Land des Gabions, un modèle de site pour les sans-abri
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Land des Gabions, un modèle de site pour les sans-abri
J'espère que cet endroit n'a pas été affecté par les inondations...
Haïti: Désormais, la pelouse de land des Gabions aux Cayes ne se
prête plus au football, sport roi très affectionné par la population
cayenne. Dès l'afflux des victimes du tremblement de terre du 12
janvier, elle s'est transformée en camp d'hébergement de sinistrés. En
effet, la mairie de cette commune du département du Sud, située à 150
kilomètres de la capitale, n'a pas attendu que les gens aux abois
transforment ce terrain de football en un lieu infect comme on peut le
constater sur divers sites à Port-au-Prince.
La mairie des Cayes, de concert avec la société civile et les
organisations caritatives sur place, a spontanément volé au secours des
sans-abri. Des tentes ont été dressées au fur et à mesure que les gens
arrivaient. « Nous avons aujourd'hui 53 tentes dressées sur le terrain.
217 personnes dorment ici et sont nourris trois fois par jour », dit
Jean-Denis Bellezy, un représentant de la mairie, responsable du site
des Gabions.
Land des Gabions affiche la propreté comme sa carte de visite. « La
salubrité n'est pas venue toute seule », se vante Bellezy tout en
expliquant qu'un groupe de volontaires dénommés « G7 », coiffé par la
mairie, supervise les lieues. Ce groupe se compose de jeunes scouts, de
kiro (jeunes volontaires de l'église catholiques) et de la brigade de
la propreté. « Nous avons réparti les taches suivant un horaire bien
déterminé. Il y a ceux qui supervisent les lieux de six heures du matin
à deux heures de l'après midi, un autre groupe prend la relève de deux
heures à dix heures du soir et puis le troisième relaie de dix heures à
six heures du matin », précise-t-il.
Témoignage de sinistrés
A l'inverse des camps de sinistrés à Port-au-Prince, il y a certains
spectacles que les gens n'offrent pas à Land des Gabions, comme croupir
sur le gazon pour soulager leurs besoins physiologiques. « Nous
utilisons les installations sanitaires installées dans les vestiaires
du stade. C'est à cause de cela que les filles ne montrent pas leur
nudité en public comme en voit du côté de Champ de Mars », témoigne, un
jeune homme, Pierre Joseph, tout en soulignant qu'il a passé une
semaine au Champ de Mars avant de rejoindre ses amis aux Cayes.
Ayant élu domicile sur la pelouse du stade avec sa famille, Roodfort
Benjamin, un jeune Jérémien qui a fui Port-au-Prince, trois jours après
le drame, se refait une santé. Dans la journée, il lit, entreprend des
flâneries dans cette ville qu'il découvre. Au cours de la soirée, il se
détend à la belle étoile lors des projections de films qui animent la
colonie des sans-abri. Benjamin essaie de soulager sa tristesse, car il
a perdu sa grand-mère et sa cousine pendant le séisme. Sa tante,
Estelle Vilsaint, couchée à plat ventre sur un drap, se remet, elle
aussi, de ses blessures et de sa fracture au bras. Elle a failli mourir
dans un de ces corridors labyrinthiques de Port-au-Prince. Deux rangées
de maisons se sont effondrées pendant qu'elle se sauvait. Elle a été
retrouvée sous les décombres.
Depuis notre dernière visite à Land des Gabions, les choses allaient
très bien au niveau de la distribution de la nourriture, assurée par
les soeurs de la Charité établies à l'Ecole normale. Toutefois, nous a
signalé Bellezy, « vu le nombre de réfugiés qui augmentent au fil des
jours, ce camp pourraient faire face, dans les jours à venir, à une
pénurie alimentaire. » Même son de cloche de la part du maire des
Cayes, Pierre Yvon Chéry, contacter au téléphone cet après-midi. « Il
n'y a que la société civile des Cayes, les fidèles des églises
catholique et protestante qui nous aident à tenir le coup. C'est ainsi
que le Rotary club nous envoie des psychologues et des médecins. Quand
aux institutions telles CRS, PAM et CARITAS, depuis le mois de janvier,
elles ne font que collecter des informations » quand le moment est à
l'action. En dépit des difficultés que connaît land des Gabion tels que
le manque de trousses d'hygiène qui pourraient faciliter la vie des
gens, land des Gabions établi au coeur de la ville des Cayes reste un
modèle de site pour des sans-abri.
