est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
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est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Rappel du premier message :
Haiti : Le populisme aura-t-il raison de nous ?
dimanche 23 novembre 2008
Par Nancy Roc
Soumis à AlterPresse le 22 novembre 2008
Selon un vieil adage, le pouvoir corrompt tout homme. En Haïti, il transforme les hommes en fauves. De Faustin Soulouque au général Nord Alexis, de François Duvalier à Jean-Bertrand Aristide, l’histoire de notre pays regorge de ces fauves. Depuis 1804, la culture et l’intelligence ont systématiquement été rejetées par les élites politiciennes au profit de l’intérêt personnel des uns et financier des autres. Deux cents ans plus tard, « si les hommes politiques et les diplomates peuvent se permettre de jouer avec les mots, les scientifiques sont bel et bien obligés de tenir compte de l’évidence des faits : Haïti est un pays naufragé, un État effondré », constate le politologue Sauveur Pierre Étienne dans son livre intitulé « L’énigme haïtienne : échec de l’État moderne en Haïti » [1]. La corruption, la terreur programmée et l’anarchie téléguidée ont conduit notre pays au bord du gouffre. Depuis 1990, le populisme lavalassien l’y a finalement précipité.
La tragédie de Nérette est le symbole de ce populisme mortifère : des dizaines d’enfants ont payé de leur vie l’irresponsabilité des autorités qui, depuis 18 ans, préfèrent utiliser le peuple à des fins politiciennes au détriment de toute logique, d’un minimum de sécurité nationale. « Haïti est un pays où la norme est d’être hors normes », fait remarquer le psychiatre canadien d’origine haïtienne, le Dr Joël Des Rosiers, suite à ce drame. « Nous ne fonctionnons pas au nom de la Loi. Il faut donc construire une culture de la Loi car aucune communauté de citoyens ne peut survivre sans des règles, sans des normes, sans des lois », souligne-t-il. « La justice est le plus grand opérateur de solidarité dans un pays. Si nous n’arrivons pas à construire l’édifice de la Loi, nous ne pouvons pas constituer un pays » [2], soutient-il. Et le Dr Joël Des Rosiers conclut qu’en l’absence de justice et de lois, Haïti est vouée à l’anarchie.
Une inorganisation …organisée
À Port-au-Prince, cette anarchie s’étale et s’étend au vu et au su de tous. Dans cette capitale du non-droit, au nom du populisme, il est interdit d’interdire. La problématique de l’aménagement du territoire haïtien relève d’une situation de fait qui se manifeste de manière graduelle dans le pays depuis environ près de cinq décennies et s’est accentuée au cours de ces 20 dernières années : l’organisation de l’inorganisation de l’ensemble du territoire national [3].
Si l’on considère le territoire complet d’une nation comme « un système organisé composé de cellules, d’organes différenciés et de réseaux dans lesquels circulent l’influx nerveux et le sang qui doivent atteindre toutes les parties du corps [4] », il s’avère, dès lors, nécessaire de poser au départ le principe de sa structuration et de son organisation réelle. Sinon, l’on risque d’encourager et de perpétuer les résistances psychologiques au progrès, les blocages et les freinages matériels compromettant la croissance et le fonctionnement des organes nouvellement créés [5].
Si l’aménagement du territoire est une approche synthétique et rationnelle visant le modelage d’un cadre physique, d’un espace géographique, alors Haïti et notamment sa capitale, nous renvoient la monstruosité de notre irrationalité. D’un côté, l’État ne maîtrise pas l’espace, de l’autre, le peuple a pris d’assaut les mornes et leurs versants dans une dangereuse et constante pulsion qui se rapproche davantage de la mort que de la survie. Ceci s’explique notamment par le fait que « les problèmes d’ordonnancement de l’espace et d’harmonisation des relations de l’homme avec son milieu n’ont pas encore acquis de valeurs sociales en Haïti, c’est-à-dire qu’ils n’arrivent pas à s’imposer à la conscience du plus grand nombre » [6]. Tout comme elle se manifeste aujourd’hui au niveau de l’organisation du territoire national par trois (3) grands fléaux :
• La décapitalisation massive des moyens de production ;
• L’urbanisation sans industrialisation liée à un développement anarchique accéléré au niveau des grandes villes et des villes moyennes ;
• l’hypertrophisation et le congestionnement de Port-au-Prince, la capitale.
Les préoccupations explicites d’organiser le territoire national remontent aux années 1969 lorsque certaines études ont révélé la nécessité d’un aménagement volontaire du pays afin de combattre le développement monopolaire de la capitale et réduire les disparités constatées au niveau des principales villes du pays. Deux grandes périodes ont marqué l’expérience haïtienne en matière de pratique d’aménagement du territoire : la première dominée par l’idée de régionalisation remonte aux années 1971 jusqu’en 1987 ; la seconde caractérisée plutôt par la décentralisation et la planification de type territorial, part de l’adoption de la Constitution en 1987 et ce jusqu’ à nos jours. Aujourd’hui, en dehors de la Constitution, aucune ligne directrice précise n’a été définie.
Entre démagogie et lâcheté
Aujourd’hui, l’État complice, concepteur et promoteur de cette anarchie, se retrouve être le gouverné au lieu d’être le gouvernant. Les constructions sont illégales mais leurs propriétaires revendiquent le droit d’être dédommagés par l’État si leurs propriétés sont détruites. Idem pour les marchandes : n’importe qui installe son petit commerce dans la rue, mais pour déplacer les marchandes il faut leur trouver une alternative, un autre espace, construire un autre marché pour elles. Aucune sanction n’est imposée et, pis encore, plus on est illégal, plus on a le droit de revendiquer. À ce rythme là, il faudrait une autre capitale pour répondre aux besoins de tous ceux qui, au nom du populisme, passent du stade de l’illégalité à la compensation sans avoir jamais rempli un minimum des devoirs du citoyen !
