Des armes auraient ete remises a la CNDDR
Page 1 sur 1
Des armes auraient ete remises a la CNDDR
Haïti-Sécurité publique : La justice toujours en quête du chef de gang Amaral Duclona
P-au-P, 16 Mars 07 [AlterPresse] --- La restitution d’armes n’interrompt point la mise en mouvement de l’action publique contre les individus recherchés par la justice.
Telles sont, en substance, les précisions apportées à la Presse par Alix Fils-Aimé président de la Commission nationale de désarmement, démantèlement et réinsertion (CNDDR) en exhibant à la Presse environ 13 armes automatiques, dont des fusils de calibre 762, « en état de fonctionnement » et des milliers de cartouches de grand calibre remis à l’entité gouvernementale, le 15 mars 2007, par le chef de gang (encore en fuite) Amaral Duclona du quartier Belekou de Cité Soleil.
« Nous ne lui avons rien offert en échange de ces armes. Si Amaral Duclona fait l’objet d’un mandat de la justice, ce mandat est toujours de mise, il le sait bien. Il a tout simplement manifesté sa volonté de rendre les armes », souligne Alix Fils-Aimé qui dit n’être pas en contact direct avec l’ex-chef de Bélékou.
Avec la remise de ces armes, tout n’est pas fini pour l’ancien homme fort de Bélékou, récemment délogé par les casques bleus de son fief.
« Les individus armés qui ont un mandat de la justice décerné à leur encontre ne sont pas qualifiés pour intégrer la CNDDR. Ils auront à faire face à la justice », rappelle le président de la commission nationale de désarmement, selon qui les 13 armes automatiques récupérées (et qui entreront dans le patrimoine de la Police nationale d’Haïti) sont des armes de guerre.
Selon Alix Fils-Aimé, cet « acte volontariste » est le produit des négociations, injonctions et facilitations engagées avec le prétendu chef de gang de Cité Soleil.
« C’est Amaral Duclona qui manifeste la volonté de remettre ces armes. Il a fait un geste volontaire et a pris du temps pour rassembler toutes les armes qui étaient dispersées », affirme le président de la CNDDR lors d’un entretien avec un groupe de Journalistes.
En février 2007, une opération des soldats onusiens conduite à Bélékou a permis le délogement d’Amaral Duclona.
« Lors de l’opération, un nouveau poste de contrôle a été établi à Bélékou et la résidence d’Amaral Duclona a été fouillée. Il n’a pas été possible de procéder à l’arrestation d’Amaral. Il ne pourra plus nuire à la population et son réseau de gang a été dissous », déclarait la majore Laurie Arellano, porte-parole militaire de la mission onusienne.
« Amaral est en fuite, nous continuerons de le rechercher afin qu’il puisse être traduit à la justice pour les torts qu’il a causés a la population haïtienne », martelait en anglais Laurie Avarello.
Moins de quinze jours plus tard, Amaral Duclona a décidé volontiers de mettre bas les armes.
En sa qualité de président de la commission nationale de désarmement, Alix Fils-Aimé soutient que ce processus continue et la CNDDR est en contact avec le nommé Bélony, un autre présumé gangster qui a été délogé de son fief à Bois Neuf (autre quqrtier de Cité Soleil) par les casques bleus.
« Nous aurons d’autres armes à récupérer, nous sommes en contact avec le secteur de Bélony pour qu’il intègre ce processus », explique Alix Fils-Aimé qui s’est réjoui de la récupération de ces armes et munitions.
A date, Fils-Aimé informe que la commission qu’il préside a déjà récupéré plus d’une centaine d’armes de tout calibre et plus de 120 personnes ont déjà intégré le processus de réinsertion.
Au niveau du gouvernement, des dispositions vont être prises en vue d’inscrire toutes les armes récupérées par la commission dans le patrimoine de l’Etat haïtien, selon Alix Fils-Aimé.
« J’encourage tout le monde à remettre les armes, j’invite tout le monde à faire ce qui est prudent, ce qui est nécessaire. Je parle à tout le monde ayant des armes à sa disposition, y compris les commerçants », lance le président de la CNDDR.
A Martissant (banlieue sud de la capitale), selon Fils-Aimé, des mesures sont déjà prises pour faciliter la remise des armes en circulation. Alix Fils-Aimé exhorte également les militaires démobilisés à marcher dans le sillage de tous ceux-là qui ont déjà rendu leurs armes.
La présentation de ces 13 armes restituées par le gang de Belekou révèle, pour le moins, un niveau alarmant d’armes de guerre en circulation dans le pays.
En 2005, quelques 200 000 armes à feu étaient en circulation en Haïti, selon une étude réalisée par l’organisme international Small Arms Survey. Les groupes armés non étatiques (dont les sociétés de sécurité privées) posséderaient à eux seuls jusqu’à 13 000 armes légères de calibres divers, en majorité des armes semi-automatiques (comme M16, M14, PMK, Uzi) et des pistolets (0.38, 0.45 et autres). Les armes de fabrication industrielle étaient surtout détenues par les chefs des divers groupes armés, la plupart des hommes eux-mêmes possédant des armes artisanales.
Toujours selon cette étude, le nombre réel des armes détenues par les civils était nettement supérieur, à quelque 170 000 armes légères, surtout des pistolets (38.9 mm) et des revolvers (ce qui englobe des armes créoles), voire des calibres 7.62 mm. [do rc apr 16/03/2007 15 :00]
P-au-P, 16 Mars 07 [AlterPresse] --- La restitution d’armes n’interrompt point la mise en mouvement de l’action publique contre les individus recherchés par la justice.
