Haiti Education-Pour l'officialisation de l'Anglais!

Rappel du premier message :

Deux examples tangibles me poussent a soutenir ma position en ce qui concerne l'officialisation de l'Anglais en Haiti.

1) Aujourd'hui le Rwanda, apres la guerre civile qui rongeait ce pays devient une reference en Afrique centrale. Les Rwandais n'avaient pas peur d'adopter de reformes qui pour plus d'un consideres comme irrealisables. Pour s'adapter a sa position geographique, le Rwanda adopte l'anglais comme une langue officielle,Car l'afrique de l'est est quasiment Anglophone. D'ou l'emergence d'un Rwanda qui au niveau de communication s'impose en Afrique centrale et a mon humble avis, le pays va tres bien.

2) Apres la prise du pouvoir des Hutus au Burundi, le Burundi aussi veut suivre la meme direction que le rwanda pour s'integrer sur le marche de l'Afrique de L'est. A partir de cette annee, l'Anglais et le Kiswahili seront enseignes dans toutes les classes( Primaire et Secondaire). Drole de coincidence, les Hutus Burundais s'entendent tres bien avec les Tutsis Rwandais, et le Hutus Rwandais avec les Tutsis Burundais. (Paul Kagame est Tutsi et Pierre Nkurunziza est Hutu) Bref

Pourquoi pas nous?
Pourvoir avons nous peur de reforme? en Amerique la langue francaiss ne cesse d'etre une ecluse qui empeche notre integration integrale dans les ameriques.
Nous ne demandons pas de rejeter une langue mais nous encourageons d'adopter une langue qui peut faciliter notre integration dans notre milieu geographique. Je le repete une fois de plus, a part une partie du Canada, Haiti est le seul pays independant des Ameriques a parler le Francais. le francais empeche notre culture de s'inserer sur le marche international ect.

Haiti est entoure de pays Hispanophones et Anglophones. Q'u'attendons nous pour officialiser soit L'Anglais ou Espagnol?

Bon

Je sais très bien pour changer un pays il faut l'apport de tous les citoyens.Mais on doit reconnaitre aussi l'importance des dirigeants.La Chine n'aurait pas pu etre ce qu'elle est sans la revolution.La France aussi, les Etats-unis de meme.L'amelioration du standard de vie des haitiens dependra des directives de nos gouvernements.Tous les haitiens, quelque soit leur credo, veulent un mieux-etre;pourquoi sommes-nous si pauvres?Il faut admettre que nos dirigeants sont les responsables.

Stability for the sake of stability?

A quoi sert cette stabilité?
Il serait préférable d'avoir quelqu'un capable de changer la mise.
Ce n'est pas qu'on voudrait le renversement de Préval,mais il faut qu'il opère les changements qui doivent ètre faits.
Je pense que s'il n'y avait aucune pression,il continuerait de gouverner avec les kleptocrates de Latortue.
Parlant de pression,que va t-il faire avec les juges de Cassation nommés illégalement par Boniface?
Je suis sur que c'est l'une des raisons que LYSIUS s'était empressé d'appeler en Cassation .
L'on peut prédire que ces juges vont lui permettre de continuer de terroriser la population et présider aux gangs de kidnappings!

Messieurs,

Je ne sais pas si ce monsieur Lysius est couapble ou pas, mais en Haiti on est trop rapide a declarer quelqu'un coupable.

Quand je pense que beaucoup d'entre nous sont en train de reveler et de contester les mensonges faits lors du mouvements GNB pour renverser Aristide, l'histoire devait nous avoir appris a etre plus reserves.

Mais, on dirait qu'en Haiti, on n'apprend jamais. On ne fait que tourner en rond...

Je sais que le gouvernement joue un role vital pour changer les choses. Mais je crois que le PARLEMENT HAITIEN, a beaucoup de pouvoir. Il ne suppfit pas seulement aux Parlementaires d'accuser les faussoyeurs mais creent, abrogent des lois moins compliques mais plus adaptes et efficaces pour l'avancement d'Haiti.

Je le disais deja, l'Haitien est soude avec LE FAIT ACCOMPLI. Nous avons trop peur de Reforme. Rien ne marche mais on ne veut rien changer.