La démagogie et l’irresponsabilité du pouvoir exercé par Jean-Bertrand Aristide et René Préval sont en train de nous exploser en plein visage. « Aristide a utilisé les méthodes habituelles du leader populiste (encadrement de la société par la terreur, les médias, le parti, la fraude électorale, la corruption), il s’est trouvé aussi affaibli par les limites de ses soutiens (milices armées incontrôlables, rôle incertain des mafias de la drogue, division interne à son parti, faiblesse de la police haïtienne, isolement international). Dans ce contexte, malgré la terreur imposée aux intellectuels et à l’opposition, il n’a pas su empêcher la montée en puissance des mécontentements. Le peuple, manipulé, a, dès les années 2000-2002, abandonné celui qu’il a adulé, disqualifiant alors le populisme aristidien, en dictature propre, de type néo-duvaliériste, si l’on s’en réfère à la culture politique haïtienne (…) Il a échoué dans tous les domaines, sombrant dans une démagogie et un discours sans prise sur l’opinion. Le régime d’Aristide ne fut qu’un populisme de misère, indigne, pour un peuple digne toujours en quête de démocratie ». [7]
À la chute d’Aristide en février 2004, le gouvernement de transition avait l’opportunité historique de mettre de l’ordre dans le désordre qui caractérise le pays. N’ayant ni à plaire ni à dépendre d’un électorat, ce gouvernement aurait dû – et nous l’avions souvent écrit à l’époque- imposer des mesures peut-être impopulaires mais urgentes dans les grands dossiers empoisonnants le devenir de la nation : la lutte contre la corruption et le trafic de la drogue, l’aménagement du territoire, la lutte contre la mafia environnementale, pour ne citer que ceux-là. Malheureusement, le Premier ministre Gérard Latortue s’est révélé être un lamentable chef de gouvernement : « un pantin, une personnalité politique creuse et sans consistance qui se contente uniquement d’exécuter les ordres de ses maîtres. Rongé par l’ambition, attiré particulièrement par les avantages que procure le pouvoir, Gérard Latortue (…) a été, politiquement, un lâche et un irresponsable sans vergogne fuyant ses responsabilités gouvernementales pour se courber devant le diktat d’une certaine communauté internationale incarnée par les États-Unis, la France, l’Union Européenne, Gabriel Valdez le représentant de l’ONU et un général Brésilien, commandant de la force militaire d’occupation. Le tandem Latortue-Alexandre s’est révélé ainsi comme une vulgaire caricature institutionnelle imposée par l’étranger pour masquer la mise sous tutelle accélérée du pays décrié ingouvernable et en faillite totale. » [8]
Or, comme l’a souligné le politologue Sauveur Pierre Étienne, le défi de « la (re)fondation de l’État-nation, impliquant une société inclusive, permettant la transformation des individus en citoyens à part entière, ayant les mêmes droits et les mêmes devoirs envers l’État, qui ne peut être qu’un État démocratique de droit », incombait au technocrate, à l’expert en ingénierie politique et, surtout, au politique. [9]
Gérard Larortue s’est révélé être un fourbe et clown politique dont les pitreries ne faisaient rire personne. Quant aux élections organisées par son gouvernement, elles n’ont rien résolu et encore moins concrétisé une véritable transition démocratique, vu la complexité du cas haïtien. Le peuple haïtien a été maintenu dans sa misère et dans sa solitude amère loin des préoccupations mondialistes. René Préval a été réélu en s’arrogeant le droit d’être le seul candidat à la présidence au monde à se présenter sans programme et sans même daigner s’adresser à la presse nationale. À la veille du premier mandat présidentiel de René Préval, Jean-Bertrand Aristide, parlant de son « frère jumeau », eut à déclarer à l’hebdomadaire français L’Express, ce constat lapidaire : « entre l’incompétent et le nul, il se rapproche davantage du nul ». Le vin était tiré.
Haiti : Le populisme aura-t-il raison de nous ?
dimanche 23 novembre 2008
Par Nancy Roc
Soumis à AlterPresse le 22 novembre 2008
Selon un vieil adage, le pouvoir corrompt tout homme. En Haïti, il transforme les hommes en fauves. De Faustin Soulouque au général Nord Alexis, de François Duvalier à Jean-Bertrand Aristide, l’histoire de notre pays regorge de ces fauves. Depuis 1804, la culture et l’intelligence ont systématiquement été rejetées par les élites politiciennes au profit de l’intérêt personnel des uns et financier des autres. Deux cents ans plus tard, « si les hommes politiques et les diplomates peuvent se permettre de jouer avec les mots, les scientifiques sont bel et bien obligés de tenir compte de l’évidence des faits : Haïti est un pays naufragé, un État effondré », constate le politologue Sauveur Pierre Étienne dans son livre intitulé « L’énigme haïtienne : échec de l’État moderne en Haïti » [1]. La corruption, la terreur programmée et l’anarchie téléguidée ont conduit notre pays au bord du gouffre. Depuis 1990, le populisme lavalassien l’y a finalement précipité.
La tragédie de Nérette est le symbole de ce populisme mortifère : des dizaines d’enfants ont payé de leur vie l’irresponsabilité des autorités qui, depuis 18 ans, préfèrent utiliser le peuple à des fins politiciennes au détriment de toute logique, d’un minimum de sécurité nationale. « Haïti est un pays où la norme est d’être hors normes », fait remarquer le psychiatre canadien d’origine haïtienne, le Dr Joël Des Rosiers, suite à ce drame. « Nous ne fonctionnons pas au nom de la Loi. Il faut donc construire une culture de la Loi car aucune communauté de citoyens ne peut survivre sans des règles, sans des normes, sans des lois », souligne-t-il. « La justice est le plus grand opérateur de solidarité dans un pays. Si nous n’arrivons pas à construire l’édifice de la Loi, nous ne pouvons pas constituer un pays » [2], soutient-il. Et le Dr Joël Des Rosiers conclut qu’en l’absence de justice et de lois, Haïti est vouée à l’anarchie.
Une inorganisation …organisée
À Port-au-Prince, cette anarchie s’étale et s’étend au vu et au su de tous. Dans cette capitale du non-droit, au nom du populisme, il est interdit d’interdire. La problématique de l’aménagement du territoire haïtien relève d’une situation de fait qui se manifeste de manière graduelle dans le pays depuis environ près de cinq décennies et s’est accentuée au cours de ces 20 dernières années : l’organisation de l’inorganisation de l’ensemble du territoire national [3].
