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Céant gagne du terrain, Bellerive conserve sa chance…
Maximo Jeu 30 Juin 2011 - 21:52
Céant gagne du terrain, Bellerive conserve sa chance…
Les noms changent d’un moment à l’autre. De dix, la liste des premiers ministrables s’était vraisemblablement réduite à seulement deux noms : Me Jean Henry Céant et Me Bernard Gousse. Mais dans l’esprit comme dans les déclarations des parlementaires du groupe majoritaire (GPR, groupe parlementaire du renouveau), le Premier ministre sortant, Jean Max Bellerive reste le meilleur choix. Certains vont jusqu’à faire remarquer que M. Bellerive n’aura même pas à déposer ses pièces au parlement puisqu’il correspond déjà aux critères constitutionnels. Il ne lui manquera que la décharge de sa gestion.
L’ancien ministre de la Justice et de la sécurité publique, Me Bernard Gousse affronte déjà la désapprobation de plus d’un parlementaires. Plusieurs membres du GPR ont déjà promis de rejeter d’un revers toute désignation éventuelle de Me Gousse. Selon eux « les arrestations abusives et violations de droits humains » qui ont marquées sa gestion ne peuvent avoir cette grande récompense.
Par contre ces mêmes parlementaires félicitent déjà la compétence du chef du gouvernement sortant, Jean Max Bellerive. Ils reprochent au notaire Céant ses dernières prises de position lors des dernières élections où il avait réclamé l’annulation du scrutin présidentiel. « Comment peut-il devenir le Premier-ministre d’un président dont il avait indirectement contesté l’admission au second tour ? » se demandent ces parlementaires, qui ne promettent pas ouvertement de voter contre Me Céant comme ils l’ont fait pour Me Bernard Gousse.
edgu85@yahoo.fr
Les noms changent d’un moment à l’autre. De dix, la liste des premiers ministrables s’était vraisemblablement réduite à seulement deux noms : Me Jean Henry Céant et Me Bernard Gousse. Mais dans l’esprit comme dans les déclarations des parlementaires du groupe majoritaire (GPR, groupe parlementaire du renouveau), le Premier ministre sortant, Jean Max Bellerive reste le meilleur choix. Certains vont jusqu’à faire remarquer que M. Bellerive n’aura même pas à déposer ses pièces au parlement puisqu’il correspond déjà aux critères constitutionnels. Il ne lui manquera que la décharge de sa gestion.
L’ancien ministre de la Justice et de la sécurité publique, Me Bernard Gousse affronte déjà la désapprobation de plus d’un parlementaires. Plusieurs membres du GPR ont déjà promis de rejeter d’un revers toute désignation éventuelle de Me Gousse. Selon eux « les arrestations abusives et violations de droits humains » qui ont marquées sa gestion ne peuvent avoir cette grande récompense.
Par contre ces mêmes parlementaires félicitent déjà la compétence du chef du gouvernement sortant, Jean Max Bellerive. Ils reprochent au notaire Céant ses dernières prises de position lors des dernières élections où il avait réclamé l’annulation du scrutin présidentiel. « Comment peut-il devenir le Premier-ministre d’un président dont il avait indirectement contesté l’admission au second tour ? » se demandent ces parlementaires, qui ne promettent pas ouvertement de voter contre Me Céant comme ils l’ont fait pour Me Bernard Gousse.
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Re: Céant gagne du terrain, Bellerive conserve sa chance…
Invité Jeu 30 Juin 2011 - 22:19
en 2004 sanba yo pwan la wi pou sove yun nasyon'''''''''
Invité- Invité
Re: Céant gagne du terrain, Bellerive conserve sa chance…
Thunder Jeu 30 Juin 2011 - 23:30
« Comment peut-il devenir le Premier-ministre d’un président dont il avait indirectement contesté l’admission au second tour ? »
Bèl kesyon. Sa k ka konprann, ya konprann.
Bèl kesyon. Sa k ka konprann, ya konprann.
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Re: Céant gagne du terrain, Bellerive conserve sa chance…
Maximo Ven 1 Juil 2011 - 7:24
Céant, Gousse ou Bellerive à la merci du Parlement
Alors que le Président Martelly n’a officialisé aucun nom avant de s’envoler jeudi pour le sommet de la CARICOM à St Kitts et Nevis, le Sénateur Evallière Beauplan soutient que le Premier ministre démissionnaire -dont l’audition vendredi au Sénat est très attendue- jouit des faveurs des parlementaires au détriment des deux autres prétendants
Publié le jeudi 30 juin 2011
Les parlementaires n’en finissent pas de réagir aux spéculations qui vont bon train sur la nomination possible au poste de Premier ministre de deux ou trois personnalités, sujet brûlant sur lequel le Président Michel Martelly continue d’entretenir le suspense en refusant de révéler son choix jeudi, lors d’un nouveau voyage à l’étranger.
Le troisième Sénateur du nord-ouest, Evallière Beauplan, a exhorté le chef de l’Etat à désigner un chef de gouvernement pouvant bénéficier de la confiance des parlementaires au moment le nom du Premier ministre sortant, Jean-Max Bellerive -un temps en retrait dans les négociations- est revenu en force aux côtés de ceux de Jean Henry Céant et de Bernard Gousse.
Le parlementaire a qualifié d’entrée de jeu de très minimes les chances de ratification de l’ex-ministre de la justice tant à la Chambre basse qu’au Sénat.
