Jounalis Patrick Lagace trennen Ayisyen nan labou akoz movèz gouvenans

Abraham di setase jounalis La Presse nan Monreyal Patrick Lagace dwe sispann trete Ayisyen boulshitè, moun san kromozom, konplis nan malè yo , nan grangou, nan desant o zanfè yo. Paske nou konplis yon leta ak yon gouvenman neglijan. Mezanmi li twouve Ayisyen nou genyen twop pasyans pou viv tout kalamite sayo. Pou li menm li rann nou ayisyen prop responsab malè nou. Pwiske nou manke frape pye fo, soulve , rele anmwe pou tout tribilasyon bann volo ak malpouwont fè nou pase.

Selman sa Jounalis Laprès Lagace pa janm konprann. REYALITE DAYITI PLIS KE SA LI DI YO LA. Nou pa vreman amof, lese gouvenmanm koken fè sayo vle ak nou. Ni nou menem konplis nan lese grennen volè kap byen mennen . Non se pa saliye ditou. Li dwe konpare saki konparab. Ayiti pa Kebek kote tout endividi gen pen lenstiksyon, oganize politikman , sosyalman ak yon sosyete sivil.

Podayb Ayiti bon pèp souvan manipile. Yo flanke youn kont lot. Rive menm nan dyaspora kote konsyans politik ak sosyal dyasporyen yo fèt. Men anko genyen anpil sektè tankou forom, gwoup ak klan zanmi kap veyikile politik rezignasyon.

O wi nou bezwen trankilite pou yon ti gwoup. Pa touche chouchou. toujou swiv, fè konfyans a chouchou yo lot pa pi miyo ke sa. Mouche jounalis Lagace dwe konprann tout jwèt makaron divizyon, destabilizasyon lakay Ayisyen andedan ou deyo peyi DAYITI. E PWI KOUS POU DJOB ,FÈ MIRWATE AVANTAJ , MOVE KOU AK PATIZANNERI KRAS. SE TOUJOU MENEM SALOPRI SAYO MAP TANDE KITE EGZISTE DEPI SOU DUVALIER.

An pasan mwen voye yon gwo kout chapo pou Fabienn Colas ki bay Jounalis Lagace yon bèl replik nan televizyon. Li fè konnen Lagace li met kontinye pale sou do pèp Ayisyen konsa:'' Le chien aboie, la caravane passe'' Fabienn Colas fè konnen bon pèp Ayisyen pa bay oken gouvenman li yo ki pa janm kanpe sou anyen fè kichoy pou yo.



Publié le 30 janvier 2010 à 08h32 | Mis à jour le 30 janvier 2010 à 09h34


Haïti, malade de ses charades

Patrick LagacéLa Presse

C'est toujours ça de pris: Tapis-Rouge a la plus belle vue de tous les nouveaux bidonvilles de Port-au-Prince. Une vue à couper le souffle sur la baie de Port-au-Prince, qui forme devant vos yeux un arc turquoise.


C'est toujours ça de pris: Tapis-Rouge a la plus belle vue de tous les nouveaux bidonvilles de Port-au-Prince. Une vue à couper le souffle sur la baie de Port-au-Prince, qui forme devant vos yeux un arc turquoise.
Dans la baie, au loin, 12 bateaux, au moins. Au-dessus de la baie, un hélicoptère. Un tableau saisissant. La baie, les bateaux, l'hélico.
Le spectacle de l'aide internationale, le monde à la rescousse d'Haïti.
Dans la pente que je descends en tentant de ne pas me casser la gueule, odeurs de poulet grillé, de merde, de déchets qu'on brûle. Quelques poules, un million d'enfants au moins, dont quelques-uns font flotter au vent des cerfs-volants faits de vieux sacs-poubelles.



Dans le ciel, à 100 mètres, au-dessus des cerfs-volants, étincelant au bout de branches attachées ensemble, le drapeau bleu et rouge d'Haïti.
Il flottait au-dessus de la case de Dielva Duval, secrétaire général du CAPSE, qui tient lieu de comité de citoyens. M. Duval, avec Jean-Jacques Faubert, président du CAPSE, dirige le comité, qui «aide les gens dans tous leurs besoins».

Et le drapeau? «Ça indique où est notre organisation, dit M. Duval, policier de son état. Les gens voient le drapeau, ils savent qu'ils vont trouver des informations ici.»

