Pour mettre l'affaire Pharès Pierre en contexte
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Pour mettre l'affaire Pharès Pierre en contexte
Afin de mieux comprendre...regardons de plus près les accusateurs...
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Quand le monde de la politique rencontre le monde interlope
20 mai 2008 | 2 commentaire(s) |
http://www.centpapiers.com/quand-le-monde-de-la-politique-rencontre-le-monde-interlope/3568/
Profitant de l’affaire Julie Couillard, le Bureau des Affaires Louches dresse un inventaire des diverses affaires de collusion entre le monde de la politique et le crime organisé qui défrayèrent les manchettes au Québec et au Canada au cours des vingt dernières années. Les douze cas de collusion sélectionnés par le Bureau illustrent que ce phénomène n’épargne aucun parti politique et s’étend de la Colombie-Britannique jusqu’au Nouveau-Brunswick, en passant bien sûr par le Québec mais aussi l’Ontario. Mais pour commencer, nous reviendrons sur les récents déboires du ministre Maxime Bernier.
.....
Ce qui suit est un inventaire non-exhaustif de diverses affaires louches impliquant des personnalités politiques avec des figures du crime organisé au cours des vingt dernières années, au Canada.
1. L’affaire Frank Majeau
Durant vingt-cinq ans, Frank Majeau, un ex-propriétaire de club de danseuses nues, et Roch LaSalle, député conservateur de Joliette de 1968 à 1988, ont été de bons amis. Il arriva que Majeau soit engagé pour jouer les fiers-à-bras lors d’assemblées partisanes du Parti conservateur. En 1983, Majeau avait été trouvé coupable d’agression armée causant des lésions corporelles suite à une bagarre dans un bar. La même année, Majeau s’associa avec Réal Simard ? un tueur à gages du clan Cotroni qui deviendra délateur après avoir confessé quatre meurtres ? dans une agence de danseuses torontoise du nom de « Prestige Entertainment ».
....
3. L’affaire Pari Montanaro
Un nouveau scandale de trafic d ?influence relié aux libérations conditionnelles éclata sept ans plus tard. Soupçonné d ?être à la tête d ?un « important réseau de corruption », l’agent de libération conditionnelle et ex-conseiller municipal de Saint-Léonard Pari Montanaro fut arrêté en avril 1994 après avoir été pris au piège en acceptant une somme d’argent offerte par un agent en civil de la GRC. Bien qu’il n’avait aucun pouvoir en matière de libération conditionnelle, Montanaro demandait de l’argent à des prisonniers ou à leur famille en échange d’une amélioration de leurs conditions de détention ou d’une accélération du traitement de leur dossier à la CNLC.
...
4. Les hauts et les bas de Sidney Lallouz
Sidney Lallouz est un narcotrafiquant de calibre international issue de la pègre juive. Il fut tour à tour associé aux frères Dubois, à la mafia sicilienne et au gang de l’Ouest. En 1972, la police de Zurich émit un mandat d’arrestation à l’égard de Lallouz, qu’elle soupçonnait d ?avoir introduit 31 kilos de haschich en Suisse. Le mandat n’a toutefois jamais été mis à exécution. Arrêté en 1979 au terme d’une enquête conjointe de la GRC et de la police britannique, Lallouz paya cash sa caution de 100 000 $. En 1983, il plaida coupable à une accusation réduite d’importation de 700 kilos de haschisch afghan. Lallouz fut alors condamné à deux ans et demi de prison et à 100 000 $ d’amende.
Possédant plus d’une corde à son arc, Lallouz était plus qu’un simple narcotrafiquant. En 1990, le quotidien The Gazette révéla que deux sociétés para-municipales de la ville de Montréal (la SIMPA et la SODIM) s’étaient associées à Lallouz dans le cadre de deux projets immobiliers (Quartier des Écluses et le Parc d ?Entreprises du Canal) d’une valeur combinée de 1,5 milliard $. Pour éviter de rembourser des prêts immobiliers de plus de 5 millions $, Lallouz s’enfuya du Canada, en 1991, avec en poche les 2 millions $ que la ville lui versa pour racheter ses parts dans le projet de la SODIM.
(Sources : The Gazette, « Convicted drug dealer a partner in city land deals », William Marsden, Rod MacDonell, Lewis Harris, July 12 1990 ; The Gazette, « Developer fled $5.1-million debt : bank », William Marsden, November 21 1991 ; La Presse, « La SQ enquête sur des transactions faites par une agence de la Ville », André Noël, 8 avril 1997 ; La Presse, « L’administration Doré a tenté d’étouffer l’affaire du quartier des Écluses », André Noël, 9 avril 1997 ; La Presse, « Une quinzaine de gangs juifs actifs au Québec », André Cédilot, 28 mai 1997 ; La Presse, « La SQ mettra fin à son enquête sur le Quartier des écluses », André Noël, 10 décembre 1997 ; La Presse Canadienne, « Jean-Pierre Cantin passe aux aveux quant à la fraude du Marché central », 31 août 2000 ; Le Devoir, « Marché central ? Les Soeurs du Bon-Pasteur obtiennent satisfaction », Brian Myles, 27 avril 2001 ; La Presse, « La GRC saisit 22 500 kg de haschisch », Marcel Laroche, 6 juin 2006.)
5. Le cas d’Alfonso Gagliano
Député libéral du comté de Saint-Léonard de 1984 à 2004, Alfonso Gagliano fut sans doute le politicien fédéral dont le nom a été associé le plus souvent à La Cosa Nostra. À chaque fois qu’il se retrouva dans l’eau chaude, Gagliano bénéficia du soutien indéfectible de Jean Chrétien, qui fut premier ministre du Canada de 1993 à 2003. Ce soutien s’explique par le fait que Gagliano avait été de ceux qui aidèrent Chrétien à devenir le chef du Parti libéral du Canada (PLC), en 1990. Gagliano fut ensuite le responsable de la levée de fonds du PLC lors des élections générales 1993 que remportèrent les libéraux de Chrétien. Contre toute attente, Gagliano n’accéda toutefois pas au cabinet des ministres du gouvernement Chrétien.
La raison ? Lors d’une enquête de sécurité mené à son sujet, la GRC découvrit ses diverses connexions avec certains personnages du milieu interlope montréalais, en particulier avec le puissant clan sicilien Caruana-Cuntrera. Publié en 2001, le livre « Les liens du sang », des journalistes Antonio Nicaso et Lee Lamothe, révéla qu’à l’apogée de sa puissance, le clan Caruana-Cuntrera avait corrompu des hommes politiques au haut plus niveau au Venezuela, au Brésil, en Italie, dans l’État mexicain de Quintana Roo et à Aruba, dans les Caraïbes. Lorsque le présumé dirigeant du clan au Canada, Alfonso Caruana, fut arrêté à Woodbridge (Ontario), en 1998, l’inspecteur Ben Soave de la GRC alla jusqu’à le décrire comme le Wayne Gretzsky du crime organisé.
Comptable de profession, Gagliano a tenu les livres de deux compagnies appartenant à Agostino Cuntrera pendant plus d’une quinzaine d ?années. Cuntrera, qui est décrit comme une « figure dominante » du clan .....
Au moment où cette controverse éclata, Gagliano était déjà sur la sellette pour son rôle dans le scandale des commandites. C’est en effet au cours des quatre années et demi où Gagliano fut responsable du programme des commandites, à titre de ministre aux Travaux publics, que des agences de publicité proches du PLC purent empocher pas moins de 147 millions $ sur les 332 millions $ consacrées à promouvoir la « visibilité canadienne au Québec ». À la suite du rapport Gomery, Gagliano fut exclu du PLC par le successeur de Chrétien, Paul Martin. En 2005, Gagliano devint l’organisateur officiel au Canada d’un parti italien, l’Union des démocrates chrétiens (UDC), durant les élections italiennes lors desquelles les membres de la dispora italienne, incluant les italo-canadiens, ont le droit de vote. Notons que l’UDC est l’héritier du Parti démocrate-chrétien, ce même parti infiltré par la mafia que les analystes policiers québécois mentionnaient avec appréhension dans le rapport « Le crime organisé menace la démocratie au Canada »…
(Sources : The Windsor Star, « Police arrest alleged Mafia kingpin », Richard Brennan, July 16 1998 ; La Presse, « Le député de St-Léonard entretient des relations avec un caïd de la mafia », André Cédilot et André Noël, 26 avril 1994 ; La Presse, « Le député de St-Léonard admet avoir commis une « erreur de jugement » », Philippe Dubuisson, 27 avril 1994 ; Journal de Montréal, « Avant qu ?il ne devienne ministre du Travail ? La police a interrogé Gagliano », Michel Auger, 5 juin 1996 ; La Presse, « Gagliano s’est enquis du dossier Amodeo », André Cédilot et André Noël, 23 février 2001 ; La Presse, « Le ministre Gagliano nie ? L’opposition demande une enquête », Gilles Toupin, 24 février 2001 ; La Presse, « Publicité tapageuse ? Un proche des Hells et un proxénète ont participé à la campagne d’Alfonso Gagliano », André Noël, 27 mars 2004 ; La Presse, « Le Daily News allègue qu’il était en cheville avec la mafia de New York ? Gagliano nie tout », Joël-Denis Bellavance, André Cédilot et Judith Lachapelle, 19 novembre 2004 ; The Globe and Mail, « Revelations expose Mafia family turmoil », Tu Than Ha and Shwan McCarthy, November 19 2004 ; La Presse Canadienne, « Gagliano dit qu’il aurait pu rencontrer des mafieux, mais sans le savoir », Jim Brown, 21 novembre 2004 ; La Presse, « Gagliano fait un retour en politique », 13 octobre 2005, p. A11.)
