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Le tourisme sexuel en Dominicanie : Les Canadiens «sont des animaux!»,

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Le tourisme sexuel en Dominicanie : Les Canadiens «sont des animaux!», Empty Le tourisme sexuel en Dominicanie : Les Canadiens «sont des animaux!»,

Message  Invité Lun 17 Jan 2011 - 19:59

http://www.cyberpresse.ca/actualites/dossiers/tourisme-sexuel-en-republique-dominicaine/201101/17/01-4360682-tourisme-sexuel-le-bordel-cache-des-quebecois.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4360684_article_POS1

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Publié le 17 janvier 2011 à 06h35 | Mis à jour à 12h38

Tourisme sexuel: le bordel caché des Québécois

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Bon an, mal an, un demi-million de Québécois se rendent en République... (Photo: Martin Tremblay, La Presse)

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Photo: Martin Tremblay, La Presse


Hugo Meunier, envoyé spécial
La Presse

(Boca Chica) Bon an, mal an, un demi-million de Québécois se rendent en République dominicaine. Parmi ces touristes qui profitent de la plage et du soleil, certains sont à la recherche de plaisirs illicites. Leurs demandes pour des services sexuels ont transformé certains lieux touristiques en véritables bordels à ciel ouvert. Comme à Boca Chica, centre de villégiature situé tout près de la capitale, Santo Domingo. Enquête-choc sur ces touristes sexuels québécois.

«Chupa-chupa!» lance la jeune fille sur le trottoir de la rue Duarte. Elle semble ne pas avoir plus de 13 ans. Son visage enfantin et son corps à peine développé trahissent son très jeune âge. «Chupa-chupa!» répète-t-elle en jouant maladroitement à l'aguicheuse. Elle extirpe de sa poche un vieux téléphone cellulaire et inscrit 1000 pesos - environ 30 dollars américains - sur l'écran. Son tarif pour un massage et une fellation. Une chupa-chupa.

L'offre a été déclinée, mais des milliers de gringos, dont bon nombre de Québécois, acceptent chaque année les faveurs sexuelles des prostituées de Boca Chica, petite station balnéaire de la République dominicaine, à quelques kilomètres de la capitale Santo Domingo.

Pour des sommes dérisoires, des garçons et des filles, dont plusieurs sont mineurs, s'offrent aux touristes qui déferlent dans cet endroit reconnu comme un haut lieu du tourisme sexuel au pays.

Contrairement à Puerto Plata ou Punta Cana, où la prostitution est moins visible, Boca Chica ne cache rien. Les palmiers, le soleil et la plage masquent à peine un bordel à ciel ouvert, où les touristes d'âge mûr se pavanent au bras de jeunes filles. Et plusieurs d'entre eux sont québécois.

Sous un soleil de plomb, trois Québécois font la fête sur la plage en compagnie de jeunes femmes. L'une d'elles est en sous-vêtements. L'un des trois comparses hèle notre photographe qui arpente la plage, son appareil en bandoulière.

Loin de se douter d'avoir affaire à un représentant de La Presse, il insiste pour se faire immortaliser avec ses amis en compagnie de leurs jeunes escortes. Une bouteille de rhum presque vide sur la table, le trio, originaire de Québec, tourne et retourne les filles dans tous les sens pour exhiber leurs postérieurs comme des trophées. L'un d'eux se montre plus insistant et soulève la jupe d'une fille pour lui retirer son string avec sa langue.

Les trois hommes se vantent de leurs prouesses sexuelles. L'un d'entre eux, qui possède un appartement à Boca Chica depuis 15 ans, raconte sa soirée passée à jouer à la roulette du sexe avec ses amis.

La roulette du sexe? Hilare, il explique le jeu: trois filles assises, nues, sur une table qui tourne. Trois hommes, debout, ont des relations sexuelles avec celle qui s'immobilise devant eux. «On a ri en estie! raconte-t-il. Eux autres, c'est leur première fois ici, je les initie», dit-il en désignant ses deux amis.

Sur le ton de la confidence, l'un d'entre eux raconte que les filles des villages reculés sont encore plus «chaudes». «Dans les terres en haut, là c'est personnel... c'est la maman et...» marmonne-t-il.

La rue principale de Boca Chica s'étire sur environ 150 mètres, où se succèdent les bars, les restaurants et les étals de cartes postales. Dès qu'un touriste y pose le pied, les prostituées foncent sur lui. Dans ce buffet ouvert, le touriste peut assouvir ses moindres fantasmes. Des garçons de 8 ans. Des femmes de 30 ans. Mais surtout des adolescentes.

À l'aube de la haute saison, l'offre dépasse largement la demande. Les hommes sirotent leur verre, accompagnés d'une ou plusieurs prostituées. Des dizaines d'autres filles sont accoudées aux bars, assises sur des tabourets, tuent le temps en attendant les gringos.

Assis à une table, il y a Joël, 23 ans. Il dit travailler pour la policia de turismo, consacrée à la protection des touristes. Il arbore un petit badge sur son chandail. «Mon rôle est de m'assurer que les touristes ne manquent de rien», explique le jeune homme.

