La compétitivité de l’Amérique latine repose sur des réforme

La compétitivité de l’Amérique latine repose sur des réformes cruciales

Il faut mettre l’accent sur la compétitivité et non pas seulement sur le commerce extérieur

par Jerry Haar

Si le parti républicain a pris une belle raclée aux élections législatives de novembre, le plus grand perdant de toute l’affaire pourrait bien être, en fait, le libre-échange.

Pour des régions qui dépendent des échanges commerciaux, tels le sud de la Floride et ses partenaires commerciaux du continent américain, les perspectives d’une libéralisation accrue du commerce paraissent médiocres. Les négociations dites de Doha sous les auspices de l’Organisation mondiale du commerce sont dans l’impasse, la Zone de libre-échange des Amériques est comateuse, la ratification par le Congrès des accords de libre-échange entre les États- Unis et deux pays d’Amérique du Sud, le Pérou et la Colombie, est peu probable et la prorogation de la loi accordant des pouvoirs spéciaux au président en matière de commerce extérieur est très incertaine.

Tout cela présage-t-il pour autant un recul des possibilités économiques et commerciales de nos voisins du Sud désireux d’accroître leurs exportations ? Nullement.

Dans notre livre « Can Latin America Compete ? » (L’Amérique latine peut-elle entrer en concurrence ? »), qui doit paraître prochainement, M. John Price, président d’InfoAmericas, et moi présentons un tableau en fait contrasté du paysage concurrentiel de cette partie du monde, selon lequel, quelle que soit l’évolution de la libéralisation du commerce, les pays latino-américains continueront de perdre du terrain sur le marché mondial s’ils ne réforment pas leurs institutions, leur infrastructure et la valorisation de leurs ressources humaines.

Suite de l'article: http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=4386

lol. Je suis obligé de rire en lisant cet article quand je pense à notre situation. Le contraste est trop grand.


Quand on pense qu'il y a 80% des cadres haitiens à l'étranger... Il suffirait qu'il existe une diaspora structurée et les choses pourraient rapidement rentrer dans l'ordre, comme les Juifs l'ont fait avec Israël.

Malheureusement, nous n'avons pas eu la chance d'avoir la Shoah pour nous donner cette rage de vivre ! L'esclavage a bel et bien existé, mais nous l'avons déjà oublié. La seule raison pour laquelle nous en parlons de temps en temps c'est pour demander des milliards de réparation.

Ridicule.

Quand est-ce qu'on se rendra compte que nous avons un passé qui devrait nous grandir ? Et quand est-ce que nous commencerons à utiliser cette force ?

Il faudrait déjà que les charlatans arrêtent de revoir notre histoire chaque fois qu'ils ont pris leur verre de tafia...

Un peuple qui n'a pas d'histoire est voue a mourir.

Vous ne savons rien de notre histoire "africaine", tres peu de notre histoire d'esclave et nous "revisons" tout le temps notre histoire d'a peine 200 ans.

Resultat: nous n'avons aucun sens de la collecte des donnees. Notre service d'Etat civil est en ruines mais on s'en soucie peu. Nous avons une mentalite de vie "antique", nous vivons encore a l'epoque des griots (conteurs d'histoires) africains mais avec tous les moyens modernes pour diffuser ces histoires, cette information. C'est pourquoi le moindre incident qui devrait etre regle en 2 jours devient un evenement national (parce qu'en fait, on se soucie peu de la verite).

Nous savons énormément de choses de notre histoire d'esclave, sauf que ces choses-là ont été réservées à certains historiens. C'est précisément cette lacune qui fait que tout le monde peut, aujourd'hui, se proclamer maître en Histoire d'Haiti.

Regardez donc notre livre de cours en général, et ceux d'histoire en particulier. Ils n'ont pas particulièrement changé depuis plus de 40 ans ! C'est une aberration !

Nous avons des archives importantes qui retracent notre histoire, mais personne ne les fouille, on préfère inventer à envie.

Vous avez édité votre message ensuite, et je vois que nous sommes d'accord sur le fond !


Il est évident, comme vous le précisez, qu'un peuple qui ne connaît pas son histoire est voué à disparaître. Mais, en l'état actuel des choses, nous ne pouvons pas faire grand chose.

Je suis cependant confiant dans l'avenir, et la situation évoluera avant longtemps vers une conscience haitienne plus prononcée.

Je l'espere parce que nous sommes a un moment de notre histoire ou s'il n'y a pas une plus grande prise de conscience haitienne, malgre toute la bonne volonte de nos dirigeants, le pays ne fera "ronn pot", ne bougera pas et continuera a s'enfoncer.

Jude a dit et je cite:

C'est précisément cette lacune qui fait que tout le monde peut, aujourd'hui, se proclamer maître en Histoire d'Haiti.

Vous ne savez pas comment vous dites vrai.

Je vous donne un 10 sur 10 jsute pour cette declaration.

Le probleme en Haiti, c'est que notre systeme d'education nous apprend a apprendre par coeur le contenu d'un livre et a pouvoir le repeter a profusion par apres (et c'est sur cette base que l'on mesure l'intelligence en Haiti), mais cette education ne nous donne pas des qualites essentielles, comme:

- le sens de la curiosite: en allant au dela de ce qu'on lit, par exemple au niveau historique connaitre l'histoire de nos voisins immediats, comprendre l'histoire d'Haiti dans la cadre de l'histoire des colonies francaises en Amerique - la Guadeloupe, la Martinique, La louisianne, etc.

- le sens critique: en lisant plusieurs auteurs, pour comparer comment ils rapportent les evenements et surtout les auteurs qui ont eu la chance de connaitre ceux qui ont fait l'histoire: les Madiou, Moreau de Saint-Remy, etc.

- le sens de la planification et de l'organisation: ce point la, on y reviendra en profondeur, mais je veux juste dire que pour l'haitien, toutes les raisons sont bonnes pour ne pas reflechir et planifier son futur - a part le paysan haitien.

C'est un plaisir de voir que je discute avec une personne connaissant les Madiou !
ça ne veut pas dire que j'avais des doutes auparavant, juste que c'est une confirmation !

Combien de personnes en Haiti connaissent-elles seulement ce nom de nos jours ?

Un exemple concret de la disparité entre ce que nous apprenons a l'ecole et la verite.On nous enseigne qu'Antenor Firmin fut un grand intellectuel ,uin homme intègre etc.C'est en lisant le Tome 2 du livre du professeur Manigat que j'ai appris que cet intellectuel tant vénéré a ete implique dans une affaire louche en tant que Ministre des Finances du pays.

Nos histoiriens ,comme tous les humains ne sont pas infaillibles.Cpendant il faudrait qu'ils cessent d'ecrire des histoires pour redorer le blason de certains dirigeants.Hier soir j'ai lu un texte de Observer keen ou il fait l'eloge du President Salnave comme l'un des presidents les plus progressites du pays.Qu'avons-nous appris chez les frères ;Sylvain Salnave s'est sauve sans souliers, sans souper ,sans savoir son sort."Que pourrais-je penser un gamin du President haitien en apprenant cette histoire?