19 avril 2009 : un rejet qui en dit long. Lorsque le vendredi 17 av
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19 avril 2009 : un rejet qui en dit long. Lorsque le vendredi 17 av
19 avril 2009 : un rejet qui en dit long. Lorsque le vendredi 17 avril 2009, la coordonnatrice du Comité Exécutif de Fanmi Lavalas, le Dr Maryse Narcisse, porte parole du Représentant National, le Président Jean Bertrand Aristide, clôtura la série de conférences de presse réalisée par les différents délégués, les cadres, les douze candidats de l’Organisation à travers tous les 10 départements de la République, appelant le Peuple haïtien à bouder la mascarade électorale prévue pour le 19 avril, l’on ne s’imaginait pas qu’une fois encore la grande majorité de la population pût avec tant de force et de conviction inscrire cette date en lettres d’or dans les annales de sa lutte pour l’implantation d’une véritable démocratie en Haiti. Près de 97% de l’électorat ont respecté le mot d’ordre de Fanmi Lavalas, malgré certaines interventions discordantes, dissidentes et impopulaires. Un Leader National dans un Pays malheureusement à parti unique Ce véto de la grande majorité de la population pour répéter le Professeur Angelot Bell dans sa brillante analyse (lire texte ci-dessous) de cet échec cinglant infligé à ce CEP croupion, à cette Communauté Internationale complice et hypocrite, à cet Exécutif exclusiviste, pose clairement le diagnostic d’une pathologie chronique, volontairement ignorée par la classe politique : la faiblesse des partis qui refusent de se constituer en alternative durable et fiable face à Fanmi Lavalas. Une situation malheureuse pour notre émancipation démocratique et qui nous vaut en définitive un Pays à parti unique, nous conduisant constamment et inéluctablement à des crises récurrentes. Trop faibles pour faire face à Fanmi Lavalas, ces partis sont obligés souvent de violer les règles du jeu démocratique, de le pourrir, comme pour une équipe de foot trop faible tant techniquement que tactiquement pour faire face à son adversaire et obligée de recourir à la violence physique afin d’espérer de tirer son épingle d’une partie perdue d’avance. C’est dans cette optique, qu’il faut comprendre le silence complice et le bonheur ressenti par la classe politique traditionnelle lors de l’exclusion de Fanmi Lavalas de ces joutes. Ainsi, presque tous les partis politiques, dont les derniers en date, qui se sont réjoui de cette exclusion, ont préféré coopter avec le Pouvoir en place contre la démocratie, habités de leur peur maladive, de leur obsession du phénomène persistant d’Aristide et de son Organisation Fanmi Lavalas. Des partis politiques qui n’ont pas encore compris qu’ils sont en train de faire le jeu d’un Pouvoir aux relents totalitaires, prêt à tout rafler, les enfonçant encore plus dans leur état léthargique et d’isolement par rapport à la population. D’ailleurs les résultats du premier acte de ce mélodrame de l’excellent dramaturge qu’est le Président René Préval, démontrent clairement que l’épilogue se fera dans un sens unilatéral avec en perspective des pleurs et des grincements de dents entachées de cette farine où des acteurs se feront finalement rouler. Il leur sera trop tard mais ils auront, bien sûr, la satisfaction puérile d’avoir exclu Fanmi Lavalas et mis en échec Jean Bertrand Aristide et continueront à jouir platement les miettes que le brillant dramaturge ne manquera pas de leur distribuer pour acheter leur silence et leur passivité. Anathème à ces hommes et femmes !!! Et ils seront aussi complices malgré eux de ce retour à nos vieux démons d’avant 1986, car jamais depuis cette année mémorable, le spectre d’une nouvelle dictature à visage démocratique ne s’est fait aussi grimaçant et imminent… Il faudrait relire « Les Racines historiques de l’Etat Duvaliérien » de notre ami le Professeur Michel-Rolph Trouillot, pour comprendre notre appréhension… Autre débat !!! Lorsque la Secrétaire Générale de ce Parti traditionnel s’est mise à pleurnicher pour ce morceau de gâteau promis et non obtenu en criant qu’ « ils ont osé », elle a juste omis que, hier en se taisant sur l’injustice faite à son collègue ou en savourant son malheur, demain ce sera indéniablement son tour… Et là encore, comme si son Parti pouvait remporter un siège quelconque, même dans cette vaste plaisanterie !!! Mais ce rejet ne met pas