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L’instabilité politique en Amérique latine et les Caraïbes

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Message  gwotoro Dim 18 Mar 2007 - 10:57

L’instabilité politique en Amérique latine et dans les Caraïbes

ARGENTINE
En décembre 2001, le président Fernando de la Rua (Parti radical), fuit le palais présidentiel en hélicoptère, après la sanglante répression de l’agitation sociale, qui fait une trentaine de morts. En quelques jours, les présidents péronistes se succèdent, l’un d’entre eux suspendant le paiement de la dette extérieure.

Après un long intérim assuré par Eduardo Duhalde, son protégé Nestor Kirchner assume la présidence en mai 2003, au terme d’un scrutin qui voit l’ex-président Carlos Menem se retirer de la course au second tour. L’agitation sociale demeure vivace avec le mouvement des piqueteros, ces chômeurs et pauvres qui barrent les routes pour se faire entendre. Les élections législatives d’octobre 2005 confortent cependant le président Kirchner qui semble en mesure d’assurer sa réélection aux élections d’octobre 2007, ou sa succession, s’il devait céder sa place à son épouse, la sénatrice Cristina Kirchner.

BOLIVIE
En octobre 2003, le président Gonzalo Sanchez de Lozada (MNR) démissionne, après une forte mobilisation populaire contre l’exportation de gaz naturel via le Chili, durement réprimée. Les dirigeants indiens, qui ont réussi à unifier les mécontentements en jouant sur la fibre nationaliste, surveillent de près son successeur, Carlos Mesa (centriste), qui finalement démissionne à son tour le 6 juin 2005 suite à de nombreuses manifestations.

Eduardo Rodriguez lui succède jusqu’aux élections législatives de décembre que remporte le syndicaliste « cocalero » Evo Morales, qui devient ainsi le premier président indien de l’histoire bolivienne. Elu sur ses promesses de nationalisations et de réformes constitutionnelles, Morales peine cependant sur les deux grands chantiers qui avaient soutenu sa candidature : les nationalisations, qui ne progressent pas aussi vite que prévu, et la résistance de l’Assemblée constituante qui a pour l’instant fait bloquer les réformes institutionnelles annoncées. Surtout Morales n’est pas parvenu à désamorcer les conflits sociaux qui dégénèrent parfois tragiquement : un affrontement entre les mineurs de Huanuni, les 5 et 6 octobre 2006, a provoqué la mort de seize personnes.

BRESIL
L’arrivée au pouvoir de Luiz Inacio Lula da Silva au Brésil en 2002 a marqué une étape importante dans le virage à gauche du sous-continent américain en ce début de XXIe siècle. Le premier mandat du chef du Parti des travailleurs (PT) a été marqué par de nombreuses affaires de corruption qui ont touché son entourage très proche, mais Lula, premier président de gauche du Brésil (exception faite d’un bref intermède en 1964), a réussi à se faire réélire avec plus de 60 % des voix, en octobre 2006, sur son bilan économique et social.

COLOMBIE
Alors que l’année 2006 a vu s’imposer, à travers l’Amérique latine, une grande majorité de personnalités de gauche, la droite a conservé le pouvoir en Colombie. Les institutions y sont stables, malgré le conflit armé – le seul de la région – qui se poursuit depuis quatre décennies. En mai 2006, le président Alvaro Uribe, est devenu le premier président colombien se succédant à lui-même, avec 62 % des suffrages exprimés.

Partisan de la manière forte, Uribe a réussi au cours de son premier mandat à obtenir la démobilisation de 30 000 miliciens d’extrême droite et a réussi à faire reculer la guérilla, qui reste néanmoins active et détient toujours de nombreux otages.

CUBA
Arrivé au pouvoir en 1959, Fidel Castro a été contraint, le 31 juillet 2006, en raison d’un «accident de santé» qui l’a contraint à «une opération chirurgicale compliquée», de déléguer «provisoirement» ses fonctions à son frère cadet Raul, en charge jusque-là du portefeuille de la défense.

Si Fidel multiplie les apparitions pour entretenir l’espoir d’un retour au pouvoir, son frère a commencé à imposer sa marque au point de proposer la tenue de négociations pour régler le différend avec les Etats-Unis. De là à parler de détente, la marge est grande : un rapport de la Commission cubaine pour les droits de l’homme et la réconciliation nationale datant de janvier 2007 indique que Raul Castro «n’a rien fait pour améliorer la situation des droits civiques, politiques et économiques».

ÉQUATEUR
L’instabilité est de mise en Équateur : le pays a connu sept dirigeants en dix ans et les trois derniers ne sont pas parvenus au bout de leur mandat.

En janvier 2007, il a placé à sa tête l’économiste de gauche Rafael Correa, admirateur affiché d’Hugo Chavez, partisan d’une «révolution citoyenne» pour rendre aux institutions leur crédibilité et en finir avec la «mafia des partis ». Mais ceux-ci refusent de se laisser faire et contrôlent toujours le Congrès, ce qui bloque les réformes. Fin janvier 2007, des manifestants réclamant la tenue d’un référendum en vue de la convocation d’une Assemblée constituante dotée de pleins pouvoirs ont pris d’assaut le Congrès.

PEROU
En novembre 2000, la chute du président Alberto Fujimori, après dix ans de pouvoir, est précipitée par un immense scandale, mettant en cause son éminence grise, Vladimiro Montesinos, chef du service de renseignement. Elu en 2001, Alejandro Toledo a rapidement vu sa popularité s’effondrer pour tomber sous la barre des 10 %. Les raisons : des scandales en série et trop de promesses non tenues.

En juillet 2006, les Péruviens rappellent au pouvoir le social-démocrate Alan Garcia, malgré le bilan catastrophique de son premier mandat (1985-1990). Dès les élections locales de novembre, le parti du président subit un important revers.

VENEZUELA
En avril 2002, le président Hugo Chavez, victime d’une tentative de coup d’État, réussit à récupérer le pouvoir après quelques heures de vacance. C’est l’histoire de l’arroseur arrosé, car le colonel parachutiste Chavez a lui-même dirigé un coup d’État en 1992.

Après avoir purgé sa peine de prison, Hugo Chavez est élu avec 56 % des voix en décembre 1998, puis réélu en 2000 (59,7 %) et 2006 (61,3 %). Fer de lance de la révolution vénézuélienne, promoteur du socialisme du XXIe siècle, Chavez est aussi le chef de file, dans le sous-continent, de la gauche antiaméricaine, ne dédaignant jamais d’agiter la menace pétrolière.


vendredi 16 mars 2007

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