Si l’on considère le territoire complet d’une nation comme « un système organisé composé de cellules, d’organes différenciés et de réseaux dans lesquels circulent l’influx nerveux et le sang qui doivent atteindre toutes les parties du corps [4] », il s’avère, dès lors, nécessaire de poser au départ le principe de sa structuration et de son organisation réelle. Sinon, l’on risque d’encourager et de perpétuer les résistances psychologiques au progrès, les blocages et les freinages matériels compromettant la croissance et le fonctionnement des organes nouvellement créés [5].
Si l’aménagement du territoire est une approche synthétique et rationnelle visant le modelage d’un cadre physique, d’un espace géographique, alors Haïti et notamment sa capitale, nous renvoient la monstruosité de notre irrationalité. D’un côté, l’État ne maîtrise pas l’espace, de l’autre, le peuple a pris d’assaut les mornes et leurs versants dans une dangereuse et constante pulsion qui se rapproche davantage de la mort que de la survie. Ceci s’explique notamment par le fait que « les problèmes d’ordonnancement de l’espace et d’harmonisation des relations de l’homme avec son milieu n’ont pas encore acquis de valeurs sociales en Haïti, c’est-à-dire qu’ils n’arrivent pas à s’imposer à la conscience du plus grand nombre » [6]. Tout comme elle se manifeste aujourd’hui au niveau de l’organisation du territoire national par trois (3) grands fléaux :
• La décapitalisation massive des moyens de production ;
• L’urbanisation sans industrialisation liée à un développement anarchique accéléré au niveau des grandes villes et des villes moyennes ;
• l’hypertrophisation et le congestionnement de Port-au-Prince, la capitale.
Les préoccupations explicites d’organiser le territoire national remontent aux années 1969 lorsque certaines études ont révélé la nécessité d’un aménagement volontaire du pays afin de combattre le développement monopolaire de la capitale et réduire les disparités constatées au niveau des principales villes du pays. Deux grandes périodes ont marqué l’expérience haïtienne en matière de pratique d’aménagement du territoire : la première dominée par l’idée de régionalisation remonte aux années 1971 jusqu’en 1987 ; la seconde caractérisée plutôt par la décentralisation et la planification de type territorial, part de l’adoption de la Constitution en 1987 et ce jusqu’ à nos jours. Aujourd’hui, en dehors de la Constitution, aucune ligne directrice précise n’a été définie.
Entre démagogie et lâcheté
Aujourd’hui, l’État complice, concepteur et promoteur de cette anarchie, se retrouve être le gouverné au lieu d’être le gouvernant. Les constructions sont illégales mais leurs propriétaires revendiquent le droit d’être dédommagés par l’État si leurs propriétés sont détruites. Idem pour les marchandes : n’importe qui installe son petit commerce dans la rue, mais pour déplacer les marchandes il faut leur trouver une alternative, un autre espace, construire un autre marché pour elles. Aucune sanction n’est imposée et, pis encore, plus on est illégal, plus on a le droit de revendiquer. À ce rythme là, il faudrait une autre capitale pour répondre aux besoins de tous ceux qui, au nom du populisme, passent du stade de l’illégalité à la compensation sans avoir jamais rempli un minimum des devoirs du citoyen !
La démagogie et l’irresponsabilité du pouvoir exercé par Jean-Bertrand Aristide et René Préval sont en train de nous exploser en plein visage. « Aristide a utilisé les méthodes habituelles du leader populiste (encadrement de la société par la terreur, les médias, le parti, la fraude électorale, la corruption), il s’est trouvé aussi affaibli par les limites de ses soutiens (milices armées incontrôlables, rôle incertain des mafias de la drogue, division interne à son parti, faiblesse de la police haïtienne, isolement international). Dans ce contexte, malgré la terreur imposée aux intellectuels et à l’opposition, il n’a pas su empêcher la montée en puissance des mécontentements. Le peuple, manipulé, a, dès les années 2000-2002, abandonné celui qu’il a adulé, disqualifiant alors le populisme aristidien, en dictature propre, de type néo-duvaliériste, si l’on s’en réfère à la culture politique haïtienne (…) Il a échoué dans tous les domaines, sombrant dans une démagogie et un discours sans prise sur l’opinion. Le régime d’Aristide ne fut qu’un populisme de misère, indigne, pour un peuple digne toujours en quête de démocratie ». [7]
À la chute d’Aristide en février 2004, le gouvernement de transition avait l’opportunité historique de mettre de l’ordre dans le désordre qui caractérise le pays. N’ayant ni à plaire ni à dépendre d’un électorat, ce gouvernement aurait dû – et nous l’avions souvent écrit à l’époque- imposer des mesures peut-être impopulaires mais urgentes dans les grands dossiers empoisonnants le devenir de la nation : la lutte contre la corruption et le trafic de la drogue, l’aménagement du territoire, la lutte contre la mafia environnementale, pour ne citer que ceux-là. Malheureusement, le Premier ministre Gérard Latortue s’est révélé être un lamentable chef de gouvernement : « un pantin, une personnalité politique creuse et sans consistance qui se contente uniquement d’exécuter les ordres de ses maîtres. Rongé par l’ambition, attiré particulièrement par les avantages que procure le pouvoir, Gérard Latortue (…) a été, politiquement, un lâche et un irresponsable sans vergogne fuyant ses responsabilités gouvernementales pour se courber devant le diktat d’une certaine communauté internationale incarnée par les États-Unis, la France, l’Union Européenne, Gabriel Valdez le représentant de l’ONU et un général Brésilien, commandant de la force militaire d’occupation. Le tandem Latortue-Alexandre s’est révélé ainsi comme une vulgaire caricature institutionnelle imposée par l’étranger pour masquer la mise sous tutelle accélérée du pays décrié ingouvernable et en faillite totale. » [8]
Or, comme l’a souligné le politologue Sauveur Pierre Étienne, le défi de « la (re)fondation de l’État-nation, impliquant une société inclusive, permettant la transformation des individus en citoyens à part entière, ayant les mêmes droits et les mêmes devoirs envers l’État, qui ne peut être qu’un État démocratique de droit », incombait au technocrate, à l’expert en ingénierie politique et, surtout, au politique. [9]
Gérard Larortue s’est révélé être un fourbe et clown politique dont les pitreries ne faisaient rire personne. Quant aux élections organisées par son gouvernement, elles n’ont rien résolu et encore moins concrétisé une véritable transition démocratique, vu la complexité du cas haïtien. Le peuple haïtien a été maintenu dans sa misère et dans sa solitude amère loin des préoccupations mondialistes. René Préval a été réélu en s’arrogeant le droit d’être le seul candidat à la présidence au monde à se présenter sans programme et sans même daigner s’adresser à la presse nationale. À la veille du premier mandat présidentiel de René Préval, Jean-Bertrand Aristide, parlant de son « frère jumeau », eut à déclarer à l’hebdomadaire français L’Express, ce constat lapidaire : « entre l’incompétent et le nul, il se rapproche davantage du nul ». Le vin était tiré.
