Que vaut le projet éthanol de Bush et Lula pour Haïti ?

Que vaut le projet éthanol de Bush et Lula pour Haïti ?

ANALYSE

MANOLO INN, Petite Rivière de Nippes - 7 Avril - Haïti impliquée malgré elle dans le débat de l'éthanol, les présidents Bush et Lula (Brésil) ayant décidé (apparemment d'eux-mêmes) de nous inclure dans le projet de lancer une industrie de biocarburant dans la région. Et parmi les pays choisis pour produire la matière première (la bagasse provenant de la distillation de la canne à sucre) figure notre Haïti.

C'est là, ont estimé récemment les deux chefs d'état qui en sont à leur troisième rencontre à ce sujet, une occasion unique pour Haïti de relancer son économie et créer des emplois pour une population active (c'est le cas de dire) mais dont plus de 80% est au chômage.

Mais ce n'est pas si simple. Les problèmes sont de tous ordres : le cadastre (la canne pousse dans les plaines, à qui appartiennent ces terres et à quoi sont-elles consacrées aujourd'hui ?), l'environnement très dévasté d'Haïti. Et même l'histoire : les expériences précédentes (et également à l'actif des Etats-Unis) ont toujours mal tourné. Ce furent les désastres de l'implantation intensive de l'arbre à caoutchouc (SHADA) et du sisal. Après la plus grande mobilisation de terres et de populations aux quatre coins du pays depuis la colonie de Saint-Domingue, survint l'industrie des synthétiques. On fut gros Jean comme devant. Avec des séquelles ineffaçables dans l'économie nationale.

Cependant voici qu'un autre débat éclate avec l'entrée en scène de Fidel Castro (en convalescence). Le numéro 1 cubain accuse le président des Etats-Unis, George W. Bush, de vouloir détruire les ressources alimentaires des petits pays auxquels il destine ce projet. Selon Castro, il existe d'autres sources de production de biocarburant que les terres des plaines qui sont rares dans un pays, par exemple, comme Haïti (dont le nom même, d'origine indienne, signifie terre montagneuse).

" Green fuel "...

D'autre part, aux Etats-Unis, l'éthanol est fabriqué jusqu'ici à partir du maïs, justifiant davantage les prédictions de Castro, selon l'hebdomadaire The Economist , qui signale déjà l'augmentation du prix du maïs, et comme plus de terres seront consacrées à produire du maïs, c'est autant d'espace de moins pour d'autres produits alimentaires dont les prix grimperont également.

Par contre, The Economist (4 avril 2007) considère l'éthanol à partir de la canne (ou " green fuel ") comme une bien meilleure idée. " Des pays en développement de la région tropicale, dont l'Inde, les Philippines et même Cuba pourront prospérer en extrayant de l'éthanol de la canne à sucre pour le vendre aux riches Américains pour leurs voitures. "

Mais officiellement c'est Lula, associé de Bush dans l'entreprise, qui répond à Fidel Castro dans une longue argumentation pour justifier le choix de ces pays, mettant l'accent sur la nécessité d'aider au développement d'Haïti, où des troubles politiques non-stop ont abouti au déploiement depuis juin 2004 d'une mission de stabilisation des Nations Unies dont le contingent le plus important de troupes est fourni par le Brésil.

Lors d'une récente rencontre à Camp David avec le président Lula, M. Bush n'a pas été avare de félicitations envers son invité pour les efforts consentis afin de restaurer un climat de sécurité dans la petite république caraïbe.

La déclaration finale note que pour garantir la stabilité dont on commence à enregistrer les premiers signes (Bush allant jusqu'à citer nommément l'arrestation de Evens, l'ex-tout puissant chef de bande du bidonville de Cité Soleil), il faut à présent passer à la phase développement et de la création d'emplois. Donc le projet éthanol arrive à point nommé.

Alexis-Rice...

Notons que le gouvernement haïtien, pour sa part, n'a encore touché un mot à ce sujet.

Le Premier ministre haïtien Jacques Edouard Alexis a accompli la semaine dernière une visite pratiquement officielle à Washington, au cours de laquelle il a été reçu par la Secrétaire d'état Condoleezza Rice qui a eu, elle aussi, des mots d'encouragement pour le début de normalisation en Haïti.

