RETRO MIZIK
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RETRO MIZIK
Rappel du premier message :
EN 2004 YO SANBA PWAN LA WI POU YO CHANJE YUN NASYON CHANJE MANTALITE.....
EN 2004 YO SANBA PWAN LA WI POU YO CHANJE YUN NASYON CHANJE MANTALITE.....
Dernière édition par zouke le Ven 1 Juil 2011 - 12:35, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: RETRO MIZIK
Review of Skah Shah : Formed in Haiti as Shleu-shleu, Skah Shah was Reorganized by Vocalist Joe Ely "Cubano" Telfort after He Moved to New York in the Mid-'70s. Their Approach to Haiti's Compas and Zouk Traditions Has Been Described as "Easy Rhythms (That) Are Inviting for Dancers who Are Entertained by Vaguely Operatic Vocals and Seductive Saxophones." Dividing their Time Between Central and North America During the 1970s, Shleu-shleu Survived a Critical Period after Several Members Elected to Remain in the United States. Recruited as a Vocal Replacement, Talford Assumed the Band's Leadership Shortly Afterwards.
Invité- Invité
Re: RETRO MIZIK
Haïti : Il y a dix ans mourait Ansy Dérose
Chanteur-compositeur, artiste-peintre ...
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mercredi 16 janvier 2008
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Par Magloire Demesmin
Soumis à AlterPresse le 16 janvier 2008
Port-au-Prince, Janvier 1998 : quel est donc le mort illustre que l’on accompagne ainsi ?
Sommes-nous bien certains, comme le dit la chronique officielle, qu’il s’agit d’Ansy Dérose ?
L’homme à la voix de baryton est passé à l’orient éternel le 17 Janvier 1998, non sans avoir livré un dernier et un ultime farouche combat contre ce mal de notre siècle qu’est le cancer.
Ansy Dérose est un de ces poètes qui croient qu’il n’est de bonne écriture qu’exacte. Faite d’observation de paysages, tandis qu’il mène plusieurs vies à la fois, une autre observe le vent, la mer, le soleil, grande rumeur dans le ciel immobile d’Haïti. [1]
Ses chansons gardent le rythme des saisons, des jours, avec l’odeur du petit mil, l’odeur de l’encens nacré dans les limbes, l’odeur du café moulu, le chant des coqs au petit matin à des heures régulières, les beautés de nos cimes, des champs.
D’un couplet à l’autre, il laisse place à la rêverie aux sensations, aux émotions. D’un trait de plume, il campe des paysages sublimes en métaphores.
Chez lui, le terroir est un théâtre d’où ressort toujours un monde de gaieté, de beauté, de joie etc. En Créole, comme en Français, le poète Ansy Dérose est toujours en majesté avec la magie.
Ses vers, ciselés dans les hauts fourneaux des précisions métaphoriques, suffisent d’ailleurs à le situer dans la grande tradition française des poètes de l’observation, chez qui se mêlent, à la vitesse de la vie, dans une fête du style, paysages, portraits, souvenirs autres maximes.
Aligner soleil, la lune, la mer, dans une demi-phrase, c’est faire preuve d’un talent sûr. Dans cette chanson, où chaque strophe évoque des paysages fameux, les mots claquent comme les vers de Verlaine ou de Rimbaud :
« Mwen wè solèy san fwa
mil fwa nan vi m
Mwen wè lalin k ap benyen nan lanmè
Poutan « Thérèse »
se de zye ou ki limyè m
Lontan, lontan m ap chèche ou
Oui, le poète s’en est allé, par un beau matin tropical, sous un ciel bleu d’azur, d’un soleil étincelant.
Celui, qui a chanté plus que tout autre les problèmes qui tracassent notre malheureux pays, en trouvant les mots justes pour dénoncer ce qui tourmentent notre multitude, était, à lui seul, une conscience nationale.
Ce trésor national avait toutes les qualités qui font de lui, à coup sûr, un immense patriote, un de ceux que l’on doit, à tout prix, ériger en modèle à la jeunesse de ce pays qui en a tant besoin.
C’est sous un soleil radieux que le prince de l’amour a définitivement laissé la scène.
L’infatigable défenseur de la culture haïtienne s’en est allé en laissant plus de 200 chansons, en forme de testament à une société dont il n’a jamais cessé de dénoncer sa cruauté, l’aliénation d’une partie de ses membres, qui préfèrent adorer tout ce qui vient d’ailleurs tout en méprisant ce qui se fait localement.
Jamais, dans l’histoire de la chanson haïtienne, un homme a autant marqué son époque.
Mais, d’Ansy Dérose, il faut dire que chacun de ses albums, depuis les années 1970, est un petit bijou, non seulement d’un point de vue musical, mais aussi sociologique, tant les mots ici claquent dans le vent et trouvent un ton juste dans une société en proie aux démons de toutes sortes.
Parfois, au détour d’une chanson, on s’arrête, le message est limpide, les mots s’envolent et les refrains sont de véritables coups de poing. Le soleil, la lune, la mer reviennent le plus souvent, le tout est mélangé dans une symphonie musicale grandiose, ce qui donne cette musique envoûtante pleine de sensualité.
Le mot engagé est trop faible pour qualifier ses textes.
Dans ces derniers, abondent un patriotisme farouche et un appel permanent à la conscientisation de la société haïtienne, son œil de sociologue aiguisé nous laisse des morceaux tout à fait sublimes.
Mais, en artiste averti, monsieur Ansy Dérose savait qu’il n’avait rien à attendre de la société haïtienne, du moins son testament vaut condamnation du peu de considération que l’on a pour l’artiste en général.
Ce cri de douleur résonne encore comme un tonnerre dans cette chanson où l’artiste parle de ses ressentiments, son désappointement devant la déchéance de son pays et de la société en général.
Le reste, une critique en règle contre cette pseudo élite qui préfère « décorer son salon avec des roses blanches qu’elle importe à prix exorbitant ».