piporiko- Super Star
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
men moun ki tap mete di fe nan pelig, boule biro leta nan gonayiv touye fanm nan plato santral se te liberatè,nes pa Rico?nap fè youn kite sa tande na pale sou sa apre Preval fini manda li ya.An touka se youn dernye bagay map di w.Wa di koudetayis yo ke jwet la pral fini tande.se swa genyen rel ni ka makorel ni ka joe kannel men dwa pep la ap respekte.
Rodlam Sans Malice- Super Star
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Bon tout pale te konn pale depi sou forom moun se te nan yon konfizyon mwen te pran. Mwen te gen respè konpati, avè w kom moun ki touche pou vreman demini nou yo. Wi moun mwen rankontre nan aryè peyi a tankou Limonade Eskamatwye ki nan durrr. Men an jeneral moun ki kenbe dignite yo, prestij yo. Se bon moun pèp, ti abitan analfabèt ki plis souvan pa gen menm latè. Se sitou madanm yo ki ti vandèz, domestik lakay moun kap kenbe yon fanmy. Wi moun pov konsa kap kenbe nan dezolasyon .Men ki pa nan touye moun pete fyèl pou lajan ni travay o sèvis yon machinn politik. Alos koken moun mal entansyone remèt yon zam fè konnen yo se rwa kaporal , yo gen dwa volo ak touye. Ale mande roch nan dlo, koze dekiprevyen.
Mezanmiro menm Duvalier te gen plis sans ak loupim sayo. Li pa osi sot, kreten tankou zot. O mwen li te kreye ti mwayen pou lage loupim yo nan teren anko fètil. Men kom nou konnen lè w annafè ak zagoloray ke li se loupim ou sayo rele moun de byen ki pa vreman byen se fann yap fannfwa w. Alos Malice mwen pa te janm panse si w te konplis nan taktik konsa. MWEN TE KONPRANN WOU GEN YON RETNI , DISTANS NAN ZAFÈ TI PÈP KOKEN, VYOLAN, TOUYADO. Eske w konnen mwen pa fè w konfyans kom endividi ki plen konfizyon ak patipri egzajere nan zafè sa.
Mezanmiro menm Duvalier te gen plis sans ak loupim sayo. Li pa osi sot, kreten tankou zot. O mwen li te kreye ti mwayen pou lage loupim yo nan teren anko fètil. Men kom nou konnen lè w annafè ak zagoloray ke li se loupim ou sayo rele moun de byen ki pa vreman byen se fann yap fannfwa w. Alos Malice mwen pa te janm panse si w te konplis nan taktik konsa. MWEN TE KONPRANN WOU GEN YON RETNI , DISTANS NAN ZAFÈ TI PÈP KOKEN, VYOLAN, TOUYADO. Eske w konnen mwen pa fè w konfyans kom endividi ki plen konfizyon ak patipri egzajere nan zafè sa.
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
se 2 bagay ou byen genyen liberte, egalité,fraternité pou tout moun ou byen gid pep la itilise tout moyen ki nesesè pou gato a separe ant tout ayisyen selon beswen yo e kapasite yo.Zafè pou youn kalite neg ap mande pou yo peye yo 120000 dola pa ane ak 2 machinn lixye paske yo te pase 2 zan ap travay nan peyi ya epi pou majorite ayisyen ap mouri anba youn grangou feros fok li fini.zafè pou youn paket revandè ap jete gouvenman pou yo pa peye taks nan peyi ya ki fè leta pa genyen lajan poul ba pep la servis fok li fini.
Vyolans genyen plisyè fom ;genyen vyolans deta tou.Lè youn ti gwoup moun kenbe 95% youn popilatyon nan youn grangou kloroks feros kote yap mouri anba tout maladi ki eradike nan lot peyi sa se youn fom de vyolans tou.Konsa si w te blan franse tou ou ta di ke Dessalines pat dwe koupe tet boule kay poul te delivre esklav yo anba kout fret.sa ke nap gade jodya majorite ayisyen ki ap viv an ayiti jounen jodya pi mal pase nan tan esklavaj o pwen genyen ki pito al fè esklavaj an dominikani ke yo rete anba nouvo esklavajis ki an ayiti yo.
An fas moun sa yo ki sa pou pep la fè?rete bwa kwase pou yap mouri anba grangou kloroks feros, ap gade pitit yo ki ap mouri anba kay krase paske leta pa ka bati lekol nan peyi ya?Viv revolutyon.se swa li fet pasifik ou byen janl pase li pase.
Vyolans genyen plisyè fom ;genyen vyolans deta tou.Lè youn ti gwoup moun kenbe 95% youn popilatyon nan youn grangou kloroks feros kote yap mouri anba tout maladi ki eradike nan lot peyi sa se youn fom de vyolans tou.Konsa si w te blan franse tou ou ta di ke Dessalines pat dwe koupe tet boule kay poul te delivre esklav yo anba kout fret.sa ke nap gade jodya majorite ayisyen ki ap viv an ayiti jounen jodya pi mal pase nan tan esklavaj o pwen genyen ki pito al fè esklavaj an dominikani ke yo rete anba nouvo esklavajis ki an ayiti yo.
An fas moun sa yo ki sa pou pep la fè?rete bwa kwase pou yap mouri anba grangou kloroks feros, ap gade pitit yo ki ap mouri anba kay krase paske leta pa ka bati lekol nan peyi ya?Viv revolutyon.se swa li fet pasifik ou byen janl pase li pase.