6. Le fric gênant de Joseph Sigalov
En 1997, le Parti libéral du Canada cherchait un moyen de se débarrasser des contributions financières que lui avait versé Joseph Sigalov, un homme d’affaires torontois lié à la mafiya russe (aussi appelée « mafia rouge »). Selon le FBI, Sigalov trempait dans le narcotrafic, la vente d’arme et l’extorsion et agissait à titre de lieutenant canadien de Vyacheslav Ivankov, dit Iapontchik. Surnommé le « Parrain rouge », Ivankov est un vory v zakone (littéralement, « voleur dans le code ») décrit par les autorités américaines comme étant le plus puissant caïd du crime organisé russe aux États-Unis. L’écoute électronique des conversations téléphoniques de Sigalov révéla que le torontois était en contact avec plusieurs des gros noms de la mafiya russe, incluant Ivankov. En 1995, Sigalov participa même à un « sommet » du crime organisé russe dans un hôtel de Porto Rico.
...
8. L’affaire Glen Clark
En 1999, le premier ministre néo-démocrate de Colombie-Britannique Glen Clark dût démissionner lorsqu’il fut révélé que la GRC enquêtait sur le rôle qu’il joua dans l’autorisation de principe qui avait été accordé à un projet de casino à l’hôtel North Burnaby, malgré les objections du conseil de ville de Burnaby. L’un des demandeurs dans ce projet était le voisin de Glen Clark, Dimitrios Pilarinos, qui était déjà sous enquête à l’époque relativement à une affaire de maison de jeu illégale. Pilarinos avait fait construire un balcon d’une valeur de 10 000 $ au deuxième étage de la maison de Clark, à Vancouver, quelques mois avant de recevoir une réponse positive du gouvernement néo-démocrate au sujet de son projet de casino. En 2000, Clark fut inculpé d’accusations criminelles de bris de confiance et de fraude aux dépens du gouvernement. Pilarinos dût quant à lui répondre de neuf accusations, notamment d’avoir offert à Clark une part ou des intérêts de 15 % sur les revenus du casino, en échange du permis d’exploitation de la maison de jeu.
L’enquête dans cette affaire avait débutée après que la GRC soit alertée par un fonctionnaire de Revenu Canada, Dimitri Vrahnos, qui craignait que le projet de casino ne soit lié au crime organisé. Le partenaire de Pilarinos dans le projet, Steve Ng, était le propriétaire du North Burnaby et détenait des parts dans le club Number 5 Orange et l’hôtel Marble Arch, qui furent au centre du Projet Nova, une des plus importantes enquête anti-drogue de l’histoire de la Colombie-Britannique. En 2001, deux membres des Hells Angels furent trouvés coupables de s’être livrés à la vente de drogue à l’intérieur de ces deux endroits. Les Hells étaient aussi responsables du booking de danseuses nues au Marble Arch. Ng fut également l’un des premiers actionnaires de Starnet Communications International, un site Internet pornographique qui diffusait des spectacles de strip-tease se produisant à l’hôtel North Burnaby, et qui dirigeait plusieurs sites web de jeu de hasard.
C’est la controverse soulevée par le rôle du leader néo-démocrate dans cette affaire qui eut finalement raison du projet de casino. En 2002, Clark fut acquitté après un long procès, bien que le tribunal critiqua son « manque de jugement ». Pilarinos fut quant à lui déclaré coupable de six des neufs accusations portées contre lui. L’affaire connut un nouveau rebondissement peu après lorsque le commissaire à l’éthique de Colombie-Britannique critiqua la conduite de Clark en disant qu’il avait exercé « des pouvoirs officiels alors qu’il y avait apparence de conflits d’intérêts », et qu’il avait accepté « un avantage personnel directement ou indirectement lié » à ses fonctions officielles. En 2006, la maison de Vrahnos fut sérieusement endommagée par un incendie criminel. Vrahnos s’est dit convaincu que l’incendie constituait un acte de représailles pour son rôle de dénonciateur dans l’affaire. Cette hypothèse était soutenue par le fait qu’il avait déjà reçut des menaces de la part de certains membres de la communauté grecque de Vancouver par le passé.
(Sources : La Presse, « Un ministre se porte à la rescousse de Glen Clark », 5 mars 1999, p. A16 ; The Province, « Inn has links to cybersex, Web gambling », Barbara McLintock and Greg Middleton, March 7 1999 ; The National Post, « B.C. court to hear why search warrants should remain sealed », Mark Hume, March 15 1999 ; The Vancouver Sun, « Many Hells Angels charges stayed », Mike Howell, January 31 2001, p. B3 ; La Presse Canadienne, « Dimitri Vrahnos craignait que les criminels infiltrent l’industrie du jeu », Dene Moore, 28 février 2002 ; La Presse Canadienne, « Clark est reconnu non coupable de toutes les accusations pesant contre lui », Dene Moore, 29 août 2002 ; La Presse Canadienne, « Blanchi en cour, l’ex-premier ministre Glen Clark est blâmé dans un rapport », 19 novembre 2002 ; The Vancouver Sun, « Whistleblower’s home torched », Neal Hall, February 11 2006.)
9. L’affaire Éric Doiron
En 2002, un membre bien vue du Barreau de Moncton, Me Éric Doiron, fut accusé d’entrave à l’administration de la justice et de blanchiment d’argent. Doiron était un proche collaborateur et un ami personnel de longue date du premier ministre conservateur du Nouveau-Brunswick, Bernard Lord, qui dirigea la province de 1999 à 2006. Doiron avait été l’agent officiel du candidat Lord lors de l’élection partielle de 1998 ainsi qu’aux élections générales de 1999, en plus d’agir à titre de représentant officiel de l’association conservatrice de Moncton-Est. Doiron versa également plus de 2500 $ au parti de Bernard Lord. Après l’arrivée au pouvoir des conservateurs, Doiron fut nommé vice-président de la Commission provinciale d’appel en matière d’urbanisme et des commissions régionales de révision des évaluations.
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Il y aurait donc beaucoup de partis politiques à bânir sur ce petit continent!
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Quand le monde de la politique rencontre le monde interlope
20 mai 2008 | 2 commentaire(s) |
http://www.centpapiers.com/quand-le-monde-de-la-politique-rencontre-le-monde-interlope/3568/
Profitant de l’affaire Julie Couillard, le Bureau des Affaires Louches dresse un inventaire des diverses affaires de collusion entre le monde de la politique et le crime organisé qui défrayèrent les manchettes au Québec et au Canada au cours des vingt dernières années. Les douze cas de collusion sélectionnés par le Bureau illustrent que ce phénomène n’épargne aucun parti politique et s’étend de la Colombie-Britannique jusqu’au Nouveau-Brunswick, en passant bien sûr par le Québec mais aussi l’Ontario. Mais pour commencer, nous reviendrons sur les récents déboires du ministre Maxime Bernier.
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Ce qui suit est un inventaire non-exhaustif de diverses affaires louches impliquant des personnalités politiques avec des figures du crime organisé au cours des vingt dernières années, au Canada.
1. L’affaire Frank Majeau
Durant vingt-cinq ans, Frank Majeau, un ex-propriétaire de club de danseuses nues, et Roch LaSalle, député conservateur de Joliette de 1968 à 1988, ont été de bons amis. Il arriva que Majeau soit engagé pour jouer les fiers-à-bras lors d’assemblées partisanes du Parti conservateur. En 1983, Majeau avait été trouvé coupable d’agression armée causant des lésions corporelles suite à une bagarre dans un bar. La même année, Majeau s’associa avec Réal Simard ? un tueur à gages du clan Cotroni qui deviendra délateur après avoir confessé quatre meurtres ? dans une agence de danseuses torontoise du nom de « Prestige Entertainment ».
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3. L’affaire Pari Montanaro
Un nouveau scandale de trafic d ?influence relié aux libérations conditionnelles éclata sept ans plus tard. Soupçonné d ?être à la tête d ?un « important réseau de corruption », l’agent de libération conditionnelle et ex-conseiller municipal de Saint-Léonard Pari Montanaro fut arrêté en avril 1994 après avoir été pris au piège en acceptant une somme d’argent offerte par un agent en civil de la GRC. Bien qu’il n’avait aucun pouvoir en matière de libération conditionnelle, Montanaro demandait de l’argent à des prisonniers ou à leur famille en échange d’une amélioration de leurs conditions de détention ou d’une accélération du traitement de leur dossier à la CNLC.
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4. Les hauts et les bas de Sidney Lallouz
Sidney Lallouz est un narcotrafiquant de calibre international issue de la pègre juive. Il fut tour à tour associé aux frères Dubois, à la mafia sicilienne et au gang de l’Ouest. En 1972, la police de Zurich émit un mandat d’arrestation à l’égard de Lallouz, qu’elle soupçonnait d ?avoir introduit 31 kilos de haschich en Suisse. Le mandat n’a toutefois jamais été mis à exécution. Arrêté en 1979 au terme d’une enquête conjointe de la GRC et de la police britannique, Lallouz paya cash sa caution de 100 000 $. En 1983, il plaida coupable à une accusation réduite d’importation de 700 kilos de haschisch afghan. Lallouz fut alors condamné à deux ans et demi de prison et à 100 000 $ d’amende.
Possédant plus d’une corde à son arc, Lallouz était plus qu’un simple narcotrafiquant. En 1990, le quotidien The Gazette révéla que deux sociétés para-municipales de la ville de Montréal (la SIMPA et la SODIM) s’étaient associées à Lallouz dans le cadre de deux projets immobiliers (Quartier des Écluses et le Parc d ?Entreprises du Canal) d’une valeur combinée de 1,5 milliard $. Pour éviter de rembourser des prêts immobiliers de plus de 5 millions $, Lallouz s’enfuya du Canada, en 1991, avec en poche les 2 millions $ que la ville lui versa pour racheter ses parts dans le projet de la SODIM.
