Stanley Lucas enrage contre ses allies.
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Stanley Lucas enrage contre ses allies.
EN PRELUDE A LA JOURNEE INTERAMERICAINE DE LA PRESSE : BAILLONNEMENT DES MEDIAS PAR PREVAL ET LE GROUPE DE BOURDON
Par Stanley Lucas
Le 7 Juin prochain sera commémorée la journée interaméricaine de la liberté de la presse sur fond de baillonnement des journalistes et desmédias
en Haiti. On sait que la presse Haitienne a toujours ete le porte
etendard de la democratie en Haiti. Elle a su resister aux assauts
antidemocratiques des gouvernements militaires et constitutionnels. De
Gasner Raymond, en passant par Felix Lamy a Jacques Roche les membres
de la presse ont paye le prix ultime pour la democratie. Les attaques
physiques, les menaces, les bastonnades, l'exil, les revocations
arbitraires a cause de leur independance n'ont jamais affecte les
journalistes dans leur quete pour la verite, l'objectivite, la nation.
Aujourd'hui
la presse Haitienne fait face a un danger plus grave que les derives
antidemocratiques du passe. L'ennemi de la democratie est devenu plus
rusé (fin comme on dit en créole) et dangeureux.. La menace n'est plus
le macoute, le soldat, l'attaché ou le chimere, mais l'argent du
pouvoir et du Groupe de Bourdon. Dans un regime staliniste, la liberté
de la presse est toujours récupérée et comme l'affirmait Staline lui
meme , "le pouvoir ne saurait se permettre d'avoir en son sein un
quatrieme pouvoir, la presse doit etre un prolongement du pouvoir
d'Etat et des structures financieres de ce pouvoir d'Etat".
Aujourd'hui en Haiti la presse et l'opposition dorment dans le lit du
President , et ronflent dans les bras du Groupe de Bourdon.
L'ennemi
de la presse et de la democratie utilise de nouvelles armes, l'argent,
la corruption et la publicite pour baillonner les stations de radios,
les journalistes. Dans un environnement ou la pauvrete fait rage le
journaliste tombe facilement dans le piege du souse zo. Quand le patron
ne lui dicte pas ses reportages, c'est au directeur de l'information de
la salle des nouvelles qui lui intime l'ordre de laisser tomber le
sujet ou qui determine qui il faut interviewer et laisser tomber parce
qu'il est dans la poche d'un manoeuvrier habile. Chacun maintenant a
son reseau de journalistes : le vieux routier du régime Guyler C. Delva
continue de se prosterner devant le Palais et de prostituer son métier
pour une jeep démodée. Sans passé et sans avenir il essaie de
s'inventer un présent que la Justice poursuit avec en main un mandat
d'emprisonnement pour accusations malhonnetes. Ce mandat d'arret sera
un jour executé de toute facon , question de lui faire comprendre qu'il
ne peut troquer la liberté d'information pour la liberté de
diffamation, dictée par ceux qui lui envoient par terre quelques sous
comme a un sale chien. Il y a un autre reseau qui appartient au secteur
du Groupe de Bourdon qui est constitué de quelques directeurs de
l'information qui recoivent parallement un "support financier" a leur
salaire.
<blockquote class="gmail_quote" style="border-left: 1px solid rgb(204, 204, 204);">
L'affaire du Warf de Port-au-Prince est un
exemple concret de cette nouvelle ere de corruption qui va museler
totalement la presse Haitienne si nous ne faisons pas attention. Nous
avons bati le Port de Port-au-Prince avec l'argent de nos taxes. C'est
un outil commercial de l'Etat Haitien qui recoit 80% de ce que nous
consommons. C'est aussi au niveau de la securite nationale une entite a
ne pas negliger. Aujourd'hui une equipe de mercenaires Haitiens
associes a quelques blanmannan grangou essaient dans l'anonymat de
voler le Port pou degouden. Personne n'en parle au niveau des medias.
La raison? Le Groupe de Bourdon utilise un mercenaire de la presse
(MEGAlomane) sis à la rue de la reunion qui achete les bandes
magnetiques des reporters, paient des sommes a des responsables de
salles de nouvelles pour torpiller tout effort de reportage sur ce
crime economique contre Haiti. Ce ne sont pas seulement les
journalistes et directeurs de l'information qui sont en cause mais
aussi les moderateurs de listes sur l'internet ki nan woulman tou. La
censure est larvee. Des textes envoyes pour publications sont recus
d'abord par le Groupe de Bourdon et la distribution souvent retardee,
le temps de payer. Neg ap achte neg. Au niveau des proprietaires de
medias, il sont souvent prudents, pour ne pas risquer les publicites de
la banque unie qui controle aussi le credit de tout le monde. Qu'on ne
me dise pas que la vente du Port-au-Prince pou degoude fait partie de
la privatisation, c'est tout simplement un vol des biens de l'etat avec
la complicite du palais et Madame Pierre Louis qui se resigne a sa
fonction de pope twel. Ses proches decus l'abandonnent un a un.