Concernant le Francais, il ne suffit pas de critiquer l'elite Haitienne. Nos dirigeants sont responsables, ils n'ont jamais vu que cette langue n'est pas adaptee avec nos situations economique, sociale, politique et geographique.

ma question est la suivante, A quand l'execution va se pencher sur l'amendement de la constitution?

Vle pa vle! Creyol ap Angle ap vinn sel lang an Ayiti.

Yon ti atik enteresan sou kouman ,ayisyen aletranje yo ,ap pran fyète nan lang Kreyol yo an.
Nan yon lekòl elemantè nan Miyami ,ki gen anpil ti ayisyen,yo ba yo chwa ,ant Kreyòl.Panyòl ak Franse ,kòm dezyèm lang.
Otè atik lan di paran ak ti elèv ayisyen yo chwazi Kreyòl ,e menm timoun ki pa ayisyen yo blije ap aprann lang lan.

Paran ki pa ayisyen yo,ap pwoteste,men se nad marinad.

Kididonk Ayibobo pou paran ak elèv ayisyen yo,e yon gran AYIBOBO tou ,pou doktè MICHEL DE GRAFF,gran savan MIT sa a ,ki pran defans lang Kreyòl ayisyen an,tankou yon misyon:

Li pito:

http://www.philly.com/mld/philly/news/nation/15703949.htm?source=rss&channel=philly_nation

Quand je pense que beaucoup d'entre nous sont en train de reveler et de contester les mensonges faits lors du mouvements GNB pour renverser Aristide, l'histoire devait nous avoir appris a etre plus reserves.

Gwotoro, je vous croyais plus serieux. Et la je dois admettre que vous etes en train de forger qqch a la lavalasienne pour nous faire comprendre que les derapages lavalasiens(bastonnade des etudiants par les chimeres) enregistres sous la presidence d'Aristide n'etaient que des bobards. Gwotoro, vous aurez du vous regarder et parler avec votre conscience, l'ecouter sans lui dicter les detours diaboliques pour justifier votre manie a couvrir les mefaits d'un quelconque parti politique.
"Vipere! Il etait si laid qu'en passant sa langue sur son visage il sentait sa laideur" Et voila que monsieur le ministre lui meme eut a declarer qu'il va reformer le parti avec certains lavalasiens honnetes. Cela sous-entend qu'il existe des lavalasiens malhonnetes. On peut meme comprendre que les forfaits lavalasiens etaient l'oeuvre des malhonnetes sur qui tombera le fardeau du grand desordre lavalasien. Monsieur le ministre se lave les mains. Mais il a trouve qqn plus gros que lui ( un certain gwotoro) pour lui expliquer que le lavalasien malhonnete n'existe pas et que s'il ( monsieur le ministre) en a connu, ses yeux lui auraient menti. Gwotoro, ne soyez pas plus royaliste que le roi!

** Keen, mathematiquement parlant, il y a autre facon de comprendre la declaration du minstre. Parler de certains lavalasiens honnetes n'implique pas forcement qu'il en existe de malhonnetes. Si je suis a Jacmel et que je declare que je parle a certains jacmeliens, cela ne voudra pas dire que les autres que je ne rencontre pas ne sont pas jacmeliens.
kenn, we will talk about it. Don't get me wrong. I know you will come with something, and there is a lot to come with.

Rodlam Sans Malice a écrit:Bon

Je sais très bien pour changer un pays il faut l'apport de tous les citoyens.Mais on doit reconnaitre aussi l'importance des dirigeants.La Chine n'aurait pas pu etre ce qu'elle est sans la revolution.La France aussi, les Etats-unis de meme.L'amelioration du standard de vie des haitiens dependra des directives de nos gouvernements.Tous les haitiens, quelque soit leur credo, veulent un mieux-etre;pourquoi sommes-nous si pauvres?Il faut admettre que nos dirigeants sont les responsables.

