60 terroristes du Tea Party tiennent le Congrès américain en otage
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60 terroristes du Tea Party tiennent le Congrès américain en otage
60 terroristes du Tea Party tiennent le Congrès américain en otage
Par Normand Lester | La chronique de Normand Lester – il y a 3 heures
AP Photo/Alex Brandon
Ils sont 60 crétins, issus pour la plupart des coins les plus reculés de l'Amérique, à vouloir précipiter les États-Unis et peut-être le monde entier dans une crise financière sans précédent. Ils ont réussi à rendre le système démocratique américain, fondé sur le «check and balance» - sur la limitation des pouvoirs et le compromis - complètement dysfonctionnel. Comme des terroristes, ils se considèrent comme les ennemis du système politique américain actuel. Pour eux, le mot «compromis» est obscène. Leur haine de l'administration Obama a quelque chose de maladif. Elle relève sans doute d'un racisme latent caractéristique des milieux dont sont issus les teapartyers.
Pour réduire leur Everest de dettes, les États-Unis doivent à la fois opérer des coupes draconiennes dans les dépenses publiques et augmenter les recettes fiscales. C'est la logique même. Tout le monde en convient… sauf les 60 hurluberlus du Tea Party. Ils sont fanatiquement opposés à toute hausse d'impôts comme si Dieu lui-même l'avait interdit à Moïse.
Pourtant, leur grande idole, Ronald Reagan, a haussé les impôts 11 fois et a augmenté le plafond de dette 18 fois pendant sa présidence. Et l'administration Bush est en grande partie responsable de la situation fiscale dramatique actuelle des États-Unis. Elle a engagé le pays dans deux guerres… tout en baissant les impôts. Washington connaissait un surplus budgétaire lorsque Clinton a quitté le pouvoir en 2000.
Les membres du Tea Party ont réussi à humilier le président de la chambre des représentants, le républicain John Boehner, qui en échange de coupes dramatiques dans les dépenses avait accepté des hausses modestes d'impôts pour les grandes entreprises et les contribuables gagnant plus de 250 000 dollars par année. Mais les fondamentalistes du Tea Party ont considéré l'accord comme une trahison.
Le Tea Party se veut l'émanation du peuple, mais il est, en fait, l'instrument de la ploutocratie américaine. Ce sont les pauvres et les classes moyennes qui vont souffrir le plus si le gouvernement américain est en défaut de paiement le 2 août prochain.
Obama possède pourtant une arme constitutionnelle redoutable pour pulvériser l'opposition à finir des élus du Tea Party sur la question de la hausse du plafond de la dette. Elle s'appelle le 14e amendement à la constitution américaine.
Jusqu'ici, le président a refusé de contourner le Congrès et d'emprunter la voie constitutionnelle, mais, à mesure que la date limite du défaut de paiement approche, la pression augmente pour qu'il le fasse. Le 14e amendement affirme que la validité de la dette publique des États-Unis, autorisée par la loi... ne doit pas être remise en question.
L'ancien président Bill Clinton considère qu'il faut utiliser le 14e amendement «sans hésitation». Michele Bachmann, la candidate du Tea Party à la présidence, a déjà annoncé qu'elle appellerait à la destitution d'Obama s'il avait recours au 14e amendement.
Les 60 abrutis du Tea Party sont prêts à sacrifier leur pays et leurs compatriotes pour justifier leur idéologie antifiscale aussi primaire que débile. Eux qui gueulent constamment que les musulmans et les Chinois menacent l'avenir des États-Unis sont eux-mêmes le danger le plus immédiat pour la sécurité de leur pays. La polarisation politique prônée parle Tea Party va accélérer le déclin du pays commencé avec l'élection de George W. Bush.
John Boehner, qui braille publiquement pour tout et pour rien, va avoir encore beaucoup de raison de pleurnicher avant la fin de cette crise
Par Normand Lester | La chronique de Normand Lester – il y a 3 heures
AP Photo/Alex Brandon
Ils sont 60 crétins, issus pour la plupart des coins les plus reculés de l'Amérique, à vouloir précipiter les États-Unis et peut-être le monde entier dans une crise financière sans précédent. Ils ont réussi à rendre le système démocratique américain, fondé sur le «check and balance» - sur la limitation des pouvoirs et le compromis - complètement dysfonctionnel. Comme des terroristes, ils se considèrent comme les ennemis du système politique américain actuel. Pour eux, le mot «compromis» est obscène. Leur haine de l'administration Obama a quelque chose de maladif. Elle relève sans doute d'un racisme latent caractéristique des milieux dont sont issus les teapartyers.
Pour réduire leur Everest de dettes, les États-Unis doivent à la fois opérer des coupes draconiennes dans les dépenses publiques et augmenter les recettes fiscales. C'est la logique même. Tout le monde en convient… sauf les 60 hurluberlus du Tea Party. Ils sont fanatiquement opposés à toute hausse d'impôts comme si Dieu lui-même l'avait interdit à Moïse.
Pourtant, leur grande idole, Ronald Reagan, a haussé les impôts 11 fois et a augmenté le plafond de dette 18 fois pendant sa présidence. Et l'administration Bush est en grande partie responsable de la situation fiscale dramatique actuelle des États-Unis. Elle a engagé le pays dans deux guerres… tout en baissant les impôts. Washington connaissait un surplus budgétaire lorsque Clinton a quitté le pouvoir en 2000.
Les membres du Tea Party ont réussi à humilier le président de la chambre des représentants, le républicain John Boehner, qui en échange de coupes dramatiques dans les dépenses avait accepté des hausses modestes d'impôts pour les grandes entreprises et les contribuables gagnant plus de 250 000 dollars par année. Mais les fondamentalistes du Tea Party ont considéré l'accord comme une trahison.