La censure prend aussi la forme de discussions
douces qui facilitent le maintien du statut quo et l'avancement de
l'agenda gouvernemental qui est ausi celui du Groupe de Bourdon. Preval
execute le coup d'etat politique (coup d'etat electoral et coup d'etat
contre la constitution) et le Groupe de Bourdon execute le coup d'etat
economique (vol des biens de l'etat teleco, port et aeoport de PaP).
Tout element ou organisation pronant a travers la presse des idees
concretes capables d'affecter le Groupe de Bourdon et l'agenda de
Preval sont mis de cote et leurs analyses et commentaires traites de
voye monte. Il faut justifier les woulman.
Dans ce nouveau systeme que le Groupe de Bourdon
et Preval sont en train de mettre en place le questionnement des
seigneurs feodaux d'Haiti est inacceptable. Deja la semaine derniere
nous avons observe dans le Sud l'emergence de l'augmentation croissante
du pouvoir totalitaire des seigneurs feodaux quand le senateur
Buissereth a frappé le journaliste Fanfan de radio Galaxie parce que
celui ci a questionne les affirmations erronees de ce dernier. Li mèt
tann souflèt pal ! En attendant aucune association de journaliste n'a
sorti de note pour comdamner l'assaut contre le journaliste Fanfan. Neg
ap touche neg pa kapab pale.
Aujourd'hui avec la publicite et des coups
d'argent le Groupe de Bourdon a divisie la presse en deux categories :
Les pro-gouvernemantaux et les pro-raquetteurs. Les journalistes restes
independants et integres deviennent de plus en plus rares. Ceux-la, ils
etouffent de frustrations.
Les deux associes, le palais national et le
groupe de bourdon depensent une masse de gourdes pour corrompre la
presse. Un peu de monnaie chaque mois (a titre de consultants) , une
voiture 4X4 ou d'occasion ( d'une Compagnie privee) , des cartes de
telephone (du Directeur d'un bureau d'Etat) , le paiement du loyer (par
la Fondation d'une Banque) un billet d'avion ( d'un petit cartel) etc
sont parmi les nouvelles armes d'attaques utilisees pour asservir les
affamés de la presse nouvelle maniere. Comme un consommateur de drogue
qui devient dependant, nombreux sont les journalistes Haitiens qui sont
devenus dependants de cette culture corrompue. L'interview n'est meme
pas finie que certains journaleux vicieux et sans gene vous demandent
de l'argent, au cours de la pause publicitaire. Ca fait mal de
constater cette degradation morale. Ils deviennent de plus en plus
rares les journalistes echappant a cette categorie. Je ne parlerai pas
des chimeres de la plume base en Floride qui sous la coupe de Jacob
executent la propagande lavalassienne.
Aujourd'hui
les monopoles du Groupe de Bourdon associé au pouvoir ont reussi avec
cette technique a museler la presse (journalistes et directeurs de
medias compris). Un danger certain pour la democratie. Les directeurs
de medias qui resistent sont menaces par le retrait de la publicite et
les menaces politiques. Ceux qui ont trop de stations de radio sont
sous les menaces d'annulation de leurs licences. Ceux qui sont en
difficulte n'obtiendront pas de credit a la banque unie s'ils ne
suivent pas les directives de la petite mafia.
Il y en a
pourtant qui refusent de ceder, ils continuent de porter bien haut le
flambeau de la presse independante, et se preparent seuls a commemorer
le 7 juin prochain la date interamericaine de la liberte de la presse.
Je rends un grand hommage a ceux-la. Les autres ils peuvent aller se
cacher.
</blockquote>
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Haïti-Nation est un projet d'éducation civique et démocratique de l'association Action Pour le Développement D'Haïti -Apodha.