seulement en exergue la faiblesse et l’apathie de ces partis politiques face à la prééminence de Fanmi Lavalas, il traduit aussi la maturité du Peuple haïtien qui vient de confirmer encore une fois le choix qu’il a fait de Jean Bertrand Aristide comme son Leader National. Le Centre Idéologique Lavalas ne se livre aucunement à une quelconque démarche hagiographique, non fondée et irrationnelle de la personne Aristide. La vérité historique et politique qui s’est dégagée de cette journée est assez évocatrice de cette incapacité palpable de convocation de l’électorat haïtien par cette classe d’hommes et de femmes, trop souvent obsédée à barrer la route au phénomène sociopolitique, voire même anthropologique, que constitue avec raison Aristide que de chercher à convaincre les citoyens à aller exercer leur droit de vote et même à le leur attribuer. Aristide, jusqu’à présent, demeure en effet le seul capable de mobiliser les masses haïtiennes vers les bureaux de vote ou de les intimer à travers Fanmi Lavalas l’ordre de s’y soustraire. La grande mobilisation électorale enregistrée, le 7 février 2006 en est l’exemple le plus récent et le plus frappant. Les masses haïtiennes, représentant près de 70% de l’électorat, se sont ruées, dès l’aube, vers les urnes malgré les subterfuges déployés par le pouvoir de facto d’alors, pour aller voter celui qu’elles croyaient être le jumeau de leur Leader National et qui allaient assurer son retour de cet exil forcé. D’ailleurs le mot d’ordre en ce sens venant de l’Afrique du SUD était clair mais malheureusement, les fruits n’ont pas tenu la promesse des fleurs et ce peuple résistant a vite compris qu’il fallait infliger une sévère raclée à ces hommes et femmes qui symbolisaient l’espoir d’un mieux-être et une assurance du respect d’un Etat de droit où la corruption, le pillage des deniers publics et surtout l’exil seraient combattus et bannis. Un mélodrame avec moins de 3% de votants et plus de 8% de zombis. Et la raclée fut de belle facture. Car, malgré les prétextes évoqués et les bourrages d’urnes opérés grossièrement, personne n’est dupe de la non-participation de la population à cette mascarade. Ceux qui n’ont pas encore compris ou accepté l’attachement national dont jouit le Président Aristide pensaient, à la veille du scrutin que seulement, deux ou trois départements, surtout l’Ouest, allaient adhérer au mot d’ordre du Dr Maryse Narcisse. Mais force leur est de reconnaitre que les 10 départements de ce Pays ont boudé ces joutes qui ont vu l’exclusion illégale et arbitraire de la plus grande Organisation politique du Pays. Les bourrages d’urnes de bulletins zombis confèrent à cette mascarade son caractère mélodramatique dont la Communauté Internationale à travers les ambassadeurs américain et canadien s’est constituée en l’un des acteurs les plus pitoyables et rocambolesques par leur ignorance des planches de ce théâtre burlesque. Le Président du Conseil Electoral Frantz Verret, au moment de se rendre à l’un des centres de vote eut à reconnaitre que si la participation atteignait les 15-20%, les résultats seraient acceptables et décents. Mais, ce même responsable, tout en clamant sa joie pour le travail bien fait et en s’octroyant un satisfecit non mérité, a reconnu à travers les statistiques manipulées et fabriquées que le taux n’a pas dépassé les 11%. Des 3% de votants constatés par tous les observateurs impartiaux et objectifs, les acteurs principaux ont vite fait de combler les urnes de bulletins zombis de l’ordre de 8%, ceci au niveau de tous les autres départements, excepté celui de l’Ouest. Cité Soleil où les habitants se sont déplacés depuis 4 h du matin pour aller voter en 2006 offre en ce 19 avril une image déserte et morne. Dans la Grand-Anse, le parti qui vient en tête dans ce bal de macaques et d’aveugles s’est toujours illustré par le passé dans cette pratique de falsification des résultats avec bourrage d’urnes et la population, ironique, n’a pas été voter, en témoignent les 123 votants sur près de 43000, enregistrés à Jérémie, Chef lieu de ce Département. Les témoignages sont légions et assez évocateurs de cette leçon de démocratie infligée aux éternels opposants à ce peuple intelligent. Le rapport de Bell Angelot est assez édifiant de cette déconfiture : « Par exemple à 2 heures, le correspondant de Jérémie a annoncé que certains électeurs ne pouvaient pas