A-t-il été question du projet éthanol ? Oui, selon Alexis qui a soulevé la question lors de son point de presse à l'aéroport de retour, vendredi, des Etats-Unis. Mais on doute que, diplomatie oblige, le gouvernement haïtien soit prêt à trop révéler à ce sujet.

Quoi qu'il en soit, cela ne prive pas les Haïtiens de réfléchir. D'abord ce n'est pas le premier projet conçu par les Etats-Unis pour la région et avec pour toile de fond la canne à sucre.

Millions d'Haïtiens sans emploi et faméliques !...

Rappelons que pendant les années 20 et 30 (1915-1925-1934), les Etats-Unis intervenaient dans les deux parties de l'île d'Haïti et occupaient en même temps notre pays et la République dominicaine.

C'est au lendemain de l'occupation américaine que le dictateur Trujillo accéda au pouvoir à Santo Domingo, tandis qu'en Haïti l'influence de l'occupation (du moins sous sa forme directe) durera jusqu'à l'arrivée au pouvoir de François " Papa Doc " Duvalier en 1957.

Or c'est le sucre que les Américains choisissaient déjà comme solution économique pour toute l'île. Toutefois contrairement au colon de Saint Domingue, c'est la République dominicaine qu'ils désignèrent comme base de cette industrie, Haïti étant confinée à la fourniture de la main d'œuvre bon marché, les millions d'Haïtiens sans emploi et faméliques !

On connaît la suite. La république voisine prospéra. Haïti s'enfonça toujours plus dans la misère et l'instabilité politique.

Mais les temps ont changé (n'est-ce pas !) et aujourd'hui ce n'est pas à l'Etat qu'il revient de gérer ce genre d'initiative. On est au siècle de la MONDIALISATION dont les principaux acteurs ont pour noms secteur privé, société civile - dont les associations patronales et les syndicats ouvriers ainsi que les organisations de défense des droits de l'homme.

Donc une fois que Bush et Lula auront finalisé l'aspect politique et bureaucratique (cela après négociations avec les pays appelés à héberger le projet, du moins on le présume), le ballon passera aux mains des corporations et des grands groupes ou multinationales.

Que dit la législation haïtienne à ce sujet ?

Joint-venture ...

Les entreprises touchant aux secteurs vitaux de la nation sont conçues sur une base de joint-venture, c'est-à-dire en partenariat avec l'Etat haïtien, celui-ci se réservant un minimum de 39% des actions.

Il est normal aussi que l'Etat haïtien ménage une participation pour le secteur privé national et que soient négociées au départ les mesures sociales (main d'œuvre, management, formation professionnelle, assurances et retraite etc).

D'autre part, les dividendes générés par les 39% seraient destinés à de grands projets nationaux. En premier lieu, le reboisement et l'éducation.

Enfin rappelons que l'Etat haïtien est nul comme administrateur et que de son côté d'abord, le partenariat est une obligation. Car ce n'est pas seulement le choix fait par l'occupant américain de la république voisine comme centre sucrier et parallèlement d'Haïti comme source inépuisable de besogneux, qui est responsable de notre retard vertigineux, que la corruption et le mépris de l'intérêt national de la part de nos dirigeants.

L'échec de toutes les expériences précédentes en fait foi.

Pourquoi il ne devrait pas être permis aux seuls gouvernants (nationaux et/ou internationaux) de décider sur un choix qui engage aussi profondément l'avenir national. Comme on dit, la guerre est une chose trop sérieuse pour être laissée aux militaires !

Haïti en Marche, 7 Avril 2007

Ce projet ne devrait apporter rien qui vaille au développement d'Haiti, ni à l'amélioration des conditions de vie des Haitiens.

Ce projet, en dépit de sa mission déclarée, diminution de l'effet de serre, etc... garde son aspect caché et suspect qui est de miner l'influence grandissante du Vénézuela et de son President:Mr. Hugo Chavez.

