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Qu'est-ce que la Convergence reprochait finalement au gouvernement Lavalas?

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Qu'est-ce que la Convergence reprochait finalement au gouvernement Lavalas? Empty Qu'est-ce que la Convergence reprochait finalement au gouvernement Lavalas?

Message  Rico Dim 12 Oct 2008 - 20:39

Nan peyi dAyiti nou soufri yon pwoblèm kominikasyon. Nou raple epok chire pit Konvèjans Demokratik kont Lavalas, manifèstasyon a goch a dwat. Lavalas menm ap voye monte kont manifèstasyon , fè redisman pou kenbe pouvwa l. Men sayo ta vle fè konprann sè ke Konvejans vle voye Lavalas ale, osi senp ke sa. Poutan se pa ditou sa.

Men ki repwoch yo kenbe kont lavalas. Nan tèt sèten moun byen entansyone sitou patizan se politisyen ki vle flanke yon gouvènman konstitisyonèl deyo jis pou yo monte sou pouvwa. Men gen anpil detay ki ta dwe byen eksplike pou foure nan tèt moun serye, ki pa anbrigade nan enterè basman politik ki rezon ki mete fos politik trè divèsifye sayo nan yon regwoupman sikonstansyèl.

Bon mwen te byen okouran plizyè detay, men grann sipriz mwen se yon dokiman ki egziste depi janvye 2003 , oken jounalis pa janm pran tan diskite, evalye, ni transmèt o gran piblik pou komante. Non saki te enterese tout moun se manif a repetisyon yo selman. Poutan Konvejans Demokratik te prezante doleyans li, repwoch yo fè lavalas nan yon rankont chèf deta Karikom 21-22 janvye 2003 nan Zile Naso sou sitiyasyon politik a lepok ki byen estriktire, byen defini. Annou pran lekti dokiman sa.



Présentation de la situation politique en Haïtí
Réunion des chefs d'Etat de la CARICOM
(Nassau, Bahamas, 21-22
janvier 2004)
par la Convergence Démocratique




La grave situation politique que connaît aujourd'hui Haïti est la conséquence de facteurs tels que :
L'effondrement du mythe Aristide, un prêtre populiste qui en 1990, dans le con-texte d'effervescence populaire postérieur à la chute de la dictature de Duvalier (1986) avait surgi comme un leader charismatique jouissant d'une très grande popularité, laquelle s'est érodée sous l'effet de sa mauvaise gouvernance et celle de son successeur désigné, René Préval (1995-2000), au point que le secteur lavalas a du recourir en l'an 2000 à des élections frauduleuses (législatives et présidentielles).
Le rejet par la majorité de la population de ses élections frauduleuses de l'an 2000 qui ont mis en question la légitimité même du président Aristide bénéficiaire de ces élections illégitimes par lesquelles il monopolisait pour lavalas 100% du pou-voir législatif et des municipalités. Une opposition de plus en plus large, représentée par la Convergence Démocratique, réclamant l'annulation de ses élections, a commencé à mobiliser le peuple portant l'Organisation des Etats Américains à jouer un rôle de médiateur. Durant 3 ans, M. Aristide, par des ruses de toute sorte, à refusé de négocier en même temps qu'il renforçait son control sur l'Etat contrôlant ou détruisant, par la terreur, la corruption, les institutions, vassalisant totalement le Parlement, exerçant la main mise sur l'appareil judiciaire et la Police Nationale.
Le renforcement de l'opposition politique avec la participation militante de nombreux secteurs de la société civile et de la population de plus en plus exaspérés face à un pouvoir corrompu affichant des rapports étroits avec la maffia et dont la mauvaise gouvernance se manifeste dans tous les domaines, qui utilise le mensonge systématique et montre une hostilité ouverte vis-à-vis de la presse.
La volonté de M. Jean Bertrand Aristide d'imposer son pouvoir absolu sur la nation l'a porté, en lieu et place du dialogue, de la négociation et du compromis, à accentuer sa politique de violence au mépris des requis de la Constitution et des lois et des exigences de la population ainsi que de l'environnement international en faveur des droits humains et des libertés publiques.
Les traits antidémocratiques et la projection totalitaire de son pouvoir personnel se définissent ainsi :

La perversion systématique des institutions et des attributs de la démocratie pour renforcer le pouvoir absolu :


  1. Vassalisation des Pouvoirs législatif et judiciaire ;
  2. Mainmise sur la police, introduction dans son sein d'inconditionnels en dehors des règlements et formation de police parallèle ;
  3. Utilisation de l'appareil d'Etat à des fins partisanes ;
  4. Tentative répétée de vassalisation de l'Université ;
  5. Mainmise sur les médias d'Etat et des chaînes de télévision et de radios privés.