voter, car leur nom était déjà coché parmi les votants « yo te deja vote pou yo ; Se yo ki gen lespwa se nomal » A Bas Limbé , sur une population de près de dix mille citoyens en âge de voter on a enregistré seulement 150 votants . Dans un bureau on a eu le résultat suivant : Elusca Charles, natif de la localité 3 voix, Moise Jean Charles, le Poulin du pouvoir 2 voix, Marie Gisleine Monpremier de la Fusion 2 voix, Jean René Laguerre 1 voix, et Antoine René Samson 0. On a enregistré à Pétion Ville 177 votants dans 264 bureaux, à Cabaret 102 votants sur 39 bureaux. De plus dans leur gaucherie et leur hargne à bourrer les urnes, des votes zombis ont été supérieurs au nombre d’inscrits, dépassant parfois le double du nombre normal, ceci au niveau de toute cette République de Comédiens. Une véritable mascarade qui a porté aux anges le Président Verret, gros et gras comme un lard, évoquant un Obélix, chef d’orchestre dans un théâtre de guignols, comme si l’histoire semble être vraiment un éternel recommencement, dans ce singulier pays. |
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Re: 19 avril 2009 : un rejet qui en dit long. Lorsque le vendredi 17 av
Malheureusement, dans leur obsession à barrer la route à la voix majoritaire et
à imposer leur démocrature, cette démocratie de saupoudrage exercée,
paradoxalement, contre le plus grand nombre, la Communauté Internationale,
malgré le constat de cet échec flagrant, s’est associée avec le pouvoir,
refusant de reconnaitre la force incontournable de Fanmi Lavalas et du Leader
National Jean Bertrand Aristide, homme politique le plus populaire d’Haïti
durant les 20 dernières années et celles à venir.
Une Communauté internationale déphasée, indécente et
déroutée à l’image de l’intervention inappropriée d’un ambassadeur américain,
dépassé par les événements.
En effet, ce rejet veut dire beaucoup plus qu’il n’en
paraisse. Considérant l’empressement grotesque mis par l’ambassadeur américain
accrédité en Hayti pour cautionner cette piteuse mascarade électorale, l’on
comprend fort bien l’implication sournoise de cette communauté internationale
dans l’exclusion de Fanmi Lavalas. Dans leur calcul et leur lecture, d’ailleurs
le plus souvent erronée et déphasée de la réalité haïtienne, ces élections
devraient confirmer cette assertion ridicule et irrationnelle que Fanmi Lavalas
et son Leader Jean Bertrand Aristide feraient partie du passé. Il n’en n’est
rien. Au contraire, ces diplomates viennent d’essuyer un revers, une déculottée
nous rappelant dans le sens inverse la victoire électorale du 16 décembre
1990.
Ah ! encore une fois, se te byen konte mal
kalkile !!! Le Peuple haïtien vient de prouver sa grande capacité à opposer à
ces forces obscurantistes cette résistance phénoménale de patience et non moins
farouche. Et ce boycott veut donc dire que des élections sans la participation
de l’organe politique qu’il s’est octroyé, (FANMI LAVALAS) seront
toujours vouées à cet échec cuisant.
Donc, cette Communauté Internationale doit
réviser ses batteries et surtout comprendre que la nouvelle approche de
collaboration et de respect mutuel avec les pays de l’Amérique, prônée par le
Président Barak Obama concerne aussi Haïti. Il n’est pas inutile de rappeler
encore une fois que le Peuple haïtien a choisi Jean Bertrand Aristide pour étre
son interlocuteur et qu’il entend le démontrer par tous les moyens démocratiques
et pacifiques mis à sa disposition.
De plus ce camouflet infligé aussi à cette Communauté
Internationale prouve aussi clairement que le 29 février 2004 fut un acte
pervers, illégal et arbitraire posé à l’encontre de la grande majorité du Peuple
haïtien, une véritable obstruction à la démocratie contrairement aux propos
incongrus tenus par des diplomates, dictés par la colère, la déception et le
désarroi provoqués par cette déroute du 19 avril 2004. Les nouveaux leaders de
la Communauté internationale doivent prendre judicieuse note de cette réaction
de la population haïtienne, exclue de ces joutes, pour bien saisir et
appréhender le Coup de force, perpétré dans la nuit du 28 au 29 février 2004. En
ce sens, nous invitons surtout la nouvelle administration américaine à
accompagner cette fois le Peuple haïtien dans sa lutte pour le progrès social,
une lutte qui passe irrémédiablement par sa stabilité politique et le respect
des principes démocratiques et constitutionnels.