Et l’artiste, de lancer une condamnation sans appel :
« Je dis que c’est cruel
car, il y a des roses noires
en Afrique, au Brésil
et dans notre pays,
ce pays a besoin de ses fleurs »
Monsieur Ansy Dérose n’est jamais en retard d’un combat, surtout la défense de ses collègues artistes qu’il considère comme injustement traités dans un pays où (le moins que l’on puisse dire) l’artiste est méprisé voire inconsidéré.
Une fois de plus, il est prophétique : « Je vis dans un pays où l’artiste n’est rien ».
Tout est dit, joignant le geste à la parole, lorsque, ce 14 septembre 1986, Roger Colas, autre grand disparu à 49 ans, dont le corps gisait dans un « trou égout » aux environs de Delmas, banlieue de Port-au-Prince, pendant plus d’une dizaine d’heures sans la moindre compassion.
Il a fallu un coup de gueule de l’auteur d’ « Anacaona », plein de fiels sur les antennes de Radio Soleil, pour qu’enfin les autorités se dépêchent de faire lever le corps.
Sa prophétie vient de s’accomplir dans une scène horrible, macabre.
Qu’importe ! les artistes ne sont plus les propriétaires de leurs chansons. Ces dernières parlent pour eux, après leurs morts.
En 1997, un an avant sa mort, l’artiste, qui savait qu’il n’avait plus pour très longtemps, nous a laissé un album en forme de testament, dans lequel il crie sa douleur devant les déchéances de son pays, surtout la disparition des valeurs, des êtres, de tout ce qui faisait autrefois l’originalité de ce pays.
Toujours partagé entre un amour obsessionnel pour son pays et le constat de l’échec, il voit, il regarde, il écrit.
Dans son dernier album, justement baptisé « Haïti Mélodie d’amour », l’artiste est désemparé devant la descente aux enfers de notre pays. Mais son amour est intact.
Haïti, que l’on a connue, est définitivement morte, pour donner naissance à quelque chose que l’on a du mal à accepter.
Dans un pays autrefois, où l’on chantait les beautés des femmes, elles sont désormais victimes de viols en série en tout impunité, les femmes haïtiennes payent un lourd tribut.
Evidemment, celui qui chantait plus que tout autre les beautés et bontés des femmes haïtiennes, fut inconsolable devant tant de cruautés et d’humiliations qu’on les inflige.
Dans « Haïti Mélodie d’amour », monsieur Ansy Dérose est inconsolable, nous aussi. Mais, l’œil est toujours percutant, et l’amour de son pays toujours au diapason :
Ou se solèy
Ou se limyè
Ou se tanbou nan kè mwen
Ou se mapou
Ou se lanmou
Ou se vodou zantray mwen
Ou se badji ’
Ou se maji m’
Ou se zanmi m’, peyi mwen
Ayiti se yon melodi damou
Dans cette même mélodie, le deuxième couplet se fait tout à coup nostalgique devant tant de calamités et la disparition des êtres, des rues, de tout ce qui faisait autrefois Haïti.
Sous sa plume, le constat est plus qu’amer, l’artiste est révolté. Comme toujours, en une phrase, il résume ce qui tourmente notre multitude devant tant de catastrophes qui nous assaillent. Son cri, sa détresse, son désespoir, son lancinant message d’amour, ne trouvent ici aucun écho, le poète se fait imprécateur devant tant de calamités :
Ayiti w fin dezakòde
W ap jwe yon Do ki domaje
W ap jwe yon Re defigire
W ap jwe yon Mi an mizerab
W ap jwe yon Fa, yon Fa fatal
W ap jwe yon La an delala
W ap jwe yon Si si kou sitwon".
Les époques changent, mais l’artiste s’adapte : chaque temps apporte son témoignage, l’œil aiguisé d’Ansy est toujours percutant et sonne juste ce chef d’œuvre des années 1970 :
« Anacaona », un hymne à lui tout seul.
On ne dira jamais assez d’Ansy Dérose qu’il fut un artiste complet : poète, peintre, compositeur, professeur de mécanique, plasticien , etc.[/size]</BLOCKQUOTE>
Chanteur-compositeur, artiste-peintre ...
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mercredi 16 janvier 2008
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Par Magloire Demesmin
Soumis à AlterPresse le 16 janvier 2008
Port-au-Prince, Janvier 1998 : quel est donc le mort illustre que l’on accompagne ainsi ?
Sommes-nous bien certains, comme le dit la chronique officielle, qu’il s’agit d’Ansy Dérose ?
L’homme à la voix de baryton est passé à l’orient éternel le 17 Janvier 1998, non sans avoir livré un dernier et un ultime farouche combat contre ce mal de notre siècle qu’est le cancer.
Ansy Dérose est un de ces poètes qui croient qu’il n’est de bonne écriture qu’exacte. Faite d’observation de paysages, tandis qu’il mène plusieurs vies à la fois, une autre observe le vent, la mer, le soleil, grande rumeur dans le ciel immobile d’Haïti. [1]
Ses chansons gardent le rythme des saisons, des jours, avec l’odeur du petit mil, l’odeur de l’encens nacré dans les limbes, l’odeur du café moulu, le chant des coqs au petit matin à des heures régulières, les beautés de nos cimes, des champs.
D’un couplet à l’autre, il laisse place à la rêverie aux sensations, aux émotions. D’un trait de plume, il campe des paysages sublimes en métaphores.
Chez lui, le terroir est un théâtre d’où ressort toujours un monde de gaieté, de beauté, de joie etc. En Créole, comme en Français, le poète Ansy Dérose est toujours en majesté avec la magie.
Ses vers, ciselés dans les hauts fourneaux des précisions métaphoriques, suffisent d’ailleurs à le situer dans la grande tradition française des poètes de l’observation, chez qui se mêlent, à la vitesse de la vie, dans une fête du style, paysages, portraits, souvenirs autres maximes.
Aligner soleil, la lune, la mer, dans une demi-phrase, c’est faire preuve d’un talent sûr. Dans cette chanson, où chaque strophe évoque des paysages fameux, les mots claquent comme les vers de Verlaine ou de Rimbaud :
« Mwen wè solèy san fwa
mil fwa nan vi m
Mwen wè lalin k ap benyen nan lanmè
Poutan « Thérèse »
se de zye ou ki limyè m
Lontan, lontan m ap chèche ou
Oui, le poète s’en est allé, par un beau matin tropical, sous un ciel bleu d’azur, d’un soleil étincelant.