L'hostilité qui fait rage entre les présidents américain et vénézuelien offre au président Brésilien, Mr. Lula, l'opportunité de pousser son propre agenda: faire du Brésil une puissance économique et politique.

La crédibilité des américains et de leur président est à son point le plus bas.

Tous les pays que Bush a visités, récemment, l'on exprimé clairement et le message est bien passé. Ceci est une très bonne chose pour Haiti, parceque, face à cette désapprobation généralisée, l'arrogance yankie s'est amoindrie et ils sont maintenant plus enclins à faire des concessions.

Il utilisent maintenant la fameuse carotte. Tant mieux, car on se souvient encore des fameux embargos qui nous forçaient à plier l'échine.

Quant à son souci pour l'environnement, on n'a qu'à voir la position de Mr. Bush face à la convention de Kyoto.

The U.S. is the only major country which refuses to sign the agreement, while they are the world's biggest polluters.

Nous devons etre prudents et méfiants, il y de ceux qui croient encore que les E.U. sont les grands frères qui veillent au bonheur du monde.

Mais, en tant qu'Haitiens, nous avons toutes les preuves que la bienveillance américaine nous a causé beaucoup de déboires.

Nos compatriotes subissent encore les séquelles de la politique du sucre qu'ils ont conçu et instauré en Dominicanie.

Il est évident qu'avec l'augmentation de la demande de la canne à sucre et du mais, dans la production de l'éthanol; les prix vont atteindre un niveau qui dépassera les moyens du consommateur haitien.

Et ces produits seront de plus en plus destinés à la production de l'éthanol, au détriment de la table haitienne.

Mwen kom manjè poul mouri fok mwen di 2 mo tou.Mezanmi lè nou di ke nan zafè sik la yo te anploye ayisyen selman kom men dev a bon marche. ki donk kote hasco te ye.eske se pa pase nou pat ka reponn a quota ki fè yo te ba dominiken plis quota pase nou.kote isinn Welch la ,sa yo te kon fè la.mezanmi fok nou pa tou tan ap di se moun ki ap fè nou mal ;fok nou konn byen istwa peyi nou tou.

Ok Georges Bush pat siyen dokiman Kyoto a. nou dwe blame iyorans li. men koulyè ya nanpren manti anko li ka chanje lide.Mwen ta renmen moun ki ap konbat ethanol la di ki solityon yo genyen pou ayisyen sispann koupe pye bwa nan peyi ki fè ayiti pres pou tounen yon deser.Tout tren ki te ap charye kann de leogane , Kwa des Boukè pou pote kann nan isinn Hasco pou ki sa yo pa ka konverti Hasco pou l pwodwi ethanol lan tou.Nanpren moun ki di se pou nou pran ti kras mayi ke nou plante pou nou fel tounen gas ,men si nou ka pwodwi li ak po kann , ak gwo medsiyen ,e si endistri saa ka bay anpil moun travay nan peyi pouki sa nou wè yon mal ladann.Ki sa nou vle menm?Mwen pa tande konbyen kob ki ap sot an Russie ke ayisyen ap voye ba fanmi yo non.Men nou fout engra vre.Menm si nou pa o Zeta Zuni men nou tande ki jan ayisyen ap degaje yo byen nan peyi ya epi nap kritike nenpot bagay ke meriken yo vle fè, mwen pa di yo pa konn fè sa ki pa bon non,menm papye pou palman an fonktyone se anbasadè meriken ki bay li ,menm yon lopital nan latibonit se yon koup meriken ki te bati li.si se pa yo malarya tap fout touye 3/4 nan nou . pyan tap manje tout pye nou.mwen genyen yon pitit gason mwen ki te tonbe sou yon balansinn la gonav si se pat yon doktè meriken mwen pa konnen ki jan mwen ta fè pou m te soulaje soufrans li;Mal chache doktè Silvernale laky li a 8:00 di swa li kite pitit li ke li tap li ak li poul te vinn wè sa pitit mwen an genyen .lè li fini mwen mande l konbyen mwen dwe l li di li pa fè sa pou mwen pou lajan.. zafè di yo pa janm ede oken pep la se fout manti, ki sa nou fè de Plan marshall ke yo te mete sou pye apre yo te delivre anpil peyi anba griff Hitler?Mwen pa wè se anbasadè russ la ki te ale ak Premye Minis al inogire pwojè pou ba moun Gonayiv dlo pou yo bwè non.