Dernière édition par Rodlam Sans Malice le Lun 24 Nov 2008 - 19:30, édité 1 fois
Rodlam Sans Malice- Super Star
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Sa pa janm enteresem li editoryal Nancy yo, paské yo toujou panché ou sèl bô. Sé ou moun ki égri, ki gen pwoblèm ak ou sektè. si sé pou mwen, li ta mèt kité metyé a, li pa menm egzisté pou mwen. Sé chak fwa nou vinn ak bagay li yo la, nou fèm sonjé fi sa té vivan
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
SANMALIS,
FOK OU KONNEN KI MOUN KI NANCY ROC LA WI.FIN ANE 80 YO,LI TE NAN RADIO METROPOLE.ARISTIDE FE SA PLOW LI ANONSE KANDIDATI LI POU POS PREZIDANS LAN,SAW TANDE YA:LI PETE YON SEL LOBO AK MOUN METROPOLE YO KI PAT JANM VLE WE PE A.LE TITID TE RANPOTE LA MAYOLL LA,MANMZEL TE NAN EKIP TRANZISYON AN.JOU ENVESTITIA,LI MENM LILIANNE ,HEROLD JEAN-FRANCOIS SE KOMANTATE YO TEYE.SUBITMAN NANCY ROC TE AP REZANTE JOUNAL 7 TE A.LI SE YOUN KI ANPREMYE TE PRAN ENTEVIOU NAN MEN PREZIDAN AN.SE POU TE WE AK KI PLATITID MANMZEL TAP FE SA.E ANPIL MOUN NAN BAZ LA TE GEN PWOBLEM AK LI AKOZ DE OPOTINIS LI.OU TA FOU OU FE YON KRITIK KONT PREZIDANOU PITO PWOFET LA,YO TAKSE W DE MAKOUT.
LE KOU DETA MANZEL TE NOME ATACHE KILTIREL NAN PARIS.SA VLE PANDAN TOUT KOU DETA A,MANZEL SE DOB A ROTI LI TAP MANJE TANDISKE MILITAN TA MOURI NAN MEN FRAP.LE TITID TE TOUNEN LE 15 OKTOB,MANZEL TE KZE NAN PRIMATI A.LI TE RESPONSAB BURO KOMINIKASYON SMARCK MICHEL.RUPTURE AK TITID TE FET LE MOUCHE TE REFIZE LONMEN MAMZEL ANBASADE A PARIS.PASKE MANMZEL PAGEN MORALITE,NON SELMAN LI SE YON MADODA,MEN LI BWE ANPIL.LI KONN VINN TRAVAY TOU SOU.SIW METE SOU YON TAB YON POLONAIS,YON RUSS AK MANMZEL ,DE MESYE SA YO AP SOU ANVAN'L.EPITOU MANZEL KONNAP FE ESKANDAL NAN LARI TOU KOTE LAP BAT FANM.LOT BAGAY ANKO,TA SANBLE LI TE DEVLOPE YON RELASYON AMOUREZ AK TI PE .PASKE FOK MWEN DI W.LI TE PWOMET LILIANNE PIERREPOL,NANCY ROC AK YON LOT LAP MARYE AK YO.AN GOW MEN KI MOUN NAN CY ROC LA YE.LI KAP VINN PALE DE POPILIS /LAVALAS SAN LI PA DI KE LI TE NAN GAGOT YO TOU......
FOK OU KONNEN KI MOUN KI NANCY ROC LA WI.FIN ANE 80 YO,LI TE NAN RADIO METROPOLE.ARISTIDE FE SA PLOW LI ANONSE KANDIDATI LI POU POS PREZIDANS LAN,SAW TANDE YA:LI PETE YON SEL LOBO AK MOUN METROPOLE YO KI PAT JANM VLE WE PE A.LE TITID TE RANPOTE LA MAYOLL LA,MANMZEL TE NAN EKIP TRANZISYON AN.JOU ENVESTITIA,LI MENM LILIANNE ,HEROLD JEAN-FRANCOIS SE KOMANTATE YO TEYE.SUBITMAN NANCY ROC TE AP REZANTE JOUNAL 7 TE A.LI SE YOUN KI ANPREMYE TE PRAN ENTEVIOU NAN MEN PREZIDAN AN.SE POU TE WE AK KI PLATITID MANMZEL TAP FE SA.E ANPIL MOUN NAN BAZ LA TE GEN PWOBLEM AK LI AKOZ DE OPOTINIS LI.OU TA FOU OU FE YON KRITIK KONT PREZIDANOU PITO PWOFET LA,YO TAKSE W DE MAKOUT.
LE KOU DETA MANZEL TE NOME ATACHE KILTIREL NAN PARIS.SA VLE PANDAN TOUT KOU DETA A,MANZEL SE DOB A ROTI LI TAP MANJE TANDISKE MILITAN TA MOURI NAN MEN FRAP.LE TITID TE TOUNEN LE 15 OKTOB,MANZEL TE KZE NAN PRIMATI A.LI TE RESPONSAB BURO KOMINIKASYON SMARCK MICHEL.RUPTURE AK TITID TE FET LE MOUCHE TE REFIZE LONMEN MAMZEL ANBASADE A PARIS.PASKE MANMZEL PAGEN MORALITE,NON SELMAN LI SE YON MADODA,MEN LI BWE ANPIL.LI KONN VINN TRAVAY TOU SOU.SIW METE SOU YON TAB YON POLONAIS,YON RUSS AK MANMZEL ,DE MESYE SA YO AP SOU ANVAN'L.EPITOU MANZEL KONNAP FE ESKANDAL NAN LARI TOU KOTE LAP BAT FANM.LOT BAGAY ANKO,TA SANBLE LI TE DEVLOPE YON RELASYON AMOUREZ AK TI PE .PASKE FOK MWEN DI W.LI TE PWOMET LILIANNE PIERREPOL,NANCY ROC AK YON LOT LAP MARYE AK YO.AN GOW MEN KI MOUN NAN CY ROC LA YE.LI KAP VINN PALE DE POPILIS /LAVALAS SAN LI PA DI KE LI TE NAN GAGOT YO TOU......
