LOT ZEN /Nouveau scandale au CEP

Nouveau scandale au CEP


Le Conseil électoral provisoire (CEP) est sur le point de vivre un nouveau scandale suite à un jugement rendu en date du 2 février 2007, par le Bureau du contentieux électoral national (BCEN), dans le cadre des élections municipales du 3 décembre 2006. Il s'agit d'un recours exercé par le cartel de l'OPL pour la commune de l'Anse d'Hainault, présidé par Donater Siméus, contre le cartel de LESPWA, conduit par Georges Simon.

Après examen des dossiers, le BCEN a déclaré, en date du 2 février 2007, le cartel de l'OPL vainqueur pour ladite municipalité. Sur ordre de Max Mathurin, Pauris Jean-Baptiste et François Benoit et conformément au décret électoral ledit jugement a été affiché sur les murs du CEP le 3 février 2007. Le lundi 5 février en cours, un sénateur de LESPWA a rencontré Max Mathurin au siège du CEP. Deux heures après cette rencontre, ledit jugement a été enlevé des murs de l'institution électorale. Le conseiller François Benoit, mécontent, a demandé des comptes.

Dans les couloirs du CEP, on prétend que Max Mathurin s'apprête à déclarer que des erreurs ont été glissées dans ledit jugement, une façon particulière pour le président du CEP de changer la donne. Au même moment, les partisans de Georges Simon manifestaient dans les rues de l'Anse d'Hainault pour protester contre la victoire du candidat de l'OPL. Barricades enflammées, menaces verbales suivies de manifestations de rue sont en quelque sorte les réactions des partisans de Georges Simon pour la journée d'hier. Il faut rappeler que lors des élections de mai 2000, les partisans de Georges Simon, candidat à la Mairie sous la bannière du COREGA, avaient réduit cette commune à sa plus simple expression. Des maisons avaient été incendiées, partisans et adversaires de Georges Simon s'étaient violemment affrontés.

Le conseil électoral provisoire n'est pas à son coup d'essai. Lors des élections législatives de l'année dernière, plusieurs candidats étaient victimes de malversations orchestrées par des conseillers électoraux. L'actuelle ministre du Commerce Magguy Durcé, dont le BCEN avait rendu un jugement en sa faveur à titre de candidat au Sénat pour le département de l'Ouest, avait été evincée par Max Mathurin, en dépit du fait que ce jugement avait été affiché. D'autres candidats à la députation ont été victimes l'année dernière de ces pratiques déloyales.

Les pots-de-vin et les tractations politiques sont monnaie courante au Conseil électoral provisoire. Souvent, ce sont ces deux critères qui motivent la plupart des décisions de cette institution électorale réputée pour être la plus décriée de tous les CEP qu'a connus le pays.

Corruption, qui épargnes-tu?

CEP saa se youn leta nan leta ;se pa jodya nou ap tande koriptyon eksiste andan youn organisatyon enpotan konsa men ou pa tande oken reform fet ladan ,ki donk Mathurin ak tout Benoit a vi nan peyi dayiti.