Le Centre Idéologique Lavalas a toujours prôné une
collaboration franche, productive et honnête entre les deux gouvernements
haïtien et américain, pour empêcher que des champs d’intérêts personnels et
particuliers des ressortissants de chacune de nos nations respectives ne
viennent interférer dans les affaires privées de l’autre afin de faire dérailler
le processus de la poursuite de ce Nouvel Ordre d’Humanisme Supérieur entre les
deux Nations sœurs. Il est du devoir du gouvernement haïtien de collaborer avec
les instances américaines pour empêcher que des ressortissants haïtiens
influencent illégalement la marche de la société américaine. Il est également du
devoir du gouvernement américain d’aider la république haïtienne à prévenir
l’interférence illégale de citoyens et de groupes de citoyens américains,
motivés par des intérêts personnels, dans les affaires internes d’Haïti. La
nouvelle administration américaine, sous la houlette du président élu, Barack
Obama, devrait sélectionner le personnel diplomatique américain en Haïti dans
l’esprit de la juste communication et du respect des lois internationales. La
diplomatie américaine en Haïti ne doit pas être un organe dont les actions en
Haïti soient menées par la politique partisane, mais par le respect des lois et
de la Constitution du pays.
Une
approche toute aussi valable pour toutes les autres Nations, telles le Canada,
la France et celles ayant le leadership de la MINUSTHA. Elles doivent comprendre
que ce peuple phare de la liberté de l’homme n’entend nullement
baisser les bras dans sa lutte pour le respect de ses droits fondamentaux. Nous
comprenons fort bien que la présence de cette force multinationale sur le sol
haïtien découle de cette entorse au jeu démocratique, de ce forfait contre la
volonté populaire : le départ forcé du pouvoir d’un président élu
constitutionnellement et assuré de la légitimité populaire. Donc
reconnaitre l’échec du 19 avril 2004 revient à accepter cette
fracture au processus démocratique perpétrée le 29 février 2004
contre la volonté de la grande majorité. Ceci revient aussi à reconnaitre la
nécessité de réparer les torts causés à l’Ordre Constitutionnel, en accélérant
le retour dans son Pays de Jean Bertrand Aristide qui n’entend nullement
cautionner le prolongement de cet acte illégal et arbitraire d’une frange
importante de la Communauté Internationale, en complicité avec cette fraction
non moins importante, restavèk et assujettie de nos élites politiques et
économiques qui refusent d’accompagner la population et préfèrent plutôt
continuer avec cette campagne de stigmatisation à l’image des propos tenus à
l’égard de Fanmi Lavalas du Directeur Général de ce collège électoral croupion.
Un CEP
qui devrait avoir le courage de rendre le tablier, au lieu de
persister dans cette voie suicidaire devant nous conduire inexorablement dans
une crise encore plus malheureuse, alors que ce peuple à travers son vote de
février 2006 ne rêvait que de stabilité, de progrès et de cessation des
violations systématiques de ses droits fondamentaux
à imposer leur démocrature, cette démocratie de saupoudrage exercée,
paradoxalement, contre le plus grand nombre, la Communauté Internationale,
malgré le constat de cet échec flagrant, s’est associée avec le pouvoir,
refusant de reconnaitre la force incontournable de Fanmi Lavalas et du Leader
National Jean Bertrand Aristide, homme politique le plus populaire d’Haïti
durant les 20 dernières années et celles à venir.
Une Communauté internationale déphasée, indécente et
déroutée à l’image de l’intervention inappropriée d’un ambassadeur américain,
dépassé par les événements.
En effet, ce rejet veut dire beaucoup plus qu’il n’en
paraisse. Considérant l’empressement grotesque mis par l’ambassadeur américain
accrédité en Hayti pour cautionner cette piteuse mascarade électorale, l’on
comprend fort bien l’implication sournoise de cette communauté internationale
dans l’exclusion de Fanmi Lavalas. Dans leur calcul et leur lecture, d’ailleurs
le plus souvent erronée et déphasée de la réalité haïtienne, ces élections
devraient confirmer cette assertion ridicule et irrationnelle que Fanmi Lavalas
et son Leader Jean Bertrand Aristide feraient partie du passé. Il n’en n’est
rien. Au contraire, ces diplomates viennent d’essuyer un revers, une déculottée
nous rappelant dans le sens inverse la victoire électorale du 16 décembre
1990.