Celui, qui a chanté plus que tout autre les problèmes qui tracassent notre malheureux pays, en trouvant les mots justes pour dénoncer ce qui tourmentent notre multitude, était, à lui seul, une conscience nationale.
Ce trésor national avait toutes les qualités qui font de lui, à coup sûr, un immense patriote, un de ceux que l’on doit, à tout prix, ériger en modèle à la jeunesse de ce pays qui en a tant besoin.
C’est sous un soleil radieux que le prince de l’amour a définitivement laissé la scène.
L’infatigable défenseur de la culture haïtienne s’en est allé en laissant plus de 200 chansons, en forme de testament à une société dont il n’a jamais cessé de dénoncer sa cruauté, l’aliénation d’une partie de ses membres, qui préfèrent adorer tout ce qui vient d’ailleurs tout en méprisant ce qui se fait localement.
Jamais, dans l’histoire de la chanson haïtienne, un homme a autant marqué son époque.
Mais, d’Ansy Dérose, il faut dire que chacun de ses albums, depuis les années 1970, est un petit bijou, non seulement d’un point de vue musical, mais aussi sociologique, tant les mots ici claquent dans le vent et trouvent un ton juste dans une société en proie aux démons de toutes sortes.
Parfois, au détour d’une chanson, on s’arrête, le message est limpide, les mots s’envolent et les refrains sont de véritables coups de poing. Le soleil, la lune, la mer reviennent le plus souvent, le tout est mélangé dans une symphonie musicale grandiose, ce qui donne cette musique envoûtante pleine de sensualité.
Le mot engagé est trop faible pour qualifier ses textes.
Dans ces derniers, abondent un patriotisme farouche et un appel permanent à la conscientisation de la société haïtienne, son œil de sociologue aiguisé nous laisse des morceaux tout à fait sublimes.
Mais, en artiste averti, monsieur Ansy Dérose savait qu’il n’avait rien à attendre de la société haïtienne, du moins son testament vaut condamnation du peu de considération que l’on a pour l’artiste en général.
Ce cri de douleur résonne encore comme un tonnerre dans cette chanson où l’artiste parle de ses ressentiments, son désappointement devant la déchéance de son pays et de la société en général.
Le reste, une critique en règle contre cette pseudo élite qui préfère « décorer son salon avec des roses blanches qu’elle importe à prix exorbitant ».
Et l’artiste, de lancer une condamnation sans appel :
« Je dis que c’est cruel
car, il y a des roses noires
en Afrique, au Brésil
et dans notre pays,
ce pays a besoin de ses fleurs »
Monsieur Ansy Dérose n’est jamais en retard d’un combat, surtout la défense de ses collègues artistes qu’il considère comme injustement traités dans un pays où (le moins que l’on puisse dire) l’artiste est méprisé voire inconsidéré.
Une fois de plus, il est prophétique : « Je vis dans un pays où l’artiste n’est rien ».
Tout est dit, joignant le geste à la parole, lorsque, ce 14 septembre 1986, Roger Colas, autre grand disparu à 49 ans, dont le corps gisait dans un « trou égout » aux environs de Delmas, banlieue de Port-au-Prince, pendant plus d’une dizaine d’heures sans la moindre compassion.
Il a fallu un coup de gueule de l’auteur d’ « Anacaona », plein de fiels sur les antennes de Radio Soleil, pour qu’enfin les autorités se dépêchent de faire lever le corps.
Sa prophétie vient de s’accomplir dans une scène horrible, macabre.
Qu’importe ! les artistes ne sont plus les propriétaires de leurs chansons. Ces dernières parlent pour eux, après leurs morts.
En 1997, un an avant sa mort, l’artiste, qui savait qu’il n’avait plus pour très longtemps, nous a laissé un album en forme de testament, dans lequel il crie sa douleur devant les déchéances de son pays, surtout la disparition des valeurs, des êtres, de tout ce qui faisait autrefois l’originalité de ce pays.
Toujours partagé entre un amour obsessionnel pour son pays et le constat de l’échec, il voit, il regarde, il écrit.
Dans son dernier album, justement baptisé « Haïti Mélodie d’amour », l’artiste est désemparé devant la descente aux enfers de notre pays. Mais son amour est intact.
Haïti, que l’on a connue, est définitivement morte, pour donner naissance à quelque chose que l’on a du mal à accepter.
Dans un pays autrefois, où l’on chantait les beautés des femmes, elles sont désormais victimes de viols en série en tout impunité, les femmes haïtiennes payent un lourd tribut.
Evidemment, celui qui chantait plus que tout autre les beautés et bontés des femmes haïtiennes, fut inconsolable devant tant de cruautés et d’humiliations qu’on les inflige.
Dans « Haïti Mélodie d’amour », monsieur Ansy Dérose est inconsolable, nous aussi. Mais, l’œil est toujours percutant, et l’amour de son pays toujours au diapason :
Ou se solèy
Ou se limyè
Ou se tanbou nan kè mwen
Ou se mapou
Ou se lanmou
Ou se vodou zantray mwen
Ou se badji ’
Ou se maji m’
Ou se zanmi m’, peyi mwen
Ayiti se yon melodi damou
Dans cette même mélodie, le deuxième couplet se fait tout à coup nostalgique devant tant de calamités et la disparition des êtres, des rues, de tout ce qui faisait autrefois Haïti.
Sous sa plume, le constat est plus qu’amer, l’artiste est révolté. Comme toujours, en une phrase, il résume ce qui tourmente notre multitude devant tant de catastrophes qui nous assaillent. Son cri, sa détresse, son désespoir, son lancinant message d’amour, ne trouvent ici aucun écho, le poète se fait imprécateur devant tant de calamités :
Ayiti w fin dezakòde
W ap jwe yon Do ki domaje
W ap jwe yon Re defigire
W ap jwe yon Mi an mizerab
W ap jwe yon Fa, yon Fa fatal
W ap jwe yon La an delala
W ap jwe yon Si si kou sitwon".