Pour nous contacter : apodha01@yahoo. fr
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Par Stanley Lucas
Le 7 Juin prochain sera commémorée la journée interaméricaine de la liberté de la presse sur fond de baillonnement des journalistes et desmédias
en Haiti. On sait que la presse Haitienne a toujours ete le porte
etendard de la democratie en Haiti. Elle a su resister aux assauts
antidemocratiques des gouvernements militaires et constitutionnels. De
Gasner Raymond, en passant par Felix Lamy a Jacques Roche les membres
de la presse ont paye le prix ultime pour la democratie. Les attaques
physiques, les menaces, les bastonnades, l'exil, les revocations
arbitraires a cause de leur independance n'ont jamais affecte les
journalistes dans leur quete pour la verite, l'objectivite, la nation.
Aujourd'hui
la presse Haitienne fait face a un danger plus grave que les derives
antidemocratiques du passe. L'ennemi de la democratie est devenu plus
rusé (fin comme on dit en créole) et dangeureux.. La menace n'est plus
le macoute, le soldat, l'attaché ou le chimere, mais l'argent du
pouvoir et du Groupe de Bourdon. Dans un regime staliniste, la liberté
de la presse est toujours récupérée et comme l'affirmait Staline lui
meme , "le pouvoir ne saurait se permettre d'avoir en son sein un
quatrieme pouvoir, la presse doit etre un prolongement du pouvoir
d'Etat et des structures financieres de ce pouvoir d'Etat".
Aujourd'hui en Haiti la presse et l'opposition dorment dans le lit du
President , et ronflent dans les bras du Groupe de Bourdon.
L'ennemi
de la presse et de la democratie utilise de nouvelles armes, l'argent,
la corruption et la publicite pour baillonner les stations de radios,
les journalistes. Dans un environnement ou la pauvrete fait rage le
journaliste tombe facilement dans le piege du souse zo. Quand le patron
ne lui dicte pas ses reportages, c'est au directeur de l'information de
la salle des nouvelles qui lui intime l'ordre de laisser tomber le
sujet ou qui determine qui il faut interviewer et laisser tomber parce
qu'il est dans la poche d'un manoeuvrier habile. Chacun maintenant a
son reseau de journalistes : le vieux routier du régime Guyler C. Delva
continue de se prosterner devant le Palais et de prostituer son métier
pour une jeep démodée. Sans passé et sans avenir il essaie de
s'inventer un présent que la Justice poursuit avec en main un mandat
d'emprisonnement pour accusations malhonnetes. Ce mandat d'arret sera
un jour executé de toute facon , question de lui faire comprendre qu'il
ne peut troquer la liberté d'information pour la liberté de
diffamation, dictée par ceux qui lui envoient par terre quelques sous
comme a un sale chien. Il y a un autre reseau qui appartient au secteur
du Groupe de Bourdon qui est constitué de quelques directeurs de
l'information qui recoivent parallement un "support financier" a leur
salaire.
<blockquote class="gmail_quote" style="border-left: 1px solid rgb(204, 204, 204);">
L'affaire du Warf de Port-au-Prince est un
exemple concret de cette nouvelle ere de corruption qui va museler
totalement la presse Haitienne si nous ne faisons pas attention. Nous
avons bati le Port de Port-au-Prince avec l'argent de nos taxes. C'est
un outil commercial de l'Etat Haitien qui recoit 80% de ce que nous
consommons. C'est aussi au niveau de la securite nationale une entite a
ne pas negliger. Aujourd'hui une equipe de mercenaires Haitiens
associes a quelques blanmannan grangou essaient dans l'anonymat de
voler le Port pou degouden. Personne n'en parle au niveau des medias.
La raison? Le Groupe de Bourdon utilise un mercenaire de la presse
(MEGAlomane) sis à la rue de la reunion qui achete les bandes
magnetiques des reporters, paient des sommes a des responsables de
salles de nouvelles pour torpiller tout effort de reportage sur ce
crime economique contre Haiti. Ce ne sont pas seulement les
journalistes et directeurs de l'information qui sont en cause mais
aussi les moderateurs de listes sur l'internet ki nan woulman tou. La
censure est larvee. Des textes envoyes pour publications sont recus
d'abord par le Groupe de Bourdon et la distribution souvent retardee,
le temps de payer. Neg ap achte neg. Au niveau des proprietaires de
medias, il sont souvent prudents, pour ne pas risquer les publicites de
la banque unie qui controle aussi le credit de tout le monde. Qu'on ne
me dise pas que la vente du Port-au-Prince pou degoude fait partie de
la privatisation, c'est tout simplement un vol des biens de l'etat avec
la complicite du palais et Madame Pierre Louis qui se resigne a sa
fonction de pope twel. Ses proches decus l'abandonnent un a un.
