L'EXÉCUTIF FACE AU LÉGISLATIF EN HAÏI: UN COMPROMIS S'IMPOSE!

Ami Maximo,

On dit souvent que la mégalomanie est une caractéristique des dirigeants des pays sous-développés a cause de leur penchant excessif a se couvrir de médailles de zinc et de plomb qui trahissent leur vanité et leur incapacité d’apporter cette gloire illusoire de vantards au service de la population et des intérêts communs. Les plus grands illusionnistes de cet affront a notre intelligence sont ces hommes de main qui manient la plume et les mots avec une maladresse consommee .A leur facon,ils bombent la poitrine ,se donnent des airs importants de genereaux ou d'illustres academiciens ,en se decorant de mots creux qui sont pareils a ces bijoux de la fraude visuelle qui doivent servir a tromper les esprits naifs.

Neanmoins ,ils veulent évoquer et exploiter un moment précieux d’un sacré historique qu’ils ne comprennent pas mais qui faisait echo a un moment precis du reveil de l'ame des patriotes avertis .Ces nouveaux prophetes veulent exploiter a tout prix toutes les situations ou la raison est absente afin d'arriver au pied de l’autel ou se réunissent toutes les ambitions de la mediocrite qui se s croient filles légitimes de l’intelligence active. Nous sommes assieges par ce courant tipepique qui se veut d'un autre nom mais qui n'est qu'une derive de l'opportunisme du mouvement lavalasse.

Choisir le vocable haitimere est une invitation subtile à participer à l’hypocrisie du parti-pris et son sens démesuré du mensonge. Et je pense avoir développé une théorie pour expliquer la raison qui fait que la plupart de ces fous furieux de la diaspora ont achève leur formation académique au Canada français.

Tout cancre de l'Imposture merite son epitaphe

H ier il était un chimère dans les rangs du crime
A vant ca il était maquereau épris de So Anne
Il n’a ni place ni lieu ou l’on puisse le trouver
T out petit coin des vices lui est refuge et abri.
Il n’a de raison que de vieux mantras épuisés
M élangés des rots fétides de son ignorance.
E n rien il ne témoigne d’une intelligence saine
R ebus du savoir inutile il se traine parmi nous
E nragé de n’être en vérité qu’un fier imbécile
[right][left]

[color=blue]En reponse à la question suivante qui est posée sur le portail du FORUM,
à savoir:

Le président pourrait-il éviter un échec en gagnant du temps?

Je fais remarquer s'il est ainsi, que le Président cherche à gagner du temps dans la conjoncture politique haïtienne actuelle pour éviter son échec. Il ne fait que de s'enfoncer d'avantage dans les sables mouvants. D'où précipiter son échec!
C'est une stratégie dangereuse à éviter à tout prix, à cet stade- ci de la politique haïtienne. C'est dangereux tant pour son avenir politique que pour le pays.

Patriotiquement vôtre
haitimere[/color

LE PRÉSIDENT MICHEL JOSEPH MARTELLY S'EN VA VERS SON ÉCHEC......

Genyen youn gwo ipokrizi kap fet nan peyi a kote anpil moun ap mande palemente yo pou yo pa bloke peyi a, pa bloke prezidan Martelly e pemet li nonmen premye mini sli vle pou li ka aplike pwogram politik li.... Se sitou fanatik aveg prezidan kap reflechi konsa. Men kite mwen di yo ke politik rete sal ye politik nan tout peyi. Prezidan Martelly te ka fe kanpay pou anpil depite ak senate nan kanpay prezidansyel la paske pati li a pat genyen anpil kandida anvi. Lite chwazi pa fe sa. Vot 70% popilasyon pa ba li dwa pou li jwenn okenn chek an blan nan men paleman an.

PAlemante yo monte ak menm vot pep la, yo dwe anpil pou fe kanpay, yo genyen anpil moun kite envesti tan, lajan ak tout lot kalite pou mete yo kote yo ye a, yo genyen youn agenda pou zonn ki vote yo a pou yo defann nan Potoprens, epi yo genyen visyon peyi a apre. Ou pa ka mande yo pwan kod mare tet yo. Gwoup majorite a anvan li vote youn premye minis ap mande li koman li ka satisfe entere pesonel yo (det yo ak kaze moun ki tap travay pou yo), kisa zonn yo ap jwenn nan pwogram gouvenman an epi kisa kap bon pou peyi'a. Depi sa yo pa kle pou yo yo pap vote okenn PM menm Prezidan ta voye 20,000 youn apre lot!