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Pipo
Mèsi se Youn Anita Hill devergonde.(lol)
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Rodlam Sans Malice- Super Star
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Sa ki rete atansyon’m lan sa fanm sa ekri a, se jan depi okòmansan li nonmen non 4 presidan kòm eksanp pou jistifye sa li t’a pra’l di yo. Depi sou 4 moun li nonmen yo, mwen te gentan wè sou ki bò li kanpe e mwen pa te intèrese fini li sa li te ekri yo, paske mwen te déjà konnen ke se menm jilbrèt yo, ke group jilbretè lan peyi yo toujou ap repete, kote se yo se pa mwen.
Jan Malis di a, Ayiti fè menm si se pa plis tan anba men jilbretè yo, ki te konn ap di “le pouvoir au plus capable », epwi yo pa’t janm regle anyen. Kote Nancy Roc te ye lè jilbretè parey li yo te lan gouvènman transityon an ? Ki kritik li te fè lè Latortue t’ap jilbrete lan primati a ?
Rayi chen, men di dan’l blan. Wou moun ka di nenpòt ki bagay de gouvènman Soulouque, Nord Alexis, Francois Duvalier e menm Aristide, men fò wou ka rekonèt ke
Mesye sa yo te toujou defanm interè Ayiti kòmsadwa. Wou pa’t janm tande yo di ke yo siyen kontra sou do peyi a san y opa te li sa yo ap siyen. Si yon moun objetif, e wou t’a analize tan ke Soulouque te fè sou pouvwa, san wou pa pran move propagand loksidan t’ap fè kont li yo, wou t’ap wè se youn lan gouvènman ki te kreye institusyon ke yon tout peyi nòmal te dwe ganyen. Li te proteste, e itilize tout mwayen diplomatik pou te defanm interè Ayiti lè ameriken te sezi Lanavaz, e lè sèvis intelijans li te kreye, te avèti li de manigans ameriken pou yo te anekse Dominikani, non sèlman li te kontrekare yodiplomatikman, men li pa te esite antre Dominikani pou li te fè yo konprann ke li pa t’ap apsete yon bagay konsa.
Jan Malis di a, Ayiti fè menm si se pa plis tan anba men jilbretè yo, ki te konn ap di “le pouvoir au plus capable », epwi yo pa’t janm regle anyen. Kote Nancy Roc te ye lè jilbretè parey li yo te lan gouvènman transityon an ? Ki kritik li te fè lè Latortue t’ap jilbrete lan primati a ?
Rayi chen, men di dan’l blan. Wou moun ka di nenpòt ki bagay de gouvènman Soulouque, Nord Alexis, Francois Duvalier e menm Aristide, men fò wou ka rekonèt ke
Mesye sa yo te toujou defanm interè Ayiti kòmsadwa. Wou pa’t janm tande yo di ke yo siyen kontra sou do peyi a san y opa te li sa yo ap siyen. Si yon moun objetif, e wou t’a analize tan ke Soulouque te fè sou pouvwa, san wou pa pran move propagand loksidan t’ap fè kont li yo, wou t’ap wè se youn lan gouvènman ki te kreye institusyon ke yon tout peyi nòmal te dwe ganyen. Li te proteste, e itilize tout mwayen diplomatik pou te defanm interè Ayiti lè ameriken te sezi Lanavaz, e lè sèvis intelijans li te kreye, te avèti li de manigans ameriken pou yo te anekse Dominikani, non sèlman li te kontrekare yodiplomatikman, men li pa te esite antre Dominikani pou li te fè yo konprann ke li pa t’ap apsete yon bagay konsa.
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Mwen pral resi domi a swè ya.Bravo mete bon bet sou nou.fok genyen moun ki ka fè moun sa yo konprann yo pa ka bafwe tout moun paske yo ekri franseuuu byen.Mèsi Ana
Rodlam Sans Malice- Super Star
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Ana,
Mèsi pou remak w pote sou anperè Faustin premye yo.
Si nou gade byen, se yon nèg ke istwa malmenen e bay anpil kout lang, paske misye te mete fin lan rèy milat ki te pran pouvwa apre lanmo Desalin.
Yo te dirije peyi a oubyen dirèkteman oubyen avèk de doubli tankou Hera,Gèrye, Riche.
Yo te konprann yo tap fè menm bagay ak li, men li fout yo yon panzou e bay majorite a pouvwa lan peyi a, premye fwa depi Desalin mouri.
Se bagay sayo ki fè istwaryen ayisyen ak etranje pa janm ba l kredi.
Yo pito di se nèg sôt ak otoritè li te ye, alo yo te mete l la tankou yon zonbi.
Gade yon analiz ki montre Soulouk pat sôt jan yo te di a.
Li te fè pwogrè e sanble ke Divalye te kopye anpil bagay sou Soulouk, pou l te kenbe pouvwa l.
-----------------------------------------------------------------------------------------------
The rule of Faustin Soulouque (Emperor Faustin I) March 1, 1847 -- January 15, 1859
Bob Corbett
1995
Upon the death of Riche the mulatto elite needed to continue to consolidate their power, and another puppet was called for.
It didn't take them long to select their man -- Faustin Soulouque.
There is a famous story (which is probably not true, but it still reflects the attitudes toward Soulouque on the part of historians, since the story is often repeated).
The Heinl's tell it well:
"There runs a story that, during the days of Boyer, when Soulouque, still a lieutenant, was a place equerry, the president had foretold days to come in which 'any man in Haiti could become president, even [indicating Soulouque] that stupid negre over there.'
In this tale, Soulouque replies humbly, 'Please, Mr. President, don't make a fool of me.'"
The Heinls note in a footnote:
"This apocryphal anecdote, well cemented into the place of received history of Haiti, appears with no source or attribution in the works of Davis, Leyburn, and Rodman, all twentieth-century foreigners. We have been unable to find it in any contemporary account." (Heinl, 1978, p. 195.)
What is amply clear, however, is that those who put Soulouque into power expected someone who fit the Petion tale.
And, like his predecessors, he was black, old, though only 65, and believed to be weak and malleable. He became president on March 1, 1847, and appeared, early on, to be an excellent choice for his role.
He kept the bulk of the Riche cabinet and quietly did their bidding.
Soulouque was about to spring his surprise.
