Laissons les statistiques au mangeur de hot-dogs. Aristide et Obama, deux grands

Ça vaut vraiment la peine. Si vous voulez avoir une idée de la société et de la politique américaine jusqu'à l'avènement d'Obama. Ce qu'il représente, son message pour les Etats-Unis et les autres nations. Toutes les pages sont à lire. La couverture aussi.

Sur un ton propre, sans diminuer la valeur de nos pairs dans un monde qui a été hostile et injuste à notre race pendant des siècles, les exploits de Toussaint Louverture, Nelson Mandela, Barack Obama s'expliquent aussi par leur ascendance ou une lignée de nobles gens dans leur famille. Ils possèdent tous les trois des qualités de meneurs d'hommes pas dans le sens d'un chef de bande de pillards qui, un jour, se fut proclamé roi pour mieux assujettir les villages assiégés sur un certain continent nordique...

N'oubliez pas de vous procurer ce livre. Il permet de faire la différence entre la grandeur d'âme et la folie des grandeurs...

On souligne que dans la préface l'expérience de Barack Obama comme travailleur (social) de quartier après ses études de droit. Madame Marois, la probable prochaine PM du Québec, détient une maîtrise en travail social qui lui a permis de diriger les principaux ministères du gouvernement quand son parti a pris le pouvoir.

Quand François Duvalier a nommé son fils Jean-Claude comme son successeur, on a entendu les murmures de gens surpris par cette désicion-là. Ouais! une vraie décision... En effet, dans mon entourage, je me rappelle une discussion à propos de ce qu'a pu être la frustration des serviteurs de longue date de l'État haïtien que Duvalier venait d'humilier. D'autres avaient jeté l'éponge vu leur âge et leur incapacité physique d'occuper un tel poste et avaient publiquement cautionné le choix de Baby Doc provoquant ainsi l'ire des ministres et des grands fonctionnaires et de la population en général qui se préparaient déjà à une ère nouvelle dans la politique en Haïti. Mais nous allions en pâtir pour plus de quinze ans notamment à cause de la déviance notoire du poupin poupon.

Il va falloir que le gouvernement haïtien impose des responsabilités à ceux qui déforment le concept de liberté d'expression. On ne peut pas admettre les graffiti sur les murs de la capitale qui réclament le retour de Jean-Claude Duvalier. Pour quoi faire? Les auteurs de ces graffiti ne peuvent être que des jeunes gens payés pour poser habituellement des gestes dont ils ne comprennent pas la signification. Je ne suis pas pour la censure mais je conseillerai au futur gouvernement haïtien de s'occuper un peu plus du travail des médias électroniques en Haïti à moins qu'il s'agisse de joueurs forcés par redevance de subir les coups... des négateurs et des détracteurs.

Ici au Canada, un PM ministre ou un gouvernement peut poursuivre tout journaliste médiocre ou zélé pour diffamation. La population peut s'élever contre un animateur vicieux et boycotter la station de radio. Dans des cas exeptionnels mais bien vrais, une station peut se voir révoquer sa licence de diffusion si elle cherche à entacher l'intégrité d'un individu.

Et pourquoi est-ce impossible en Haïti?

Se pou sa ke m'ap defand edukasyon an Ayiti e se pa sèlman yon kestyon de alfabetisazyon. M'ap pale de bon sens moun yo pou yo eksplwate lan ansèyman. Kèlke swa rejim ou gouvènman, gen sa yo rele prudans ak responsabilite.

Tout gouvènman ki stable e ki gen yon objektif klè, ki gen manda popilasyon a, supoze siyale ke se li k'ap menmen. Gen yon seri de pseudo-teori k'ap sikule depi lontan ke jounalis supoze kontr-pouvwa, bagay yo evolue, jounalis supoze objektif san ke sa pa anpeche ke l'ap suveye lè yon gouvènman ap aji kontr-enterè sosyete a. Jounalis supoze ap defand les acquis démocratiques yon sosyete men li pa supoze yon negatè par incompétence, li pa neseseman kontr lód ou kontr yon gouvènman si li vle kritike yon desizyon.

An efè, prochen gouvènman a supoze met kanson'l lan tay li pou l'ka fè yon bon travay si li pa vle chak jou yo mete moun lan la ri ap di ke se li ki la kóz malè lan peyi a. Sa a mwen kwè ke nou ka regle'l antre nou lakay. an Ayiti. Mwen pa enkyete'm non.