(Sources : The Gazette, « Convicted drug dealer a partner in city land deals », William Marsden, Rod MacDonell, Lewis Harris, July 12 1990 ; The Gazette, « Developer fled $5.1-million debt : bank », William Marsden, November 21 1991 ; La Presse, « La SQ enquête sur des transactions faites par une agence de la Ville », André Noël, 8 avril 1997 ; La Presse, « L’administration Doré a tenté d’étouffer l’affaire du quartier des Écluses », André Noël, 9 avril 1997 ; La Presse, « Une quinzaine de gangs juifs actifs au Québec », André Cédilot, 28 mai 1997 ; La Presse, « La SQ mettra fin à son enquête sur le Quartier des écluses », André Noël, 10 décembre 1997 ; La Presse Canadienne, « Jean-Pierre Cantin passe aux aveux quant à la fraude du Marché central », 31 août 2000 ; Le Devoir, « Marché central ? Les Soeurs du Bon-Pasteur obtiennent satisfaction », Brian Myles, 27 avril 2001 ; La Presse, « La GRC saisit 22 500 kg de haschisch », Marcel Laroche, 6 juin 2006.)
5. Le cas d’Alfonso Gagliano
Député libéral du comté de Saint-Léonard de 1984 à 2004, Alfonso Gagliano fut sans doute le politicien fédéral dont le nom a été associé le plus souvent à La Cosa Nostra. À chaque fois qu’il se retrouva dans l’eau chaude, Gagliano bénéficia du soutien indéfectible de Jean Chrétien, qui fut premier ministre du Canada de 1993 à 2003. Ce soutien s’explique par le fait que Gagliano avait été de ceux qui aidèrent Chrétien à devenir le chef du Parti libéral du Canada (PLC), en 1990. Gagliano fut ensuite le responsable de la levée de fonds du PLC lors des élections générales 1993 que remportèrent les libéraux de Chrétien. Contre toute attente, Gagliano n’accéda toutefois pas au cabinet des ministres du gouvernement Chrétien.
La raison ? Lors d’une enquête de sécurité mené à son sujet, la GRC découvrit ses diverses connexions avec certains personnages du milieu interlope montréalais, en particulier avec le puissant clan sicilien Caruana-Cuntrera. Publié en 2001, le livre « Les liens du sang », des journalistes Antonio Nicaso et Lee Lamothe, révéla qu’à l’apogée de sa puissance, le clan Caruana-Cuntrera avait corrompu des hommes politiques au haut plus niveau au Venezuela, au Brésil, en Italie, dans l’État mexicain de Quintana Roo et à Aruba, dans les Caraïbes. Lorsque le présumé dirigeant du clan au Canada, Alfonso Caruana, fut arrêté à Woodbridge (Ontario), en 1998, l’inspecteur Ben Soave de la GRC alla jusqu’à le décrire comme le Wayne Gretzsky du crime organisé.
Comptable de profession, Gagliano a tenu les livres de deux compagnies appartenant à Agostino Cuntrera pendant plus d’une quinzaine d ?années. Cuntrera, qui est décrit comme une « figure dominante » du clan .....
Au moment où cette controverse éclata, Gagliano était déjà sur la sellette pour son rôle dans le scandale des commandites. C’est en effet au cours des quatre années et demi où Gagliano fut responsable du programme des commandites, à titre de ministre aux Travaux publics, que des agences de publicité proches du PLC purent empocher pas moins de 147 millions $ sur les 332 millions $ consacrées à promouvoir la « visibilité canadienne au Québec ». À la suite du rapport Gomery, Gagliano fut exclu du PLC par le successeur de Chrétien, Paul Martin. En 2005, Gagliano devint l’organisateur officiel au Canada d’un parti italien, l’Union des démocrates chrétiens (UDC), durant les élections italiennes lors desquelles les membres de la dispora italienne, incluant les italo-canadiens, ont le droit de vote. Notons que l’UDC est l’héritier du Parti démocrate-chrétien, ce même parti infiltré par la mafia que les analystes policiers québécois mentionnaient avec appréhension dans le rapport « Le crime organisé menace la démocratie au Canada »…
(Sources : The Windsor Star, « Police arrest alleged Mafia kingpin », Richard Brennan, July 16 1998 ; La Presse, « Le député de St-Léonard entretient des relations avec un caïd de la mafia », André Cédilot et André Noël, 26 avril 1994 ; La Presse, « Le député de St-Léonard admet avoir commis une « erreur de jugement » », Philippe Dubuisson, 27 avril 1994 ; Journal de Montréal, « Avant qu ?il ne devienne ministre du Travail ? La police a interrogé Gagliano », Michel Auger, 5 juin 1996 ; La Presse, « Gagliano s’est enquis du dossier Amodeo », André Cédilot et André Noël, 23 février 2001 ; La Presse, « Le ministre Gagliano nie ? L’opposition demande une enquête », Gilles Toupin, 24 février 2001 ; La Presse, « Publicité tapageuse ? Un proche des Hells et un proxénète ont participé à la campagne d’Alfonso Gagliano », André Noël, 27 mars 2004 ; La Presse, « Le Daily News allègue qu’il était en cheville avec la mafia de New York ? Gagliano nie tout », Joël-Denis Bellavance, André Cédilot et Judith Lachapelle, 19 novembre 2004 ; The Globe and Mail, « Revelations expose Mafia family turmoil », Tu Than Ha and Shwan McCarthy, November 19 2004 ; La Presse Canadienne, « Gagliano dit qu’il aurait pu rencontrer des mafieux, mais sans le savoir », Jim Brown, 21 novembre 2004 ; La Presse, « Gagliano fait un retour en politique », 13 octobre 2005, p. A11.)
6. Le fric gênant de Joseph Sigalov
En 1997, le Parti libéral du Canada cherchait un moyen de se débarrasser des contributions financières que lui avait versé Joseph Sigalov, un homme d’affaires torontois lié à la mafiya russe (aussi appelée « mafia rouge »). Selon le FBI, Sigalov trempait dans le narcotrafic, la vente d’arme et l’extorsion et agissait à titre de lieutenant canadien de Vyacheslav Ivankov, dit Iapontchik. Surnommé le « Parrain rouge », Ivankov est un vory v zakone (littéralement, « voleur dans le code ») décrit par les autorités américaines comme étant le plus puissant caïd du crime organisé russe aux États-Unis. L’écoute électronique des conversations téléphoniques de Sigalov révéla que le torontois était en contact avec plusieurs des gros noms de la mafiya russe, incluant Ivankov. En 1995, Sigalov participa même à un « sommet » du crime organisé russe dans un hôtel de Porto Rico.
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8. L’affaire Glen Clark
En 1999, le premier ministre néo-démocrate de Colombie-Britannique Glen Clark dût démissionner lorsqu’il fut révélé que la GRC enquêtait sur le rôle qu’il joua dans l’autorisation de principe qui avait été accordé à un projet de casino à l’hôtel North Burnaby, malgré les objections du conseil de ville de Burnaby. L’un des demandeurs dans ce projet était le voisin de Glen Clark, Dimitrios Pilarinos, qui était déjà sous enquête à l’époque relativement à une affaire de maison de jeu illégale. Pilarinos avait fait construire un balcon d’une valeur de 10 000 $ au deuxième étage de la maison de Clark, à Vancouver, quelques mois avant de recevoir une réponse positive du gouvernement néo-démocrate au sujet de son projet de casino. En 2000, Clark fut inculpé d’accusations criminelles de bris de confiance et de fraude aux dépens du gouvernement. Pilarinos dût quant à lui répondre de neuf accusations, notamment d’avoir offert à Clark une part ou des intérêts de 15 % sur les revenus du casino, en échange du permis d’exploitation de la maison de jeu.
L’enquête dans cette affaire avait débutée après que la GRC soit alertée par un fonctionnaire de Revenu Canada, Dimitri Vrahnos, qui craignait que le projet de casino ne soit lié au crime organisé. Le partenaire de Pilarinos dans le projet, Steve Ng, était le propriétaire du North Burnaby et détenait des parts dans le club Number 5 Orange et l’hôtel Marble Arch, qui furent au centre du Projet Nova, une des plus importantes enquête anti-drogue de l’histoire de la Colombie-Britannique. En 2001, deux membres des Hells Angels furent trouvés coupables de s’être livrés à la vente de drogue à l’intérieur de ces deux endroits. Les Hells étaient aussi responsables du booking de danseuses nues au Marble Arch. Ng fut également l’un des premiers actionnaires de Starnet Communications International, un site Internet pornographique qui diffusait des spectacles de strip-tease se produisant à l’hôtel North Burnaby, et qui dirigeait plusieurs sites web de jeu de hasard.
C’est la controverse soulevée par le rôle du leader néo-démocrate dans cette affaire qui eut finalement raison du projet de casino. En 2002, Clark fut acquitté après un long procès, bien que le tribunal critiqua son « manque de jugement ». Pilarinos fut quant à lui déclaré coupable de six des neufs accusations portées contre lui. L’affaire connut un nouveau rebondissement peu après lorsque le commissaire à l’éthique de Colombie-Britannique critiqua la conduite de Clark en disant qu’il avait exercé « des pouvoirs officiels alors qu’il y avait apparence de conflits d’intérêts », et qu’il avait accepté « un avantage personnel directement ou indirectement lié » à ses fonctions officielles. En 2006, la maison de Vrahnos fut sérieusement endommagée par un incendie criminel. Vrahnos s’est dit convaincu que l’incendie constituait un acte de représailles pour son rôle de dénonciateur dans l’affaire. Cette hypothèse était soutenue par le fait qu’il avait déjà reçut des menaces de la part de certains membres de la communauté grecque de Vancouver par le passé.