Nan plas prezidan mwen tap kite GPR mete youn PM ak tout minis li. Apre 6 mwa mwen tap mande youn audit jeneral epi pwan patyans a la maniere de Preval pou pwan kontwol pouvwa pi devan! Men jeneralman aysien pa genyen patyans sa'a e se sajes sa'a kite fe Preval fe 2 mandat!

Lu pour vous!

FOK NOU PALE Par Yves Roy

Juillet 26, 2011

Aujourd’hui, Haiti est malade dans toute son ame. De ce fait, toutes les therapies superficielles ou patchworks expeditifs sont d’avance condamnes a l’echec. Aucune gouvernance n’est effective; aucune paix n’est possible ; aucun vrai progres n’est realisable, sans un chita ansanm pour trouver le traitement necessaire au mal d’Haiti. C’est une societe dechiree et meurtrie dont les blessures encore fraiches et brulantes se cicatrisent peu a peu, engendrant d’autres symptomes, comme, par exemple, des crises de colere entre les citoyens ou la mefiance marquee de la population ; ou pure abettissement. C’est ce qui a explique le faible taux de participation aux dernieres elections de 2010, le malaise entre l’Executif et le Parlement, et qui sait, peut-etre la tentative d’assassinat, au Cap-Haitien, sur le President Michel Martelly. On eut dit un paquet de dynamites dont la tige brule ! On se plaint des torts que l’ex-President Preval et ses hommes ont fait au pays. On egratigne les morsures du monstre duvalerien. On pleure les ames emportees par le lavalas ; interieurement, on brule de colere sur la question de l’occupation. On repugne l’arrogance du mickysme ou des parlementaires. On se ronge les ongles, impuissant, a la connaissance que le cholera qui devore nos enfants, nos amis, et parents nous provient de la Minustha . Le voudou, le protestantisme, le catholicisme ne font pas bon menage. Les interets s’affrontent. Les groupes parlent chacun leur language. De cela s’etablit une conjoncture tissee de confusion, de haine, de culpabilite, de crimes impunis, de frustrations, de comptes a regler, et de miseres. Des interets divergents brouillent. La torche brule. Quand quelqu’un vous sourit dans les rues, vous ne savez pas a quoi penser: « Est-ce un ange ou un demon qui me sourit? » vous vous demandez. Dans un tel contexte national le leader competent, quelque soit sa force, devrait s’appliquer a indentifier les attentes et dynamismes de chaque groupe, comme nous procedons en advanced management; a examiner les caracteristiques de chaque entites : a dechiffrer les modules qui les animent ; a se pencher sur les inclinations des differentes entites. Cette donne requiert une grande sagesse de la part du leadership, et appelle au dialogue. Donc, fok nou pale.

Pour tout dialogue fructueux il faut que les partenaires tiennent compte de trois lois principales et des exigences.

Il faut savoir ecouter l’autre.

Nous devrions prendre conscience de l’existence de l’autre et savoir l’ecouter. Car, autant que l’un ou l’autre force s’enlise a ignorer les interets de l’autre et la force de l’autre, autant cette morbidite persistera a ronger leur bonne relation. Selon ses prejuges, on peut juger qu’un groupe soit insignifiant, batard ou corrompu ; mais si ce groupe peut constituer un accroc sur notre peau ; un emmerdement ; alors il faudrait bien savoir comment s’y prendre. Etre anime du desir de rencontrer l’autre pour le connaitre, n’est pas de la faiblesse. Mais, c’est faire preuve de sagesse, de bonne foi, et d’intelligence en leadership. Il nous faut une disposition a nous assoir avec l’autre afin d’ecouter ses plaintes, ses aspirations, ses interets ; car cela peut nous epargner bien des miseres. Quand on s’asseoit a la table pour negocier, chacun peut avoir quelque chose derriere la tete. C’est naturel ! Mais seule la verite doit triompher. Dans le cas d’Haiti, la verite est tout ce qui est essentiel pour apporter un secours immediat a nos populations ; c’est l’enraiement du cholera ; un soulagement a la vie chere ; c’est la securite physique et mentale ; c’est la protection contre les intemperies ; c’est du logement pour les victimes du dernier tremblement de terre ; c’est la justice aux familles qui ont perdu leurs proches dans des assassinats ; c’est la paix.

Consentir a la verite de l’autre.