    Violation illimitée et multiforme des droits humains :


  1. Persécution de journalistes et violence contre les médias indépendants ;
  2. Utilisation de gangs armés et de cagoulards dans des opérations de répression ;
  3. Utilisation de l'appareil judiciaire à des fins politiques et non-respect des décisions de justice ;
  4. Assassinats et persécutions de journalistes, d'activistes politiques et de militants des droits humains ;
  5. Non-respect et violations, à caractère brutal, des droits de réunion et de manifestation ;
  6. Arrestation arbitraire et maintien illégal en prison de dirigeants politiques, de personnalités de la société civile ou de simples militants.
  7. L'impunité comme règle de fonctionnement du système va de paire avec le déni de la Constitution et des lois dans la répression, et la violence dans un schéma d'action anarchique pire que celui de nombreux régimes totalitaires qui fondent leur action sur la loi qu'ils ont eux-mêmes crée, comme ce fut le cas de l'apartheid.


Refus de toute négociation :


  1. Dans une attitude d'imposition, nuancée par le mensonge, la ruse, le faire semblant, M. Jean Bertrand Aristide s'est appliqué à imposer son entreprise de pouvoir absolu. Cette attitude a culminé par son refus de toute négociation avec l'opposition politique. Celle-ci réclamait depuis l'année 2000 la révision des élections frauduleuses législatives et présidentielles, la cessation des actes arbitraires et de la violence contre l'exercice des droits civils et des droits humains, ainsi que des conditions pour la réalisation de véritables élections.
  2. Le gouvernement haïtien a manifesté une constante indifférence, voire du mépris, vis à vis des résolutions 806 et 822 de l'OEA ainsi que des recommandations de diverses instances internationales ? l'Union Européenne, la CARICOM, des institutions financières telles que la Banque Interaméricaine de Développement.

Croissante perte de crédibilité et de popularité :



  1. Total perte de crédibilité de Jean Bertrand Aristide en termes de non-respect de ses promesses et engagements, de discours politiques de plus en plus vides et répétitifs, de ses incitations à la violence, de ses références à la négritude, de ses tentatives de s'identifier avec les héros de l'indépendance et de confondre ses ambitions de pouvoir et de fortune personnelle avec un quelconque rôle historique.
  2. Isolement de son pouvoir au plan national, avec le questionnement de sa gestion écon-mique et sa démagogie par les classes moyennes, et les secteurs économiques qui l'avaient jusqu'ici appuyé.
  3. Démystification de plus en plus marquée au niveau international, de la part des gouverne-ments, des institutions et de l'opinion publique, informés de la nature de son pouvoir, de sa gestion catastrophique, de la corruption, et de la situation de non-loi et de chaos qu'il a engendré.
  4. Participation croissante des organisations de la société civile à la protestation et à la revendication en faveur des droits et libertés.
  5. Exaspération de la répression qui prend un caractère de plus en plus cynique et incon-trôlé, atteignant non seulement les opposants et les dissidents mais aussi les secteurs les plus divers de la population, victimes de l'anarchie, du nihilisme, d'hommes armés dans un contexte identifié avec les temps les plus durs de la dictature de François Duvalier



Utilisation systématique de la violence :


En même temps, le chef du pouvoir lavalas a crée un climat de suspicion, de méfiance et de haine dans ses relations avec la communauté internationale, soit par des discours ou déclarations pseudo nationalistes, soit par des prises de position soi-disant antiracistes ou anti-impérialistes. Cette attitude, propre d'un double jeu contraste avec le recours à des mercenaires étrangers pour assurer sa sécurité personnelle permanente ou des manipulations au plan international pour s'assurer une sorte de protection, de bouclier vis-à-vis de l'opposition interne accusée d'exercer la violence, alors que la seule violence qui marque le processus politique haïtien est celle qui émane du pouvoir Lavalas et des forces locales crées par elles.
Ainsi, le 17 décembre 2001, des hommes du pouvoir, encadrés par la Police National, incendièrent les locaux des principaux partis politiques et les résidences de leurs dirigeants de la Convergence Démocratique qui soutenaient alors des négociations avec le gouvernement avec le patronage de l'OEA. Aux Gonaïves, les hommes d'Amiot Métayer, armés par lavalas, ont initié l'escalade de violence contre l'opposition
La politique de violence utilise la Police Nationale comme instrument. Cette institution a été infiltrée et prostituée par l'introduction dans son sein d'hommes de main sans aucune formation policière, souvent des repris de justice, inconditionnels recrutés en de-hors des critères institutionnels. Ces gangs armés semi-officiels constituent de fait une milice au service du pouvoir. De là, la multiplication du crime, des actes de terreur et des séquestres dont les exécutants sont directement liés aux organismes de sécurité présidentielle. De là, la règle de l'impunité qui caractérise le pouvoir. De là aussi, la situation permanente de violations de droits humains, dénoncée par tous les organismes de droits humains en Haïti et à niveau international.
Ces antécédents ont débouché sur une nouvelle étape ouverte le 5 décembre par l'agression de civils armés et de la police contre l'Université, prolongeant toute une politique contre l'autonomie de l'université et les universitaires, dont la brutalité a été illustrée par la violence personnelle contre le recteur, dont les deux genoux ont été cassés à coup de barres de fer par des policiers en civil.
Quelques jours après, le 13 janvier, une vaste opération de sabotage était entreprise contre les stations de radio de la capitale dont les émetteurs furent endommagés culminant toute une politique d'agression contre la presse et les stations de radio en particulier.