(Sources : La Presse, « Un ministre se porte à la rescousse de Glen Clark », 5 mars 1999, p. A16 ; The Province, « Inn has links to cybersex, Web gambling », Barbara McLintock and Greg Middleton, March 7 1999 ; The National Post, « B.C. court to hear why search warrants should remain sealed », Mark Hume, March 15 1999 ; The Vancouver Sun, « Many Hells Angels charges stayed », Mike Howell, January 31 2001, p. B3 ; La Presse Canadienne, « Dimitri Vrahnos craignait que les criminels infiltrent l’industrie du jeu », Dene Moore, 28 février 2002 ; La Presse Canadienne, « Clark est reconnu non coupable de toutes les accusations pesant contre lui », Dene Moore, 29 août 2002 ; La Presse Canadienne, « Blanchi en cour, l’ex-premier ministre Glen Clark est blâmé dans un rapport », 19 novembre 2002 ; The Vancouver Sun, « Whistleblower’s home torched », Neal Hall, February 11 2006.)
9. L’affaire Éric Doiron
En 2002, un membre bien vue du Barreau de Moncton, Me Éric Doiron, fut accusé d’entrave à l’administration de la justice et de blanchiment d’argent. Doiron était un proche collaborateur et un ami personnel de longue date du premier ministre conservateur du Nouveau-Brunswick, Bernard Lord, qui dirigea la province de 1999 à 2006. Doiron avait été l’agent officiel du candidat Lord lors de l’élection partielle de 1998 ainsi qu’aux élections générales de 1999, en plus d’agir à titre de représentant officiel de l’association conservatrice de Moncton-Est. Doiron versa également plus de 2500 $ au parti de Bernard Lord. Après l’arrivée au pouvoir des conservateurs, Doiron fut nommé vice-président de la Commission provinciale d’appel en matière d’urbanisme et des commissions régionales de révision des évaluations.
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jafrikayiti- Super Star
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Re: Pour mettre l'affaire Pharès Pierre en contexte
Voici ce que j'ai pu dénicher au sujet de M. Pharès Pierre. Il me paraît un simple professionnel Haitien qui a travaillé dur - comme c'est le cas de la grande majorité des nôtres - et a connu un certain succès sur le terrain politique. Maintenant, à la lueur de ce qui est accessible ci-haut, concernant les liens qu'entretiennent certains politiciens et partis politiques canadiens avec des milieux criminels et mafieux, est-ce logique que de façon aussi cavalière que nous l'ayons observé à la télé et dans la presse écrite canadienne que le passage de Monsieur Pierre au service de son pays natal soit peint si négativement. Pourquoi les partis politiques canadiens, les anciens premiers ministres canadiens cités ci-hauts, jouissent-ils du bénéfice du doute mais pas Monsieur Jean-Bertrand Aristide? Y-a-til des gens nés coupables, jusqu'a preuve d'innocence et d'autres qui sont au contraire nés innocents jusqu'a preuve de culpabilité? Qu'en est-il de la soi-disant presse libre au Canada? Et les Haitiens dans tout ça, sommes-nous des zonbi qui laissons passer ces exemples d' arrogance sans mot dire?
Et si c'etait par pure jalousie que de petits politiciens attaquaient monsieur Pierre, comme d'ailleurs certains avaient attaqué Michaelle Jean...qui depuis à l'époque de son séjour à Radio-Canada (surtout au réseau francophone) se faisait dire qu'elle dérangeait la toile tricottée serrée. Suivez mon regard. Mwen abitye ak yo...maladi yo soufri a, dabitid, se pa li yo di doktè.
Aujourd'hui Phares Pierre, demain....
Explique-moi Haïti
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by Pharès Pierre
379 pages; quality trade paperback (softcover); catalogue #06-1999; ISBN 1-4251-0242-5; US$28.26, C$32.50, EUR23.21, £16.25
https://i.servimg.com/u/f86/13/16/20/92/phares10.jpg
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Description du Livre
En février 1986, ils étaient nombreux ceux qui croyaient qu'une fois la longue et brutale dictature héréditaire des Duvalier renversée, Haïti allait rejoindre le peloton des pays démocratiques et en développement. Cependant, il n'en fut rien. Au contraire, les Haïtiens offrent depuis 19 ans, le spectacle hideux d'un groupe d'hommes et de femmes, dont certains sont formés dans les plus grandes universités des pays du Nord, incapables de consensus pour bien gouverner leur pays et ainsi, faciliter l’accès de la population à un mieux être.
Crise profonde et permanente d’une société divisée, voire éclatée. Aussi, en l'espace de 10 ans, le pays a connu deux interventions de forces étrangères; question pour les Etats-Unis en tout premier lieu d’éteindre les incendies dans son « Back yard ». Sur le plan économique, le désastre causé par l’instabilité politique est tel que le pays ne peut plus utilement fonctionner sans l’assistance étrangère. La classe dirigeante d'Haïti a donc conduit son pays à la catastrophe et provoqué la dégradation de son environnement. C'est le résultat de la persistance d'un mal qui entrave l'achèvement de la construction de la nation haïtienne et dont l'origine est antérieure à la fondation de l'État Haïtien. C'est ce mal que les haïtiens, plus de deux cents après leur belle victoire sur la tyrannie de l'esclavage, ne parviennent pas encore à exorciser afin de prendre le chemin de la paix, du progrès et du développement.
Sur tous les plans, l'échec de la classe dirigeante ou de l’élite haïtienne est total. Cet échec devient encore plus amer pour nous et aussi difficilement compréhensible pour des étrangers lorsque ces derniers jettent un coup d'œil autour de nous, dans la Caraïbe et dans l'Amérique du Sud. Pourtant, quand en 1804, Haïti devint le premier pays à conquérir son indépendance par sa brillante victoire sur l’armée française de Napoléon, la plus redoutable armée du monde à cette époque, cet échec n’était pas prévu par les gagnants de cette guerre de libération. Comment comprendre alors qu’une telle victoire ait pu conduire à une si grande défaite ? Comment redresser une telle situation? C’est ce que l’auteur, dans Explique-moi Haïti, a voulu explorer en remontant la piste de son retard. Ce faisant, il a mis au jour les erreurs qui ont été commises depuis son indépendance, une certaine idéologie acquise par héritage ainsi qu'une mentalité développée au fil des ans et qui finalement conduisent aujourd'hui à cet échec.
L'analyse s'étend sur 7 chapitres:
Les chapitres I, ll, lll et lV présentent respectivement des éléments essentiels de la géographie d'Hispaniola et de ses habitants avant l'arrivée de Christophe Colomb, l'établissement des Français dans la partie occidentale de l'île, le territoire de la future république d'Haïti, la guerre d'indépendance et la fondation de l'État d'Haïti, puis la période formative de ce nouvel état.
Le chapitre V est consacré à retracer les causes du retard d'Haïti.
La crise haïtienne actuelle, sa vraie nature et ses conséquences sont présentées et analysées dans le chapitre VI, tandis que le chapitre VII est réservé aux suggestions pour permettre aux citoyens haïtiens de retrouver l’unité et la paix si indispensables à leur évolution.
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À Propos de L'Auteur
Pharès Pierre est né à Port-au-Prince le 18 mars 1941. Après ses études primaires et secondaires au Lycée Toussaint Louverture, il obtient son baccalauréat 2e partie et entre à l’Université d’Etat d’Haïti, à la Faculté des Sciences et à la Faculté de Droit de Port-au-Prince.
Émigré au Canada en 1967, il se spécialise en mathématiques et se consacre à l'enseignement de cette matière jusqu'à la retraite en 1997.
Outre ses études en mathématiques, en génie et en droit, il s'initie à plusieurs champs du savoir et de la gestion des organisations. Il s’est ainsi préparé à son rôle de réformateur ou d'acteur du changement dans la gouvernance de son pays natal.
Pharès Pierre a été, parallèlement à sa carrière d'enseignant, très actif au sein des associations socioprofessionnelles du Québec. Ainsi, il a occupé les postes suivants : Secrétaire Exécutif du Syndicat des Enseignants d'Honoré-Mercier, Membre fondateur et Trésorier de l'Association des Enseignants Haïtiens du Québec, Trésorier de l'Association Mathématique du Québec, Président et Trésorier de l'Association des Techniciens et Professionnels Haïtiens, Membre du Conseil d'Administration et du Comité Exécutif du CEGEP de Saint-Jean-sur-Richelieu, Membre du Comité Consultatif du Multiculturalisme Canadien et aussi Président du Club Lions de St-Jean. Son sens civique et sa passion du travail en équipe ont trouvé dans ces structures, le terreau adéquat pour leur évolution.
L'expérience acquise par sa participation active à la vie politique canadienne où, après avoir occupé le poste de Vice-président et Trésorier à l'exécutif du parti Progressiste Conservateur de la circonscription de St-Jean et de Vice-président de l'aile Québécoise de ce parti, lui procure une vision nouvelle en matière de la gouvernance et de la gestion des affaires de l'État.
Il occupe, en 1996, la fonction de Chef de Cabinet du Ministre haïtien de l'Intérieur et des Collectivités Territoriales pour devenir par la suite Directeur Général de ce ministère. De mars 2002 à février 2003, il est nommé Chef de Cabinet du Premier ministre. Désigné comme vis-à-vis du Chef de la Mission spéciale de l'OEA en Haïti, il coordonne les travaux de la partie haïtienne dans les négociations en vue de l'adoption des termes de référence de l'assistance technique de la Mission Spéciale de l'OEA au gouvernement de la République d'Haïti dans les domaines suivants: Élections, Sécurité des élections, Désarmement, Professionnalisation de la Police Nationale d'Haïti, Gouvernance.