sans malice, souvent on entend cette fallacie politique que le consensus national est necessaire pour obtenir un changement progressiste et integral au sien d'une societe.
il est vrai que le consensus national est preferable, mais il n'est pas necessaire; et souvent les conditions existentielles a changer sont inheremment opposees au consensus national.
comment avoir un consensus national dans une societe constituee d'esclaves et de maitres?
si nous dependions sur le consensus national, l'esclavage dans le sud des etats unis serait une realite tout a travers le 21eme siecle.
il faut savoir que certains secteurs ne vont pas accepter un changement anti-thetique a leurs interets socio-economiques; et parlons de consensus national dans le contexte haitien est naif.
nous avons besoin de l'union des gens honnetes et courageux pour forcer les beneficiers traditionels du status quo d'accepter le nouveau dynamisme socio-economique.pour faire cela sans etre piege, il faudra utiliser la tete aun lieu du coeur, et se placer deux pas toujours avant de ces beneficiers traditionels.
nous n'aurions pas besoin de les represser physiquement pour les faire comprendre. une nouvelle structure bureaucratique et investigative, et la creation d'une agence executive de non-corruption economique qui a pour misssion de revoquer definitivement la licence de commerce de tout commercant trouve coupable d'activities commerciales deshonnetes et criminels. par example, si un banquaire est trouve coupable de cuire les libres banquaires, sa licence de travailler dans l'industrie banquaire est definitivement revoquee; il pourrait etre employe ou investir dans une autre industrie, mais investissement banquaire lui devrait etre interdit definitivement.
par example, si nous pensons qu'un homme d'affaires a l'habitude de " bribe" les agens de l' APN pour ecraser une competition, alors nous pourrons arranger un agent secret equippe d'appareils electroniques telsque " recorders" pour lui trouver les mains dans le sac.
et dans ce cas, ce meme homme d'affaires ne pourrait plus utiliser ses medias pour declarer qu'il est victime de persecutions politiques car sa voie, sa photo l'aurait automatiquement embarrasse dans le silence.
ce qui est necessaire pour un changement progressiste est la consolidation intellectuelle, humaine et logistique des gens honnetes et courageux.

Keen

On parle de consensus dans un contexte de crise politique. Bien sûr, ce n'est pas parce que le peuple a voté en masse pour le Président Préval que ce dernier pourrait effectivement exercer le pouvoir. Le peuple lui a donné un pouvoir sans les outils nécessaire pour l'exercer.Il va sans dire que le consensus dont on parle est conforme au compromis politique, ce qui veut dire que pour parvenir à une satisfaction partielle des intérêts de toutes les parties en présence du conflit politique ; il faut chercher des solutions "acceptables plutôt qu'optimales dans un contexte de crise chronique et circonstancielle. Dans cette optique, le président Préval pourrait parvenir à éliminer les désaccords en présentant le problème d’ingouvernance d’Haïti à cette communauté politique problèmatique et tenter une fois pour toute de le résoudre en concertation avec toute les parties en présences par la conscientisation...

Par ailleurs, les haïtiens font face à un problème psychosocial sans aucun doute. Pour résoudre ce problème, nous avons besoin de rentrer en relation avec nous pour établir une relation de confiance collective. Dans cette perspective, l’empathie deviendrait la base comme attitude à adopter pour arriver à nous soigner psychologiquement, bien sûr. Se mettre dans la peau d’un GNBiste, se mettre dans la peau d’un lavalasien pour bien comprendre la problématique haïtienne des années 2006. Je crois que c'est possible...

Marc Henri,

Depuis l'élection de René Préval ,vous faites montre d'un optimisme,que si vous avez étudié l'histoire d'Haiti ces deux derniers 200 ans,vous devriez y mettre une sourdine.

La réaction "pwenn fè pa " contre la nomination de Samba Boukman,de la part des GNBis devrait vous dire quelque chose.
Les GNBis ne croient pas dans l'entente,ils n'ont qu'un souci c'est le pouvoir.
Le pouvoir pour ne rien faire comme l'avait prouvé les deux ans de Latortue.

L'optimiste Réaliste que je suis tient mordicus à dire que:


SE LE MWEN WE MA KWE

Joel

C'est justement pour cette raison historique que je crois dans une nouvelle entente politique haïtienne.

Il y a deux types de conflits que l'on rencontre très souvent en Haïti. Les conflits de fond qui sont naturels dans toutes les sociétés sauf qu'en Haïti, le fait que chacun reste sur ses positions , les situations dégénèrent en guerre ouverte ou en coup d'État contre les présidents. Enfin, il y a les conflits émotionnels: La méfiance, la peur de l'autre, l'antipathie, de ressentiment, etc. Comment pouvons-nous sortir Haiti dans ce petrin si nous ne reglons pas ces conflits ?