M. Faubert: «Haïti, notre cher pays, a été frappé. Ce drapeau montre notre identité. Il doit toujours flotter.»

Il faut savoir un truc, sur ce pays. Ses habitants l'aiment à la folie. Haïti est l'État qui mérite le moins l'amour de ses habitants. Deux cents ans plus tard, les Haïtiens sont encore galvanisés par leur histoire, par leur statut de «première république noire», obsédés par leur indépendance, arrachée aux Français en 1804.

En ce bidonville, ici, à Tapis-Rouge, l'État, c'est MM. Faubert et Duval.
Évidemment, en Haïti, l'État n'est rien.

J'en ai assez des charades d'Haïti. Tout le monde bullshite, dans ce pays. L'État, les politiciens, les Haïtiens, les journalistes - ceux d'ici et d'ailleurs -, la proverbiale communauté internationale, les travailleurs humanitaires.
Ça commence avec votre chauffeur, qui, même s'il ne sait pas comment aller aux Cayes, va mentir et vous dire qu'il sait comment aller aux Cayes. Il va même vous dire que ça prend deux heures. En route, il demandera son chemin à tout le monde et arrivera quatre heures plus tard.

Ça se poursuit avec cet État qui pue la grandiloquence, morpionné par des officiels qui bandent sur les titres, les uniformes et les grands discours.
Tandis que nous roulions vers Tapis-Rouge, René Préval, président de la République - Haïti s'est débarrassé de la France mais a adopté sa pompe -, était en entrevue à Radio-Caraïbes. Vingt-cinq minutes de n'importe quoi.
Vingt-cinq minutes de vent, de slogans, de voeux pieux. De bullshit.
Et, malheureusement, 25 minutes de servilité d'un intervieweur qui n'a jamais bousculé le leader d'Haïti, surtout pas quand M. Préval a expliqué son consternant silence de plusieurs jours après le 12 janvier. Une des premières questions de l'animateur: comment la tragédie l'a-t-elle interpellé dans sa foi?
Fuck.

J'en ai assez des charades. Tout le monde fait semblant. Même moi, je fais semblant. Je fais semblant que le foutoir haïtien n'est qu'extérieur au peuple. En montrant les faiblesses de l'État, je disculpe le peuple haïtien.
Or, désolé, mais les Haïtiens, collectivement, sont d'une passivité épouvantable, déprimante et délétère. Pour faire cute, comme tout le monde, je décris cette passivité comme du fatalisme.

La communauté internationale fait semblant que l'État haïtien existe. Un État n'existe pas quand c'est l'ONU qui en assure la sécurité par les armes. Quand c'est une puissance étrangère qui fait atterrir les avions après un tremblement de terre qui n'a PAS détruit la tour de contrôle de son aéroport. Quand ce sont les amis de Jésus qui soignent et instruisent ses citoyens.

Et il y a les ONG. Pleines de bonne volonté, bien sûr. Peuplées de saints, je le dis avec une admiration sincère. De Médecins sans frontières à la Croix-Rouge: ce sont des saints qui viennent ici.

Mais tout cet appui des ONG et des pays étrangers, à la fin, aide les Haïtiens... à mort. Devant les chocs entraînés par le désastre humanitaire, j'ai entendu 10 fois plus d'Haïtiens critiquer non pas leur État minable, mais l'ONU, les États-Unis, la France...

Aider à mort. Un exemple. Et je sais que je vais me faire lancer des tomates parce que c'est un cas isolé. Mais je m'en fous. Il est représentatif et emblématique.

J'arrête à l'épicerie, cette semaine. Oui, les épiceries ont rouvert leurs portes, fini les barres tendres. J'ouvre la porte du véhicule, mon chauffeur me met la main sur le bras:
«Tu me rapportes une bouteille d'eau?»

O.K., O.K., oui.
Je mets le pied par terre, il me dit (ce n'était pas une demande) un autre truc: «Et une bière.»
Le problème, c'est que - concurrence médiatique oblige -, nos chauffeurs sont très, très, très bien payés. Pas selon les standards haïtiens. Selon NOS standards: 200$US par jour.

Une bière, hein? Veux-tu que je conduise pendant que tu la bois, aussi?
J'ai l'air brutal. Mais c'est une partie de la charade: de peur d'être taxé d'insensibilité ou de racisme, personne n'est jamais brutal avec Haïti.
Les Haïtiens, de toute façon, ne le prendraient pas. Brutaux entre eux, ça va, de dictateurs en putschistes, ils tolèrent. Et quand un président élu leur coupe les couilles, ce sont les marines américains qui le sacrent dehors. Pas les Haïtiens.