Il ne suffit pas d’ecouter l’autre, mais aussi de consentir a sa verite. La verite de l’autre reside dans sa competence a pouvoir nous amener a cet etat de bien-etre ; c’est son experience, sa credibilite, son charisme. La verite de l’autre, c’est sa force dans la balance politique, son pouvoir d’execution ; son magnetisme. Lorsque nous aurons entendu et compris la verite de l’autre, il nous faut assez d’humilite et de sagesse pour l’accepter et construire avec elle. Personne n’a la science infuse. Tout est relatif. Beaucoup d’entre nous sont tres doues. Par leur talent, ils peuvent changer les conditions les plus desagreables en des oasis des bonheur. L’homme est le remede de l’homme, dit l’autre.

Accepter de se mettre en cause.

Dans cette dialectique, epouser un comportement de grand chevalier barde, assis sur son cheval serait mal fait. A rappeler a l’autre qu’on est chef, c’est de tenter d’aggraver le conflit. Se battre la poitrine en homme fort ne jouerait pas non plus a son avantage. On doit avoir de l’humilite pour accepter ou reconnaitre ses faiblesses, et construire avec ce qu’on nous offre.

Ce dialogue comporte aussi, certaines exigences :

Il faut rester soi-meme. Le dialogue avec l’autre ne signifie pas qu’on doit perdre son identite, ses attributions ; ni perdre sa vision. Au contraire ! Plus on reste soi-meme, mieux cela fonctionne.

Respecter la liberte du partenaire. Il faut aussi apprendre a etre tolerant des derives de son partenaire qui est seul responsable de son comportement.

M. Martelly est le chef du gouvernement ; mais il n’est pas une ile ; sa base, encore moins. Il serait plus favorable au President de gouverner de concert avec des leaders appartenant a des groupes dynamiques dans la politique haitienne, ce pour promouvoir la paix et l’harmonie ; et lui faciliter la tache. Il n’y a rien a perdre ; mais, plutôt, tout a gagner. Les partisans trop zeles devraient aussi se rappeler que le pouvoir politique en Haiti n’appartient vraiment qu’au peuple, qui le distribue selon ses caprices, et sa sagesse, a qui il veut : au corrompu comme au non corrompu ; a l’insense comme au vertueux ; au mulatre comme au negre ; a l’idiot comme a l’intelligent. Par le temps qui court en Haiti, une fructueuse co-habitation entre l’Executif, le Parlement, et les partis politiques serait l’ideal. Pourquoi pas ? Selon moi, ils sont legitimement tous les memes. En cette impasse, Haiti ne peut pas se payer le luxe d’avoir un cavalier seul a le gouverner. Alors Messieurs, entendez-vous. Fok nou pale!

Yves Roy
Secretaire General
FOK NOU PALE (FNP) ™

Dilibon, Mo ki rele koabitasyon, dyalog pa enskri nan agenda Matelly. Se pou sa li pran devan pou divize peyi'a devantag nan pran pòz lap negocye ak palmantè yo, tandis ke li lansel an kanpagne kont yo. Se exactemen konsa diktati mache ti pa, ti pa.

Tout sak enterese Matelly se kontwole tout enstitisyon ki ka fè kontrepwa a pouwa li'a. Sil pa kapab lap koumanse pa leve patizan'l yo degoun'n yo. Pandan lap jwe sou emosyon pèp la, di mwens yon pati ladan yo.

Se pa negosye Matelly vle, men kouman li ka chita yon pouwa gwo ponyèt nan peyi'a nan modèl pouwa Divalye yo. Ou pa ka mande yon mamb FRAP vin konvèti an demokrat yon sèl kou.

Pa enkyete'w si'w ta wè anpil palmantè koumanse tonbe gren'n pa gren'n anba bal, pandan Matelly ap vèse lam kokrodil sou kadav yo.

Se sak fè zafè rekonsilyasyon nap pale'a nou bezwen reve sa sou Matelly : objectif li se divize pou regne pou chita mòd pouwa li bezwen'an.

Monshe Goya,

Mwen respekte opinyon w men mwen pa finn dako ak ou paske evidans yo poko la pou sipote agiman w yo!

Sa yo rele Koabitasyon an? Youn neg ki eli a 70% elektora a, li gendwa pense ke li gneyen dwa pou genyen youn Pm ki reflete pense li e ki ka mennen gouvenman youn fason ki ak pemet li ateri nan pwomes li te pep la! Li genyen dwa menm anpil prezidan ameriken konn fe le yo pa genyen majorite nan kongre a. PA ekzanp prezidan Ronald Reagan konn mande pep la pou rele konre a pou mande yo fe sa li vle. Prezidan Obama fek sot fe sa yeswa nan pwoblem plafon kredi kap boulvese mond ameriken an.