Les époques changent, mais l’artiste s’adapte : chaque temps apporte son témoignage, l’œil aiguisé d’Ansy est toujours percutant et sonne juste ce chef d’œuvre des années 1970 :
« Anacaona », un hymne à lui tout seul.
On ne dira jamais assez d’Ansy Dérose qu’il fut un artiste complet : poète, peintre, compositeur, professeur de mécanique, plasticien , etc.[/size]</BLOCKQUOTE>
Invité- Invité
Re: RETRO MIZIK
Danielle Thermidor
je ne regrette rien
Une chanson d'Edith Piaf interprétée par Danielle Thermidor vers les années 80...Originaire du Cap-Haitien, elle a fait son apparition au début de la décennie 80 à Port-au-Prince. Elle fut la star oficielle des spectacles avec le support de la Radio Nationale sous la baguette magique de Monsieur Abellard. Tout le monde s'en souvient......
je ne regrette rien
Une chanson d'Edith Piaf interprétée par Danielle Thermidor vers les années 80...Originaire du Cap-Haitien, elle a fait son apparition au début de la décennie 80 à Port-au-Prince. Elle fut la star oficielle des spectacles avec le support de la Radio Nationale sous la baguette magique de Monsieur Abellard. Tout le monde s'en souvient......
Invité- Invité
Re: RETRO MIZIK
L"IMMORTEL
ISSA EL SAIEH
Il y a des époques qui enchantent. Il y a des époques fertiles en de figures d'hommes immortels par la profondeur de leur pensée, de leur vision du monde, de leur capacité d'analyse et de création. Il y a des époques mémorables et prospères en musique que personne ne peut oublier. Celle d'Issa El Saieh, habité par l'amour de sa terre natale, laisse des souvenirs indélébiles et durables. Ceux qui n'ont pas eu la chance de la vivre pourront se servir des deux volumes de l'album titré « Issa El Saieh et La Belle Epoque » pour se faire une idée de « l'opulence et de la qualité de la musique qui se jouait autrefois en Haïti, grâce à la vision de ce chef d'orchestre ».
Précieux, les deux volumes de cette collection réunissent une trentaine de morceaux surprenants, porteurs de messages positifs et instructifs qui font rêver « le bon vieux temps » des années 40 et 50. C'est cette époque inoubliable que les amants de la musique traditionnelle sont appelés à revisiter pour regarder l'avenir avec de nouveaux yeux.
La collection « Issa El Saieh et la Belle Epoque », réalisée par le producteur Fred Paul, est un vibrant hommage à ce musicien d'une grande sobriété. Elle donne à voir une partie importante du portrait de ce colosse musical qui a su présenter, avec bonheur, à son peuple et au monde une musique bien exécutée.
Il y a, bien sûr, sur ce disque compact la virtuosoté de Guy Durosier et de Joe Trouillot, deux chanteurs au parcours hors du commun. Il est nécessaire de signaler la contribution d'Herby Widmaïer et de René Dor au rayonnement de l'orchestre sur le même plan vocal.
Issa El Saieh est né le 22 février 1919 à Petit Goâve de parents originaires de la Palestine. Après avoir joué durant quelques années comme clarinettiste et saxophoniste dans la formation musicale « Jazz Rouzier », ce visionnaire crée en 1942 son propre groupe. Il a fait appel aux musiciens les plus doués et les plus compétents de son époque. Ainsi, le trompettiste Antalcidas O. Murat est devenu arrangeur et orchestrateur de sa nouvelle formation.
Il a dû parfaire ses études aux Etats-Unis. C'est là qu'il s'est initié à la musique dans une fanfare de High School à Boston où il jouait de la clarinette en si bémol. Après son retour au pays natal, Issa El Saieh a travaillé pour se mettre à l'avant-garde d'une musique haïtienne en quête de nouvelles voies, après la domination des rythmes importés.
Le trompettiste Serge Lebon et le pianiste Emmanuel « Tonton » Duroseau vont le retrouver pour présenter aux mélomanes d'horizons divers des oeuvres de qualité et bien écrites. De prestigieux musiciens comme Guy Durosier, Raul Guillaume, Victor Flambert, Hilaire Dorval et Ernst « Nono » Lamy vont apporter leur contribution à l'orchestre d'Issa El Saieh. 10 ans plus tard, l'« Orchestre Issa El Saieh » va se classer comme l'une des meilleures formations non seulement d'Haïti, mais aussi de l'Amérique latine.
Issa El Saieh figure parmi les pionniers à avoir introduit les rythmes du folklore haïtien à son répertoire. Il a toujours rêvé de faire connaître la musique haïtienne à travers le monde. Il a fait venir, par conséquent, dans le pays des musiciens de jazz au rayonnement international et les a intégrés dans sa formation musicale. Il y a eu, entre autres, l'un des plus remarquables musiciens de la tradition du swing au bop, le saxophoniste ténor et arrangeur américain Budd Johnson ; le pianiste de be-bop Billy Taylor ; l'excellent arrangeur et trompettiste, plutôt méconnu de Saint Thomas, Bobby Hicks et le pianiste et arrangeur cubain Bebo Valdés, ami de veille date d'Issa.
Le chef d'orchestre « payroller » a accordé dans ses productions musicales une place considérable au folklore haïtien. C'est la raison pour laquelle le musicien a fait appel à Ti Roro et Ti Marcel, deux géants du tambour, comme forces motrices de sa section rythmique. Il convient de signaler au passage qu'au cours des enregistrements en studio, Issa El Saieh a eu l'habitude d'utiliser aussi deux tambours et un « Kate ».
En 1949, il a fait venir en Haïti Johnson et Taylor en vue d'introduire l'idiome Bop par une série d'ateliers de travail avec ses musiciens et certains autres. Bobby Hicks, originaire de Saint Thomas, était l'arrangeur principal de l'« Orchestre Issa El Saieh ». « Hicks évoluait plutôt à Port Rico au sein de l'orchestre de César Concepcion. Le Thomassien a largement contribué à la réalisation du plus beau rêve musical d'Issa El Saieh : le triomphe de la meringue haïtienne et des autres rythmes traditionnels et folkloriques haïtiens », écrivent Louis Carl Saint Jean et Mats Lundahl.