Ah ! encore une fois, se te byen konte mal
kalkile !!! Le Peuple haïtien vient de prouver sa grande capacité à opposer à
ces forces obscurantistes cette résistance phénoménale de patience et non moins
farouche. Et ce boycott veut donc dire que des élections sans la participation
de l’organe politique qu’il s’est octroyé, (FANMI LAVALAS) seront
toujours vouées à cet échec cuisant.
Donc, cette Communauté Internationale doit
réviser ses batteries et surtout comprendre que la nouvelle approche de
collaboration et de respect mutuel avec les pays de l’Amérique, prônée par le
Président Barak Obama concerne aussi Haïti. Il n’est pas inutile de rappeler
encore une fois que le Peuple haïtien a choisi Jean Bertrand Aristide pour étre
son interlocuteur et qu’il entend le démontrer par tous les moyens démocratiques
et pacifiques mis à sa disposition.
De plus ce camouflet infligé aussi à cette Communauté
Internationale prouve aussi clairement que le 29 février 2004 fut un acte
pervers, illégal et arbitraire posé à l’encontre de la grande majorité du Peuple
haïtien, une véritable obstruction à la démocratie contrairement aux propos
incongrus tenus par des diplomates, dictés par la colère, la déception et le
désarroi provoqués par cette déroute du 19 avril 2004. Les nouveaux leaders de
la Communauté internationale doivent prendre judicieuse note de cette réaction
de la population haïtienne, exclue de ces joutes, pour bien saisir et
appréhender le Coup de force, perpétré dans la nuit du 28 au 29 février 2004. En
ce sens, nous invitons surtout la nouvelle administration américaine à
accompagner cette fois le Peuple haïtien dans sa lutte pour le progrès social,
une lutte qui passe irrémédiablement par sa stabilité politique et le respect
des principes démocratiques et constitutionnels.
Le Centre Idéologique Lavalas a toujours prôné une
collaboration franche, productive et honnête entre les deux gouvernements
haïtien et américain, pour empêcher que des champs d’intérêts personnels et
particuliers des ressortissants de chacune de nos nations respectives ne
viennent interférer dans les affaires privées de l’autre afin de faire dérailler
le processus de la poursuite de ce Nouvel Ordre d’Humanisme Supérieur entre les
deux Nations sœurs. Il est du devoir du gouvernement haïtien de collaborer avec
les instances américaines pour empêcher que des ressortissants haïtiens
influencent illégalement la marche de la société américaine. Il est également du
devoir du gouvernement américain d’aider la république haïtienne à prévenir
l’interférence illégale de citoyens et de groupes de citoyens américains,
motivés par des intérêts personnels, dans les affaires internes d’Haïti. La
nouvelle administration américaine, sous la houlette du président élu, Barack
Obama, devrait sélectionner le personnel diplomatique américain en Haïti dans
l’esprit de la juste communication et du respect des lois internationales. La
diplomatie américaine en Haïti ne doit pas être un organe dont les actions en
Haïti soient menées par la politique partisane, mais par le respect des lois et
de la Constitution du pays.
Une
approche toute aussi valable pour toutes les autres Nations, telles le Canada,
la France et celles ayant le leadership de la MINUSTHA. Elles doivent comprendre
que ce peuple phare de la liberté de l’homme n’entend nullement
baisser les bras dans sa lutte pour le respect de ses droits fondamentaux. Nous
comprenons fort bien que la présence de cette force multinationale sur le sol
haïtien découle de cette entorse au jeu démocratique, de ce forfait contre la
volonté populaire : le départ forcé du pouvoir d’un président élu
constitutionnellement et assuré de la légitimité populaire. Donc
reconnaitre l’échec du 19 avril 2004 revient à accepter cette
fracture au processus démocratique perpétrée le 29 février 2004
contre la volonté de la grande majorité. Ceci revient aussi à reconnaitre la
nécessité de réparer les torts causés à l’Ordre Constitutionnel, en accélérant
le retour dans son Pays de Jean Bertrand Aristide qui n’entend nullement
cautionner le prolongement de cet acte illégal et arbitraire d’une frange
importante de la Communauté Internationale, en complicité avec cette fraction
non moins importante, restavèk et assujettie de nos élites politiques et
économiques qui refusent d’accompagner la population et préfèrent plutôt
continuer avec cette campagne de stigmatisation à l’image des propos tenus à
l’égard de Fanmi Lavalas du Directeur Général de ce collège électoral croupion.