Hasco avèk Welch, se konpaniy Ayisyen ou Meriken yo te ye?

Se pat yon afè de quota: Yo pat konsidere Ayisyen pou anyen.

Pou okipasyon an, se te moun lan Sid, yon bann "redneck", "Ku klux klan" yo te voye vinn dirije peyi a.

Lè yo wè gen ayisyen edike lan inivèsite, yo finn anraje.

Geyen rapo ki di "kote nèg te konn pale franse?" yo femen lekol ak inivèsite.

Yo di ke Ayisyen se: Hewers of wood and drawers of water. (Tou sa nèg sa yo bon pou fè, se koupe bwa ak bwote dlo.)

Yo vinn agrave divizyon sosyal. Gade figi ak konpozisyon gouvènmen sousou ki te sou okipasyon an. Pat gen eleksyon, se mete yo te mete milat yo lan pos.

Se pa kont moun kont ethanol, men se pou n fè atansyon, paske Bush pa chanje lide. L ap sèvi ak ethanol kom zouti politik pou l anmèkde Chavez ak Castro. Si li chanje lide, sak fè li pa signen dokiman Kyoto yo kounyea ke, dapre wou, li wè la limyè.

Lè ou wè Ayiti finn tounen dezè, ki kote tout plant yo bezwen pou ethanol lan pral plante?

Si kann se lan laplenn li pouse, èske kann saa pa pral pran plas danre pou moun manje?

Se pou nou wè kijan nou pral resikle fatra kap envayi nou. Lè saa nou ta fè yon bagay pou peyi nou.

Premyèman ou konn sa mo HASCO a vle di?Ki moun ki te met Welch isinn ke Paul Magloire te fè mete bo O Kap la?Menm si se meriken ki te met li men yo te kon pwodwi sik nan peyi ya .wi se quota sik la ke nou pat kapab ranpli se sak fè yo te bay yon pati ladann a dominiken yo.

Ou di :"yo pat konsidere ayityen pou anyen"

epi yo ede retire pyan ki tap devore pye peyisan ,yo ede nou eradike Malaria, sa yo se pa moun ki ap dim non mwen te la.Yo kite nou imigre lakay yo jis nap voye plis pase 1 milya dola pa ane ba fanmi nou.Poutan genyen lekol se sou okipatyon an yo te bati ,al fè recherch toujou wa konnen byen.Dim ki lekol yo te fèmen .

:"se yo ki agrave divisyon sosyal la",

gen lè ou bliye istwa dayiti.?Se paske nou pat ka antan nou pou nou gouverne peyi ya ,nou tap chanje presidan tankou chemiz ki fè nou te vinn yon menas pou sekirite lot peyi ,byen ke mwen pa dako ak okipatyon an ,men fok nou rann nou kont ke meriken pap kite hing hang nou yo destabilise lot peyi nan zonn lan.

"Bush pa chanje lide".

Ki don k li pa ka reflechi lè evidans yo devan l; poukisa li ap fè meeting ak PDG General Motors, Ford ,Chrysler ,pouki sa gouvenman lan ap ankouraje pou pwodwi ethanol la ak lot biodiesel .

"Ki kote tout plant pou ethanol yo pral plante "

,eske yo pa di ke gwo medsiyen ka plante menm yon kote tankou savann desolé,kote nou te konn plante sisal ak plant kaoutchouc, kote nou te konn plante kann anvan?Tè sa yo se pa viv alimantè yo te konn pwodwi non.Kisa ki fè nou pa motorise agrikilti nou pou li ka bay plis randman, poukisa nap agrandi Port-au_prince horizontalman pou nou anvayi tou tè la Plaine du Cul de Sac yo,Wi nou dwe resikle fatra a tou ,se pou nou itilise lot moyen transpor ,chanje anpoul ke nap servi nan peyi ya ,men ethanol la genyen plas li tou.

