Georges Laraque réalise son projet: Un Hôpital sera reconstruit et agrandit!
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Georges Laraque réalise son projet: Un Hôpital sera reconstruit et agrandit!
http://fr.canoe.ca/infos/international/haiti/archives/2010/06/20100610-012459.html
Georges Laraque s’attendait au pire en posant le pied en Haïti, sa patrie d’origine dévastée par un tremblement de terre qui a fait quelque 300 000 morts l’hiver dernier. Il dit y avoir plutôt retrouvé un peuple tenace, généreux et animé d’une force de vivre exceptionnelle.
«Les gens chantent pour nous accueillir; ils sont fiers et souriants. Ils se moquent même de mon accent en créole. Les Haïtiens sont un tel exemple de courage; à les voir aller, jamais on ne penserait qu’il y a eu une si grande tragédie ici en janvier», a soufflé le hockeyeur, joint hier après-midi à Port-au-Prince.
Si ses hôtes se montrent affables, précise cependant Laraque, il est évident que les besoins sont criants pour la reconstruction du pays et que la situation reste particulièrement difficile. Pour les enfants surtout, suggère-t-il, en évoquant son arrivée chaotique à l’aéroport de Port-au-Prince mardi dernier pour l’illustrer.
Une erreur d’un dollar...
«Un enfant de 6 ans s’est approché en me tendant la main. Ça m’a touché; je lui ai donné un billet d’un dollar américain, ce qui est assez pour très bien se nourrir pendant plus d’une journée», a-t-il conté.
«Mais j’ai fait une erreur. Tout d’un coup, il en est arrivé de partout en courant et le monde se battait en espérant en avoir aussi. Ça nous a pris une heure avant de pouvoir quitter l’aéroport», relate Georges Laraque, qui a visiblement été ému par cette scène déchirante.
L’athlète d’origine haïtienne, qui n’hésite jamais à s’impliquer dans les causes caritatives, rappelle d’ailleurs que le destin l’a bien servi. «Je me compte chanceux. Si ma mère n’était pas partie pour Montréal quand j’étais tout jeune, c’est peut-être moi qui aurais été pris là un jour; ou je serais peut-être mort aujourd’hui», glisse-t-il.
Plus gros, plus de soins
Après l’incident, sa présence dans la capitale haïtienne en compagnie du défenseur Dan Hamhuis, des Predators de Nashville, n’apparaît ainsi que plus pertinente.
Les deux joueurs y ont en effet annoncé hier que le projet «Hockey pour Haïti» a jusqu’ici permis d’amasser plus de 1,1 M$, une somme qui servira à reconstruire le réputé hôpital pédiatrique Grâce.
«C’est un hôpital de 70 lits qui traitaient des cas de tuberculose. La moitié de l’immeuble s’est écroulé lors du tremblement de terre; le reste est fissuré et menace de s’écrouler. Des soins sont offerts sous des tentes maintenant. On va le rebâtir encore plus gros afin d’offrir plus de traitements, pour le sida par exemple», explique Laraque, qui s’est amusé à jouer au hockey avec les petits patients hier.
Troublé par le séisme, Georges Laraque avait initié «Hockey pour Haïti» cet hiver et s’était associé à Vision Mondiale. L’Association des joueurs et la LNH avaient chacune contribué pour 100 000 $. Puis, les dons de particuliers ont afflué à leur tour. «Et ça continue !» se réjouit le gros bonhomme au grand coeur, qui ne s’étonne pas de la réponse phénoménale des gens.
<TABLE border=0 cellSpacing=0 cellPadding=0 width=248> <TR> <td></TD></TR> <TR> <td class=vignette2>Georges Laraque a fait une visite aux jeunes patients de l’hôpital Grâce, qui sera reconstruit grâce au projet «Hockey pour Haïti». Photo Vision Mondiale </TD></TR></TABLE> |
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Si ses hôtes se montrent affables, précise cependant Laraque, il est évident que les besoins sont criants pour la reconstruction du pays et que la situation reste particulièrement difficile. Pour les enfants surtout, suggère-t-il, en évoquant son arrivée chaotique à l’aéroport de Port-au-Prince mardi dernier pour l’illustrer.
Une erreur d’un dollar...
«Un enfant de 6 ans s’est approché en me tendant la main. Ça m’a touché; je lui ai donné un billet d’un dollar américain, ce qui est assez pour très bien se nourrir pendant plus d’une journée», a-t-il conté.
«Mais j’ai fait une erreur. Tout d’un coup, il en est arrivé de partout en courant et le monde se battait en espérant en avoir aussi. Ça nous a pris une heure avant de pouvoir quitter l’aéroport», relate Georges Laraque, qui a visiblement été ému par cette scène déchirante.
L’athlète d’origine haïtienne, qui n’hésite jamais à s’impliquer dans les causes caritatives, rappelle d’ailleurs que le destin l’a bien servi. «Je me compte chanceux. Si ma mère n’était pas partie pour Montréal quand j’étais tout jeune, c’est peut-être moi qui aurais été pris là un jour; ou je serais peut-être mort aujourd’hui», glisse-t-il.
Plus gros, plus de soins
Après l’incident, sa présence dans la capitale haïtienne en compagnie du défenseur Dan Hamhuis, des Predators de Nashville, n’apparaît ainsi que plus pertinente.
Les deux joueurs y ont en effet annoncé hier que le projet «Hockey pour Haïti» a jusqu’ici permis d’amasser plus de 1,1 M$, une somme qui servira à reconstruire le réputé hôpital pédiatrique Grâce.
«C’est un hôpital de 70 lits qui traitaient des cas de tuberculose. La moitié de l’immeuble s’est écroulé lors du tremblement de terre; le reste est fissuré et menace de s’écrouler. Des soins sont offerts sous des tentes maintenant. On va le rebâtir encore plus gros afin d’offrir plus de traitements, pour le sida par exemple», explique Laraque, qui s’est amusé à jouer au hockey avec les petits patients hier.
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