Un CEP
qui devrait avoir le courage de rendre le tablier, au lieu de
persister dans cette voie suicidaire devant nous conduire inexorablement dans
une crise encore plus malheureuse, alors que ce peuple à travers son vote de
février 2006 ne rêvait que de stabilité, de progrès et de cessation des
violations systématiques de ses droits fondamentaux
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Jeu de rôle: L'impulsif
Re: 19 avril 2009 : un rejet qui en dit long. Lorsque le vendredi 17 av
Une tentative de
stigmatisation non assumée par le Directeur Général du
CEP…
Et
l’étiquette de violence attribuée à Fanmi Lavalas par le Directeur Général du
CEP, nous complimentant hypocritement pour ce mouvement pacifique de boycott
traduit cette volonté de stigmatisation de la grande majorité. Comme l’a si
justement rappelé l’homme d’histoire et cadre de Fanmi Lavalas, Angelot Bell,
c’est la violence qui est venue vers nous, qui nous tombe toujours
dessus dans le but malsain et antinational de noyer dans le sang les
revendications de mieux-être de la population et son droit constitutionnel de
choisir ses représentants. Car le «29 novembre 1987 ce n’était pas nous
logiquement, 6 Janvier1991 pas nous justement, 30 septembre1991
pas nous véritablement, en 2003 à Pernal ou aux Gonaïves pas nous non
plus indiscutablement. Alors qui ne connaît pas les « Freedom
fighters de la République » . Mais 19 Avril 2009, c’est bien nous
et c’est pacifique. Fin de
citation.
Les élites
traditionnelles doivent comprendre qu’il est temps d’arrêter cette tendance à la
stigmatisation, responsable de ce grand fossé entre les masses et cette minorité
de nantis. Ils ont toujours eu le monopole de la violence sous toutes ses
formes, alors qu’aveuglés par leur esprit de caste et de classe, ils n’ont pas
encore appris à respecter le stoïcisme de ce peuple pacifique qui préfère par
exemple, comme dans certaines provinces, narguer les membres de bureaux de vote
en leur montrant leur carte électorale, véritable arme pacifique qu’il aura à
brandir dans les mois qui viennent au moment d’élections sérieuses et
inclusives, lorsque tout rentrera dans l’ordre normal du jeu démocratique et
d’un Etat de Droit véritable avec le retour du Leader National Jean Bertrand
Aristide.
Perspectives
réjouissantes pour Fanmi Lavalas
Ce
refus de la population de cautionner cette mascarade en répondant
massivement au mot d’ordre de Fanmi Lavalas ( Fèmen Pòt, Lari blanch)
devrait calmer les frustrations des candidats lavalas, malhonnêtement et
illégalement exclus de ces joutes. Cette non-participation prouve clairement que
l’électorat haïtien reste et demeure attaché à Fanmi Lavalas et que, lors
d’élections réalisées dans des conditions décentes, Fanmi Lavalas remportera une
victoire des plus éclatantes. Quoique dégouttées par la tournure que prennent
toujours ces victoires électorales, toujours contestées par une opposition
débile et incapable de lui opposer une certaine résistance, les masses ont
compris que la voie électorale reste quand même la seule apte à lui rendre sa
dignité et à lui permettre d’imposer aux réfractaires son désir infini de
justice sociale.
Il suffit de suivre les directives de la coordonnatrice
générale du Comité Exécutif de Fanmi Lavalas le Dr Maryse Narcisse, nous
enjoignant de continuer le travail de renforcement des structures lavalas au
niveau de toutes les communes et sections communales du Pays, la victoire, lors
des prochaines élections générales ne sera encore plus qu’éclatante. De la
Présidence aux élus locaux, Fanmi Lavalas vient de prouver sa position de
favoris indiscutables et la population assoiffée de cette victoire attend avec
impatience ce moment où elle va encore inscrire en lettres d’or cette date dans
les annales de sa marche patiente et sûre vers la démocratie et le
progrès.