La censure prend aussi la forme de discussions
douces qui facilitent le maintien du statut quo et l'avancement de
l'agenda gouvernemental qui est ausi celui du Groupe de Bourdon. Preval
execute le coup d'etat politique (coup d'etat electoral et coup d'etat
contre la constitution) et le Groupe de Bourdon execute le coup d'etat
economique (vol des biens de l'etat teleco, port et aeoport de PaP).
Tout element ou organisation pronant a travers la presse des idees
concretes capables d'affecter le Groupe de Bourdon et l'agenda de
Preval sont mis de cote et leurs analyses et commentaires traites de
voye monte. Il faut justifier les woulman.
Dans ce nouveau systeme que le Groupe de Bourdon
et Preval sont en train de mettre en place le questionnement des
seigneurs feodaux d'Haiti est inacceptable. Deja la semaine derniere
nous avons observe dans le Sud l'emergence de l'augmentation croissante
du pouvoir totalitaire des seigneurs feodaux quand le senateur
Buissereth a frappé le journaliste Fanfan de radio Galaxie parce que
celui ci a questionne les affirmations erronees de ce dernier. Li mèt
tann souflèt pal ! En attendant aucune association de journaliste n'a
sorti de note pour comdamner l'assaut contre le journaliste Fanfan. Neg
ap touche neg pa kapab pale.
Aujourd'hui avec la publicite et des coups
d'argent le Groupe de Bourdon a divisie la presse en deux categories :
Les pro-gouvernemantaux et les pro-raquetteurs. Les journalistes restes
independants et integres deviennent de plus en plus rares. Ceux-la, ils
etouffent de frustrations.
Les deux associes, le palais national et le
groupe de bourdon depensent une masse de gourdes pour corrompre la
presse. Un peu de monnaie chaque mois (a titre de consultants) , une
voiture 4X4 ou d'occasion ( d'une Compagnie privee) , des cartes de
telephone (du Directeur d'un bureau d'Etat) , le paiement du loyer (par
la Fondation d'une Banque) un billet d'avion ( d'un petit cartel) etc
sont parmi les nouvelles armes d'attaques utilisees pour asservir les
affamés de la presse nouvelle maniere. Comme un consommateur de drogue
qui devient dependant, nombreux sont les journalistes Haitiens qui sont
devenus dependants de cette culture corrompue. L'interview n'est meme
pas finie que certains journaleux vicieux et sans gene vous demandent
de l'argent, au cours de la pause publicitaire. Ca fait mal de
constater cette degradation morale. Ils deviennent de plus en plus
rares les journalistes echappant a cette categorie. Je ne parlerai pas
des chimeres de la plume base en Floride qui sous la coupe de Jacob
executent la propagande lavalassienne.
Aujourd'hui
les monopoles du Groupe de Bourdon associé au pouvoir ont reussi avec
cette technique a museler la presse (journalistes et directeurs de
medias compris). Un danger certain pour la democratie. Les directeurs
de medias qui resistent sont menaces par le retrait de la publicite et
les menaces politiques. Ceux qui ont trop de stations de radio sont
sous les menaces d'annulation de leurs licences. Ceux qui sont en
difficulte n'obtiendront pas de credit a la banque unie s'ils ne
suivent pas les directives de la petite mafia.
Il y en a
pourtant qui refusent de ceder, ils continuent de porter bien haut le
flambeau de la presse independante, et se preparent seuls a commemorer
le 7 juin prochain la date interamericaine de la liberte de la presse.
Je rends un grand hommage a ceux-la. Les autres ils peuvent aller se
cacher.
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Localisation : USA
Opinion politique : Homme de gauche,anti-imperialiste....
Loisirs : MUSIC MOVIES BOOKS
Date d'inscription : 21/08/2006
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Jeu de rôle: L'impulsif
Re: Stanley Lucas enrage contre ses allies.
Cyrus Sibert
Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo. fr
Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) www.reseaucitadelle .blogspot. com
Cap-Haïtien, le 1er Juin 2009
Concernant votre texte « En Prelude A La Journee Interamericaine De La
Presse : Baillonnement Des Medias Par Preval Et Le Groupe De Bourdon » ( http://reseaucitade lle.blogspot. com/2009/ 06/en-prelude- la-journee- interamericaine. html)
ne faut-il pas en profiter pour faire le procès du comportement de ceux
qui se disent démocrates et malgré tout, se montrent indifférents face aux
journalistes qui continuent de prendre leur distance avec le pouvoir ?