Telles sont, en substance, les précisions apportées à la Presse par Alix Fils-Aimé président de la Commission nationale de désarmement, démantèlement et réinsertion (CNDDR) en exhibant à la Presse environ 13 armes automatiques, dont des fusils de calibre 762, « en état de fonctionnement » et des milliers de cartouches de grand calibre remis à l’entité gouvernementale, le 15 mars 2007, par le chef de gang (encore en fuite) Amaral Duclona du quartier Belekou de Cité Soleil.
« Nous ne lui avons rien offert en échange de ces armes. Si Amaral Duclona fait l’objet d’un mandat de la justice, ce mandat est toujours de mise, il le sait bien. Il a tout simplement manifesté sa volonté de rendre les armes », souligne Alix Fils-Aimé qui dit n’être pas en contact direct avec l’ex-chef de Bélékou.
Avec la remise de ces armes, tout n’est pas fini pour l’ancien homme fort de Bélékou, récemment délogé par les casques bleus de son fief.
« Les individus armés qui ont un mandat de la justice décerné à leur encontre ne sont pas qualifiés pour intégrer la CNDDR. Ils auront à faire face à la justice », rappelle le président de la commission nationale de désarmement, selon qui les 13 armes automatiques récupérées (et qui entreront dans le patrimoine de la Police nationale d’Haïti) sont des armes de guerre.
Selon Alix Fils-Aimé, cet « acte volontariste » est le produit des négociations, injonctions et facilitations engagées avec le prétendu chef de gang de Cité Soleil.
« C’est Amaral Duclona qui manifeste la volonté de remettre ces armes. Il a fait un geste volontaire et a pris du temps pour rassembler toutes les armes qui étaient dispersées », affirme le président de la CNDDR lors d’un entretien avec un groupe de Journalistes.
En février 2007, une opération des soldats onusiens conduite à Bélékou a permis le délogement d’Amaral Duclona.
« Lors de l’opération, un nouveau poste de contrôle a été établi à Bélékou et la résidence d’Amaral Duclona a été fouillée. Il n’a pas été possible de procéder à l’arrestation d’Amaral. Il ne pourra plus nuire à la population et son réseau de gang a été dissous », déclarait la majore Laurie Arellano, porte-parole militaire de la mission onusienne.
« Amaral est en fuite, nous continuerons de le rechercher afin qu’il puisse être traduit à la justice pour les torts qu’il a causés a la population haïtienne », martelait en anglais Laurie Avarello.
Moins de quinze jours plus tard, Amaral Duclona a décidé volontiers de mettre bas les armes.
En sa qualité de président de la commission nationale de désarmement, Alix Fils-Aimé soutient que ce processus continue et la CNDDR est en contact avec le nommé Bélony, un autre présumé gangster qui a été délogé de son fief à Bois Neuf (autre quqrtier de Cité Soleil) par les casques bleus.
« Nous aurons d’autres armes à récupérer, nous sommes en contact avec le secteur de Bélony pour qu’il intègre ce processus », explique Alix Fils-Aimé qui s’est réjoui de la récupération de ces armes et munitions.
A date, Fils-Aimé informe que la commission qu’il préside a déjà récupéré plus d’une centaine d’armes de tout calibre et plus de 120 personnes ont déjà intégré le processus de réinsertion.
Au niveau du gouvernement, des dispositions vont être prises en vue d’inscrire toutes les armes récupérées par la commission dans le patrimoine de l’Etat haïtien, selon Alix Fils-Aimé.
« J’encourage tout le monde à remettre les armes, j’invite tout le monde à faire ce qui est prudent, ce qui est nécessaire. Je parle à tout le monde ayant des armes à sa disposition, y compris les commerçants », lance le président de la CNDDR.
A Martissant (banlieue sud de la capitale), selon Fils-Aimé, des mesures sont déjà prises pour faciliter la remise des armes en circulation. Alix Fils-Aimé exhorte également les militaires démobilisés à marcher dans le sillage de tous ceux-là qui ont déjà rendu leurs armes.
La présentation de ces 13 armes restituées par le gang de Belekou révèle, pour le moins, un niveau alarmant d’armes de guerre en circulation dans le pays.
En 2005, quelques 200 000 armes à feu étaient en circulation en Haïti, selon une étude réalisée par l’organisme international Small Arms Survey. Les groupes armés non étatiques (dont les sociétés de sécurité privées) posséderaient à eux seuls jusqu’à 13 000 armes légères de calibres divers, en majorité des armes semi-automatiques (comme M16, M14, PMK, Uzi) et des pistolets (0.38, 0.45 et autres). Les armes de fabrication industrielle étaient surtout détenues par les chefs des divers groupes armés, la plupart des hommes eux-mêmes possédant des armes artisanales.
Toujours selon cette étude, le nombre réel des armes détenues par les civils était nettement supérieur, à quelque 170 000 armes légères, surtout des pistolets (38.9 mm) et des revolvers (ce qui englobe des armes créoles), voire des calibres 7.62 mm. [do rc apr 16/03/2007 15 :00]
gwotoro- Super Star
-
Nombre de messages : 3974
Localisation : Canada
Date d'inscription : 20/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: le balancier
Sujets similaires
» La CNDDR recupere encore des armes!
» Plus de 200 armes de guerre recuperees selon la CNDDR
» Haïti/Cyclones : Des sinistrés auraient succombé à la faim
» 32 parlementaires auraient une nationalité étrangère
» Des troubles auraient recommence a Cite-Soleil
» Plus de 200 armes de guerre recuperees selon la CNDDR
» Haïti/Cyclones : Des sinistrés auraient succombé à la faim
» 32 parlementaires auraient une nationalité étrangère
» Des troubles auraient recommence a Cite-Soleil
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum