Mateli make pwen avèk près Monreyal

Haïti: Président chantant ou Président colèrique, à vous le choix
Max Dorismond mx20005@yahoo.ca

Voici un article très flatteur sur Michel Martelly. L'auteure, Nathalie Petrovsky, de La Presse à Montréal, n'est pas une journaliste qui badine avec le dos de la cuillère. Elle a la réputation d'être intransigeante. Les artistes la craignent comme la pluie tropicale. To be or not to be.

Si par chance, tu tombes dans sa soupe, compte-toi chanceux comme une «boule St-Lot» (1), car tu auras beaucoup de fleurs sur ton tapis. Tel est le cas de Sweet Micky. Elle l'a trouvé vraiment «sweetty» et n'a seulement que de bons mots pour votre candidat.

Je pense de bon droit que les adulateurs de Micky voudraient sans nul doute, en lisant le texte de Mme Petrovsky, ressasser à leur tour ce p'tit instant de douce béatitude que je leur offre ci-dessous à partir du lien ci-annexé.

Bien sûr, ce n'est pas tous les jours la mélodie du bonheur pour votre Micky national. Dernièrement, sur une radio communautaire de Montréal, un certain Ismaël, animateur de son état, a fait sortir Martelly de ses gonds.

A entendre l'audio, (Cliquez ci-dessous), on eut dit un «taureau Gondé» dans une Corrida à Barcelone en Espagne. Le matador Ismaël a failli laisser sa cape rouge, son épée et son pantalon dans l'arène, quand Le gentil candidat, se métamorphosa soudainement en taureau rugissant, sifflant, beuglant suite à une brûlante question de ce dernier sur ses fesses à nues dans Eastern Parway à N.Y. Martelly, (ce n'est plus Sweet Micky), se lança à sa recherche après qu'il eût pris la fuite, loin du micro, dans un coin perdu du studio. Tu entendras hurler Martelly: « Ismaël reviens si tu n'as pas peur! Reviens je veux te parler! » Si j'étais caricaturiste, je dessinerais Ismaël dans un coin sous une table en train de claquer les dents: Ka-Ka-Ka-Ka-Ka-Zi-zi-zi-z- à l'approche des pas du taureau furieux, dérangé. Ah! suprenant président Martelly. «Matador Ismaël sézi!».

Par contre, rendons à César ce qui est à César et a Martelly ce qui est à Micky. Jusqu'à présent, dans la presse canadienne, il est adulé. Dans les trois langues: Anglais, Français, créole, ses réponses étaient sans équivoque. Il était toujours à la hauteur, relaxe, souriant, beaucoup de charisme. Il n'a rien caché de sa vie privée, de sa jeunesse, de son parcours scolaire en ligne brisée. On dirait un candidat dans les primaires américains qui sait que le microscope des autres challengers n'est jamais trop loin. Donc, mieux vaut sortir et ouvrir les placards au lieu de les fermer à double tour.

La communauté haïtienne en diaspora n'avait pas à en rougir. Martelly a passé haut la main l'examen médiatique de l'Amérique du Nord. Bien sûr, tant que le Matador superbe demeure à sa place sous les bureaux.

Psit! Un p'tit sourire. Please, cela ne dérange personne. D'ailleurs, la colère est ingrate. Elle ne tue que son maître.

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