« L'age d'or de l'orchestre Issa El Saieh se situe entre 1947 et 1952. Sa formation se produisait alors généralement les samedis soirs à Cabane Choucoune, à Pétion-Ville et, de temps en temps, dans d'autres boîtes de nuit », commentent Louis Carl Saint Jean et Mats Lundahl.
Etant toujours prêt à venir en aide à ses pairs, Issa El Saieh s'est fait connaître comme mécène de notre milieu musical. Il était le protecteur de Nemours Jean-Baptiste qu'il a aidé à la constitution de ses diverses formations musicales et à l'acquisition d'instruments. L'ancien responsable de « La Belle Créole » s'est servi de ses acquis financiers pour promouvoir la musique haïtienne, gravant des vinyles qu'il distribuait gratuitement à ses clients, selon Ed Rainer Sainvil.
Après la dissolution de l'« Orchestre Saieh », ce clarinettiste est devenu administrateur de l'hôtel Oloffson. C'est là qu'il fit la connaissance de l'écrivain britannique Graham Greene, auteur de « Les comédiens ».
Après avoir consacré près d'une vingtaine d'années de sa vie à la musique, au milieu des années 1950, Issa El Saieh s'est adonné à la confection de meubles, avant de tourner vers la peinture, et deviendra plus tard un vendeur de toiles. Il est mort à Port-au-Prince le 2 février 2005, à l'âge de 85 ans.
Invité- Invité
Re: RETRO MIZIK
Abba
I Have Dream
I have a dream
A song to sing
To help me cope
With anything
If you see the wonder
Of a fairy tale
You can take the future
Even if you fail
I believe in angels
Something good in everything I see
I believe in angels
When I know the time is right for me
I'll cross the stream
I have a dream
I have a dream
A fantasy
To help me through
Reality
And my destination
Makes it worth the while
Pushing through the darkness
Still another mile
I believe in angels
Something good in everything I see
I believe in angels
When I know the time is right for me
I'll cross the stream
I have a dream
I'll cross the stream
I have a dream
I have a dream
A song to sing
To help me cope
With anything
If you see the wonder
Of a fairy tale
You can take the future
Even if you fail
I believe in angels
Something good in everything I see
I believe in angels
When I know the time is right for me
I'll cross the stream
I have a dream
I'll cross the stream
I have a dream
Abba
Way Old Friends Do
You and I can share
The silence
Finding comfort together
The way old friends do
And after fights
And words of violence
We make up with
Each other
The way old friends do
Times of joy
And times of sorrow
We will always
See it through
Oh, I don't care what comes tomorrow
We can face it together
The way old friends do
I Have Dream
I have a dream
A song to sing
To help me cope
With anything
If you see the wonder
Of a fairy tale
You can take the future
Even if you fail
I believe in angels
Something good in everything I see
I believe in angels
When I know the time is right for me
I'll cross the stream
I have a dream
I have a dream
A fantasy
To help me through
Reality
And my destination
Makes it worth the while
Pushing through the darkness
Still another mile
I believe in angels
Something good in everything I see
I believe in angels
When I know the time is right for me
I'll cross the stream
I have a dream
I'll cross the stream
I have a dream
I have a dream
A song to sing
To help me cope
With anything
If you see the wonder
Of a fairy tale
You can take the future
Even if you fail
I believe in angels
Something good in everything I see
I believe in angels
When I know the time is right for me
I'll cross the stream
I have a dream
I'll cross the stream
I have a dream
Abba
Way Old Friends Do
You and I can share
The silence
Finding comfort together
The way old friends do
And after fights
And words of violence
We make up with
Each other
The way old friends do
Times of joy
And times of sorrow
We will always
See it through
Oh, I don't care what comes tomorrow
We can face it together
The way old friends do
Invité- Invité
Re: RETRO MIZIK
Charles Aznavour
La Bohème
Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l'humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C'est là qu'on s'est connu
Moi qui criait famine
Et toi qui posais nue
La bohème, la bohème
Ça voulait dire on est heureux
La bohème, la bohème
Nous ne mangions qu'un jour sur deux
Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d'y croire
Et quand quelque bistro
Contre un bon repas chaud
Nous prenait une toile
Nous récitions des vers
Groupés autour du poêle
En oubliant l'hiver
La bohème, la bohème
Ça voulait dire tu es jolie
La bohème, la bohème
Et nous avions tous du génie
Souvent il m'arrivait
Devant mon chevalet
De passer des nuits blanches
Retouchant le dessin
De la ligne d'un sein
Du galbe d'une hanche
Et ce n'est qu'au matin
Qu'on s'assayait enfin
Devant un café-crème
Epuisés mais ravis
Fallait-il que l'on s'aime
Et qu'on aime la vie
La bohème, la bohème
Ça voulait dire on a vingt ans
La bohème, la bohème
Et nous vivions de l'air du temps
Quand au hasard des jours
Je m'en vais faire un tour
A mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs, ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d'un escalier
Je cherche l'atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Montmartre semble triste
Et les lilas sont morts
La bohème, la bohème
On était jeunes, on était fous
La bohème, la bohème
Ça ne veut plus rien dire du tout
La Bohème
Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l'humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C'est là qu'on s'est connu
Moi qui criait famine
Et toi qui posais nue
La bohème, la bohème
Ça voulait dire on est heureux
La bohème, la bohème
Nous ne mangions qu'un jour sur deux
Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d'y croire
Et quand quelque bistro
Contre un bon repas chaud
Nous prenait une toile
Nous récitions des vers
Groupés autour du poêle
En oubliant l'hiver
La bohème, la bohème
Ça voulait dire tu es jolie
La bohème, la bohème
Et nous avions tous du génie
Souvent il m'arrivait
Devant mon chevalet
De passer des nuits blanches
Retouchant le dessin
De la ligne d'un sein
Du galbe d'une hanche
Et ce n'est qu'au matin
Qu'on s'assayait enfin
Devant un café-crème
Epuisés mais ravis