En vérité, Joël est un proxénète, un chulo, qui chasse les filles trop insistantes. Ces petits joueurs de la pègre locale proposent aux touristes d'aller dans les maisons de prostitution où, disent-ils, les filles sont plus jolies.

Au même moment, un policier baraqué circule entre les tables. Il échange un regard de connivence avec Joël.

Ici, le touriste est roi et maître. Il n'est jamais embêté.

Il y a une vingtaine de maisons de prostitution à Boca Chica. Des locaux exigus et miteux où s'entassent quelques canapés, un poteau d'effeuilleuses et un bar.

Dès qu'un touriste y arrive, une quinzaine de filles se lèvent et se trémoussent autour de lui.

Des gardiens sont postés à la porte, d'autres sur le trottoir.

Les filles cessent de se dandiner lorsque le client montre du doigt la ou les filles de son choix. Tarif: 50$US. Le prix inclut la chambre, les préservatifs.

Et la fille bien sûr.

Certains hôtels ferment également les yeux sur la prostitution. Pour environ 45$US, les touristes peuvent ramener des filles dans leur chambre. Les prostituées doivent au préalable présenter une pièce d'identité à la réception, pour obtenir un bracelet qui donne accès aux services.

Les étranges déjeuners en tête-à-tête entre des hommes d'âge mûr et de toutes jeunes femmes font donc partie du décor dans plusieurs hôtels.

Plusieurs filles, au contact des touristes, ont appris à «baragouiner» plusieurs langues. La concurrence, féroce, précipite toutefois les discussions.

«Tu veux une fellation?» offre Sandra, qui dit être dans la vingtaine, mais en paraît le double.

Sandra amène ses clients dans un logement situé en retrait de la rue animée. Cette mère de famille passe ses semaines à Boca Chica et retourne voir ses deux enfants les week-ends.

Elle ne manque pas de travail, surtout en haute saison.

Carmelle, haïtienne, travaille à Boca Chica depuis quelques années. «Je fais l'amour avec les touristes», explique-t-elle, candide. Depuis le séisme, la République dominicaine s'avère la terre promise pour un grand nombre d'Haïtiennes.

Elle tire de son portefeuille une photographie de son fils de 4 ans. Ce dernier habite avec sa tante dans la capitale. Elle a déjà travaillé comme serveuse, mais elle n'arrivait pas à joindre les deux bouts. «Je ne pouvais pas payer l'appartement, les factures.»

La prostitution est devenue sa planche de salut.


Dernière édition par T-NEG le Lun 17 Jan 2011 - 20:00, édité 1 fois

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Message  Invité Lun 17 Jan 2011 - 20:00

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Pour des montants dérisoires, des garçons et des... (Photo: Martin Tremblay, La Presse)

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Pour des montants dérisoires, des garçons et des filles, dont plusieurs sont mineurs, s'offrent aux touristes qui déferlent dans cet endroit reconnu comme un haut lieu du tourisme sexuel au pays.

Photo: Martin Tremblay, La Presse


Hugo Meunier
La Presse

(Santo Domingo) Orgies, agressions, avarice: les Canadiens traînent une triste réputation en République dominicaine, d'après les témoignages de plusieurs travailleuses du sexe.

Des confidences rares, puisqu'elles n'auraient pas accepté de nous parler sur leur lieu de travail, par crainte de représailles. Ces entrevues ont été réalisées en marge d'un sommet sur la lutte contre le sida, organisé dans un hôtel de la capitale.

Ce jour-là, des centaines de personnes se sont entassées dans une salle de conférence. La moitié de la salle était remplie par des travailleuses du sexe.

Parmi elles se trouvait Virginia Perez, 30 ans. Elle a commencé à travailler à 13 ans à Sosua, où elle vit toujours avec ses deux enfants.

Violée par son père, la jeune femme a débuté dans le métier pour survivre, après avoir fugué. Elle a vite réalisé que le meilleur moyen de gagner de l'argent était de coucher avec les touristes. Virginia parle des Canadiens avec dédain. «Ce sont des animaux! peste-t-elle. Ils ne sont pas normaux. Un homme qui bat une femme est fou ou drogué. Leur comportement est souvent déplacé.»

Elle confie avoir été violée par des clients canadiens dans le passé. «Un homme m'a ramenée à son hôtel. Une fois dans sa chambre, deux autres hommes attendaient. Ils ont abusé de moi...»

La voix brisée, Virginia interrompt son récit.

Bien sûr, elle aimerait changer de métier. Mais faute d'options, elle continue. Au nom de ses enfants. «Ils ne me jugent pas. Ils comprennent que je fais ça pour eux», laisse tomber Virginia.

Selon Jacqueline Montero, de MoDeMu (Movement of United Women), un des rares organismes dominicains consacrés à la défense des travailleuses du sexe, les touristes ont de loin les demandes les plus tordues. «Des orgies avec des enfants, des femmes et des hommes et parfois même des animaux sont exigées. Un homme a déjà offert 10 000 pesos (environ 270 dollars américains) à une femme pour la filmer en action avec un chien», soupire, dégoûtée, Mme Montero.