Bien souvent, en Haïti les conflits de fond , c'est à dire les points de vue différents, nos méthodes de gouvernance, la répartition des rôles se transforment en conflits émotionnels ce qui semblent bien compliqués la gouvernance politique d'haiti donc la société haïtienne. La solution finale se trouve dans nos capacités de travailler en concertation. Cibler nos objectifs. Comprendre pourquoi sommes -nous là à tourner en rond. Nous parler les yeux dans les yeux comme dit le président. C'est cela la relation d'aide. C'est cela l'écoute active. C'est cela l'empathie politique. Il faut un vrai consensus. Un consensus transparent. Un consensus pédagogique. Un consensus habilitant. Pourquoi devrions-nous travailler en concertation. C'est cela le plus important. C'est un travail de longue haleine. Ilfaut y croire pour y arriver. En avant Joel.

En outre, je pense sincèrement si nous arriverons à adopter un leadership qui prendra en compte ces deux types de conflits. Ma foi, le développement de la société haïtienne passera comme une lettre à la poste ...ou presque.

Je rêve diriez-vous Joel. ? franchement, j'y crois dans ce leadership habilitant. Mais à une seule condition que le consensus actuel ne soit pas un faux consensus.

PS: L'affaire de Boukman est normale. Le président doit jouer son rôle d'informateur, de communicateur pour expliquer aux autres le bien-fondé de son jugement. Ça va passer. En politique c'est donnant donnant. On ouvre . On reçoit . On donne et on prend. C'est le jeu politique dans un contexte consensuel.

Voici un papier super interessant, on parle de langue, du créole qui sera majoritaire dans le marché de la caricom et des affaires. Joel sera tres content apres lecture du papier.



Myrtha Desulme,* Contributor

http://www.jamaica-gleaner.com/gleaner/20061008/focus/focus5.html


CARICOM'S total population is about 14 million, 60 per cent of which are
Haitian, making the most-spoken language in CARICOM not English, not even
French, but Haitian Creole, the language of the majority.

OK, no need to panic! Just a little shock therapy to see whether you were paying
attention! CARICOM being a monolingual organisation, (quite a rare phenomenon in
the world of international institutions), has already declared that English will
remain the official language of the community, though it has conceded that
efforts should be made to deepen the use of French in the region.

A great number of Haitians speak English, either because they have studied in
American universities, or have at some point lived in the U.S. Be that as it
may, the hard opening facts above are nevertheless the prism through which some
Haitians view CARICOM.

The integration of Haiti into CARICOM remains the biggest challenge, which the
community has yet to face, owing to the social, linguistic, judicial, political,
and economic obstacles to be overcome. How will we reconcile Haiti's judicial
system, which is based on the French Napoleonic Code, with the Caribbean Court
of Justice's English common law regime? Owing to IMF dictates, Haiti has the
lowest tariffs in the region. The question of tariff harmonisation will also
have to be resolved if Haiti is to join CARICOM's Common External Tariff. Many
quandaries still remain to be sorted out. If this integration is achieved,
however, it will be CARICOM's most rewarding milestone, and a great triumph for
the hemisphere as a whole.

THREE-FOLD PATTERN OF DIVISION

The Caribbean has inherited a three-fold pattern of division from its former
colonisers:

The traditional enmity, which existed between France, Spain and Britain.

A "divide and conquer" policy which the European powers used to maintain
control.

The systematic isolation of Haiti, as the country which won its Independence on
terms that the metropolis considered unthinkable and unacceptable, (the seizure
of the State, and the banishment of the French).

There is a great movement afoot to undo these centuries of division and the
isolation of Haiti, the "sacrificial lamb" - the country which paid such an
exorbitant price for pioneering, through the sacrifice of blood and fire, the
cycle of emancipation and decolonisation in the Western Hemisphere. Haiti was
granted provisional membership in CARICOM in 1997, and became a full member in
2002. After a 28-month suspension, owing to the unconstitutional ouster of
President Aristide, and the imposition of a puppet interim regime by the U.S.,
CARICOM has welcomed Haiti back into its fold in response to the return of
democratic rule, after the election of René Préval in February.

