Le Parlement ouvre finalement sa session extraordinaire

Maximo Mer 8 Juin 2011 - 7:50

Le Parlement ouvre finalement sa session extraordinaire

Après maintes tergiversations et renvois, l’Assemblée nationale s’est finalement réunie ce mardi pour ouvrir la session extraordinaire convoquée par le président de la République. Le seul point au menu de cette convocation est la ratification du premier désigné, Daniel Gérard Rouzier. 20 sénateurs et 60 députés ont répondu à l’appel nominal ayant ouvert la première séance de ce processus de ratification.

Dans son discours d’ouverture, le président de l’Assemblée nationale, Rodolphe Joazile, a rappelé que la version corrigée du texte de révision constitutionnelle transmise au chef de l’État ne comporte aucune erreur. Selon lui, tout ce qui est dit dans ce texte correspond au texte original voté lors de la séance en assemblée nationale du 9 mai dernier.

Après cette première séance en assemblée nationale, chaque chambre du parlement doit former une commission spéciale pour analyser les pièces de M. Rouzier. Si toutes les pièces sont conformes, le premier ministre désigné sera invité à faire sa déclaration de politique générale.

Maximo Mer 8 Juin 2011 - 7:53

Démarrage effectif du processus de ratification du premier ministre désigné Daniel Rouzier

Il est attendu dès ce mercredi au parlement/La démission du président du Sénat Jean Rodolphe Joazile réclamée en raison de sa responsabilité dans le dossier des textes erronés de l’amendement constitutionnel

mercredi 8 juin 2011,

Vingt six (26) sénateurs et soixante (60) députés ont participé mardi à la séance en Assemblée nationale pour l’ouverture de la session extraordinaire de la 49ème législature convoquée par le chef de l’Etat, Michel Joseph Martelly, en vue de la ratification du premier ministre désigné Daniel Gérard Rouzier.

Ce dernier est attendu dès ce mercredi au parlement pour effectuer le dépôt de ses pièces. Des commissions chargées d’analyser la conformité de celles-ci aux exigences de la Constitution ont été formées respectivement à la Chambre des députés et au Sénat.

Dans son allocution de circonstance, le président de l’Assemblée nationale, le sénateur Jean Rodolphe Joazile (Nord-Est), est revenu sur la controverse autour de la question de l’amendement constitutionnel en soulignant que la version de celui-ci transmis à l’Exécutif pour publication ne comportait pas autant d’erreurs que l’a prétendu le chef de l’Etat. Une commission d’enquête a d’ailleurs été formée au Sénat immédiatement après l’ouverture de la session extraordinaire en vue de faire le jour sur les circonstances ayant entouré l’élaboration des textes erronés de l’amendement constitutionnel du 9 mai transmis par deux fois à l’Exécutif pour publication.

Le sénateur Nènèl Cassy (Nippes, Sud-Ouest) s’est fait l’écho de certains de ses collègues qui croient que le président du Sénat, Jean Rodolphe Joazile, devrait démissionner du bureau en raison de sa responsabilité dans la gestion du dossier. Point n’est besoin qu’il attende les conclusions du rapport de la commission d’enquête pour adopter une telle décision, a-t-il dit, mettant l’accent sur la gravité de ce qui s’est passé. Un huis-clos a immédiatement été décidé en vue d’une discussion plus approfondie autour de la question.

Estimant que le texte qu’on lui avait transmis pour publication en lieu et place de celui publié le 13 mai comportait lui aussi des erreurs majeures, le président Martelly a justifié lundi sa décision de se limiter à rapporter Le Moniteur du 13 mai et à attendre qu’un texte définitif et correct lui soit bientôt soumis. Entre-temps, il a appelé les parlementaires à ratifier le choix de son premier ministre et à accorder un vote de confiance à sa déclaration de politique générale afin qu’il démarre au plus vite son quinquennat. [jmd/Radio Kiskeya]

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