Des élus, issus pour la plupart du courant Lavalas, reprochent à Me Gousse de présumées violations des droits humains lors de son passage à la tête du ministère de la justice, à la chute de Jean-Bertrand Aristide en 2004, période au cours de laquelle l’Etat affrontait une véritable insurrection armée.
Quant au notaire Céant, candidat malheureux aux dernières présidentielles, le Sénateur Beauplan croit qu’il aura du mal à s’imposer tant les obstacles à surmonter au Parlement risquent d’être sérieux.
Le dirigeant de Renmen Ayiti s’était livré, durant toute sa campagne, à des attaques frontales contre l’ex-Président René Préval et sa plateforme INITE, aujourd’hui première force politique dans les deux Chambres.
En revanche, la côte de Bellerive est élevée auprès des parlementaires, a laissé entendre Evallière Beauplan qui porte sur le candidat un jugement plutôt favorable malgré des reproches relatifs notamment à sa soumission à l’ancien chef de l’Etat sorti trè affaibli de la scène politique, il y a environ deux mois.
De même, le Sénateur et ex-allié de Mirlande Manigat, rivale de Michel Martelly aux dernières élections, confie qu’il ne se serait jamais opposé à la désignation de Daniel Supplice si telle avait été la préférence du chef de l’Etat dont le sociologue est l’un des principaux conseillers.
En vedette ces derniers jours dans les médias, Jean-Max Bellerive fera une apparition très attendue, sans doute politiquement très significative- vendredi au Parlement en répondant à l’invitation des commissions justice et anti-corruption du Sénat. L’audition sera consacrée à deux questions controversées et lourdes de suspicions pour l’ancienne administration : la gestion des fonds de Petrocaribe et les réalisations de la Commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (CIRH).
Michel Martelly, qui participait jeudi et vendredi à son premier sommet annuel des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Caraïbe (CARICOM), n’a toujours pas dévoilé le nom de son nouveau Premier ministre désigné, deux semaines après l’échec de Daniel Rouzier.
Sa décision, dit-il, dépendra de l’issue des négociations entre la commission présidentielle formée à cet effet et les différentes forces politiques représentées au Parlement. spp/Radio Kiskeya
Alors que le Président Martelly n’a officialisé aucun nom avant de s’envoler jeudi pour le sommet de la CARICOM à St Kitts et Nevis, le Sénateur Evallière Beauplan soutient que le Premier ministre démissionnaire -dont l’audition vendredi au Sénat est très attendue- jouit des faveurs des parlementaires au détriment des deux autres prétendants
Publié le jeudi 30 juin 2011
Les parlementaires n’en finissent pas de réagir aux spéculations qui vont bon train sur la nomination possible au poste de Premier ministre de deux ou trois personnalités, sujet brûlant sur lequel le Président Michel Martelly continue d’entretenir le suspense en refusant de révéler son choix jeudi, lors d’un nouveau voyage à l’étranger.
Le troisième Sénateur du nord-ouest, Evallière Beauplan, a exhorté le chef de l’Etat à désigner un chef de gouvernement pouvant bénéficier de la confiance des parlementaires au moment le nom du Premier ministre sortant, Jean-Max Bellerive -un temps en retrait dans les négociations- est revenu en force aux côtés de ceux de Jean Henry Céant et de Bernard Gousse.
Le parlementaire a qualifié d’entrée de jeu de très minimes les chances de ratification de l’ex-ministre de la justice tant à la Chambre basse qu’au Sénat.
Des élus, issus pour la plupart du courant Lavalas, reprochent à Me Gousse de présumées violations des droits humains lors de son passage à la tête du ministère de la justice, à la chute de Jean-Bertrand Aristide en 2004, période au cours de laquelle l’Etat affrontait une véritable insurrection armée.
Quant au notaire Céant, candidat malheureux aux dernières présidentielles, le Sénateur Beauplan croit qu’il aura du mal à s’imposer tant les obstacles à surmonter au Parlement risquent d’être sérieux.
Le dirigeant de Renmen Ayiti s’était livré, durant toute sa campagne, à des attaques frontales contre l’ex-Président René Préval et sa plateforme INITE, aujourd’hui première force politique dans les deux Chambres.
En revanche, la côte de Bellerive est élevée auprès des parlementaires, a laissé entendre Evallière Beauplan qui porte sur le candidat un jugement plutôt favorable malgré des reproches relatifs notamment à sa soumission à l’ancien chef de l’Etat sorti trè affaibli de la scène politique, il y a environ deux mois.
De même, le Sénateur et ex-allié de Mirlande Manigat, rivale de Michel Martelly aux dernières élections, confie qu’il ne se serait jamais opposé à la désignation de Daniel Supplice si telle avait été la préférence du chef de l’Etat dont le sociologue est l’un des principaux conseillers.
En vedette ces derniers jours dans les médias, Jean-Max Bellerive fera une apparition très attendue, sans doute politiquement très significative- vendredi au Parlement en répondant à l’invitation des commissions justice et anti-corruption du Sénat. L’audition sera consacrée à deux questions controversées et lourdes de suspicions pour l’ancienne administration : la gestion des fonds de Petrocaribe et les réalisations de la Commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (CIRH).
Michel Martelly, qui participait jeudi et vendredi à son premier sommet annuel des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Caraïbe (CARICOM), n’a toujours pas dévoilé le nom de son nouveau Premier ministre désigné, deux semaines après l’échec de Daniel Rouzier.
Sa décision, dit-il, dépendra de l’issue des négociations entre la commission présidentielle formée à cet effet et les différentes forces politiques représentées au Parlement. spp/Radio Kiskeya
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