Il
nous serait malheureux de dormir sur nos lauriers, car la façon dont le
pouvoir et alliés, viennent d’ « assauter » le 1/3 du Sénat avec en perspective
près de 10 sièges en poche, nous indique clairement que ce travail assidu de
renforcement et d’accompagnement doit se faire sans relâche, avec détermination
et abnégation. Malgré leur impopularité, le dégout provoqué chez la population,
ils jouissent du pouvoir de leur argent, de leur capacité à corrompre certains
canaux de communication et à récupérer une certaine opinion, hostile à la grande
majorité. L’indécent engouement mis par des directeurs d’opinion à sens unique,
tels de soi-disant évêques et pasteurs, de membres d’une société incivile, pour
cautionner promptement la mascarade du 19 avril dernier, traduit clairement la
panique suscitée dans le camp des grecs par cette victoire éclatante de Fanmi
Lavalas. Les adversaires de la grande majorité, en dépit de leurs faiblesses, de
leur inexistence sur le terrain quantitatif ont la capacité de nous tenir en
échec, en empruntant les voies anti-démocratiques et illégales. En Afrique du
Sud, le système d’apartheid a connu plusieurs siècles de règne sur une
population, démographiquement supérieure de 85% à celle des tenants de ce
régime, les blancs. En Hayti, aujourd’hui, ces élections sénatoriales arrangées
rentrent dans cette logique anti-démocratique que soutiennent des secteurs
puissants, prêts à tout pour défendre leurs intérêts économiques à travers des
pseudo-élus, véritables sous-fifres et agents de perpétuation de ce système
d’exclusion.
Ainsi le
Centre Idéologique Lavalas, tout en admettant avec le Professeur Angelot Bell
que l’Unité demeure un facteur indispensable pour nous affranchir de cette
geôle infernale, de cet apartheid plus que bicentenaire, il se joint au
Dr Maryse Narcisse dans sa promotion au sein de L’Organisation, de cet ESPRIT
DE DISCIPLINE dont nous savions faire montre depuis la naissance de Fanmi
Lavalas et lors de la présence physique de Jean Bertrand Aristide dans le Pays.
Une discipline organisationnelle qui serait la véritable garantie devant
contribuer plus largement à nous conduire vers cette victoire. Depuis 2004,
beaucoup d’entre nous avons erré, de bonne ou de mauvaise foi. Mais il est temps
de nous ressaisir et d’accepter les directives de ce cerveau
synchronisateur. Sous le leadership de Jean Bertrand Aristide et du
Comité Exécutif, Fanmi Lavalas, aux organes bien structurés et revigorés, marche
sûrement vers une éclatante victoire électorale qui fera oublier le cauchemar de
ce 19 avril qui en dit long que plus d’un ne pensent.
LE
CENTRE IDEOLOGIQUE LAVALAS
stigmatisation non assumée par le Directeur Général du
CEP…
Et
l’étiquette de violence attribuée à Fanmi Lavalas par le Directeur Général du
CEP, nous complimentant hypocritement pour ce mouvement pacifique de boycott
traduit cette volonté de stigmatisation de la grande majorité. Comme l’a si
justement rappelé l’homme d’histoire et cadre de Fanmi Lavalas, Angelot Bell,
c’est la violence qui est venue vers nous, qui nous tombe toujours
dessus dans le but malsain et antinational de noyer dans le sang les
revendications de mieux-être de la population et son droit constitutionnel de
choisir ses représentants. Car le «29 novembre 1987 ce n’était pas nous
logiquement, 6 Janvier1991 pas nous justement, 30 septembre1991
pas nous véritablement, en 2003 à Pernal ou aux Gonaïves pas nous non
plus indiscutablement. Alors qui ne connaît pas les « Freedom
fighters de la République » . Mais 19 Avril 2009, c’est bien nous
et c’est pacifique. Fin de
citation.
Les élites
traditionnelles doivent comprendre qu’il est temps d’arrêter cette tendance à la
stigmatisation, responsable de ce grand fossé entre les masses et cette minorité
de nantis. Ils ont toujours eu le monopole de la violence sous toutes ses
formes, alors qu’aveuglés par leur esprit de caste et de classe, ils n’ont pas
encore appris à respecter le stoïcisme de ce peuple pacifique qui préfère par
exemple, comme dans certaines provinces, narguer les membres de bureaux de vote
en leur montrant leur carte électorale, véritable arme pacifique qu’il aura à
brandir dans les mois qui viennent au moment d’élections sérieuses et
inclusives, lorsque tout rentrera dans l’ordre normal du jeu démocratique et
d’un Etat de Droit véritable avec le retour du Leader National Jean Bertrand
Aristide.