Mais si la critique vient d'un étranger, alors là, c'est le tollé, c'est le fleuve de courriels, c'est le verbiage sans fin à la radio, c'est l'accusation de visées colonialistes.

J'en ai assez des charades. J'ai eu le coeur suffisamment brisé par suffisamment d'enfants affamés, cette semaine. Je crois avoir décrit l'urgence avec suffisamment de compassion pour avoir le droit, ici, juste une fois, de dire que les Haïtiens participent activement à leur malheur. Par passivité, justement.

Et nous? Continuer à aider Haïti exactement comme avant le 12 janvier, c'est créer une autre génération de misère, d'orphelins et de bullshit.
Assez, s'il vous plaît. Assez.

Marc te poste artik la...

mwen dakò ave'w e gen de moun menm ki pa menm wont pou yo di yo dakò. Gen de jan pou di bagay yo.

E personn moun te oblije'l al Ayiti.

Du journalisme de poubelle à La Presse ?

Dans le quotidien montréalais La Presse du 30 janvier 2010, le journaliste Patrick Lagacé, connu pour ses frasques, récidive sans sourciller : « Haïti, malade de ses charades » (http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/patrick-lagace/201001/30/01-944655-haiti-malade-de-ses-charades.php.) On peine à croire qu’il est à Port-au-Prince pour effectuer des reportages sur le séisme qui dévaste un pays déjà si fragilisé, tant son propos est hargneux, arrogant et méprisant envers les Haïtiens, en général, et ceux qui vivent ce drame, en particulier. Franc-tireur esseulé devenu trompette iconoclaste d’un certain journalisme de poubelle, et campé sur les ruines encore fumantes de Port-au-Prince dévastée le 12 janvier dernier, notre journaliste fulmine, invective, éructe et scrute, comme lui seul sait le faire, la face « noire » de l’âme haïtienne, ses travers sinon sa part maudite. Résumons sa pensée.

1) Haïti ? Un cocktail de bullshiteurs : « J'en ai assez des charades d'Haïti. Tous le monde bulshite dans ce pays. L'État, les politiciens, les Haïtiens, les journalistes -ceux d'ici et d'ailleurs-, la proverbiale communauté internationale, les travailleurs humanitaires.»

2) Les Haïtiens sont tous des menteurs : «Tout le monde fait semblant». Ils sont également passifs et paresseux : «les Haïtiens, collectivement, sont d'une passivité épouvantable, déprimante et délétère». Pire, ils sont brutaux entre eux car « de dictateurs en putschistes, ils tolèrent ».

3) Gommant la déliquescence déjà connue de l’État et du pouvoir exécutif en Haïti, les Haïtiens osent s’en prendre à l’international, ils critiquent «non pas leur État minable, mais l'ONU, les États-Unis, la France…»

4) Monsieur Lagacé a le droit de tout dire : « Je crois avoir décrit l'urgence avec suffisamment de compassion pour avoir le droit, ici, juste une fois, de dire que les Haïtiens participent activement à leur malheur. Par passivité, justement.»

Alors 200 000 personnes seraient mortes, des centaines de milliers d'autres seraient portées disparues, sinistrées « par passivité » ou par « fatalisme » ? La charge est superficielle et borgne, on l’aura compris, au moment où chacun pleure la disparition d’un proche, d’un ami, d’un collègue québécois, d’un travailleur humanitaire, d’un policier canadien, d’un évêque catholique haïtien… Mais les préjugés comme les clichés réducteurs et xénophobes ont la vie dure, même en temps de crise gravissime, alors même que notre journaliste prétend, illuminé et condescendant, avoir « le cœur suffisamment brisé par suffisamment d'enfants affamés ». Et Patrick Lagacé, franc-tireur de l’amalgame, en a déjà commis d’autres, auparavant, à propos d’Haïti. Faudrait-il prendre pour acquis qu’il est à la recherche d’un lectorat et d’une notoriété qu’il n’a pas su, jusqu’ici, obtenir par des articles et reportages de qualité ?