Fallait-il que l'on s'aime
Et qu'on aime la vie
La bohème, la bohème
Ça voulait dire on a vingt ans
La bohème, la bohème
Et nous vivions de l'air du temps
Quand au hasard des jours
Je m'en vais faire un tour
A mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs, ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d'un escalier
Je cherche l'atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Montmartre semble triste
Et les lilas sont morts
La bohème, la bohème
On était jeunes, on était fous
La bohème, la bohème
Ça ne veut plus rien dire du tout
Invité- Invité
Re: RETRO MIZIK
Charles Aznavour
Emmenez-moi
Vers les docks où le poids et l'ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent le ventre alourdi
De fruits les bateaux
Ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux
Des idées vagabondes
Aux reflets de ciels bleus
De mirages
Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d'éternels étés
Où l'on vit presque nus
Sur les plages
Moi qui n'ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord
Refrain
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Dans les bars à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour
Un verre à la main
Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée
M'enlève et me dépose
Un merveilleux été
Sur la grève
Où je vois tendant les bras
L'amour qui comme un fou
Court au devant de moi
Et je me pends au cou
De mon rêve
Quand les bars ferment, que les marins
Rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu'au matin
Debout sur le port
Refrain
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Un beau jour sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir je travaillerais dans
La soute à charbon
Prenant la route qui mène
A mes rêves d'enfant
Sur des îles lointaines
Où rien n'est important
Que de vivre
Où les filles allanguies
Vous ravissent le coeur
En tressant m'a t'on dit
De ces colliers de fleurs
Qui enivrent
Je fuirais laissant là mon passé
Sans aucun remord
Sans bagage et le coeur libéré
En chantant très fort
Refrain
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil (2x)
Invité- Invité
Re: RETRO MIZIK
Charles Aznavour
Isabelle
Depuis longtemps mon coeur
Etait à la retraite
Et ne pensait jamais
Devoir se réveiller
Mais au son de ta voix
J'ai relevé la tête
Et l'amour m'a repris
Avant que d'y penser
Isabelle Isabelle Isabelle Isabelle
Isabelle Isabelle Isabelle mon amour
Comme on passe le doigt
Entre l'arbre et l'écorce
L'amour s'est infiltré
S'est glissé sous ma peau
Avec tant d'insistance
Et avec tant de force
Que je n'ai plus depuis
Ni calme ni repos
Isabelle Isabelle Isabelle Isabelle
Isabelle Isabelle Isabelle mon amour
Les heures près de toi
Fuient comme des secondes
Les journées loin de toi
Ressemblent à des années
Qui donnent à mon amour
Un goût de fin du monde
Elles troublent mon corps
Autant que ma pensée
Isabelle Isabelle Isabelle Isabelle
Isabelle Isabelle Isabelle mon amour
Tu vis dans la lumière
Et moi dans les coins sombres
Car tu te meurs de vivre
Et je me meurs d'amour
Je me contenterais
De caresser ton ombre
Si tu voulais m'offrir
Ton destin pour toujours
Isabelle Isabelle Isabelle Isabelle
Isabelle Isabelle Isabelle mon amour
Isabelle
Depuis longtemps mon coeur
Etait à la retraite
Et ne pensait jamais
Devoir se réveiller
Mais au son de ta voix
J'ai relevé la tête
Et l'amour m'a repris
Avant que d'y penser
Isabelle Isabelle Isabelle Isabelle
Isabelle Isabelle Isabelle mon amour
Comme on passe le doigt
Entre l'arbre et l'écorce
L'amour s'est infiltré
S'est glissé sous ma peau
Avec tant d'insistance
Et avec tant de force
Que je n'ai plus depuis
Ni calme ni repos
Isabelle Isabelle Isabelle Isabelle
Isabelle Isabelle Isabelle mon amour
Les heures près de toi
Fuient comme des secondes
Les journées loin de toi
Ressemblent à des années
Qui donnent à mon amour
Un goût de fin du monde
Elles troublent mon corps
Autant que ma pensée
Isabelle Isabelle Isabelle Isabelle
Isabelle Isabelle Isabelle mon amour
Tu vis dans la lumière
Et moi dans les coins sombres
Car tu te meurs de vivre
Et je me meurs d'amour
Je me contenterais
De caresser ton ombre
Si tu voulais m'offrir
Ton destin pour toujours
Isabelle Isabelle Isabelle Isabelle
Isabelle Isabelle Isabelle mon amour
Invité- Invité
Re: RETRO MIZIK
Charles Aznavour
Je t´attends
Mes jours passent, mes nuits pleurent
Et pleure le temps
Ma raison sombre et se meurt
Quand meurt le temps
Ce temps mort que je regrette
Tant et tant
Car sans joie ma vie s'arrête
Et je t'attends
J'attends l'air que je respire
Et le printemps
J'attends mes éclats de rire
Et mes vingt ans
Mes mers calmes et mes tempêtes
En même temps
Car sans joie ma vie s'arrête
Et je t'attends
Je t'attends
Viens ne tarde pas
D'où que tu viennes, qui que tu sois
Viens le temps est court
Je t'attends
Mon rêve inconnu
Quel est ton nom, quel est ton but
Le mien c'est l'amour
Pour que mes jours se transforment
Et que vraiment
Ma vie par toi prenne forme
A chaque instant
Parce que le vide me hante
Avec mon sang
Comme un peintre je t'invente
Et je t'attends
Mes doigts par petites touches
Font tes dents
Avant de croquer ta bouche
Eperdument
Mais ces rêves ne me laissent
Que tourments
Car je traîne ma détresse
Et je t'attends
Je t´attends
Mes jours passent, mes nuits pleurent
Et pleure le temps
Ma raison sombre et se meurt
Quand meurt le temps
Ce temps mort que je regrette
Tant et tant
Car sans joie ma vie s'arrête
Et je t'attends
J'attends l'air que je respire
Et le printemps
J'attends mes éclats de rire
Et mes vingt ans
Mes mers calmes et mes tempêtes
En même temps
Car sans joie ma vie s'arrête
Et je t'attends
Je t'attends
Viens ne tarde pas
D'où que tu viennes, qui que tu sois
Viens le temps est court
Je t'attends
Mon rêve inconnu
Quel est ton nom, quel est ton but
Le mien c'est l'amour
Pour que mes jours se transforment
Et que vraiment
Ma vie par toi prenne forme
A chaque instant
Parce que le vide me hante
Avec mon sang
Comme un peintre je t'invente
Et je t'attends
Mes doigts par petites touches
Font tes dents
Avant de croquer ta bouche
Eperdument
Mais ces rêves ne me laissent
Que tourments
Car je traîne ma détresse
Et je t'attends
Invité- Invité
Re: RETRO MIZIK
ENCORE PLUS BEAU!!!!