Ou te di ki peyi eta zuni janm ede oken peyi ou pa reponn mwen non sou Plan maershall ke yo te mete sou pye pou te rebati peyi eropeyen yo apre gè mondyal.Ou pa reponn mwen non lè mwen mande w ki moun ki ba palman ayisyen materyel pou yo fonktyone ,ni ki moun ki konn ede nou lè syklonn pase, ni i moun ki sot inogire moyen pou ba moun dlo pwop nan gonayiv la.Mwen li mwen pap jete vye chodyè pou chodyè nef tande.tout moun se enterè yo yap defann.Ou di Bush se chache li ap chache diminywe enfliyans Chavez ak Castro ;ki sa de mesye sa yo ap chache fè yo menm ?Se pou bel figi ayisyen ki fè yap fè ti zev sa yo?Ti papa ban m van m pou m al la gonav tande.

Nou gran moun nou genyen dwa pa vle pwodwi etanol ,men li ap fet kan menm o Zeta Zuni e o bresil ak anpil lot kote anko kote genyen moun ki ap panse.

Bob Feldman: The Occupation of Haiti, Recalling 1915-1934



March 10, 2004
The Occupation of Haiti
Recalling 1915-1934
By BOB FELDMAN



Fifteen years before GOP President Herbert Hoover appointed a member of
Boston's Forbes family, W. Cameron Forbes, to chair the 1930 Forbes
Commision (which investigated conditions in Haiti), Democratic President
Woodrow Wilson ordered U.S. troops to occupy Haiti. As UNDER THE EAGLE:
U.S. INTERVENTION IN CENTRAL AMERICA AND THE CARIBBEAN by Jenny Pearce
recalled in 1982:
"Haiti had assumed considerable strategic importance to the United
States after the building of the Panama Canal...Increasing French and
German involvement in the country convinced the United States of the
need to take direct action to defend its interests."

Men sak fe yo te vinn okipe peyi a.

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The same book also noted that the U.S. troops who occupied Haiti in July
1915 to establish martial law "were mostly from the Deep South,"
"exacerbated racial and social divisions between the blacks and mulattos
on the island," "reinforced the rigid social structure" and "when they
finally withdrew in 1934 their only contribution to the country was a few
roads and sewers and a pro-United States local militia..."


Yo agrave sityiasyon sosyal

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According to THE UNITED STATES OCCUPATION OF HAITI 1915-1934 by Hans
Schmidt, "those who did not come to terms with the Americans were
subjected to...decimation by marine patrols." Although only 16 U.S.
soldiers lost their lives during the first five years of the U.S.
military's first occupation of Haiti, over 2,250 Haitians were killed by
U.S. troops during this same period.

After Charlemagne Peralte organized a provisional government in the
northern part of Haiti, for instance, 1,861 of his supporters were killed
in 1919 and "Charlemagne...was eventually killed by two marines, disguised
as blacks who sneaked into his camp at night and shot him," according to

THE UNITED STATES OCCUPATION OF HAITI, 1915-1934. The same book also noted
that "in an attempt to demoralize the guerrillas, the marines disseminated
photographs of Charlemagne's body, but made the mistake of propping him up
so that he looked like Christ on the cross" and "the photograph became a
continuing source of inspiration to Haitian nationalists." THE UNITED
STATES OCCUPATION OF HAITI, 1915-1934 also revealed that "following the
arrival of the white women, Americans instituted Jim Crow racial
segregation in Haiti" and "Haitians also resented the fact that Americans
took over the most expensive houses and neighborhoods for themselves."
In October 1929, however, "students at the Service Technique's central
agricultural college at Damien walked out in a body protesting a reduction
in scholarships for field work," "students in the medical college and law
college followed in a sympathy strike" and "the strike quickly spread
throughout the nation" into a Dec. 4, 1929 general strike, according to
THE UNITED STATES OCCUPATION OF HAITI, 1915-1934. Two days later, U.S.
troops shot into a demonstration of 1,500 peasants in Cayes and 24 more
Haitians were killed, but "the 1929 strikes and riots" had "made the
occupation untenable," according to the same book. Although "Forbes was
personally convinced that Haiti was not ready for self-government,"
according to AMERICAN NATIONAL BIOGRAPHY, the Forbes Commission then
recommended that the U.S. military occupation end, and FDR finally pulled
the U.S. troops out of Haiti in 1934.