Although present trade with CARICOM is only 1 per cent of Haiti's total trade
with the rest of the world, it is likely that it will rise in the median to
long-term, owing to better access to trade information and harmonisation of
rules and standards, which will help to open business horizons and
opportunities.

MARKET

Haiti is a virgin market, which needs everything. Its nine million people
represent a vast market for goods and services. The Haitian import market is
more than US$3 billion per year. There is a tremendous amount of business to be
done, and CARICOM cannot only foster Haiti's development, but also benefit from
the expanding networks. Mobile telecommunications giant Digicel, which is
operating in 20 Caribbean countries, has found Haiti to be its most profitable
market. International propaganda notwithstanding, those in-the-know know that
the Haitian people are a great nation - resilient, hard-working, honest and
resourceful - who have boosted the economies of The Bahamas, Turks & Caicos
Islands Dominica, the U.S.A., Canada and France. Haiti's labour force benefits
from a structural youthfulness, as 40 per cent are under 15 years old, 55 per
cent are under 65, and only 5 per cent are over 65.

CARICOM members will open banks and businesses in Haiti. Competition of more
firms opening businesses will help to make Haitian firms more efficient and
create employment. A wider variety of goods and services will become available
at better prices to the Haitian consumer. Direct foreign investment and private
and sovereign loans are bound to increase with integration, and stimulate the
economy.

Membership in a large economic bloc will strengthen Haiti in international
negotiations with institutions such as WTO, FTAA, etc. The Regional Negotiating
Machinery of CARICOM can be an appropriate instrument for strengthening Haiti's
bargaining position in trade negotiations, and giving it a more effective voice
in international fora. Existing free-trade agreements between CARICOM and other
countries will automatically benefit Haiti.

Some trade gains can accrue immediately in areas where Haiti already has a
competitive advantage, such as arts and craft. Haiti's art is widely appreciated
and acknowledged as being incontestably the most original of all Afro-Caribbean
cultural manifestations. Haiti has a cultural identity which distinguishes it
from other CARICOM countries. There can be no doubt that British imperial rule
has more profoundly shaped the nations under it than the French system was able
to do in Haiti, falling short of about 160 years of British influence.

During the last CARICOM Conference, the Heads of Government meeting in St Kitts
pointed to Haiti's cultural usefulness in terms of Caribbean integration, in the
following statement:

"It is necessary to point out that Haiti has a great contribution to make to
Caribbean life in terms of culture, and to the development of a Caribbean
identity."

CARICOM leaders have paid many wonderful tributes to Haiti's historical
significance and cultural richness, and have often expressed their eagerness to
assist Haiti, and embrace her into the Caribbean family; but they have
systematically failed to give any tangible demonstration of this goodwill to the
Refugees, who have collapsed on their doorsteps, in search of protection and
assistance.

INTRODUCING HAITI

Haiti is Africa in the Caribbean. She is actually the eldest daughter of France
and Africa. Haiti is: roosters crowing at dawn, coffee plucked wild from
mountainsides, red sunsets plunging behind majestic mountain peaks, headlong
valleys, bright and exotic flowers, vast ruins of a glorious past, the call of
the conch, drums and burning cane fields in the night, rum from ancient iron
kettles, proud peasants, sparkling seas, dainty gingerbread houses, exquisite
French Creole cuisine, romance from the catch of a meringue, the swirl of
white-robed priestesses dancing for the gods of Africa, a French taste for
luxury and refinement, an explosion of art, colour and music.

Embracing Haiti means that the Caribbean would have come full circle, and
matured to the point where it is now ready to return to its roots. This does not
mean regression as some might think. It does not mean that we do not also
embrace all of the other ethnic and cultural influences which form an integral
part of who we are, making us "Out of Many, One People". It just means that we
embrace and honour our full identity in all of its multifaceted and
multicultural diversity, so that the Caribbean can take its place within the
family of nations, not as dependencies, but as a strong unit, confident in its
unique identity, "walking with heads erect, proud owners of a New World,
admitting no inequality, feeling no inferiority, only a great humility and
wonder, for the Destiny that shall be theirs." (H.D. Carberry)

Myrtha Desulme is President of the Haiti-Jamaica Society.