Haïti: Désormais, la pelouse de land des Gabions aux Cayes ne se
prête plus au football, sport roi très affectionné par la population
cayenne. Dès l'afflux des victimes du tremblement de terre du 12
janvier, elle s'est transformée en camp d'hébergement de sinistrés. En
effet, la mairie de cette commune du département du Sud, située à 150
kilomètres de la capitale, n'a pas attendu que les gens aux abois
transforment ce terrain de football en un lieu infect comme on peut le
constater sur divers sites à Port-au-Prince.
La mairie des Cayes, de concert avec la société civile et les
organisations caritatives sur place, a spontanément volé au secours des
sans-abri. Des tentes ont été dressées au fur et à mesure que les gens
arrivaient. « Nous avons aujourd'hui 53 tentes dressées sur le terrain.
217 personnes dorment ici et sont nourris trois fois par jour », dit
Jean-Denis Bellezy, un représentant de la mairie, responsable du site
des Gabions.
Land des Gabions affiche la propreté comme sa carte de visite. « La
salubrité n'est pas venue toute seule », se vante Bellezy tout en
expliquant qu'un groupe de volontaires dénommés « G7 », coiffé par la
mairie, supervise les lieues. Ce groupe se compose de jeunes scouts, de
kiro (jeunes volontaires de l'église catholiques) et de la brigade de
la propreté. « Nous avons réparti les taches suivant un horaire bien
déterminé. Il y a ceux qui supervisent les lieux de six heures du matin
à deux heures de l'après midi, un autre groupe prend la relève de deux
heures à dix heures du soir et puis le troisième relaie de dix heures à
six heures du matin », précise-t-il.
Témoignage de sinistrés
A l'inverse des camps de sinistrés à Port-au-Prince, il y a certains
spectacles que les gens n'offrent pas à Land des Gabions, comme croupir
sur le gazon pour soulager leurs besoins physiologiques. « Nous
utilisons les installations sanitaires installées dans les vestiaires
du stade. C'est à cause de cela que les filles ne montrent pas leur
nudité en public comme en voit du côté de Champ de Mars », témoigne, un
jeune homme, Pierre Joseph, tout en soulignant qu'il a passé une
semaine au Champ de Mars avant de rejoindre ses amis aux Cayes.
Ayant élu domicile sur la pelouse du stade avec sa famille, Roodfort
Benjamin, un jeune Jérémien qui a fui Port-au-Prince, trois jours après
le drame, se refait une santé. Dans la journée, il lit, entreprend des
flâneries dans cette ville qu'il découvre. Au cours de la soirée, il se
détend à la belle étoile lors des projections de films qui animent la
colonie des sans-abri. Benjamin essaie de soulager sa tristesse, car il
a perdu sa grand-mère et sa cousine pendant le séisme. Sa tante,
Estelle Vilsaint, couchée à plat ventre sur un drap, se remet, elle
aussi, de ses blessures et de sa fracture au bras. Elle a failli mourir
dans un de ces corridors labyrinthiques de Port-au-Prince. Deux rangées
de maisons se sont effondrées pendant qu'elle se sauvait. Elle a été
retrouvée sous les décombres.
Depuis notre dernière visite à Land des Gabions, les choses allaient
très bien au niveau de la distribution de la nourriture, assurée par
les soeurs de la Charité établies à l'Ecole normale. Toutefois, nous a
signalé Bellezy, « vu le nombre de réfugiés qui augmentent au fil des
jours, ce camp pourraient faire face, dans les jours à venir, à une
pénurie alimentaire. » Même son de cloche de la part du maire des
Cayes, Pierre Yvon Chéry, contacter au téléphone cet après-midi. « Il
n'y a que la société civile des Cayes, les fidèles des églises
catholique et protestante qui nous aident à tenir le coup. C'est ainsi
que le Rotary club nous envoie des psychologues et des médecins. Quand
aux institutions telles CRS, PAM et CARITAS, depuis le mois de janvier,
elles ne font que collecter des informations » quand le moment est à
l'action. En dépit des difficultés que connaît land des Gabion tels que
le manque de trousses d'hygiène qui pourraient faciliter la vie des
gens, land des Gabions établi au coeur de la ville des Cayes reste un
modèle de site pour des sans-abri.
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