Very quietly he was building a coterie of extremely loyal black military people.
He called his special "gang" the zinglins.
(Recall the recent revival of that term to speak of the paramilitary criminals in the pre-Aristide days, the zinglendo.)
When he was ready, Soulouque lashed out against his enemies and the puppet not only ceased being a puppet, but was soon an emperor, Faustin I, and one of the strongest rulers in Haiti's history.
One can even argue that not only was he perhaps the second strongest ruler in Haiti's history, but a very clear model and tutor of Francois Duvalier, the strongest leader ever.
After Soulouque killed off and pacified his mulatto "masters," he then turned on any black leader who he suspected in the slightest of being disloyal.
Finally, having pacified Haiti herself (a process that he never considered fully finished, and he kept unearthing enemies or suspected enemies, the same thing for him), he turned his attention to a nagging problem, Santo Domingo.
He wanted to reunite the country, and in the process secure Haiti from foreign influence. Three times he tired, and three times he failed.
It consumed a great deal of the energy of his administration.
On August 26, 1849 he was proclaimed an emperor, and eventually in a lavish ceremony, was crowned on April 18, 1852.
By 1856 he returned back to Port-au-Prince after his third failure in Santo Domingo, his power was in decline.
There had been no visible improvements in the country and the rule of Faustin I was one of a brutal dictator. Everyone was terrified of him and plots simmered in secret.
On December 22, 1858 Fabre Geffrard declared himself as president and took up the banner of revolution. Finally on January 15, 1859 Soulouque and his family set sail for Jamaica.
I have purposely just sketched the barest details of Soulouque's administration.
The general picture of Soulouque is extremely negative.
However, I lean very strongly with those who see much more substance to Soulouque than the standard view.
Below is an precis of an article which appeared in 1965 and gives what I think is a generally balanced view of Soulouque and puts him in a much more favorable light than the standard view.
--------------------------------------------------------------------------------
"The Soulouque Regime In Haiti -- 1847 - 1859:
A Reevaluation."
Murdo J. MacLeod. Caribbean Studies/Vo. 10. No. 3.
A paper read at the first meeting of the Conference on Haitian Studies, Boston, April 11, 1969
July, 1995
MacLeod argues that Haiti has produced several figures, most notably Dessalines, Soulouque and Francois Duvalier, who are quickly passed over as barbaric.
He ask why has Haiti produced this type. He sets out to re-examine the way Soulouque is generally understood as a way of shedding some light on this subject.
The dominant view. Soulouque was a rather old and dumb black leader, put into power to be a puppet for a group of Boyerist mulattos.
By some sort of accident and animal power he rose to brutally suppress his enemies, created a bizarre royal state, carried on some fruitless invasions of the Dominican Republic and ruled as a barbaric and unsuccessful buffoon.
The above standard view raises several difficulties even in its own telling:
If it is so, then how does one account for his quick and successful consolidation of power?
Why does Soulouque get so overwhelmingly attacked for things which are accepted or even praised in other leaders.
Things like:
-his preoccupation with Santo Domingo.
-his use of strong-armed tactics to rule.
Thus MacLeod re-examines some events, acts and motivations in Soulouque's move to power.
He was very sensitive about being regarded as a mere puppet of others.
The nation was racked with divisions and regionalism.
Soulouque was deeply sympathetic to black aspirations for a share in power.
He was worried about increasing foreign meddling in Haitian affairs, especially the US's taking of Navassa Island.
This latter concern was at the heart of his Santo Domingo concerns:
To keep the foreigners at bay.
MacLeod sees Soulouque's move to emperor as giving the people a form of government which strongly appealed to them.
From an economic standpoint MacLeod claims that most public officials were actually "paid" more in prestige and titles than in cash, and actually cost the state less than the Republican office holders under his successor, Fabre Geffrard.
He skillfully recognized Voodoo while working to soothe the troubled waters with the Vatican, which dated back to Dessalines' slaughter of the French and would not finally get resolved until 1860.
Soulouque was skilled in international diplomacy and played an important role in keeping the U.S., England and France suspicious of one another in Santo Domingo, thus cushioning Haiti's situation there.
Conclusion MacLeod acknowledges the difficulties of resolving disputes over WHO Soulouque really was. Virtually no official government records of cabinet meetings exist, thus:
"We are left with his policies as they are discernible, with an assessment of the men whom he used to govern, and with our evaluation of how correct his appreciation of the situation really was.
In every case we must conclude that Faustin Soulouque was a man of high intelligence, a realist, a pragmatist, and a superb, if ruthless politician and diplomat.
There is no denying his patriotism and his ability to impose domestic tranquility." (p. 47.)
"Of the seventy-two years between the fall of Boyer and the United States occupation mulattos governed only eight. For better or worse this is partly the legacy of Haiti's last emperor." (p. 48)
Mèsi pou remak w pote sou anperè Faustin premye yo.
Si nou gade byen, se yon nèg ke istwa malmenen e bay anpil kout lang, paske misye te mete fin lan rèy milat ki te pran pouvwa apre lanmo Desalin.
Yo te dirije peyi a oubyen dirèkteman oubyen avèk de doubli tankou Hera,Gèrye, Riche.
Yo te konprann yo tap fè menm bagay ak li, men li fout yo yon panzou e bay majorite a pouvwa lan peyi a, premye fwa depi Desalin mouri.
Se bagay sayo ki fè istwaryen ayisyen ak etranje pa janm ba l kredi.
Yo pito di se nèg sôt ak otoritè li te ye, alo yo te mete l la tankou yon zonbi.
Gade yon analiz ki montre Soulouk pat sôt jan yo te di a.
Li te fè pwogrè e sanble ke Divalye te kopye anpil bagay sou Soulouk, pou l te kenbe pouvwa l.
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The rule of Faustin Soulouque (Emperor Faustin I) March 1, 1847 -- January 15, 1859
Bob Corbett
1995
Upon the death of Riche the mulatto elite needed to continue to consolidate their power, and another puppet was called for.
It didn't take them long to select their man -- Faustin Soulouque.
There is a famous story (which is probably not true, but it still reflects the attitudes toward Soulouque on the part of historians, since the story is often repeated).