Rébellion pacifique pour le départ de Jean Bertrand Aristide :


Face à la recrudescence de la violence gouvernementale et le refus évident du gouvernement, au-delà de ses déclarations officielles, d'arriver à une solution de compromis qui tienne compte des demandes de la population, une situation de rébellion civile généralisée, pacifique se développe depuis lors dans le pays. Une trentaine de localités sont secouées par des manifestations de rues. La capitale est le théâtre de marches civiques réunissant des centaines de milliers de citoyens réclamant le départ de Jean Bertrand Aristide. Cette demande est partagée par de nombreux secteurs sociaux de la capitale et de la province. Les organisations de la société civile, se prononcent dans le même sens. La totalité des partis politiques partagent le même critère concernant le fait que Jean Bertrand Aristide s'avère le principal obstacle à la réalisation de tout compromis et à l'avènement d'un régime de consensus pouvant garantir la tenue des élections véritables et le développement démocratique du pays.

En date du 2 janvier 2004, la Plate-Forme Démocratique des Partis Politiques et de la Société Civile, a rendu public une proposition consensuelle d'Alternative à la crise politique, prévoyant les processus et modalités pour l'établissement d'un gouvernement pouvant conduire dans les délais les plus brefs à des élections démocratiques.
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Message  Rico Lun 13 Oct 2008 - 11:31

En Haiti, l'opposition veut forcer le président Aristide á se retirer

Les cérémonies du bicentenaire de l'indépendance d'Haïti ont lieu dans un climat de crise politique, alors que le président Jean-Bertrand Aristide rêvait d'une consécration internationale. L'opposition dénonce la "dérive dictatoriale" du régime, qui réprime les manifestations de la rue à l'aide des "chimères", bandes armées des quartiers misérables. L'Eglise catholique a proposé une solution de compromis, soutenue par les Etats-Unis : "Titid", l'ancien "curé des bidonvilles", irait jusqu'au bout du mandat présidentiel, encadré par un conseil composé d'opposants et de personnalités indépendantes. Haïti, le pays le plus pauvre des Amériques, a incarné il y a deux siècles l'espoir du Nouveau Monde : la révolte des esclaves de l'ancienne colonie de Saint-Domingue a infléchi l'histoire de France.

Port-au-Prince de notre envoyé spécial Les cérémonies du bicentenaire de l'indépendance d'Haïti, proclamée le 1er janvier 1804 à l'issue d'une guerre victorieuse contre la France, auraient dû marquer la consécration du président Jean-Bertrand Aristide, qui avait prévu une grande célébration populaire et avait invité des chefs d'Etat du monde entier. En fait, elles se déroulent dans une ambiance de crise et de discorde.

L'opposition, qui entretient une agitation permanente depuis des mois, a refusé d'observer une trêve. Les différents "fronts", "initiatives" et "convergences", qui s'appuient surtout sur les hommes d'affaires, les professions libérales, les élites culturelles et les étudiants, continuent à organiser des grèves, des rassemblements et des manifestations. Ils dénoncent la dérive dictatoriale du président et de son parti Famille Lavalas, la corruption à grande échelle et l'absence de projet cohérent de développement, alors qu'Haïti reste le pays le plus pauvre des Amériques. L'objectif des opposants est de contraindre le président à démissionner, ce qui pourrait s'avérer compliqué, car aucun chef incontesté n'a émergé de la nébuleuse de l'opposition.

Pour enrayer cette contestation, la police a procédé à de nombreuses arrestations de militants, et a réprimé les manifestations en faisant des dizaines de morts et de blessés. L'opposition accuse le pouvoir d'exercer en sous-main une répression encore plus sanglante, en se servant des "chimères", bandes armées recrutées dans les quartiers misérables.
Le seul projet de sortie de crise émane de l'Eglise catholique, fin novembre : le président resterait au pouvoir, mais serait entouré d'un conseil d'union nationale de neuf membres, désignés par la Cour de cassation, le parti Lavalas, les partis d'opposition, les églises catholique et protestantes, des organisations patronales et des associations de défense des droits de l'homme.
L'opposition, qui rêvait de renverser le président avant la fin de l'année, refusa le compromis, d'autant que le pouvoir semblait sur la défensive, suite à la démission de plusieurs ministres, policiers et magistrats. En revanche, les Etats-Unis, dont l'influence sur la vie politique haïtienne est déterminante, ont décidé de soutenir le compromis et d'intervenir en ce sens auprès des deux camps.