Mourir d'aimer
Paroles et Musique: Charles Aznavour 1971
Les parois de ma vie sont lisses
Je m'y accroche mais je glisse
Lentement vers ma destinée
Mourir d'aimer
Tandis que le monde me juge
Je ne vois pour moi qu'un refuge
Toute issue m'étant condamnée
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
De plein gré s'enfoncer dans la nuit
Payer l'amour au prix de sa vie
Pécher contre le corps mais non contre l'esprit
Laissons le monde à ses problèmes
Les gens haineux face à eux-mêmes
Avec leurs petites idées
Mourir d'aimer
Puisque notre amour ne peut vivre
Mieux vaut en refermer le livre
Et plutôt que de le brûler
Mourir d'aimer
Partir en redressant la tête
Sortir vainqueur d'une défaite
Renverser toutes les données
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Comme on le peut de n'importe quoi
Abandonner tout derrière soi
Pour n'emporter que ce qui fut nous, qui fut toi
Tu es le printemps, moi l'automne
Ton cœur se prend, le mien se donne
Et ma route est déjà tracée
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Paroles et Musique: Charles Aznavour 1971
Les parois de ma vie sont lisses
Je m'y accroche mais je glisse
Lentement vers ma destinée
Mourir d'aimer
Tandis que le monde me juge
Je ne vois pour moi qu'un refuge
Toute issue m'étant condamnée
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
De plein gré s'enfoncer dans la nuit
Payer l'amour au prix de sa vie
Pécher contre le corps mais non contre l'esprit
Laissons le monde à ses problèmes
Les gens haineux face à eux-mêmes
Avec leurs petites idées
Mourir d'aimer
Puisque notre amour ne peut vivre
Mieux vaut en refermer le livre
Et plutôt que de le brûler
Mourir d'aimer
Partir en redressant la tête
Sortir vainqueur d'une défaite
Renverser toutes les données
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Comme on le peut de n'importe quoi
Abandonner tout derrière soi
Pour n'emporter que ce qui fut nous, qui fut toi
Tu es le printemps, moi l'automne
Ton cœur se prend, le mien se donne
Et ma route est déjà tracée
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
_________________
Comme toi, il n'en est qu'un, deviens donc qui tu es.
"Ceux qui ont le pouvoir de faire le mal et qui savent ne pas le faire sont des Seigneurs" (Shakespeare)
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Feuille de personnage
Jeu de rôle:
Re: RETRO MIZIK
Sylvie Vartan
En ecoutant la pluie
J'écoute en soupirant la pluie qui ruisselle
Frappant doucement sur mes carreaux
Comme des milliers de larmes qui me rappellent
Que je suis seul en l'attendant
La seule fille que j'aime n'a pas su comprendre
Quelle seule comptait pour moi
Et près de la fenêtre je reste à attendre
En guettant le bruit de ses pas
Pluie oh dis-lui de revenir un jour
Et qu'entre nous renaisse encore un grand amour
Le passé ne sera plus qu'un triste souvenir
Mais si après la pluie se montre le soleil
Et qu'il va réchauffer son cœur
Elle comprendra enfin combien j'étais fidèle
Et elle viendra sécher mes pleurs
Comment lui dire que moi je l'aime trop
Et que je pense à elle et que j'ai le cœur gros
Et que pour moi la vie sans elle ne compte pas
J'écoute en soupirant la pluie qui ruisselle
Frappant doucement sur mes carreaux
Comme des milliers de larmes qui me rappellent
Que je suis seul en l'attendant
En écoutant la pluie tout seul je pense à toi
En écoutant la pluie tout seul je pense à toi
En écoutant la pluie tout seul je pense à toi...
En ecoutant la pluie
J'écoute en soupirant la pluie qui ruisselle
Frappant doucement sur mes carreaux
Comme des milliers de larmes qui me rappellent
Que je suis seul en l'attendant
La seule fille que j'aime n'a pas su comprendre
Quelle seule comptait pour moi
Et près de la fenêtre je reste à attendre
En guettant le bruit de ses pas
Pluie oh dis-lui de revenir un jour
Et qu'entre nous renaisse encore un grand amour
Le passé ne sera plus qu'un triste souvenir
Mais si après la pluie se montre le soleil
Et qu'il va réchauffer son cœur
Elle comprendra enfin combien j'étais fidèle
Et elle viendra sécher mes pleurs
Comment lui dire que moi je l'aime trop
Et que je pense à elle et que j'ai le cœur gros
Et que pour moi la vie sans elle ne compte pas
J'écoute en soupirant la pluie qui ruisselle
Frappant doucement sur mes carreaux
Comme des milliers de larmes qui me rappellent
Que je suis seul en l'attendant
En écoutant la pluie tout seul je pense à toi
En écoutant la pluie tout seul je pense à toi
En écoutant la pluie tout seul je pense à toi...