Perspectives
réjouissantes pour Fanmi Lavalas
Ce
refus de la population de cautionner cette mascarade en répondant
massivement au mot d’ordre de Fanmi Lavalas ( Fèmen Pòt, Lari blanch)
devrait calmer les frustrations des candidats lavalas, malhonnêtement et
illégalement exclus de ces joutes. Cette non-participation prouve clairement que
l’électorat haïtien reste et demeure attaché à Fanmi Lavalas et que, lors
d’élections réalisées dans des conditions décentes, Fanmi Lavalas remportera une
victoire des plus éclatantes. Quoique dégouttées par la tournure que prennent
toujours ces victoires électorales, toujours contestées par une opposition
débile et incapable de lui opposer une certaine résistance, les masses ont
compris que la voie électorale reste quand même la seule apte à lui rendre sa
dignité et à lui permettre d’imposer aux réfractaires son désir infini de
justice sociale.
Il suffit de suivre les directives de la coordonnatrice
générale du Comité Exécutif de Fanmi Lavalas le Dr Maryse Narcisse, nous
enjoignant de continuer le travail de renforcement des structures lavalas au
niveau de toutes les communes et sections communales du Pays, la victoire, lors
des prochaines élections générales ne sera encore plus qu’éclatante. De la
Présidence aux élus locaux, Fanmi Lavalas vient de prouver sa position de
favoris indiscutables et la population assoiffée de cette victoire attend avec
impatience ce moment où elle va encore inscrire en lettres d’or cette date dans
les annales de sa marche patiente et sûre vers la démocratie et le
progrès.
Il
nous serait malheureux de dormir sur nos lauriers, car la façon dont le
pouvoir et alliés, viennent d’ « assauter » le 1/3 du Sénat avec en perspective
près de 10 sièges en poche, nous indique clairement que ce travail assidu de
renforcement et d’accompagnement doit se faire sans relâche, avec détermination
et abnégation. Malgré leur impopularité, le dégout provoqué chez la population,
ils jouissent du pouvoir de leur argent, de leur capacité à corrompre certains
canaux de communication et à récupérer une certaine opinion, hostile à la grande
majorité. L’indécent engouement mis par des directeurs d’opinion à sens unique,
tels de soi-disant évêques et pasteurs, de membres d’une société incivile, pour
cautionner promptement la mascarade du 19 avril dernier, traduit clairement la
panique suscitée dans le camp des grecs par cette victoire éclatante de Fanmi
Lavalas. Les adversaires de la grande majorité, en dépit de leurs faiblesses, de
leur inexistence sur le terrain quantitatif ont la capacité de nous tenir en
échec, en empruntant les voies anti-démocratiques et illégales. En Afrique du
Sud, le système d’apartheid a connu plusieurs siècles de règne sur une
population, démographiquement supérieure de 85% à celle des tenants de ce
régime, les blancs. En Hayti, aujourd’hui, ces élections sénatoriales arrangées
rentrent dans cette logique anti-démocratique que soutiennent des secteurs
puissants, prêts à tout pour défendre leurs intérêts économiques à travers des
pseudo-élus, véritables sous-fifres et agents de perpétuation de ce système
d’exclusion.
Ainsi le
Centre Idéologique Lavalas, tout en admettant avec le Professeur Angelot Bell
que l’Unité demeure un facteur indispensable pour nous affranchir de cette
geôle infernale, de cet apartheid plus que bicentenaire, il se joint au
Dr Maryse Narcisse dans sa promotion au sein de L’Organisation, de cet ESPRIT
DE DISCIPLINE dont nous savions faire montre depuis la naissance de Fanmi
Lavalas et lors de la présence physique de Jean Bertrand Aristide dans le Pays.
Une discipline organisationnelle qui serait la véritable garantie devant
contribuer plus largement à nous conduire vers cette victoire. Depuis 2004,
beaucoup d’entre nous avons erré, de bonne ou de mauvaise foi. Mais il est temps
de nous ressaisir et d’accepter les directives de ce cerveau
synchronisateur. Sous le leadership de Jean Bertrand Aristide et du
Comité Exécutif, Fanmi Lavalas, aux organes bien structurés et revigorés, marche
sûrement vers une éclatante victoire électorale qui fera oublier le cauchemar de
ce 19 avril qui en dit long que plus d’un ne pensent.
LE
CENTRE IDEOLOGIQUE LAVALAS
piporiko- Super Star
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