Pharès Pierre cultive l’espoir de voir un jour son pays natal retrouver le chemin de la paix, du développement et de la joie de vivre.
Et si c'etait par pure jalousie que de petits politiciens attaquaient monsieur Pierre, comme d'ailleurs certains avaient attaqué Michaelle Jean...qui depuis à l'époque de son séjour à Radio-Canada (surtout au réseau francophone) se faisait dire qu'elle dérangeait la toile tricottée serrée. Suivez mon regard. Mwen abitye ak yo...maladi yo soufri a, dabitid, se pa li yo di doktè.
Aujourd'hui Phares Pierre, demain....
Explique-moi Haïti
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379 pages; quality trade paperback (softcover); catalogue #06-1999; ISBN 1-4251-0242-5; US$28.26, C$32.50, EUR23.21, £16.25
https://i.servimg.com/u/f86/13/16/20/92/phares10.jpg
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Description du Livre
En février 1986, ils étaient nombreux ceux qui croyaient qu'une fois la longue et brutale dictature héréditaire des Duvalier renversée, Haïti allait rejoindre le peloton des pays démocratiques et en développement. Cependant, il n'en fut rien. Au contraire, les Haïtiens offrent depuis 19 ans, le spectacle hideux d'un groupe d'hommes et de femmes, dont certains sont formés dans les plus grandes universités des pays du Nord, incapables de consensus pour bien gouverner leur pays et ainsi, faciliter l’accès de la population à un mieux être.
Crise profonde et permanente d’une société divisée, voire éclatée. Aussi, en l'espace de 10 ans, le pays a connu deux interventions de forces étrangères; question pour les Etats-Unis en tout premier lieu d’éteindre les incendies dans son « Back yard ». Sur le plan économique, le désastre causé par l’instabilité politique est tel que le pays ne peut plus utilement fonctionner sans l’assistance étrangère. La classe dirigeante d'Haïti a donc conduit son pays à la catastrophe et provoqué la dégradation de son environnement. C'est le résultat de la persistance d'un mal qui entrave l'achèvement de la construction de la nation haïtienne et dont l'origine est antérieure à la fondation de l'État Haïtien. C'est ce mal que les haïtiens, plus de deux cents après leur belle victoire sur la tyrannie de l'esclavage, ne parviennent pas encore à exorciser afin de prendre le chemin de la paix, du progrès et du développement.
Sur tous les plans, l'échec de la classe dirigeante ou de l’élite haïtienne est total. Cet échec devient encore plus amer pour nous et aussi difficilement compréhensible pour des étrangers lorsque ces derniers jettent un coup d'œil autour de nous, dans la Caraïbe et dans l'Amérique du Sud. Pourtant, quand en 1804, Haïti devint le premier pays à conquérir son indépendance par sa brillante victoire sur l’armée française de Napoléon, la plus redoutable armée du monde à cette époque, cet échec n’était pas prévu par les gagnants de cette guerre de libération. Comment comprendre alors qu’une telle victoire ait pu conduire à une si grande défaite ? Comment redresser une telle situation? C’est ce que l’auteur, dans Explique-moi Haïti, a voulu explorer en remontant la piste de son retard. Ce faisant, il a mis au jour les erreurs qui ont été commises depuis son indépendance, une certaine idéologie acquise par héritage ainsi qu'une mentalité développée au fil des ans et qui finalement conduisent aujourd'hui à cet échec.
L'analyse s'étend sur 7 chapitres:
Les chapitres I, ll, lll et lV présentent respectivement des éléments essentiels de la géographie d'Hispaniola et de ses habitants avant l'arrivée de Christophe Colomb, l'établissement des Français dans la partie occidentale de l'île, le territoire de la future république d'Haïti, la guerre d'indépendance et la fondation de l'État d'Haïti, puis la période formative de ce nouvel état.
Le chapitre V est consacré à retracer les causes du retard d'Haïti.
La crise haïtienne actuelle, sa vraie nature et ses conséquences sont présentées et analysées dans le chapitre VI, tandis que le chapitre VII est réservé aux suggestions pour permettre aux citoyens haïtiens de retrouver l’unité et la paix si indispensables à leur évolution.
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À Propos de L'Auteur
Pharès Pierre est né à Port-au-Prince le 18 mars 1941. Après ses études primaires et secondaires au Lycée Toussaint Louverture, il obtient son baccalauréat 2e partie et entre à l’Université d’Etat d’Haïti, à la Faculté des Sciences et à la Faculté de Droit de Port-au-Prince.
Émigré au Canada en 1967, il se spécialise en mathématiques et se consacre à l'enseignement de cette matière jusqu'à la retraite en 1997.
Outre ses études en mathématiques, en génie et en droit, il s'initie à plusieurs champs du savoir et de la gestion des organisations. Il s’est ainsi préparé à son rôle de réformateur ou d'acteur du changement dans la gouvernance de son pays natal.
Pharès Pierre a été, parallèlement à sa carrière d'enseignant, très actif au sein des associations socioprofessionnelles du Québec. Ainsi, il a occupé les postes suivants : Secrétaire Exécutif du Syndicat des Enseignants d'Honoré-Mercier, Membre fondateur et Trésorier de l'Association des Enseignants Haïtiens du Québec, Trésorier de l'Association Mathématique du Québec, Président et Trésorier de l'Association des Techniciens et Professionnels Haïtiens, Membre du Conseil d'Administration et du Comité Exécutif du CEGEP de Saint-Jean-sur-Richelieu, Membre du Comité Consultatif du Multiculturalisme Canadien et aussi Président du Club Lions de St-Jean. Son sens civique et sa passion du travail en équipe ont trouvé dans ces structures, le terreau adéquat pour leur évolution.
L'expérience acquise par sa participation active à la vie politique canadienne où, après avoir occupé le poste de Vice-président et Trésorier à l'exécutif du parti Progressiste Conservateur de la circonscription de St-Jean et de Vice-président de l'aile Québécoise de ce parti, lui procure une vision nouvelle en matière de la gouvernance et de la gestion des affaires de l'État.
Il occupe, en 1996, la fonction de Chef de Cabinet du Ministre haïtien de l'Intérieur et des Collectivités Territoriales pour devenir par la suite Directeur Général de ce ministère. De mars 2002 à février 2003, il est nommé Chef de Cabinet du Premier ministre. Désigné comme vis-à-vis du Chef de la Mission spéciale de l'OEA en Haïti, il coordonne les travaux de la partie haïtienne dans les négociations en vue de l'adoption des termes de référence de l'assistance technique de la Mission Spéciale de l'OEA au gouvernement de la République d'Haïti dans les domaines suivants: Élections, Sécurité des élections, Désarmement, Professionnalisation de la Police Nationale d'Haïti, Gouvernance.
Pharès Pierre cultive l’espoir de voir un jour son pays natal retrouver le chemin de la paix, du développement et de la joie de vivre.
Dernière édition par jafrikayiti le Jeu 12 Mar 2009 - 9:36, édité 3 fois
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Re: Pour mettre l'affaire Pharès Pierre en contexte
Mesi Jaf,
Saa se yon lot istwa nèt.
Lè yon moun al ofondèchoz, ou jwenn limyè ak konesans.
Li ta enteresan kounyea pou minis kanadyen an bay tout rezon yo kont nominasyon an.
Konbyen kanadyen yap jwen ak CCV saa pou ranpli pos saa?
Saa se yon lot istwa nèt.
Lè yon moun al ofondèchoz, ou jwenn limyè ak konesans.
Li ta enteresan kounyea pou minis kanadyen an bay tout rezon yo kont nominasyon an.
Konbyen kanadyen yap jwen ak CCV saa pou ranpli pos saa?
Sasaye- Super Star
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Re: Pour mettre l'affaire Pharès Pierre en contexte
mwen mal plase pou mwen pose kestyon saa :men map pose l kan menm :ki sa yon moun ki osi kalifye ap fè o kanada toujou?se bagay saa ke mwen tap pale nan yon lot forum nou pa genyen espri antreprenè .nou tout kache deyè yon preteks de ensekirite pou nou pa al mete men a la pat ;nou pito ap ekri e pale franseuu tout la sent jounnen ,mwen inkli tet mwen ladann tou ,se konsta selman nap fè.se pousa mwen respekte gary Victor ak tout teknokrat yo ki rete lakay yo.
nou pa beswen mande m e wou:mwen plede koupab deja.
nou pa beswen mande m e wou:mwen plede koupab deja.
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men moun k ap lonji dwèt frekan yo sou Ayisyen yo wi !
http://www.wikio.fr/article/70269857#news70269857
voyez aussi:
http://www.independance-quebec.com/forum/about6338.html&sid=0c96580979ffb52648a95dc2bad0e475
MISE EN DEMEURE PUBLIQUE ADRESSÉE À DENIS CODERRE, DÉPUTÉ DU COMTÉ DE BOURASSA
marie-claude montpetit | 05/09/2008
Montréal, le 5 septembre 2008
Monsieur Coderre,
J'ai de bonnes raisons de croire que vous avez propagé et que vous continuez à la date de la présente de propager des propos diffamatoires à mon égard, et plus particulièrement, que vous prétendez avoir été mis en connaissance et possession d'une documentation faisant état du fait que je souffrirais d'une certaine forme d'incapacit.é mentale.
Dans le passé, vous avez incité les prostitués Karol Lukacs et Maria Stergiou à déposer des plaintes criminelles non fondées à mon encontre, et ce dans le seul but de m'empêcher de rendre publique votre participation dans des dossiers d'immigration illégale et des affaires de prostitution. Bien que les autorités judiciaires m'ont acquittée de toutes ces accusations, vous récidivez aujourd'hui en m'afligeant d'une maladie mentale.