DÉSOBÉISSANCE CIVILE

Officiellement, les responsables de l'opposition sont restés sur leurs positions mais, en privé, ils avouent que l'intervention américaine a changé la donne. Georges Celcis (Initiative de la société civile) résume l'état d'esprit général : "Quelles que soient nos convictions, nous savons très bien que si les Etats-Unis ont décidé de maintenir Aristide au pouvoir jusqu'à la fin de son mandat en 2006 tout restera en place. Ici les Américains ont toujours le dernier mot."
De même, André Apaid, coordonnateur du Groupe des 184 - qui fédère désormais plus de 340 organisations passées à l'opposition -, rejette le projet de compromis, mais reconnaît que l'ambiance vient de changer : "Aristide a eu l'intelligence d'obéir aux Américains, il autorise les manifestations, et la violence policière est moins flagrante. Cette tactique lui a donné une bouffée d'oxygène, mais c'est une arme à double tranchant." M. Apaid mise sur une amplification du mouvement, avec des actions de désobéissance civile et surtout une campagne en direction des couches les plus pauvres, qui sont restées à l'écart du mouvement et restent en partie fidèles à "Titid".

De son côté, le président a fait savoir que, faute de mieux, il soutenait le "projet des évêques" et des Etats-Unis. Son directeur de cabinet, Jean-Jacques Desgranges, a répété, mercredi 31 décembre, que le président souhaite entamer la nomination du futur conseil sans délais ni préalable : "Il est prêt à s'asseoir à la table de négociation avec tous les leaders de l'opposition, y compris ceux qui pratiquent la violence de rue et qui réclament sa tête depuis des mois." La démission du président est néanmoins impensable : "Il faut que les Haïtiens s'habituent aux règles du jeu démocratique : quand un président est élu pour cinq ans, il accomplit un mandat de cinq ans."

SOUPE AU POTIRON

A Port-au-Prince, le centre-ville vient d'être nettoyé pour le bicentenaire, mais la tour érigée face au palais national pour immortaliser l'événement n'est pas terminée. Plusieurs délégations étrangères se sont décommandées ou ont réduit leurs effectifs. Les Etats-Unis sont représentés par leur ambassadeur et par une congressiste membre du Black Caucus (l'association des élus noirs). La France a envoyé deux députés. L'Afrique du Sud, qui a fourni à Haïti une aide logistique et financière, notamment en matière de sécurité, est fortement représentée par le président Mbeki.
Les festivités devaient commencer très tôt au palais national, avec une cérémonie patriotique puis une dégustation de la soupe au potiron traditionnelle. Ensuite, le président, sa suite et les invités seront transportés par hélicoptère à Gonaïves, la ville symbole de l'indépendance, pour assister à une messe et à un spectacle en plein air. Les mesures de sécurité sont sévères, car à Gonaïves la répression des manifestations a été très sanglante et on craint des réactions hostiles de la population. Winter Etienne, chef de "L'Armée cannibale", bande armée de Gonaïves récemment passée à l'opposition à la suite de l'assassinat du chef précédent, a annoncé qu'il ferait tout pour perturber les cérémonies. De leur côté, les prêtres vaudous sont inquiets : s'il vient à Gonaïves, Aristide réussira peut-être à s'emparer de l'esprit du général Dessalines, héros de la guerre d'indépendance, ce qui le rendrait invincible. Pendant ce temps, à Port-au-Prince, le Groupe des 184 a prévu une nouvelle manifestation, qui traversera toute la ville, et arrivera aux abords du palais national en début d'après-midi, c'est-à-dire à l'heure où le président rentrera de Gonaïves en hélicoptère. Ils devraient ensuite se retirer sans chercher l'affrontement. Sauf imprévu, les festivités reprendront au palais dans la soirée. D'ultimes cérémonies sont prévues vendredi matin, au Musée national.
Quelques jours plus tard commencera la saison du carnaval, avec ses fêtes de rue interminables et incontrôlables. En temps ordinaire, il s'agit de la période la plus joyeuse de l'année à Haïti mais, dans le climat actuel, ce sera la saison de tous les dangers.
Yves Eudes • ARTICLE PARU DANS LE MONDE L'EDITION DU 02.01.04
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