Le plus dur, avoue pour sa part Melany Guerrero, 20 ans, c'est de se dévêtir pour des touristes très âgés. «Je me sens honteuse. J'ai peur que mes enfants me jugent un jour», confie la brunette mère de deux enfants, qui vit depuis quelques années de la prostitution.

Fleur-Angel, 38 ans, travaille à Boca Chica depuis une quinzaine d'années. Selon elle, les Canadiens ont la réputation d'être radins et violents. «Ils sont les moins appréciés dans la profession», dit-elle.

Wendy, Anita et Elizabeth sont âgées de 16 à 18 ans. Elles débutent dans le métier, dans la ville portuaire de Haina. Les trois amies décrivent avec une désarmante naïveté le cercle vicieux dans lequel elles sont en train de s'embourber. «On baise uniquement avec des Dominicains, surtout pour se faire inviter dans des fêtes», explique Wendy, 16 ans. Les trois filles acceptent de se prostituer pour seulement 20$US.

«On le fait juste pour avoir du plaisir. Moi, je veux être infirmière», assure Elizabeth, déjà mère de deux enfants. Mais il y a fort à parier que les trois amies imiteront Virginia, Melany et Fleur-Angel.

Elles aussi devront survivre.

http://www.cyberpresse.ca/actualites/dossiers/tourisme-sexuel-en-republique-dominicaine/201101/17/01-4360684-les-canadiens-sont-des-animaux-dit-une-travailleuse-du-sexe.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4360682_article_POS1

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Message  Invité Lun 17 Jan 2011 - 20:01

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Pour environ 1000 pesos -environ 30$ US-, cette... (Photo: Martin Tremblay, La Presse)

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Pour environ 1000 pesos -environ 30$ US-, cette jeune fille offre un massage et une fellation. Une chupa-chupa.

Photo: Martin Tremblay, La Presse


Hugo Meunier
La Presse

«Pour 5700 pesos (de 125 à 150 dollars américains), tu peux avoir une fille pendant deux jours. La plus belle de la place.»

Rencontré par hasard dans le hall d'un hôtel, Patrick, dans la trentaine, ne s'est pas fait prier pour raconter ses expériences sexuelles en République dominicaine.

Patrick habite Montréal. Il est en vacances à Boca Chica.

Petit, bedonnant, verres fumés, t-shirt noir, il se décrit comme un habitué de l'endroit.

Patrick ignore qu'il est en train de se confier à La Presse. En fait, il ne pose aucune question, trop content d'avoir un public pour se vanter de ses prouesses sexuelles.

Il dégaine son téléphone, sur lequel se trouvent des dizaines de fichiers de filles, classés par nom.

«Toutes les filles que tu croises sont prêtes à aller plus loin. J'ai dit à l'employée d'un hôtel que je voulais avoir du fun et je l'ai eu, elle et sa soeur. Je leur ai demandé leurs cartes d'identité. Elles étaient vraiment des soeurs!» dit-il. Patrick est un touriste sexuel d'expérience. «En Colombie, j'ai couché avec une mère et sa fille.»

Désinvolte, il est persuadé qu'il ne fait rien de mal. «C'est légal ici! Légal!» répète-t-il plusieurs fois.

L'image qu'il a des Québécoises est peu reluisante. «Au Québec, les filles ne savent pas ce qu'elles veulent. Ici, ce ne sont pas des féministes. Ici, elles aiment faire à manger et sont bonnes cuisinières. Et si tu leur demandes de t'attendre pendant que tu vas parler à ton ami, elles ne bougeront pas d'un poil.»

Malgré plusieurs appels à l'ambassade de la République dominicaine au Canada, nous n'avons pas pu obtenir de réactions. L'ambassade nous a finalement dirigés vers le Bureau du tourisme de la République dominicaine, qui s'est engagé à commenter notre série cette semaine.


http://www.cyberpresse.ca/actualites/dossiers/tourisme-sexuel-en-republique-dominicaine/201101/17/01-4360687-cest-legal-ici-legal.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4360684_article_POS2

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Message  Invité Mar 18 Jan 2011 - 10:28

Nos bons amis canadiens qui nous aiment tant faisaient déjà ça en Haiti dans les années 70 .Ils avaient l'AUBERGE DU QUEBEC qui se trouvait sur la route de Martissant, a l’intérieur d’une petite rue en pente .Ils possédaient aussi une petite maison de campagne au bord de la mer avec piscine entre Carrefour et Mariani . Il y en avait d’autres mais c’étaient les plus connues.

Le gouvernement avait fermé ces tanières de la prostitution et expulsés les coupables .C'etait çala cooperation internationale des Lagace qui faisaient literalement bonne chairchez nous en disant :

-Soyons amis .Donne-moi ton cul et celui de tes jeunes qui ont faim.Il y a un visa dans ton avenir .

On assiste tout simplement a une recrudescence du mouvement Lagace, tous nos détracteurs qui ne nous ont pas pardonné leur expulsion du pays. Maintenant, ils ont le champ libre et ils ont reveille leurs tentacules en republique voisine .

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