Yo toufounen peyi a

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But in 1994, the NEW YORK TIMES indicated that the CIA has apparently been
used to both encourage and discourage political opposition to Haitian
President Aristide in recent years. In its September 29, 1994 issue, for
instance, THE TIMES reported: "President Clinton has approved a secret
contingency plan that authorizes unspecified political activities to
neutralize the opponents of...Aristide, senior Administration officials
said today.
"In addition, the $5 million plan authorizes the Central Intelligence
Agency to spend $1 million in propaganda activities to help
ease...Aristide's return...The CIA has begun to use some of the $1 million
earmarked for propaganda for covert radio broadcasts...The covert
propaganda program gives the Administration maximum flexibility and
provides funds for activities like newspapers.
"As part of the plan, Mr. Clinton authorized the CIA to introduce agents
inside Haiti..."
But in its October 8, 1994 issue, THE TIMES also noted that "the leader of
one of Haiti's most infamous paramilitary groups was a paid informer of
American intelligence for two years," received "money from the Untied
States while his associates committed murder and other acts of political
repression" and was kept on the Clinton Administration's CIA payroll until
Spring 1994.

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"What happened was in brief that in order to get military roads built cheaply and quickly,
the military authorities, in 1917, revived the legal but obsolete Haitian practise of forced
labor for road-work. At first when the construction was near home there was little or no trouble,
but when work came to be at a distance, unwilling workers were impressed, often very unfairly.
They were sometimes manacled like slaves, compelled to work for weeks with little or no pay and
inadequate food and shot down if they attempted to escape

Gade anko. Ak zanmi sayo nou pa bezwen enmi.

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Wikipedia Library > Reference > Wikipedia Haitian American Sugar Company



The Haitian American Sugar Company (HASCO) was an American business venture
which sought to produce and sell sugar and other goods in Haiti and the United
States. The company was founded with a capital of five million dollars on 5
August 1912 in Wilmington, Delaware, by Charles Steinheim, John A. Christie, and
Franck Corpay.[1] In Haiti, HASCO became one of the major industries and
employed a large number of people. HASCO's operation was threatened by political
turmoil in Haiti in the years leading up to 1915. The danger to HASCO and other
American business interests in Haiti was allegedly one of the factors which led
to the U.S. Marine invasion of the country in 1915 and the continued U.S.
occupation until 1934.
References
^ P. Schutt-Ainé, Haiti: A Basic Reference Book, 44
Schutt-Ainé, Patricia; Staff of Librairie Au Service de la Culture (1994).
Haiti: A Basic Reference Book. Miami, Florida: Librairie Au Service de la
Culture, p. 44. ISBN 0-9638599-0-0.

Mwen pa kwè genyen moun ki di ke marinn ki te okipe ayiti te aji byen ak popilatyon an.tout moun konnen ke militè se pa wol yo sa pou rebati yon peyi ;mwen dako ke okipatyon peyi ya pat dwe fet kom mwen di deja.sa ke mwen pa dako ak ou se pa ameriken ki vinn agrave divisyon sosyal ki eksiste an ayiti.Se depi sou Pont Rouj divisyon ,hing hang sa eksiste.e li kontinye depi lè saa.Jiska presan 70 lane apre okipatyon ti boujwa ap mete foto Aristide tankou kochon ;yap rele l ti neg an deyo.Moun ki fet an deyo kapital yo te ekri peyisan nan batistè yo se meriken ki te mande sa.?

mwen pa janm di ke ameriken se ti zanj bon dye non;men tout moun se enterè yo yap defann.Ou ka di se pou enterè yo ki fè yo te envayi peyi ya. se vre, men ki moun ki ba yo moyen pou etabli bizniss lakay nou ;jiska presan nap envite yo vinn etabli bizniss lakay nou.Alo si yo mete lajan yo deyo fok yo pwoteje li.epi tou se egoyis nou pafwa ki fè yo blije foure dyol yo nan zafè nou ;gen de lè se nou menm ki mande yo pou yo tranche hing hang lan .Ou pa ka envite m vinn envesti lajan m lakay ou epi apre sa ou tonbe goumen pou pouvwa epi mwen san lè pedi lajan m lan.Anko yon fwa fok se nou ki pou respekte tet nou anvan lot moun respekte nou.Lotrejou laa sa ki te genyen la ke Cedras ak Aristide pat ka antann yo pou rezoud mesantant ki eksiste antre yo; poukisa se ameriken ki te beswen debake pou mete lod lakay nou.