Il est flagrant et désolant que les ‘’reportages’’ de Patrick Lagacé ne contribuent en rien à une plus grande intelligence du drame actuel. En prenant l’avion pour Haiti, l’agaçant Patrick s’est au préalable armé de ses habituels préjugés : fébrile, il part à la recherche de poubelles, d’égouts, de porcs, de montagnes de détritus, de bidonvilles exsangues, de cohortes de menteurs-bulshiteurs, de riches et insolents bourgeois roulant en Porsche Cayenne, d’« officiels qui bandent sur les titres », de chauffeurs haïtiens richissimes qui touchent… 200 $US par jour –alors, Patrick, tu t’es trompé de métier ?--, bref de toute une sous-humanité qui ne mérite que sa colère et son mépris… Qu’à cela ne tienne, Patrick Lagacé en a tellement marre « des charades d'Haïti » qu’il n’a pas vu passer, au motif de l’aide humanitaire et de la compassion journalistique, tous ces vautours qui font déjà leur beurre sur le dos des victimes. Pourquoi les verrait-il, il en porte lui-même le déguisement compassionnel, voire la justification hallucinée...

Il serait sans doute fastidieux de démonter ligne par ligne les élucubrations ‘’journalistiques’’ de l’agaçant Patrick. Pour l’heure, je m’en tiens aux observations suivantes.

A) Dès les premières minutes du séisme, les habitants de Port-au-Prince, de Jacmel, de Léogane et de Petit-Goâve ont fait preuve, avec les moyens du bord, d’une exemplaire solidarité, quartier par quartier.

Contrairement aux fumeuses ‘’analyses’’ de Patrick Lagacé, les premiers secours à la population haïtienne sont le fait des Haïtiens eux-mêmes, qui en cela ont précédé l’indispensable solidarité internationale. On imagine mal comment de fieffés ‘’menteurs’’ et ‘’bulshiteurs’’, des êtres aussi indolents, ‘’brutaux’’ et ‘’fatalistes’’ aient pu, les mains nues, s’attaquer immédiatement aux gravats, secourir les blessés, trouver de rares médicaments… Faudrait-il de surcroît mettre en lumière l’empressement manifeste de plusieurs médecins et infirmières d’origine haïtienne du Canada et des États-Unis qui, sans hésiter, et dès les premières heures, sont allés porter secours à leurs compatriotes en détresse? De manière soutenue, la presse audiovisuelle canadienne et américaine en a témoigné avec retenue, respect et admiration.

B) Le drame haïtien habite toute la population québécoise et toute la société canadienne.

En tenant également compte des liens historiques entre le Canada et Haiti, qui remontent au 19e siècle, le séisme du 12 janvier 2010 interpelle la conscience citoyenne des Québécois et des Canadiens. C’est précisément cela que Patrick Lagacé ne tolère pas et qui alimente, une fois de plus, son intolérance, son aveuglement, ses demi-vérités, sa fascination pour l’amalgame raciste et xénophobe lorsqu’il écrit sur Haïti. Le journaliste de La Presse va à contre-courant de l’immense engagement solidaire dont les Québécois et les Canadiens ont fait preuve ces deux dernières semaines à l’égard des victimes du séisme. Et c’est un enfant de 6 ans, «Super Émile», qui, sans le savoir, lui répond avec l’intelligence du cœur : « En 24 heures, tout seul et de son propre chef, Émile a pris le téléphone, appelé grand-papa, grand-maman et à peu près tous les membres de la famille pour amasser des sous destinés aux victimes du séisme en Haïti. Au moment où j'écris ces lignes, il a déjà 165$ à remettre à la Croix-Rouge » (Tristan Malavoy-Racine, magazine Voir, « Le blogue de Tristan – Super Émile et Haïti », Montréal, 21 janvier 2010).

Pour conclure, je retiendrai que

n La Presse a certainement commis une grave erreur de jugement en envoyant Patrick Lagacé couvrir le séisme qui a frappé Haïti;

n le journalisme de poubelle, superficiel et sensationnaliste, constitue une violation du droit des lecteurs à une information de qualité;

n le journalisme de poubelle pratiqué par l’agaçant Patrick est manifestement, pour les victimes du séisme en Haïti, un déni d’humanité et la scabreuse éthique qu’il est le seul à défendre frise l’indécence;

n ses élucubrations ne contribuent pas à mieux faire comprendre le drame haïtien aux lecteurs de La Presse; et en cela aussi, ses prestations journalistiques sont d’une lamentable médiocrité;

n contrairement à l’agaçant Patrick, de manière générale les journalistes canadiens –notamment ceux de Radio Canada et de TVA--, ont fait un travail remarquable, objectif, documenté, en couvrant jour après jour les derniers événements et en donnant voix à la formidable solidarité manifestée envers Haïti par les Québécois et les Canadiens.