Reyalite a li pa genyen kontwol paleman an, li dwe negosye men nan plas li mwen pa tap dako pou mwen remet mesye yo kontwol tout gouvenman an net kote yo ka pyeje li pi devan. Ou si mwen ta fe sa setap nan kad youn strateji pou mwen ka demontre enkonpetans ak mank patriotis yo e avili yo pi devan. Se politik kap fet! Konsa tou yo pap dako remet prezidan tout gouvenman an tou san yo pa defann entere pesonel yo, patizan yo ak zonn kote yo soti. Nan youn stalemate konsa se negosyasyon selman ki ka ede nou soti e ateri!

Se domaj an Ayiti Ekzekitif la ka fe reklam de paleman ki bloke peyi aloske paleman pa genyen moyen pale direkteman ka pep la sou pozisyon yo, paleman genyen movez press. Zanmi, mwen poko we endis diktati atrave pawol, ni aksyon MArtelly. Si sete vre tap genyen anpil arestasyon apre blackout le envestiti msie, tap genyen mashe pwan apre woch ak boutey yo voye sou konvwa msie Okap. Mwen pa diw manti men mwen poko we liye diktati nan orizon deja.

Bon Martelly genyen dwa voye je sou enstitisyon leta yo, li dwe gade si yo ap mashe byen, sak fe yo pap mashe byen e pwan desisyon pou pote koreksyon. Men sonje ke anploye leta yo genyen youn setenn sekirite e deplasman yo apka fet nenpot koman. Li dwe toujou cheche mete baz li yo an konfyans, men mwen poko tande kote li vle leve patizan li kont enstitisyon leta yo jan ke sa te fet sou premye gouvenmasn Aristide la kote chemiz depite te chire, manifestasyon eevan paleman ak kaoutchouk. Msie ap fe presyon e paleman ap repponn ak bon jan presyon, pou peyi pa pedi tan fok yo chita negosye koman youn gouvenman ka rive enstale, kote tout moun pap jwenn tout sa yo ta renmen.

Mwen poko we Martelly vle enstale youn pouvwa gwo ponyet tankou Divalye, men si ou ka vini ak evidans sou sa map kontan. Men msie te di ke li se youn prezidan ki pwal mete tout moun ladan li. Kidonk sa pa etonan ke bo kote msie genyen ansyen lavalasyen, ansyen divalyeris, ansyen prevalis ak tout lot kalite patatis. Mwen ta swete msie ka rive jere tout tandans sa yo nan benefis entere siperye peyi'a.

Mwen tande bri moun kap di si Martellypa genyen majorite kan palemante komanse tonbe lap genyen li, men se fanatik aveg kap bave nan radio men mwen poko we men msie ak fanatik kap touye palemante. Denye ki mouri la dapre premye sign envestigasyon se ou byen youn aksidan ou byen se youn lit nan zonnn kote li soti a ki ta lakoz!

Note byen ke mwen pa Matelis, mwen pat sipote Martelly nan eleksyon yo, men mwen pense ke se nan di verite, nen nan kontwol emosyon nou nan renmen ou pa renmen msie, e ba li youn espas, youn benefis di dout pendan premye tan prezidnas li yo!

Insulter les parlementaires, les traitant de tous les mots du monde, les diabolisant pendant qu’on béatifie, à tors et à travers, Michel ne sert à rien. Le comportement du président, l’arrogance dont il fait montre dès le début de cette crise contribue à radicaliser l’opposition des parlementaires à la ratification de Gousse. Nous avons une constitution à structure parlementaire qui, malgré ses faiblesses structurelles, constitue un rempart contre la résurgence d’un présidentialisme exacerbé qui viendrait freiner le changement et la modernité politique inscrits dans les textes. Cela implique de priver, objectivement ou pas, le président de ses prérogatives essentielles à l’avantage du parlement. Il s’agit, certes, d’une précaution excessive qui ne tient pas compte, par l’instabilité qu’elle engendre, de la réalité d’un régime semi-parlementaire. Car le renforcement des pouvoirs du parlement devait-être contenu, limité pour éviter qu’il ne se dégénère en une sorte d’absolutisme parlementaire, du moins un régime parlementaire marqué par une instabilité croissante. C’est malheureusement avec cette réalité constitutionnelle structurant l’exercice du pouvoir présidentiel que Martelly ― qui n’a que deux députés au parlement ― doit apprendre à composer. Et c’est dans cette logique qu’il faut à mon sens comprendre ce bras de fer entre un président qui, s’appuyant sur la culture, la tradition politique du pays, veut étendre ses attributions, ses "espaces de pouvoir" et un parlement qui ne veut rien céder de ses prérogatives.