Le Tea Party se veut l'émanation du peuple, mais il est, en fait, l'instrument de la ploutocratie américaine. Ce sont les pauvres et les classes moyennes qui vont souffrir le plus si le gouvernement américain est en défaut de paiement le 2 août prochain.
Obama possède pourtant une arme constitutionnelle redoutable pour pulvériser l'opposition à finir des élus du Tea Party sur la question de la hausse du plafond de la dette. Elle s'appelle le 14e amendement à la constitution américaine.
Jusqu'ici, le président a refusé de contourner le Congrès et d'emprunter la voie constitutionnelle, mais, à mesure que la date limite du défaut de paiement approche, la pression augmente pour qu'il le fasse. Le 14e amendement affirme que la validité de la dette publique des États-Unis, autorisée par la loi... ne doit pas être remise en question.
L'ancien président Bill Clinton considère qu'il faut utiliser le 14e amendement «sans hésitation». Michele Bachmann, la candidate du Tea Party à la présidence, a déjà annoncé qu'elle appellerait à la destitution d'Obama s'il avait recours au 14e amendement.
Les 60 abrutis du Tea Party sont prêts à sacrifier leur pays et leurs compatriotes pour justifier leur idéologie antifiscale aussi primaire que débile. Eux qui gueulent constamment que les musulmans et les Chinois menacent l'avenir des États-Unis sont eux-mêmes le danger le plus immédiat pour la sécurité de leur pays. La polarisation politique prônée parle Tea Party va accélérer le déclin du pays commencé avec l'élection de George W. Bush.
John Boehner, qui braille publiquement pour tout et pour rien, va avoir encore beaucoup de raison de pleurnicher avant la fin de cette crise
Rico- Super Star
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Localisation : inconnue
Loisirs : néant
Date d'inscription : 02/09/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: dindon de la farce
Re: 60 terroristes du Tea Party tiennent le Congrès américain en otage
Incroyable mais vrai! Ils ovnt accelerer ce que certains analystes appellent le declin du capitalisme americain. Personne ne peut evaluer l'imapct de l'intrasigeance de ces fous du Tea Partiers.
dilibon- Super Star
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Nombre de messages : 2205
Localisation : Haiti
Opinion politique : Entrepreneur
Loisirs : Plages
Date d'inscription : 17/05/2009
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Contributeur
Re: 60 terroristes du Tea Party tiennent le Congrès américain en otage
GET CHAK PAYI GINYEN TRAY PA YO AMERIKIN GINYEN 60 TERORIST AYITI GINYEN 16 CHIME
OBAMA POKO VLE APLIKE 14eme AMANDEMAN
MARTELLY POKO VLE APLIKE ATIK 136 LA
PIGA MWEN WE YO PWAN DESIZYON SA MINME JOU A...
OBAMA POKO VLE APLIKE 14eme AMANDEMAN
MARTELLY POKO VLE APLIKE ATIK 136 LA
PIGA MWEN WE YO PWAN DESIZYON SA MINME JOU A...
Invité- Invité
Re: 60 terroristes du Tea Party tiennent le Congrès américain en otage
zouke a écrit:GET CHAK PAYI GINYEN TRAY PA YO AMERIKIN GINYEN 60 TERORIST AYITI GINYEN 16 CHIME
OBAMA POKO VLE APLIKE 14eme AMANDEMAN
MARTELLY POKO VLE APLIKE ATIK 136 LA
PIGA MWEN WE YO PWAN DESIZYON SA MINME JOU A...
Podyab pou zouke
Excel- Star
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Localisation : Léogane
Opinion politique : denonse diktateu
Loisirs : manger di riz ak pwa
Date d'inscription : 10/07/2011
Re: 60 terroristes du Tea Party tiennent le Congrès américain en otage
SECTION B :
DES ATTRIBUTIONS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
DES ATTRIBUTIONS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Article 136:
Le Président de la République, Chef de l'Etat, veille au respect et à l'exécution de la Constitution et à la stabilité des institutions. Il assure le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'Etat.
_________________
Comme toi, il n'en est qu'un, deviens donc qui tu es.
"Ceux qui ont le pouvoir de faire le mal et qui savent ne pas le faire sont des Seigneurs" (Shakespeare)
kami- animatrice
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Nombre de messages : 2981
Localisation : ICI
Opinion politique : La séparation des pouvoirs
Loisirs : Lecture, Dormir
Date d'inscription : 20/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle:
Re: 60 terroristes du Tea Party tiennent le Congrès américain en otage
Une phrase qui vaut la peine qu'on la epete :
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SECTION B :
DES ATTRIBUTIONS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Article 136:
Le Président de la République, Chef de l'Etat, veille au respect et à l'exécution de la Constitution et à la stabilité des institutions. Il assure le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'Etat.
Le pays ne peut pas aller a la derive et perir dans l'anarchie parce que des chimeres de l'operation Bagdad sont en majorite a la chambre apres manipulations frauduleuses des votes de l'electorat .
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SECTION B :
DES ATTRIBUTIONS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Article 136:
Le Président de la République, Chef de l'Etat, veille au respect et à l'exécution de la Constitution et à la stabilité des institutions. Il assure le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'Etat.
Le pays ne peut pas aller a la derive et perir dans l'anarchie parce que des chimeres de l'operation Bagdad sont en majorite a la chambre apres manipulations frauduleuses des votes de l'electorat .
Invité- Invité
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