Le mythe du nègre « bon sauvage » --menteur et brutal, indolent, fataliste et paresseux--, naguère invalidé par Anténor Firmin ( « De l'égalité des races humaines ») et Lévi-Strauss (« Tristes tropiques »), semble avoir la dent longue. Libre à un journaliste en quête de reconnaissance sensationnaliste de le colporter. À son insu, pourtant, l’agaçant Patrick nous oblige à interpeller la sagesse des peuples et du Poète : en tout temps et davantage en cas de sinistre, mieux vaut cultiver ce qui nous rassemble. Au premier chef, le respect mutuel et le combat citoyen pour la dignité.











(Nota : l'auteur est linguiste-terminologue et poète. Dernières publications : « En haute rumeur des siècles », poésie, 2009, éd. Triptyque; « Poème du décours », poésie, 2010, éd. Triptyque.)

Je me demande bien pourquoi Lagacé n'a pas dit tous ses beaux mots sur le terrain !

T-NEG a écrit:Je me demande bien pourquoi Lagacé n'a pas dit tous ses beaux mots sur le terrain !

Il ne fait que dire des vérités qui ne visent pas entièrement les vrais responsables du grand désatre Haitien. Je l'ai maintes fois dit et répété nous avons affaire avec des menteurs et des coquins qui nous gouvernent.


Sauf comme étranger il n'arrive pas à comprendre cette patience à n'en plus finir du bon peuple. Ce n'est pas dans sa culture ni dans son reflexe de vivre la situation critique que connait nos frères Haitiens.

Il devait être plus diplomate, jouer au politique correcte. Mais que voulez-vous il ne marche pas ses mots? Et vous pouvez me croire malgré l'émotion et le choc du moment, le message atteint les Haitiens dignes de ce nom qui ne jouent pas à la basse politique ni au patisannerie crasse.

Se premye fwa mwen we sou site la yon ayisyen ki dakor avec yon etranjer kap pale peyi-l mal, ayisyen parey li mal, mwen di sa se honteux. Mwen rele moun sa yo APATRID et de plus c'est de l'ignorance!

Moman troublan ke nap traverse a se la solidarite. amour du prochain et de la patrie ke moun fet pou yo preche. Moman sa-a pa la pou nou antre nan zizanerie car nan maler nou fet poun konpati nan douler , maler ser ak frer nou yo.

Si ou pagin anyin pou di de byen pou peyi-w mye vo ke-w femen bouch ou, car moun sivilize ap rekonet an ou menm yon fo patryot.

Rico,

Si gen MANTEZ se ou minm paske ou ginler bliye ke lem te akize Legace de rasis ou tap pran pou li; O te dim se manti se moun nan gouvenman yo lap joure. Moun nan gouvenman yo kisa yo ye? etranje? se pa ayisyen parey ou yo ye.

Ler yon moun ap bay manti li toujou bliye, tandike map di la verite mwen pa bliye.

Mon cher Rico, tet fret tande, goumen ak tet cho pap rapote-w anyin. Ide an se pou cheche konvink moun kont gouvenman-an, e ou pap fe travay la byen ditout ak tout negativite sa yo, ou vini la-a san pwopozisyon.

Kisa pwopozisyon positif ke-w ta renmen we pou peyi Dayiti? Captivez l'imagination et vous captiverez les coeurs, les ames.

An atandan map kite ti panse sa yo pou-w:

Bien communiquer implique de ne pas critiquer, ne pas condamner, ne pas se plaindre...

Pour bien communiquer: Le cerveau ne peut traiter traiter la negativite, il ne peut travailler qu'avec des informations positives.

Le meilleur soldat n'attaque pas. Le combattant de aleur l'emporte sans violence. Le plus grands conquerants gagnent sans lutter... C'est ce qu'on appelle "la non-agressivite intelligente."

Seuls les grands hommes sont capables d'admettre qu'ils se sont trompes.

Pou yon nèg ap pran de moun tankou Lagacé kòm referans se deja yon wont.
Ki sa Lagace ye kom otorite lan politik ayisyen?
Sa k pi rèd, nèg la ap apuye vie jounalis la ki ap denigre ayisyen avèk anpil patwonaj ak rasism, pou l pouse ajenda dechoukaj li.