Invité- Invité
Re: RETRO MIZIK
Charles Aznavour
Aime-moi
Comme tu n'as jamais aimé
Aime-moi
Aussi fort que je t'aime
Et n'ai plus peur de rien
Tu verras que tout ira bien
Qui pourra lutter contre moi
Si je me sens aimé de toi
Ferme les yeux
Et aime-moi
Comme j'ai rêvé d'être aimé
Aime-moi
Mais de toute ton âme
Je donnerais tu vois
Je donnerais n'importe quoi
Pour que tu sois la femme
qui n'aimera que moi
Aime-moi
Comme tu n'as jamais aimé
Aime-moi,
Aussi fort que je t'aime
Je ne peux être heureux
Que si je me vois dans tes yeux
Dans tes chagrins et dans tes joies
Que si je fais partie de toi
Ferme les yeux et donne-moi
Ce que tu n'as jamais donné
Et ce que moi
Je te donne moi même
Sois près de moi toujours
Pour partager mes nuits mes jours
Et nulle force au monde
Pas même une seconde
Ne me prendra la blonde
Qui m'aimera d'amour.
Charles Aznavour
Aime moi
Aime-moi
Comme tu n'as jamais aimé
Aime-moi
Aussi fort que je t'aime
Et n'ai plus peur de rien
Tu verras que tout ira bien
Qui pourra lutter contre moi
Si je me sens aimé de toi
Ferme les yeux
Et aime-moi
Comme j'ai rêvé d'être aimé
Aime-moi
Mais de toute ton âme
Je donnerais tu vois
Je donnerais n'importe quoi
Pour que tu sois la femme
qui n'aimera que moi
Aime-moi
Comme tu n'as jamais aimé
Aime-moi,
Aussi fort que je t'aime
Je ne peux être heureux
Que si je me vois dans tes yeux
Dans tes chagrins et dans tes joies
Que si je fais partie de toi
Ferme les yeux et donne-moi
Ce que tu n'as jamais donné
Et ce que moi
Je te donne moi même
Sois près de moi toujours
Pour partager mes nuits mes jours
Et nulle force au monde
Pas même une seconde
Ne me prendra la blonde
Qui m'aimera d'amour.
Charles Aznavour
Aime moi
Invité- Invité
Re: RETRO MIZIK
Year: 1972 Title: La Chanson D'adieu |
La Chanson D'adieu :
Plus courte est la chanson d'adieu
Plus vite on est partis
Pourquoi se rendre malheureux
Tout passe et tout s'oublie
Plus courte est la chanson d'adieu
Plus vite on est partis
On s'éternise on s'acharne
Alors que rien ne peut plus nous retenir
On se cherche des larmes
Par des mots à n'en plus finir
Plus courte est la chanson d'adieu
Plus vite on est partis
Pourquoi se rendre malheureux
Tout passe et tout s'oublie
Plus courte est la chanson d'adieu
Plus vite on est partis
Je ne t'adresse qu'un geste
Et pourtant j'aurais tant de choses à te dire
A quoi bon tout le reste
Pourquoi se faire encore souffrir
Plus courte est la chanson d'adieu
Plus vite on est partis
Pourquoi se rendre malheureux
Tout passe et tout s'oublie
Plus courte est la chanson d'adieu
Plus vite on est partis
Invité- Invité
Re: RETRO MIZIK
Trois p'tits coups
by Johnny Farago
Non vraiment je ne comprends pas
Pourquoi tu restes toute seule quand je suis si près de toi
Je demeure dans l'autre chambre
Et j'aimerais bien entendre
Le p'tit signal que tu avais promis de me faire
{Refrain:}
Tu dois frapper trois p'tits coups sur le plafond de ta chambre
Oh oh et pour répondre je frapperai deux fois
Oh mon amour
Voudront dire tu peux descendre
et deux p'tits coups voudront dire me voilà
Ça fait déjà huit jours que j'attends
Trois p'tits coups au plafond mais ils ne viennent pas
Je commence à désespérer et puis je n'ai plus rien à manger
Alors ne tarde pas trop à m'inviter chez toi
{Refrain, musique, refrain}
Oh mon amour trois p'tits coups sur le plafond de ta chambre
Et pour répondre je frapperai deux fois
Oh mon amour
Invité- Invité
Re: RETRO MIZIK
Un soir sans toi
by Johnny Farago
Album: 45 tours
Je sais par cœur ces mots d'adieu
Je reviens souvent à l'endroit
Où nous chantions des airs joyeux
Je vais mourir ce soir sans toi
J'ai gardé le jonc d'amitié
que tu avais mis à mon doigt
Quand tu m'appelais ta moitié
Reviens chérie ce soir vers moi
Pourquoi crier, pourquoi pleurer
c'qui nous unit, c'est le destin
Peut-être bien qu'un jour prochain
Les amants seront rapprochés
Sans ton retour, je meurs d'ennui
Je ne peux vivre un jour sans toi
Je rêve à toi toutes les nuits
Reviens chérie ce soir vers moi
Pourquoi crier, pourquoi pleurer
C'qui nous unit, c'est le destin
Peut-être bien qu'un jour prochain
Les amants seront rapprochés
Sans ton retour, je meurs d'ennui
Je ne peux vivre un jour sans toi
Je rêve à toi toutes les nuits
Reviens chérie ce soir vers moi
Invité- Invité
Re: RETRO MIZIK
Ne pleure pas daddy
by Johnny Farago
Ce matin quand je me suis levé
Il y avait de l'eau sur mon oreiller
C'était les larmes de la nuit passée
À chaque fois, je veux tout quitter
J'entends une voix en prenant mon café
Qui me répète
De ne plus pleurer
Ne pleure pas, daddy
Daddy, ne pleure plus
Daddy, je t'en prie reste avec moi
Quand tu es triste, je suis avec toi
Daddy, daddy, faut oublier
Daddy, daddy, faut m'écouter
Oh daddy, ne pleure plus
Pourquoi l'enfant est-il premier
A être blessé de nous voir pleurer ?
Ce n'est pas juste
Mais c'est la vérité
Un jour, je sais qu'en vieillissant
Il me parlera de de sa maman,
Il me dira en me regardant
Ne pleure pas, daddy
Daddy, ne pleure plus
Daddy, je t'en prie, reste avec moi
Quand tu es triste, je suis avec toi
Daddy, daddy, faut oublier
Daddy, daddy, faut m'écouter
Oh daddy, ne pleure plus
Oh daddy, ne pleure plus
Invité- Invité
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