pwochenn fwa.La mete moun ki genyen kouraj pou defann dwa pep la.
Alor tout moun pran pati pa yo.sa ki an majorite ya la degajel poul pwoteje pouvwa li la pwochenn fwa.La mete moun ki genyen kouraj pou defann dwa pep la.
Rodlam Sans Malice- Super Star
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Rodlam Sans Malice a écrit:Se la wi nou fo.lè se nou ki tire sou pep la se lod nap mete.men lè se pep la ki revolte kont dwa li nou meprise se dezod yap fè.Lè se nou ki volo lajan peyi ya pou nou achte machinn luxye ,nou volo lajan pou yo te peye anbasadè nou pa ti koken.Lè se nou ki ap touche gwo per diem nan fè touris, ap mete zanmi nou nan komisyon pou nou separe gato a sou do pep la se zafè peyi ke nap regle.
Alor tout moun pran pati pa yo.sa ki an majorite ya la degajel poul pwoteje pouvwa li la pwochenn fwa.La mete moun ki genyen kouraj pou defann dwa pep la.
Malice volo, zengledo, kriminèl operasyon bagdag, move militè sangwen tankou Grenn Sonnen se bon plon pou mete nan dengwannn zagoloray konsa. Ayiti pa bezwen rejè konsa kap mache boule mache ti vandè mache tèt bef, panike ti kanbis anba la vil, anmèkde komèsan kap fè mache yon ekonomi deja moribon. Se te flanke yon mezi dijans, eksepsyonèl. Olye se metod klasik pou entenasyonal pa leve koken. SE BAYO SAYO MERITE, ZAFÈ SITIRANS SA MENNEN NOU LWEN. TI PÈP VOLO, KRIMINEL SE POU YO RESEVWA SAYO MERITE.PA GEN DISTENKSYON KLAS NI KOULÈ AK KRIMINÈL.
Rico- Super Star
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Jeu de rôle: dindon de la farce
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