Mwen mem, lè m te rete Monreyal, mwen te kon reponn mesye sayo ke se te lan radio e ke se te lan jounal.

Olye wa p bouyi magouy sou fowòm lan. Mete yon pos ki kritike Lagace pito.
Lè saa na wè ki kalite ayiysen w ye.

Tande Madanm mantèz kom toujou wou pa gen anyen ki serye ki te di. Se bon jan zen, vye atak estipid , sounwa, jan de frekansite konsa nan yon senp fraz:

Je suis sure qu'il a fait un petit tour sur le forum avant d'ecrire son blog. Citation Kami

Wi mwen reponn Lagace di 4 verite sitou pou moun ki vreman annafè nan debak pèp Ayisyen. Mwen redi li anko kom Kebekwa kap viv nan milye kote l gen zouti pou defann dwa demokratik li, se dekonnen sou lansanm pèp dAyiti. Ni wou ak Sasaye yon lot radotè pap vinn di mwen di kontrè ni site m an mal.

Dayè Malice yon zanmi li te fè li remake deja nan yon lot pos kote Lagace toujou sakatik, pwovokatè, di verite menm si tenten li yo mal plase, mal vize. Se pa ni premye, ni dènye fwa KÈKSYON LAGACE SOULVE.

Mwen twouve yon radotè ansyen moderatè kap dekonnen jounen jodyè pa gen anyen pou aprann mwen. SI MOUN TANKOU LAGACE MALGRE ENDELIKATÈS FASON LI ABODE KÈKSYON PA BYEN AJISTE DEKLARASYON LI YO.
Nou pap vinn pwofite pou atake m di sa mwen pa janm di.

NOU MÈT KONTINYE JWE A LOTRICH, VINN DEFANN LENDENFAB. FÈ ALYANS YOUN AK LOT LAVALASYEN AK PREVALYEN, FLANKE PEYI DAYITI TOUJOIU NAN TENTEN.

Kanta lagace nou pa vle tande bann fanatik malgre movèz konpreyansyon pwoblematik ayisyen li di PASYÈLMAN VERITE NAN PWENTE DWÈT SOU KOKEN ZANMI NOU YO KAP DIRIJE PEYI SA . ALOS KE VRÈ MANTÈ, BOULSHITÈ, REKONÈT YO, SISPANN JWE A LOTRICH.

Tonas bon pèp mwen redi li anko Lagace mal konprann nan pran yo kom pwoblèm peyi dAyiti Toujou gen yon lame dokipasyon, toujou gen yon milis, bann chimè, zenglendou osèvis volo, pou kenbe volo nan dengwan yo.Se yo LAGACE PA KONPRANN KI LENNEMI ZOTORITE AN PLAS.

Se sa pou eksplike fè konprann, ki dwe revolte nou. Non vinn joure, jwe frekan
pwofite pou zanmi dirijan nou yo. Bann koken rico mete lè pwen sou lè zi, mwen reprann verite ki gen nan saki di. Kritike deriv ak pwopo yon jounalis etranje ki vle foure pèp nan salopri dirijan nou.

Menm lentensyonal rantre nan dezod pou pwoteje koken, tolere mèsenè meriken pou pwoteje bann volo. An plis san kote manipilisayon, eksplwatasyon kondisyon mizerab pou kenbe bon pèp nan tenten. MWEN FOUT DI AK REDI BON PÈP TOUJOU REBONDI, REYAJI KONT BANN ATOUFÈ, METE GNB NAN DENGWANN YO.YO LWEN MOUN REZIGNEN.OLYE RADOTE SE PRAN PWEN FO SAYO POU DEMOLI TÈZ LAGACE, OLYE PWOFITE NAN FÈ KAKOFONI.

Nan pwen youn nan band fanatik Aristido-Prevalyen ki defann bon pèp. Non se pwofite konfizyon, fè kapital politik, fè vye mansonj, frekansite, jwe sou yon patriyotism primè pou di rico pran vye pozisyon. Men nou chire map mete nou tout nan plas nou. Nou two raz, manke sibstans, pa serye pou fè m leson politik ak patriyotik. Komanse pale ak dirijan zanmi nou yo , sou nosyon konsa, pa vinn radote ak mwen.

Rico a écrit:Lagace parle surtout avec les menteurs et les propagandistes qui font de la petite politique. Le bon peuple n'a rien avoir dans ces mensonges éhontés.