Le texte de Stanley est une vérité de La Palice. Je l'ai publié sur mon blog
www.reseaucitadelle .blogspot. com. Mais je pense qu'il y aussi l'indifférence,
l'absence de solidarité de la part de ceux qui se disent démocrates ou
progressistes.
Alors que les hommes d'affaire du ‘‘Groupe de Bourdon’’ soutiennent comme vous
le dites les journalistes corrompus, les journalistes indépendants qui
résistent sur le terrain n’ont aucun support, ils ne sont pas encadrés. Les
hommes d’affaire qui se disent démocrates ne font rien pour financer les médias
indépendants. Ils ne donnent pas de publicités aux organes de presse qui
refusent la corruption. Ils se contentent d’exploiter la bonne foi et l’esprit
de sacrifice des journalistes qui agissent sur le terrain comme des soldats
errants, des combattants abandonnés sans ressources ni logistique. Telle est
aussi une réalité à présenter.
Le média intègre qui cherche des contrats sur le marché n’a aucune
garantie. Les auditeurs qui vous disent : Kembe la pa Lague ; Wap fè
yon bon travay ; Ou guen kouraj ; Ou se yon gwo gason, ne vous
donnent rien comme publicités. Pourtant, un travail de journalisme
professionnel non inféodé au pouvoir exige des ressources ; pour bien
enquêter et traiter les dossiers, il vous faut des ressources. Les commerçants
prennent le démarcheur en quête de contrats publicitaires pour un mendiant qui
trouble sa tranquillité. C’est les cas pour d’autres membres de la société
civile. Eux ils sont des professionnels qui travaillent dur pour mener une vie
digne, le journaliste n’est qu’un parasite a être manipulé au moment opportun
sur la route du pouvoir. Malgré tout, chaque matin il attend des
nouvelles pour planifier sa journée de travail. De plus, il est très critique
et exige mieux. Alors que sans moyen un média ne peut pas payer les services
d’un vrai professionnel compétent. Sans moyens financiers, les émissions seront
pauvres et médiocres. Les animateurs seront de piètres et incompétents. Pour
preuve, aucun père de famille sérieux ne conseillerait son enfant à adopter le
Journalisme comme profession en Haïti.
C’est aussi un élément essentiel à ne pas ignorer.
Le journaliste ou le média qui refuse l’argent de la drogue et/ou les
subventions du pouvoir est un clochard en Haïti. S’il résiste, c’est grâce à la
solidarité de sa famille. Une solidarité souvent accompagnée de reproches, car
le journaliste intègre n’est pas en mesure de rassurer ses proches sur un
avenir meilleur. Finalement, il est perçu au sein de sa famille comme un obsédé
incapable d’identifier ses intérêts.
Comme aux USA, tout changement politique suppose une mobilisation de
ressources. S’il y a des haïtiens qui croient dans le progrès, la démocratie,
la liberté et dans un état-nation moderne, ils doivent aussi payer le prix. Ils
doivent se montrer solidaires et non se contenter de prendre ‘‘roue libre’’ sur
la presse. Le ‘‘Yes we can’’ d’Obama a été possible grâce à ‘‘Yes we spend’’.
La presse haïtienne évolue dans des situations difficiles. Sans une prise de
conscience de la société civile de ce pays, les journalistes et les médias
intègres sont condamnés à disparaître. Car, les charges pour un média haïtien
sont énormes, sans compter les risques pour des équipements non assurés et
l’obligation de les renouveler périodiquement.
La société civile haïtienne et nos compatriotes de la diaspora doivent
adopter un comportement responsable. On ne change pas un pays en comptant sur
les financements de l’internationale pour supporter ses partis politiques, ses
organisations de défense des droits humains, pour financer ses électorales, ses
associations civiques et ses médias. Ceux qui ont la volonté de fournir les
moyens feront main basse sur le pouvoir et tous les outils nécessaires à sa
consolidation. Les journalistes qui souhaitent garder leur dignité
n’auront d’autre alternative que de changer de profession. Les gens de
bien doivent avoir aussi les moyens de leur politique.
RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 1er Juin
2009, 16 heures 28.
Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo. fr
Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) www.reseaucitadelle .blogspot. com
Cap-Haïtien, le 1er Juin 2009
Concernant votre texte « En Prelude A La Journee Interamericaine De La
Presse : Baillonnement Des Medias Par Preval Et Le Groupe De Bourdon » ( http://reseaucitade lle.blogspot. com/2009/ 06/en-prelude- la-journee- interamericaine. html)
ne faut-il pas en profiter pour faire le procès du comportement de ceux
qui se disent démocrates et malgré tout, se montrent indifférents face aux
journalistes qui continuent de prendre leur distance avec le pouvoir ?
Le texte de Stanley est une vérité de La Palice. Je l'ai publié sur mon blog
www.reseaucitadelle .blogspot. com. Mais je pense qu'il y aussi l'indifférence,
l'absence de solidarité de la part de ceux qui se disent démocrates ou
progressistes.
Alors que les hommes d'affaire du ‘‘Groupe de Bourdon’’ soutiennent comme vous
le dites les journalistes corrompus, les journalistes indépendants qui
résistent sur le terrain n’ont aucun support, ils ne sont pas encadrés. Les
hommes d’affaire qui se disent démocrates ne font rien pour financer les médias
indépendants. Ils ne donnent pas de publicités aux organes de presse qui
refusent la corruption. Ils se contentent d’exploiter la bonne foi et l’esprit
de sacrifice des journalistes qui agissent sur le terrain comme des soldats
errants, des combattants abandonnés sans ressources ni logistique. Telle est
aussi une réalité à présenter.
Le média intègre qui cherche des contrats sur le marché n’a aucune
garantie. Les auditeurs qui vous disent : Kembe la pa Lague ; Wap fè
yon bon travay ; Ou guen kouraj ; Ou se yon gwo gason, ne vous
donnent rien comme publicités. Pourtant, un travail de journalisme
professionnel non inféodé au pouvoir exige des ressources ; pour bien
enquêter et traiter les dossiers, il vous faut des ressources. Les commerçants
prennent le démarcheur en quête de contrats publicitaires pour un mendiant qui
trouble sa tranquillité. C’est les cas pour d’autres membres de la société
civile. Eux ils sont des professionnels qui travaillent dur pour mener une vie
digne, le journaliste n’est qu’un parasite a être manipulé au moment opportun
sur la route du pouvoir. Malgré tout, chaque matin il attend des
nouvelles pour planifier sa journée de travail. De plus, il est très critique
et exige mieux. Alors que sans moyen un média ne peut pas payer les services
d’un vrai professionnel compétent. Sans moyens financiers, les émissions seront
pauvres et médiocres. Les animateurs seront de piètres et incompétents. Pour
preuve, aucun père de famille sérieux ne conseillerait son enfant à adopter le
Journalisme comme profession en Haïti.
C’est aussi un élément essentiel à ne pas ignorer.
Le journaliste ou le média qui refuse l’argent de la drogue et/ou les
subventions du pouvoir est un clochard en Haïti. S’il résiste, c’est grâce à la
solidarité de sa famille. Une solidarité souvent accompagnée de reproches, car
le journaliste intègre n’est pas en mesure de rassurer ses proches sur un
avenir meilleur. Finalement, il est perçu au sein de sa famille comme un obsédé
incapable d’identifier ses intérêts.
Comme aux USA, tout changement politique suppose une mobilisation de
ressources. S’il y a des haïtiens qui croient dans le progrès, la démocratie,
la liberté et dans un état-nation moderne, ils doivent aussi payer le prix. Ils
doivent se montrer solidaires et non se contenter de prendre ‘‘roue libre’’ sur
la presse. Le ‘‘Yes we can’’ d’Obama a été possible grâce à ‘‘Yes we spend’’.
La presse haïtienne évolue dans des situations difficiles. Sans une prise de
conscience de la société civile de ce pays, les journalistes et les médias
intègres sont condamnés à disparaître. Car, les charges pour un média haïtien
sont énormes, sans compter les risques pour des équipements non assurés et
l’obligation de les renouveler périodiquement.
La société civile haïtienne et nos compatriotes de la diaspora doivent
adopter un comportement responsable. On ne change pas un pays en comptant sur
les financements de l’internationale pour supporter ses partis politiques, ses
organisations de défense des droits humains, pour financer ses électorales, ses
associations civiques et ses médias. Ceux qui ont la volonté de fournir les
moyens feront main basse sur le pouvoir et tous les outils nécessaires à sa
consolidation. Les journalistes qui souhaitent garder leur dignité
n’auront d’autre alternative que de changer de profession. Les gens de
bien doivent avoir aussi les moyens de leur politique.
RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 1er Juin
2009, 16 heures 28.
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