Cette technique n'est pas une arme nouvelle et elle ne me surprend pas. À l'époque où Alain Richard a initialement révélé le scandale des commandites, il a été l'objet du même genre de salissage, lorsque ces détracteurs ont fait fabriquer un faux certificat par un médecin de l'hôpital Douglas de Montréal. Les faits particuliers de son histoire ont non seulement prouvé que ce certificat était inhautentique, mais aussi, que plusieurs libéraux avaient participé au trafic d'influence dans l'octroi de commandites.
Compte tenu de ce qui précède, je vous somme de cesser immédiatement de porter atteinte à ma réputation et d'intimider les gens de mon entourage aux fins de les décourager à m'offrir leur soutien ou collaboration, et à défaut par vous d'obtempérer, je devrai instruire mes procureurs d'entamer toutes les poursuites judiciaires appropriées.
Veuillez vous gouverner en conséquence.
Marie-Claude Montpetit
C.c. Monsieur Stéphane Dion, chef du Parti Libéral du Canada
voyez aussi:
http://www.independance-quebec.com/forum/about6338.html&sid=0c96580979ffb52648a95dc2bad0e475
MISE EN DEMEURE PUBLIQUE ADRESSÉE À DENIS CODERRE, DÉPUTÉ DU COMTÉ DE BOURASSA
marie-claude montpetit | 05/09/2008
Montréal, le 5 septembre 2008
Monsieur Coderre,
J'ai de bonnes raisons de croire que vous avez propagé et que vous continuez à la date de la présente de propager des propos diffamatoires à mon égard, et plus particulièrement, que vous prétendez avoir été mis en connaissance et possession d'une documentation faisant état du fait que je souffrirais d'une certaine forme d'incapacit.é mentale.
Dans le passé, vous avez incité les prostitués Karol Lukacs et Maria Stergiou à déposer des plaintes criminelles non fondées à mon encontre, et ce dans le seul but de m'empêcher de rendre publique votre participation dans des dossiers d'immigration illégale et des affaires de prostitution. Bien que les autorités judiciaires m'ont acquittée de toutes ces accusations, vous récidivez aujourd'hui en m'afligeant d'une maladie mentale.
Cette technique n'est pas une arme nouvelle et elle ne me surprend pas. À l'époque où Alain Richard a initialement révélé le scandale des commandites, il a été l'objet du même genre de salissage, lorsque ces détracteurs ont fait fabriquer un faux certificat par un médecin de l'hôpital Douglas de Montréal. Les faits particuliers de son histoire ont non seulement prouvé que ce certificat était inhautentique, mais aussi, que plusieurs libéraux avaient participé au trafic d'influence dans l'octroi de commandites.
Compte tenu de ce qui précède, je vous somme de cesser immédiatement de porter atteinte à ma réputation et d'intimider les gens de mon entourage aux fins de les décourager à m'offrir leur soutien ou collaboration, et à défaut par vous d'obtempérer, je devrai instruire mes procureurs d'entamer toutes les poursuites judiciaires appropriées.
Veuillez vous gouverner en conséquence.
Marie-Claude Montpetit
C.c. Monsieur Stéphane Dion, chef du Parti Libéral du Canada
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Re: Pour mettre l'affaire Pharès Pierre en contexte
jafrikayiti a écrit:
............... De mars 2002 à février 2003, il est nommé Chef de Cabinet du Premier ministre. Désigné comme vis-à-vis du Chef de la Mission spéciale de l'OEA en Haïti, il coordonne les travaux de la partie haïtienne dans les négociations en vue de l'adoption des termes de référence de l'assistance technique de la Mission Spéciale de l'OEA au gouvernement de la République d'Haïti dans les domaines suivants: Élections, Sécurité des élections, Désarmement, Professionnalisation de la Police Nationale d'Haïti, Gouvernance......
Mesye nap tounnen an ron tonbe nan vandeta kont Coderre se tan pèdi. Nan yon sitiyasyon parey se prop zanmi enterese a nan pati Konsèvatè ki anbarase ak yon dosye parey,. Nou dwe konprann li pa gen telman apwi nan prop kan li ki komanse defile. Minis titèl mouche pa pi cho devan bann lan.
Nan kilti politik kandayen yo pa telman pre defann yon endividi ki gen pwoblèm ak DWA MOUN. Sa pa ditou negosysab ke li Konsèvatè, Libero ou pati opozisyon NPD ak Blok ki trè a goch ki pa jwe ditou ak sa.
Sa nou dwe byen konprann map pale sitou pou moun kap viv andeyo Kanada rejim Lavalas la gen yon dosye negatif bo isit kote yo repwoche l anpil vyolasyon DWA MOUN presizman ane 2002 pou debi 2004. Plizyè mwa epok sa Phares Pierre tap sèvi kom ro fonksyonè ki te asiste ak enpwisans yons fos polis grangrennen ki fè anpil eskonbrit an matyè DWA MOUN.
Nou dwe raple byen anpil pwofesyonèl teknik Kanadyen ak sèvis byen plase te gen antenn yo sou teren. Alos gen dosye byen monte ki pwente anpil responsab, fonksyonè an plas nan rejim lavalas pou epok sa. Men deplase kèksyon an sou Coderre ak lot moun se tan pèdi. Dayè tout pati konfondi ke se prop pati Konsèvatè ki nomen Phares Pierre ou byen lopozisyon pa negosye zafè DWA MOUN.
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Re: Pour mettre l'affaire Pharès Pierre en contexte
Rico,
Reyaksyon ou lan se reyaksyon ewopeyanizazonbifye ki pran pawol moun san kredibilite - tankou Coderre - pou pawol levanjil, paske yo te byen drese nou pou sa.
Tankou mwen deja esplike li, atak sa a se pa kont yon gouvènman, osnon yon endividi li fèt. Epi koze dwa moun w ap pale la a se BULL. Kit se vye Gerard Latortue, kit se Kagame, ki prezidan Rwanda nan moman an, kit se gwo kriminèl ki te sèvi rejim Apartheid la ann Afrikdisid, yo boloze alèz Okanada. Bay moun van pou yo ale lagonav tande!
Omwens gen yon jenerasyon jenn Ayisyen k ap grandi nan inivèsite Kanadyen ki pa kite koze kremol sa yo polye lespri yo. Pètèt, se paske chans pou yo yo p at pase kay frè, kote otorite te toujou gen koulè Jezi a, epi fè yo kwè "si blan an di ou ou mouri, ou mouri!"
KASE CHENN YO LAMITYE!
Reyaksyon ou lan se reyaksyon ewopeyanizazonbifye ki pran pawol moun san kredibilite - tankou Coderre - pou pawol levanjil, paske yo te byen drese nou pou sa.
Tankou mwen deja esplike li, atak sa a se pa kont yon gouvènman, osnon yon endividi li fèt. Epi koze dwa moun w ap pale la a se BULL. Kit se vye Gerard Latortue, kit se Kagame, ki prezidan Rwanda nan moman an, kit se gwo kriminèl ki te sèvi rejim Apartheid la ann Afrikdisid, yo boloze alèz Okanada. Bay moun van pou yo ale lagonav tande!
Omwens gen yon jenerasyon jenn Ayisyen k ap grandi nan inivèsite Kanadyen ki pa kite koze kremol sa yo polye lespri yo. Pètèt, se paske chans pou yo yo p at pase kay frè, kote otorite te toujou gen koulè Jezi a, epi fè yo kwè "si blan an di ou ou mouri, ou mouri!"
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Re: Pour mettre l'affaire Pharès Pierre en contexte
jaf
mete pou li.eske se tout moun ki te servi nan gouvènman lavalas la ki te vyole dwa moun?la jistis pa ka aveg.yon moun pa ka peye pou krim ou vyolatyon lot moun fè.Si profesè a te nan vyole dwa moun e byen se pou yo di ki lè e ki bor sa te rive.Men di ke li te servi Aristide sa se bull kondi Jaf di ya.Lè yon moun vle touye chen li li toujou di li anraje.Se yon bagay ki dwol anpil fok mesye ki konn politik kanada yo byen eksplike m ki sa gouvenman kanadyen an genyen kont lavalas.mwen pat wè gwo chabarak rejim duvalier yo te genyen pwoblem kanada non.Ou konnnen mwen sezi ki jan esklavajis kelke swa manto li mete sou li ipokrit.
mete pou li.eske se tout moun ki te servi nan gouvènman lavalas la ki te vyole dwa moun?la jistis pa ka aveg.yon moun pa ka peye pou krim ou vyolatyon lot moun fè.Si profesè a te nan vyole dwa moun e byen se pou yo di ki lè e ki bor sa te rive.Men di ke li te servi Aristide sa se bull kondi Jaf di ya.Lè yon moun vle touye chen li li toujou di li anraje.Se yon bagay ki dwol anpil fok mesye ki konn politik kanada yo byen eksplike m ki sa gouvenman kanadyen an genyen kont lavalas.mwen pat wè gwo chabarak rejim duvalier yo te genyen pwoblem kanada non.Ou konnnen mwen sezi ki jan esklavajis kelke swa manto li mete sou li ipokrit.
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Re: Pour mettre l'affaire Pharès Pierre en contexte
jafrikayiti a écrit:Rico,
Reyaksyon ou lan se reyaksyon ewopeyanizazonbifye ki pran pawol moun san kredibilite - tankou Coderre - pou pawol levanjil, paske yo te byen drese nou pou sa.