Rico a écrit:... il faut que cette vérité parvienne aux oreilles de tout le monde. À force de se taire et de cacher nos 4 vérités nous ne faisons que les jeux des manipulateurs, des maffieux, des plus louches ect.....

Sa ma p di w la ou pa konprann.

Ekri Lagacé dirèkteman lan Laprès.
Di l sa wa p vinn di lan Fowòm lan.
Defann tèt ou kòm ayisyen.
Sòti lan labou a.
Lè lenj sal se lav an fanmi

Mete l lan plas li kòm yon blan ki gen pwoblèm ak ayisyen.
Fè l di w ki pwoblèm li.

Gen anpil bagay ki gen pou regle lan Kebèk ke li te kapab okipe olye li vinn manke ayisyen dega.

Menmsi ou twouve sa nòmal, omwen sove la fas devan ayisyen parèy ou.
Di blan zanmi w yo si yo gen yon pwen pou kritike, yo kapab fè l, men yo pa kapab derespekte tout ayisyen.

Men sa nonm lan pa wont ekri jodia. Li mete glo a diven'l. Les ecrits restent, les paroles s'envolent.


http://bloguesmu.cyberpresse.ca/lagace/

Di blan zanmi w yo si yo gen yon pwen pou kritike, yo kapab fè l, men yo pa kapab derespekte tout ayisyen.


Se sa kontinye, mwen fè diferans ant moun ki nan tèt yon peyi kap derive ak bon pèp ki nan BATAY CHAK JOU POU SOUSE YON ZO.



Mwen refize defann moun ki gen bon bout baton ki toujou NAN MANTI, NAN KOKEN, KAP BOULSHITE PÈP.

Wi Sasaye sitou lè tasks moun nou pa vle tande yo ap fè sanzave pi rich. Se sa wi pou konprann. Alos kisa solidarite wap mande m la pou moun konsa.

Blan mwen yo ak kinan w yo byen okouran taktik dirijan koken nou yo, yo menm konplis pafwa ak yo, ROULE TAPI ROUJ POU YO. E PWI ANYEN. Non Sasaye mwen la pou fè soti nyans nan parol yon jounalis nou vle pwofite pou fè almagam. Keli pale ak koken non derespekte bon pèp se sa diferans lan pou mwen.

J'ai envoyé sur son blogue une invitation Patrick Lagacé.

Kraze yo, mache sou yo Legace fok yo konen la verite ke se ti neg yo ye. Kife la-a ou twouve reponse ou yon bon pou ayisyens? lol...

Epi mwen pa vle pedi tan paske gen neg ki gen karakte ki pa manke bay Lagace repons.

Men yon ekzanp:

omni-tag

9 février 2010
12h01

Quelle est la part de responsabilité du Québécois dans son propre “malheur” de “colonisé”.

Quelle est SA part de responsabilité dans toute cette histoire de “petit pain”, de “petit succès”, de “petite misère”, de “petit gars d’ici ou de là”, de “petite bière”, de “petite vie”. Bref de toute cette “petitesse” du Québécois “lambda”, “petit-poil”, petit-jean, petit Mario-de-plâtre, … ?

“On serait peut-être quelque chose comme un grant peuple” -René Lévesque.
Notez le “peut-être” dans cette dernière phrase.

Haïtiens – Québécois : Même combat. Regardons-nous le nombril avant de passer des commentaires sur la pseudo-passivité des Haïtiens.

Nou pa menm konnen si neg saa se ayisyen.

kami a écrit:Kraze yo, mache sou yo Legace fok yo konen la verite ke se ti neg yo ye. Kife la-a ou twouve reponse ou yon bon pou ayisyens? lol...

Non se frape byen fo sou dirijan mantè, boulshitè, sou lèdè yo . Wi tonas sa di anpil, frap konsa , ki dwe reveye bon pèp ki dayè yo mete nan konfizyon.

Wi se yon bon eltrochok pou enkonsyan ki toujou panse tankou Legace kap ere bon pèp konplis nan zak vagabondaj yo. Se bon presyon pou koken reyajiste yo, manyè chanje taktik yo.

Aloske paske se yon dirijan, femen bouch mwen kite etranje frape-l jourel sal neg. Lakay mwen fanmi-m pat elevem konsa, yon moun frape frem ou sem ke yo fe mal ou pa, mwen pa supoze frape tou, o kontre map frape etranje sa-a e dil okupe sak gade-w.