The Heinl's tell it well:
"There runs a story that, during the days of Boyer, when Soulouque, still a lieutenant, was a place equerry, the president had foretold days to come in which 'any man in Haiti could become president, even [indicating Soulouque] that stupid negre over there.'
In this tale, Soulouque replies humbly, 'Please, Mr. President, don't make a fool of me.'"
The Heinls note in a footnote:
"This apocryphal anecdote, well cemented into the place of received history of Haiti, appears with no source or attribution in the works of Davis, Leyburn, and Rodman, all twentieth-century foreigners. We have been unable to find it in any contemporary account." (Heinl, 1978, p. 195.)
What is amply clear, however, is that those who put Soulouque into power expected someone who fit the Petion tale.
And, like his predecessors, he was black, old, though only 65, and believed to be weak and malleable. He became president on March 1, 1847, and appeared, early on, to be an excellent choice for his role.
He kept the bulk of the Riche cabinet and quietly did their bidding.
Soulouque was about to spring his surprise.
Very quietly he was building a coterie of extremely loyal black military people.
He called his special "gang" the zinglins.
(Recall the recent revival of that term to speak of the paramilitary criminals in the pre-Aristide days, the zinglendo.)
When he was ready, Soulouque lashed out against his enemies and the puppet not only ceased being a puppet, but was soon an emperor, Faustin I, and one of the strongest rulers in Haiti's history.
One can even argue that not only was he perhaps the second strongest ruler in Haiti's history, but a very clear model and tutor of Francois Duvalier, the strongest leader ever.
After Soulouque killed off and pacified his mulatto "masters," he then turned on any black leader who he suspected in the slightest of being disloyal.
Finally, having pacified Haiti herself (a process that he never considered fully finished, and he kept unearthing enemies or suspected enemies, the same thing for him), he turned his attention to a nagging problem, Santo Domingo.
He wanted to reunite the country, and in the process secure Haiti from foreign influence. Three times he tired, and three times he failed.
It consumed a great deal of the energy of his administration.
On August 26, 1849 he was proclaimed an emperor, and eventually in a lavish ceremony, was crowned on April 18, 1852.
By 1856 he returned back to Port-au-Prince after his third failure in Santo Domingo, his power was in decline.
There had been no visible improvements in the country and the rule of Faustin I was one of a brutal dictator. Everyone was terrified of him and plots simmered in secret.
On December 22, 1858 Fabre Geffrard declared himself as president and took up the banner of revolution. Finally on January 15, 1859 Soulouque and his family set sail for Jamaica.
I have purposely just sketched the barest details of Soulouque's administration.
The general picture of Soulouque is extremely negative.
However, I lean very strongly with those who see much more substance to Soulouque than the standard view.
Below is an precis of an article which appeared in 1965 and gives what I think is a generally balanced view of Soulouque and puts him in a much more favorable light than the standard view.
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"The Soulouque Regime In Haiti -- 1847 - 1859:
A Reevaluation."
Murdo J. MacLeod. Caribbean Studies/Vo. 10. No. 3.
A paper read at the first meeting of the Conference on Haitian Studies, Boston, April 11, 1969
July, 1995
MacLeod argues that Haiti has produced several figures, most notably Dessalines, Soulouque and Francois Duvalier, who are quickly passed over as barbaric.
He ask why has Haiti produced this type. He sets out to re-examine the way Soulouque is generally understood as a way of shedding some light on this subject.
The dominant view. Soulouque was a rather old and dumb black leader, put into power to be a puppet for a group of Boyerist mulattos.
By some sort of accident and animal power he rose to brutally suppress his enemies, created a bizarre royal state, carried on some fruitless invasions of the Dominican Republic and ruled as a barbaric and unsuccessful buffoon.
The above standard view raises several difficulties even in its own telling:
If it is so, then how does one account for his quick and successful consolidation of power?
Why does Soulouque get so overwhelmingly attacked for things which are accepted or even praised in other leaders.
Things like:
-his preoccupation with Santo Domingo.
-his use of strong-armed tactics to rule.
Thus MacLeod re-examines some events, acts and motivations in Soulouque's move to power.
He was very sensitive about being regarded as a mere puppet of others.
The nation was racked with divisions and regionalism.
Soulouque was deeply sympathetic to black aspirations for a share in power.
He was worried about increasing foreign meddling in Haitian affairs, especially the US's taking of Navassa Island.
This latter concern was at the heart of his Santo Domingo concerns:
To keep the foreigners at bay.
MacLeod sees Soulouque's move to emperor as giving the people a form of government which strongly appealed to them.
From an economic standpoint MacLeod claims that most public officials were actually "paid" more in prestige and titles than in cash, and actually cost the state less than the Republican office holders under his successor, Fabre Geffrard.
He skillfully recognized Voodoo while working to soothe the troubled waters with the Vatican, which dated back to Dessalines' slaughter of the French and would not finally get resolved until 1860.
Soulouque was skilled in international diplomacy and played an important role in keeping the U.S., England and France suspicious of one another in Santo Domingo, thus cushioning Haiti's situation there.
Conclusion MacLeod acknowledges the difficulties of resolving disputes over WHO Soulouque really was. Virtually no official government records of cabinet meetings exist, thus:
"We are left with his policies as they are discernible, with an assessment of the men whom he used to govern, and with our evaluation of how correct his appreciation of the situation really was.
In every case we must conclude that Faustin Soulouque was a man of high intelligence, a realist, a pragmatist, and a superb, if ruthless politician and diplomat.
There is no denying his patriotism and his ability to impose domestic tranquility." (p. 47.)
"Of the seventy-two years between the fall of Boyer and the United States occupation mulattos governed only eight. For better or worse this is partly the legacy of Haiti's last emperor." (p. 48)
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Re: est-elle stupide ou incompetente ou les 2????
Se nan tout listwa dayiti ke w li ke oligachi ya toujou sèvi ak Charles Oscar pou mentni pep la nan misè.depi se moun ki pa aksepte ke yo sèvi ak yo kom doubli yo toujou ba yo tout non.An definitiv map mande si se pa youn Duvalier pwogresis vre ke ayiti beswen?
mwen konnen sam di la ap ofanse anpil moun men se opinyon pam.
mwen konnen sam di la ap ofanse anpil moun men se opinyon pam.
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