Quand Nancy Roc se trompe de cible

Quand Nancy Roc se trompe de cible





L’analyste
politique, NancyRoc, ne rate jamais l’occasion de s’attaquer ă
l’atillerie lourde aux autoritės haitiennes chaque fois qu’un ėvĕnement
tragique se produit en Haiti.Sa plume bavarde et mėchante ne rate
jamais le coche.Du sophisme á la mėgalomanie,l’animatrice de mėtropolis
“Radio Mėtropole”se dresse souvent sur ses ergots pour dėnoncer le je
m’enfoutisme des dirigeants par rapport aux dossiers qui auraient dū
ĕtre poutant leur
prėoccupation premiĕre,vue la gravitė de la situation.Elle a
certainement raison.Mais, comment attributer la fallite de l’Etat
confrontė á un arnachisme croquant depuis vingt ans á un seul sėcteur,
le lavalas,mĕme si pour une fois,elle ne l’a pas ouvertement dit dans
son dernier article soumis á Alterpresse relati f á la tragėdie de
Nertte.On ne saurait demander á Nancy Roc de voir les choses á travers
le mĕme prisme que nous autres,mais la probitė intellectuelle flanquėe
d’un peu de dėcence et de retenue devrait porter celle-ci á ne pas
prendre Paris pour corbeille,maitrisant ainsi sa haine contre un
sėcteur politique qu’elle avait servi dans le passė au nom d’un
opportunisme bien mesurė.Le comitė 7fėvrier1991en est un tėmoignage
patent.Vedėtaria á la TNH;Attachėe de presse á la primature en 1994
sous Aritide-Smarth Michel.Qui sait, il aurait fallu le peu qu’elle
soit basculėe elle aussi ministre á l’information ou á la condition
fėminine dans le cadre de la politque de rassemblement pronnėe par l’
ex prėsident Aristide,cible privillėgiėe de Nancy Roc dans son combat
contre le populisme. Dans le cas de Nancy Roc, ilya deux
possibilitės:Oūbien elle perd son latin oūbien elle
perd la pėdale pour n’être pas á même de cerner la rėalitė
socio-politique qui nous a conduit á cette galĕre. Et avant toute autre
consideration,laissez-nous puiser dans les archives d’une ėminence
grise tel que Pierre Marie d’Agout pour dire ceci á Nancy Roc:certaines
haines sont si viles et rampantes qu’on doit se baisser pour les
combattre.”Il n’est pas nėcessaire de remonter jusqu’en 1804 en passant
par l’assassinat de l’ampėreur Dessalines pour comprendre qu’ilya eu un
mauvais dėpart que nos dirigeants des annėes1800
n’ont pas su gėrer voire corriger et dont les retombėes nous ėcrasent
aujourd’hui.Le fait même de n’avoir pas corrigė ces faux pas nous a
construit deux siĕcles d’instabilitė chronique,source indubitable de
notre sous- dėveloppement bisėculaire,charriant misĕre,violences,luttes
rėcurentes des classes,coups d’etat rėpėtės,absentėisme de l’ Etat et
tout ceci á l’ombre du nėocolonialisme qui ne nous a quittės ni miettes
ni ėpaves aprĕs avoir tout accaparė.Voilá pour un lourd tibu qu’on
ėssaie d’affronter les mains nues.D’ailleurs,un simple regard sur la
rėpublique du Congo confrontėe á une guerre civile larvėe depuis des
annėes,le Libėria qui retient á peine son soufflé aprĕs les durs
ėvĕnements de 2003 permettrait á la journaliste ,grande promotrice de
l’exclusion, d’enlever ses œillĕres.placer Nancy Roc au pouvoir,elle ne
pourra elle non plus secouer le roc voire á le soulever.D’oū toute
l’importance de ce dicton de Phillipe Nericault:La critique est aisėe,
mais l’art est difficile.”Parailleurs,nous en avons marre de la
faiblesse en calcul de Nancy Roc qui ,pour ėpingler le prėsident Renė
prėval et l’ex prėsident Aristide dans la tragėdie de nerette,a parlė
de dix-huit ans de gėstion de la chose publique par lavalas.Qu’en
est-ildes trois ans du coup d’ėtat de Cedras?Qu’en est-il des vingt-six
mois des gnbistes,avec La tortue pour chef de file,aprĕs le coup d’ėtat
de 2004 applaudi et soutenu par Nancy Roc?D’autant plus que Mon sieur
Prėval ne dirige pas au nom du lavalas, mais au nom des gnbistes et de
l’international.Pour le prouver, les exemples sont
lėgions.D’ailleurs,il ne saurait en être autrement puisque la dėfaite
est toujours orpheline.Pourtant, depuis son confort bien mėritė au
Canada,Nancy Roc,sur les ondes d’une station de radio á Orlando
Fl,ėtait sombrėe dans un panėgirisme payant rien que pour venter les
bonnes qualitės de Prėval á l’intention de son interlocuteur Robert
Bėnodin.Ceci, la veille de sa reėlėction en 2006.Qu’elle mouche l’a
donc piquėe aujourd’hui? Payėe en monnaie de singe probablement
,l’analyste a cru bon de reprendre ses billes.Voilá ce qui est bien
sage quand on n’a rien reçu
aprĕs avoir quėmandė á distance.On est unanime á reconnaître que le
drame de nerette est dur á avaler et que les autoritės de l’Etat
devraient l’ėviter en empêchant ces formes de construction arnachique
et de repenser notre systĕme urbain. Toutesfois,les conclusions hatives
qui participent de la diabolisation d’un sėcteur au pouvoir sont á
rejeter.Car ilya un continent de diffėrence entre contruire un Etat et
contuire un pays.Ainsi on ne peut concevoir la contruction d’un pays
sans envisager d’abord la consruction de l’Etat.Autant de clichės dont
on ne peut ne pas en tenir compte si on a ėtė á une bonne ėcole.Alors,
l’idėe premiĕre, á priori,est la refondation de L’Etat pour pallier á
ces incidents regrettables.Et ceci ne peut être l’apanage d’un sėcteur,
mais de toute la sociėtė dans un ėlan collėctif. Face á un tel
constat,quand on a pas assez d’esprit pour comprendre ni assez de
jugement pour s’exprimer ainsi,on se tait au lieu de verser dans une
espĕce d’intellectualisme á la fois dėmodė et stėrile.

GuerbyDujour.

colocolo a écrit:Quand l'amour se transforme en haine...

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