Nou pa vle wè yo men se yo ki ap fè nou viv ;se swa nou bouke mande yo charite ,manyen genyen nen nan figi nou ; konsa na kritike yo alez.Men nou paka ap di charite pov la souple tou tan epi nap di moun yo lan merd.sa pa fè sans.Touse ponyet nou ,travay ,Kreye bizniss antre nou konsa yo pap vinn envesti lajan yo lakay nou anko.paske depi yo genyen byen lakay nou e se yo ki ap ban nou menm papye pou Palaman fonktyone li sonnen mal lè nap pale yo mal.

Se komsi mwen genyen yon kanmarad se de mwen li depann pou l manje ,abiye,si m pa voye kek pè pè ba li li san lè mache yon men devan yon men deyè epi li ap di neg sa ou kwè se neg ki mechan sa;eske moun ka pran li o serye.depi li nan ka se mwen li voye manda yon ti chocho epi li ap pale m mal.(lol).Sa genyen yon non wi.

Kounye a nou komanse ap rapwoche lan pawol saa.
Mwen pa kont nou explwate ethanol, men se pou nou mete baryè ki pou pwoteje popilasyon an ak manje l. Li deja gen pwoblem pou l manje.

Afè de nen lan figi, eskanp lan figi, leve tèt, leve kanpe, fè pye m bat bounda m: mwen kwè lan sa nèt.

Se pou nou sispann griyen dan e touse ponyèt nou.

Mwen pa kwè lan zafè "les amis d'Haiti" saa. Ayiti te toujou pou kont li paske ekzistans peyi a selman se te yon deranjman pou tout peyi blan ki te gen esklav.
Nou tap bay move ekzanp pou esklav ki te lan men yo toujou.


Mwen kwè ke si nou retire fatra ki lan tèt nou, nou kapab demare peyi a.

sassaye

A nou di yon ti kras men an nou di la verité.eske ou kwè genyen moun ki ta vle retire manje nan bouch malere?Mwen pa kwè ou ka doute de senserite Lula.limanite ap konfwonte yon pwoblem ki ka touye anpil moun fok nou jwen yon solityon a pwoblem lan si li pa deja two ta.Se solutyon nap chache ,nou pa taka kreye yon lot problem de gangou pi red nan peyi dayiti.Se pa wou sel ki di fok nou reflechi pou nou konnen ki jan nap resoud pwoblem .solutyon Bush ak Lula ka pa menm solutyon ke Preval ak Fernandez ka itilise.ou di mayi ak kann se nan plenn ke yo pouse eske se vre ?mwen te konn ap travay nan morn mwen te konn wè abitan plante mayi nan tout morn yo.Lè rekolt mayi e byen tout moun manje.Lè m te ti moun mwen sonje nou te konn achte mayi bouyi nan men machann nan la ri o Kap.nou te konn achte pen mayi tou.ak pen patat. gran mè mwen te konn fè komers saa ak bonbon siro pou voye vann.

Solityon pwoblem lan pa selman nan fabrikatyon ethanol .byen ke li ka bay yon bon bourad.tankou map gade yon profesè MIT ki tap montre nan televisyon yon lot kalite typ de plant nikleyè ke yo pral konstwi ki lontan mwen danjere.La france ap bati konbyen plant nikleyè malgre ke yo genyen plis pase yon douzenn deja.solityon pwoblem chofe atmosfè ya la .se nou ki pou etidye ki les ki pi bon.An tou ka nou fè yon bon rale mwen kontan nou chanje kek ide ,