Haïti-Émigration: Le parrainage humanitaire arrive à sa fin le 20 juillet

MONTRÉAL – Six mois après le terrible séisme qui a dévasté Haïti, des centaines de milliers de personnes sont toujours sans abri.

La situation sur le terrain est dramatique. Dans certains endroits, des refuges temporaires ont remplacé les tentes, mais la construction de maisons permanentes stagne à l’état de projet.

Pour venir en aide aux sinistrés, les gouvernements du Canada et du Québec ont mis sur pied des programmes d'aide sans précédent, mais les résultats se font toujours attendre.

Le programme spécial de parrainage créé pour permettre la réunion de familles canadiennes d'origine haïtienne fait notamment l'objet de vives critiques.

Selon certains intervenants, il n'a pas encore rempli ses promesses, ce que réfute le gouvernement du Québec.

En conférence de presse lundi, la ministre de l’Immigration, Yolande James, a fait le point sur la situation. Flanquée du consul général d'Haïti, Pierre Richard Casimir, elle a indiqué que – contrairement à ce qui avait pu être avancé dans ce dossier – le Québec avait atteint son objectif.

«À ce jour, nous avons accepté 900 personnes grâce à ce programme spécial et, en fonction des demandes actuellement en analyse, nous atteindrons le cap de 3000», a-t-elle précisé.

Mme James a expliqué qu’un grand nombre de demandes avaient été acheminées au lendemain du séisme et qu’il avait fallu les traiter dans des conditions difficiles, ce qui pouvait expliquer certains délais.

«Les bureaux d’immigration du Canada en Haïti étaient à reconstruire, plusieurs documents requis pour l’analyse des demandes étaient manquants, a-t-elle rappelé. Or, malgré cette réalité, environ 1000 Haïtiens sont déjà arrivés au Québec à ce jour».

Bien sûr, le Québec pourrait accueillir encore davantage de sinistrés, mais le nombre de personnes admises ne doit pas excéder la «capacité d’intégration du Québec» et, surtout, «ne pas vider Haïti de ses forces vives», a rappelé Mme James, un «souhait clairement exprimé par le premier ministre haïtien Jean-Max Bellerive».

Du côté d'Ottawa, le ministre des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, a assuré que des progrès étaient enregistrés chaque jour.

M. Cannon dit comprendre l’impatience de certains citoyens, mais il a expliqué que la reconstruction prend du temps et qu'elle pourrait durer plus de dix ans. De son côté, la ministre de la Coopération internationale, Bev Oda, a indiqué que le Canada avait déjà déboursé 150 millions $ pour soutenir l’effort humanitaire dans le pays, notamment pour construire des abris et fournir de l'eau potable à la population.

En tout, le gouvernement fédéral a promis 400 millions $ pour soutenir le plan de reconstruction de la perle des Antilles, de l’argent dont le gouvernement haïtien pourra disposer en fonction de ses priorités.

Le séisme du 12 janvier dernier a fait plus de 220 000 morts et encore davantage de blessés. Des villes et des villages entiers ont été rasés et, encore aujourd’hui, certains quartiers sont toujours de véritables champs de ruines.

Des experts évaluent qu’il faudra plus de 20 ans pour nettoyer tous les débris. On estime qu'un Haïtien sur neuf est toujours sans abri et vit dans des camps de fortune. Pour le moment, la priorité est de protéger la population, notamment contre les ouragans qui ont commencé à se déchaîner dans l’océan Atlantique.


http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2010/07/20100712-161614.html

Malheureusement ce programme a profité seulement à une minorité d'haïtiens, jugez par vous même les critères presque scandaleux. Les « leaders » autoproclamés de la communauté ont encore une fois raté le bateau, je félicite tout de même Raymond Laurent qui est peut-être le seul à avoir eu les couilles de poser les vraies questions à la ministre dans son émission radiophonique.

http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/informations/haiti-parrainage/index.html
http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/informations/haiti-parrainage/parrainage-humanitaire/index.html

La deuxième étape consiste à recevoir le certificat de sélection puis finalement remplir une seconde demande au gouvernement fédéral, c'est donc environ 20 feuilles à remplir, de la colère et surtout de la patience jumelée à une bonne nuit de sommeil.

Rico
Fais attention quand tu parles de mon ami Raymond. Ce n'est pas un radoteur. C'est un veritable intervenant communautaire dans la communauté haitienne. Il est toujours la quand on fait appel à lui.
Merci d'avance.

Rico a écrit:

T-NEG a écrit:Malheureusement ce programme a profité seulement à une minorité d'haïtiens, jugez par vous même les critères presque scandaleux. Les « leaders » autoproclamés de la communauté ont encore une fois raté le bateau, je félicite tout de même Raymond Laurent qui est peut-être le seul à avoir eu les couilles de poser les vraies questions à la ministre dans son émission radiophonique.

http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/informations/haiti-parrainage/index.html
http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/informations/haiti-parrainage/parrainage-humanitaire/index.html

La deuxième étape consiste à recevoir le certificat de sélection puis finalement remplir une seconde demande au gouvernement fédéral, c'est donc eviron 20 feuilles à remplir, de la colère et surtout de la patience jumelée à une bonne nuit de sommeil.

Tneg mwen monte 8 dosye pou 2 fanmy pa genyen anyen la. LAPLIPA AYISYEN SE FASIL YO RENMEN. 2 fanmy sayo tout 2 koup yo nan travay ak bon salè . Yo elijib pou parennen fanmy yo.


RAYMOND SE RADOTÈ KI VLE PASE POU BON. Koman w vle si w san kapasite pou vle voye cheche batriba moun. Se rezon kritè yo elve, se yon bann moun ti nèg vle rantre ak 20 mil dola pa ane.

Alos kisaliye , se bay revè meday la tou. E pwi genyen anpil ki gen det enpo menm si li gen bon salè. Mwen gen yo zanmi ki mande m yon kout men paske li pa elijib.Menm si li fè 95 000 dola kom enjenyè Bell.

Li dwe enpo anpil lajan yo refize l. Se byen konnen detay yo avan kritike. Nou genyen yon kominote pov san mwayen ki gen anpil difikilte ranpli kritè yo. Majorite pa gen mwayen pou asire fanmy yo isit. Alos leta pa vle bay chans pou doub sis pa mouri nan men li.

Rico ma famille a été accepté depuis Mars, si nos familles sont capables de respecté les clauses salariales ce n'est pas le cas de la majorité. Soyons honnêtement rare sont les haïtiens qui font plus de 25 000 $. En effet si vous faites 40 000 et + c'est très facile .