Tankou mwen deja esplike li, atak sa a se pa kont yon gouvènman, osnon yon endividi li fèt. Epiu koze dwa moun w ap pale la a se BULL. Kit se vye Gerard Latortue, kit se Kagame, ki prezidan Rwanda nan moman an, ki se gwo kriminèl ki te s`vi rejim Apartheid la ann Afrikdisid, yo boloze alèz Okanada. Bay moun van pou yo ale lagonavb tande.
Omwens gen yon jenerasyon jenn Kanadyen k ap grandi nan inivèsite Kanadyen ki pa kite koze krmol sa yo polye lespri yo. Pètèt, se paske chans pou yo yo p at pase kay Frè, kote otorite te toujou gen koulè Jezi a.
KASE CHENN YO LAMITYE!
Wi se vre Kanada ak lot zanmi Ayiti gen pratik fèmen je nan yon pase sou anpil gwo kriminèl. Men nap konprann nan epok modi komulus se yon eksèpsyon nan règ jwèt la. Nan debi 70 mwen viv anpil desepsyon sayo. Epok makout la ap jwe frekan, pran foto manifestasyon kont Duvalier pou voye nan SD, ekri jounal sibvèsif nan Monreyal pou sali, ridikilize opozisyon. Mwen rico se te yon viktim ki pa te gen oken rekou serye. Makou te mete presyon pou mete an karantenn opozisyon kont rejim makout nan Monreyal pou Je Olenpik 76.
Mwen viv ak anpil konptriyot fristasyon sayo. Wap konprann jounen jodyè a menm moun konsa ki te nan mitan tout tribilisasyon sayo se yo menm kap repwodwi betiz makout la. E saki chokan se moun ki leve, gravite otou menm ekip ki tap batay kont tentennad makout yo. Gen anpil moun kap mande eske m gen yon zafè pèsonèl ak lidè yo, zanmi yo, moun yo. E byen tout pase bo isit, yo te veki tout tribilasyon yon egzil fose yo.
Poutan se menm moun ki retounen nan vomisi makout la, ki konfinen nan vye pratik yo. Malè pou yo Kanada ak le mond chanje bout. Yo sètoblije ap pran mezi pou DWA MOUN. E se tout rejyon nan glob ki viktim mezi sayo kap pran depi kèlke tan, pa kriye selman pou lavalas ki pran nan gonm. Yo dwe sispann taktik depase makout yo. Pran an egzanp vye menas Paul Raymond yo, Maryse Narcisse pa konnen sou ki pye pou li danse.
An pasan mwen redi nou anko aji tankou Latoti nan pran aksyon syantifik pou fè limyè sou koken. Se la mwen di nou se pa yon enbesil jan nou konprann lan. Manyè swiv taktik li pou pwouve fason efikas aktivite kriminèl li yo. Kanada ou Meriken ap sètoblije bouje tou. Mwen bawou plis kredi pa tonbe nan konparezon ki pa byen chita. Kanta Rwanda se pa pi fasil zafè koken ki pran refij o kanada. Epi pwoblèm Rwanda pi konplesk mande anpil dwate pou rantre ladann. Wou pa kap disosye vreman bon ak mechan.
Dernière édition par Rico le Jeu 12 Mar 2009 - 11:19, édité 4 fois
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Re: Pour mettre l'affaire Pharès Pierre en contexte
Rodlam Sans Malice a écrit:jaf
mete pou li.eske se tout moun ki te servi nan gouvènman lavalas la ki te vyole dwa moun?la jistis pa ka aveg.yon moun pa ka peye pou krim ou vyolatyon lot moun fè.Si profesè a te nan vyole dwa moun e byen se pou yo di ki lè e ki bor sa te rive.Men di ke li te servi Aristide sa se bull kondi Jaf di ya.Lè yon moun vle touye chen li li toujou di li anraje.Se yon bagay ki dwol anpil fok mesye ki konn politik kanada yo byen eksplike m ki sa gouvenman kanadyen an genyen kont lavalas.mwen pat wè gwo chabarak rejim duvalier yo te genyen pwoblem kanada non.Ou konnnen mwen sezi ki jan esklavajis kelke swa manto li mete sou li ipokrit.
Malice koul zafè DWA MOUN se tout antite Prezidans ak Gouvnman ki responsab sa vle Prezidan, Premye minis, kabinè premye minis ak kabinè prezidan tout ro fonksyonè ki konfinen nan ministè yo pase pran depite ak senate pati ki te sou pouvwa.
Answit moun fos polis nan pos komandman yo pase pran responsab bann lame bidon yo ak latriye . Non gwo chabrak Duvalier te gen pretèsk komulus. Dayè se zafè konsa nou te konprann lè w pote plent kont taktik entimidasyon makout ak jounal klandesten makout ki tap sali lopozisyon. Se fini zafè sayo koulyè a tout koken pa gen pretesk anko yo dwe aplk DWA MOUN. Se nan sa lavalas pran depi 2004
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Re: Pour mettre l'affaire Pharès Pierre en contexte
Le m ap pati kite Ayiti, lè frè Cineas: Fritz, Serge ak ti Bosi vinn kanpe lan ayewopò a pou anpeche m pati. Men kom mwen te toujou gen gwo relasyon, e pitit youn lan gwo minis sou Divalye yo se te mennaj mwen, te gen grannèg ki te vinn di m orevwa.
Lè minis la ki te lan ayewopò a wè kisa nèg yo ap fè, li parèt li ba yo lòd fout kite m trankil.
Lan fen ane 60 yo Fritz Cineas vin Kanada lan biznis Divalye epi li vinn gaye ko l lan yon klib ayisyen yo te rele "Le perchoir d'Haiti" kote mwen ta p jwe mizik.
Misye ap fè chelbè, gaye grog, kouri dèyè fanm kebekwaz. Lap bamboche.
Misye vini pou l ba m lanmen. Mwen refize, mwen voye l odyab.
Li fè komsi li bliye, li di a monche, ann pran plezi, jwe yon Haiti cherie pou mwen non.
Mwen di l: Lanmèd, pagen ayiti cheri anko avèk makout parey w.
Fout ou deyò lan klib la.
Si w pa soti, ma p gagannen w pou fè w soti.
Si m te ann Ayiti, ou ta deja fouke m. Misye ale.
Se pou di ke Gouvenmasn kanadyen pat gen pwoblèm ak tosyonè Divalye yo.
Lè minis la ki te lan ayewopò a wè kisa nèg yo ap fè, li parèt li ba yo lòd fout kite m trankil.
Lan fen ane 60 yo Fritz Cineas vin Kanada lan biznis Divalye epi li vinn gaye ko l lan yon klib ayisyen yo te rele "Le perchoir d'Haiti" kote mwen ta p jwe mizik.
Misye ap fè chelbè, gaye grog, kouri dèyè fanm kebekwaz. Lap bamboche.
Misye vini pou l ba m lanmen. Mwen refize, mwen voye l odyab.
Li fè komsi li bliye, li di a monche, ann pran plezi, jwe yon Haiti cherie pou mwen non.
Mwen di l: Lanmèd, pagen ayiti cheri anko avèk makout parey w.
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Se pou di ke Gouvenmasn kanadyen pat gen pwoblèm ak tosyonè Divalye yo.
Sasaye- Super Star
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Re: Pour mettre l'affaire Pharès Pierre en contexte
Sasaye a écrit:Le m ap pati kite Ayiti, lè frè Cineas: Fritz, Serge ak ti Bosi vinn kanpe lan ayewopò a pou anpeche m pati. Men kom mwen te toujou gen gwo relasyon, e pitit youn lan gwo minis sou Divalye yo se te mennaj mwen, te gen grannèg ki te vinn di m orevwa.
Lè minis la ki te lan ayewopò a wè kisa nèg yo ap fè, li parèt li ba yo lòd fout kite m trankil.
Lan fen ane 60 yo Fritz Cineas vin Kanada lan biznis Divalye epi li vinn gaye ko l lan yon klib ayisyen yo te rele "Le perchoir d'Haiti" kote mwen ta p jwe mizik.
Misye ap fè chelbè, gaye grog, kouri dèyè fanm kebekwaz. Lap bamboche.
Misye vini pou l ba m lanmen. Mwen refize, mwen voye l odyab.
Li fè komsi li bliye, li di a monche, ann pran plezi, jwe yon Haiti cherie pou mwen non.
Mwen di l: Lanmèd, pagen ayiti cheri anko avèk makout parey w.
Fout ou deyò lan klib la.
Si w pa soti, ma p gagannen w pou fè w soti.
Si m te ann Ayiti, ou ta deja fouke m. Misye ale.
Se pou di ke Gouvenmasn kanadyen pat gen pwoblèm ak tosyonè Divalye yo.
Sasaye se ekip mwen kite mete moun sayo sou kote, bay teren blanch, anpeche yo soti, vinn layite yo nan bal Monreyal. Koulyè a mwen santi ki moun kap pale.