Se servant de l’inquiétude et du désarroi qui traversent les corps sociaux, le président cherche, en dehors de ses compétences constitutionnelles, à se donner les moyens d’influencer ou de contrôler les autres pouvoirs. Pour cela, il use d'une tactique pour le moins délicate, mais très révélatrice pour la suite des choses. Elle consiste pour lui à choisir ( pour le poste de premier ministre) des gens n’ayant aucune chance de passer le cap de la ratification parlementaire tout en asseyant de discréditer les législateurs aux yeux de l’électorat, le convaincre de l’inutilité du parlement, d’où ses messages téléphoniques vocaux destinés à inciter la horde de ses partisans à se lancer aux trousses des parlementaires déterminés à protéger leur champ de compétence des empiètements présidentiels. Or face à l’impossibilité du point vu légal de dissoudre le parlement et au risque qu’une telle option comporte, cette stratégie devrait lui permettre, pression de la rue aidant, de réduire le parlement à un parlement croupion, totalement soumis à ses ordres. Tout ceci s’inscrit dans une logique d’une présidentialisation progressive (de fait) du régime. Seulement voilà, le pays n’est pas prêt à ce retour en arrière, fut-il consensuel.

Les partisans de Martelly refusent d’admettre qu’avec deux députés au parlement, leur président ne peut rien imposer aux législateurs, ni appliquer le « programme » sur lequel il a été élu ; il est condamné à négocier une majorité parlementaire stable pour pouvoir au moins gouverner. Cette option exige que le président renonce à certains aspects phares, peut-être les plus irréalistes, de son programme (s’il en avait un) afin de trouver avec les partis représentés au parlement un accord cadre sur un programme qui réponde à l’urgence de la conjoncture, le choix d'un premier ministre proche des blocs majoritaires (des deux principales forces politiques) chargé d’implémenter ce programme en fonction d’un calendrier de réalisation. De plus, les termes de références pour l’évaluation de ce programme et les critères de performances des ministères doivent-être clairement établis afin de minimiser les risques de corruption et de malversation. Certes, gouverner "ne se résume pas à faire des lois". Par contre, un programme de gouvernement a besoin d’un cadre normatif pour faciliter son exécution. C'est selon moi la meilleure option qui pour l'instant s'offre à Martelly en attendant le renouvellement du tiers du Sénat qui aboutirait, en cas de changement de majorité, à un équilibre partiel (très partiel) dans la configuration du parlement. D'une façon générale, compte tenu de la configuration actuelle du parlement, un changement intervenu à la faveur de ce renouvellement ne sera pas suffisant pour écarter définitivement l'idée d’une cohabitation, mais augmentera, à coup sure, la marge de manœuvre de Martelly.

Ce dialogue est d’autant plus nécessaire que la durée de la législature coïncide quasiment avec celle du mandat présidentiel. Ce qui revient à dire qu’en absence de négociations sérieuses, ce quinquennat est pratiquement voué à l’échec.

Ce que personne ne souhaite!

Martelly dwe achte youn paj nan liv Preval la, kote li fe youn gouvenman rasanbleman ak mesye GPR yo, ba yo 6 mwa a 1 an pou we sa yap fe epi fe youn odit jeneral, mare tout dwett long epi mete moun li ta renmen mennen politik li ta vle pou chanje peyi a. Li pa genyen lot chwa.

dilibon a écrit:Martelly dwe achte youn paj nan liv Preval la, kote li fe youn gouvenman rasanbleman ak mesye GPR yo, ba yo 6 mwa a 1 an pou we sa yap fe epi fe youn odit jeneral, mare tout dwett long epi mete moun li ta renmen mennen politik li ta vle pou chanje peyi a. Li pa genyen lot chwa.

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Ayiti c yon peyi ki bezyen rekonstryi, mwen pansé ké moun pou Prezidan en ta mete yo, fok yo ta ginyin yon expètiz espésifik pwòpe nan domèn li vlé méte yo a. Anplis
fok moun sa yo ta ginyin yon pwojè espesifik avek yon échéanse pou yo ta réalizé.
odit jeneral la ta ka swiv évolizion yo pwevantivman pou lajan peyi a ka sèvi pou
bezion ké nou vlé komblé yo.
Byen ké sam di yo la yo faktuèl, mà se yon aspè ki ta mérité yon plase nan estratéji
ké no ta vlé envisagé.

Patriotikman vote
haitimere...