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Re: Pour mettre l'affaire Pharès Pierre en contexte
Rico
ou pa iyore vyolatyon dwa moun ki fet o Zeta zuni depi zafè kraze tou jimel yo,menm fanm ki ap travay pou Cia depi mari yo pa dakor ak politik saa gwo chabrak nan gouvenman Bush la denonse yo ,mwen pa beswen di w de Attorney general ke yo revoke nan plisyè eta paske yo pat repibliken.men eske la jistis ameriken ap kondane tout moun ki te travay nan administratyon bush la?la lwa dwe yon sel pou tout moun.tankou Randal Robinson di ya peyi kapitalis yo pa ka rete pou yo kondane yon gouvenman demokratikman eli pa yon pep paske gouvenman saa pa vle swiv politik ke esklavajis yo ap dikte li.
kanadyen yo pa pi miyor ke franse,meriken nan domenn saa.respek dwa moun la genyen plisyè faktè,lè w pa respekte dwa yon pep poul eli moun li kwè ki ap defann enterè li se yon vyolatyon dwa imen moun sa yo tou.
ou pa iyore vyolatyon dwa moun ki fet o Zeta zuni depi zafè kraze tou jimel yo,menm fanm ki ap travay pou Cia depi mari yo pa dakor ak politik saa gwo chabrak nan gouvenman Bush la denonse yo ,mwen pa beswen di w de Attorney general ke yo revoke nan plisyè eta paske yo pat repibliken.men eske la jistis ameriken ap kondane tout moun ki te travay nan administratyon bush la?la lwa dwe yon sel pou tout moun.tankou Randal Robinson di ya peyi kapitalis yo pa ka rete pou yo kondane yon gouvenman demokratikman eli pa yon pep paske gouvenman saa pa vle swiv politik ke esklavajis yo ap dikte li.
kanadyen yo pa pi miyor ke franse,meriken nan domenn saa.respek dwa moun la genyen plisyè faktè,lè w pa respekte dwa yon pep poul eli moun li kwè ki ap defann enterè li se yon vyolatyon dwa imen moun sa yo tou.
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Re: Pour mettre l'affaire Pharès Pierre en contexte
Rodlam Sans Malice a écrit:Rico
ou pa iyore vyolatyon dwa moun ki fet o Zeta zuni depi zafè kraze tou jimel yo,menm fanm ki ap travay pou Cia depi mari yo pa dakor ak politik saa gwo chabrak nan gouvenman Bush la denonse yo ,mwen pa beswen di w de Attorney general ke yo revoke nan plisyè eta paske yo pat repibliken.men eske la jistis ameriken ap kondane tout moun ki te travay nan administratyon bush la?la lwa dwe yon sel pou tout moun.tankou Randal Robinson di ya peyi kapitalis yo pa ka rete pou yo kondane yon gouvenman demokratikman eli pa yon pep paske gouvenman saa pa vle swiv politik ke esklavajis yo ap dikte li.
kanadyen yo pa pi miyor ke franse,meriken nan domenn saa.respek dwa moun la genyen plisyè faktè,lè w pa respekte dwa yon pep poul eli moun li kwè ki ap defann enterè li se yon vyolatyon dwa imen moun sa yo tou.
Malice DWA MOUN gen plizyè aspè ladann. Se sitou zafè dwa lavi, dwa manje, dwa pou yon lojman, dwa manifeste lib ak libè KE KANADYEN PA NEGOSYE. Non zafè chimè ak tout konplisite polis kap matirize, touye etidyan kap manifeste Kanada pa alèz ak brigandaj konsa.
MALICE KANADA, ETAZINI la FRANS EKERE o pwen yo lese koli jennen an pati pou Afrik di Sid an 2004 sov e sen. Se saki refize rantre nan tèt lavalasyen yo. Podyab Phares Pierre malgre militans li nan yon pati ki rekonpase l, akoz li te gwo kad nan lavalas epok rache brize, politik Kanada ratrape li.
E si w vle kwè M Malice pa bo isit gen pratik respèkte gran prensip sayo sitou saki touche vyolans fizik ak touye moun. Men komik ladann Malice ak zanmi lavalasyen l yo te obarikad kont vyolans makout la, jounen jodyè a bab kanmarad yo pran dife. Alos yo vle twouve echapatwa, vye referans tèt shat ak Meriken ki vyole prensip yo bay tèt yo. Non mesye pa jwe konsa
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Re: Pour mettre l'affaire Pharès Pierre en contexte
Rico
si selman ou te reflechi yon ti kras menm nan sa w ekri ou ta fè yon pi bon analiz de sitiyatyon ayisyen saa.ou di ke dwa moun genyen plisyè aspè pami yo: dwa pou yo manifeste , e dwa pou yo chwasi dirijan ke yo vle.Ki donk yon moun ki di :nou touye 2 twa lot yo kouri an palan de yon popilatyon ki tap mande pou yo rekonet dwa yo moun ki touye ou byen ki bay lod pou touye moun sa yo se yon kriminel ki vyole dwa moun sa yo poutan ou di se neg saa ki konn ki jan pou li boule ak lavalasyen.Eske w kwè Gerard latorue tap genyen menm pwoblem ak profesè saa o kanada?
ou byen di wi nou te nan barikad kont vyolatyon dwa moun sou Duvalier se pou sa nou te apiye mouvman FNCD ya. men ki sa ki pase apre kek mwa ke pep la eli Aristide fos fè nwa yo voye jandam al arete li.se sa yo bliye yo pa touye ant 1991-1994.Alor si pep la eli menm moun lan ankor epi fos fè nwa deside pou yo fè menm bagay la eske moun sa yo ki santi ke dwa yo meprise pa genyen dwa fout kek voryen kek patasawel?lavalsyen yo pat touye yo tandis ke GNbis yo yo menm se prenn fè pa ou mouri depi o pa.gade sa yo fè fos fè nwa yo fè nan site ya , nan Fort natyonal,alor map pose w yon kestyon?Sim te jenn toujou epi mwen te nan politik epi mwen genyen yon moun mwen ki te o pouvwa ou kwè ti dezod ki fet an 2003 tap repete ankor?Ke viej pete je m se sou kadav mwen pou yo ta pase.Mwen pa kache di w tap genyen rel ka makorel tou.
si selman ou te reflechi yon ti kras menm nan sa w ekri ou ta fè yon pi bon analiz de sitiyatyon ayisyen saa.ou di ke dwa moun genyen plisyè aspè pami yo: dwa pou yo manifeste , e dwa pou yo chwasi dirijan ke yo vle.Ki donk yon moun ki di :nou touye 2 twa lot yo kouri an palan de yon popilatyon ki tap mande pou yo rekonet dwa yo moun ki touye ou byen ki bay lod pou touye moun sa yo se yon kriminel ki vyole dwa moun sa yo poutan ou di se neg saa ki konn ki jan pou li boule ak lavalasyen.Eske w kwè Gerard latorue tap genyen menm pwoblem ak profesè saa o kanada?
ou byen di wi nou te nan barikad kont vyolatyon dwa moun sou Duvalier se pou sa nou te apiye mouvman FNCD ya. men ki sa ki pase apre kek mwa ke pep la eli Aristide fos fè nwa yo voye jandam al arete li.se sa yo bliye yo pa touye ant 1991-1994.Alor si pep la eli menm moun lan ankor epi fos fè nwa deside pou yo fè menm bagay la eske moun sa yo ki santi ke dwa yo meprise pa genyen dwa fout kek voryen kek patasawel?lavalsyen yo pat touye yo tandis ke GNbis yo yo menm se prenn fè pa ou mouri depi o pa.gade sa yo fè fos fè nwa yo fè nan site ya , nan Fort natyonal,alor map pose w yon kestyon?Sim te jenn toujou epi mwen te nan politik epi mwen genyen yon moun mwen ki te o pouvwa ou kwè ti dezod ki fet an 2003 tap repete ankor?Ke viej pete je m se sou kadav mwen pou yo ta pase.Mwen pa kache di w tap genyen rel ka makorel tou.
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Re: Pour mettre l'affaire Pharès Pierre en contexte
Malice Latoti se emisè Entènasyonal la ki te vinn mete lod pou yo pandan peyi a sou kontrol yon lot lame etranje. Zafè kasè chimè operasyon Bagdag ak ti kreten militè Ravix ak Sonnen an rebelyon kap simaye twoublay. Se kat rouj li te gen nan men li pou fè netwyaj a presyon.
Dayè mouche san atach group politik reyisi sa tout lè zot pa janm fèt se yon kokenchenn viktwa. Se yon veritab netwyaj kote anpil belijeran vole gagè. Alos ki parol o wi kisa Kanada ta dwe fè ak mouche. Men yo pa janm repwoche mouche Toti anyen.
Okontrè lè yo reyalize LESPWA an koken pou jwe li move tou, yo pran l mete nan avyon , retounen l lakay yo. Apre yo flanke mouche djob pou pote eksperyans li an Afrik. Poukisa w vle pran bandi, sanzave operasyon Bagdag, modi kasè pou ti pèp kap manifèste pasifikman.Depi ki lè Lavalas fo nan jwet legalis sitou sou Tranzisyon yo te an bandisyon.
Tankou Paul Raymon ki fè konnen li pral rekomanse tenten pou anpeche eleksyon senatoryal yo. Nan ki liv yo di pete lobey, mete dife, boule kawotchou, fè eskonbrit se manifestasyon. E byen se sa bann loupim lavalas sayo pa konprann sa nou pran nou merite l.
Dayè mouche san atach group politik reyisi sa tout lè zot pa janm fèt se yon kokenchenn viktwa. Se yon veritab netwyaj kote anpil belijeran vole gagè. Alos ki parol o wi kisa Kanada ta dwe fè ak mouche. Men yo pa janm repwoche mouche Toti anyen.
Okontrè lè yo reyalize LESPWA an koken pou jwe li move tou, yo pran l mete nan avyon , retounen l lakay yo. Apre yo flanke mouche djob pou pote eksperyans li an Afrik. Poukisa w vle pran bandi, sanzave operasyon Bagdag, modi kasè pou ti pèp kap manifèste pasifikman.Depi ki lè Lavalas fo nan jwet legalis sitou sou Tranzisyon yo te an bandisyon.
Tankou Paul Raymon ki fè konnen li pral rekomanse tenten pou anpeche eleksyon senatoryal yo. Nan ki liv yo di pete lobey, mete dife, boule kawotchou, fè eskonbrit se manifestasyon. E byen se sa bann loupim lavalas sayo pa konprann sa nou pran nou merite l.
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