Les grandes universités :Aucun établissement français dans la liste

Onze universités fabriquent les puissants de ce monde
Par Quentin Blanc

Harvard, Stanford, Oxford… Un classement réalisé par Forbes révèle que onze universités seulement ont formé la moitié des dirigeants les plus puissants de la planète.
Chaque année, le magazine Forbes publie son classement des personnalités les plus puissantes de la planète. Une liste où se côtoient les chefs de gouvernement des pays les plus influents, les plus riches patrons ou encore le Pape. Ces diverses personnalités qui pèsent sur le sort de la planète ont un point commun: elles ont fréquenté les mêmes universités .Onze universités seulement, dans quatre pays, ont accueilli la moitié des 71 personnes présentes dans le classement.

Parmi ces onze établissements, huit sont américains. Sans surprise, Harvard est l’école comptant le plus de glorieux anciens. Barack Obama ,Sebastian Pinera ,le président chilien, Ben Bernanke ,le gouverneur de la FED, la banque centrale américaine, Ban Ki-Moon ,le secrétaire général de l’ONU, ou les poids lourds des nouvelles technologies, Bill Gates et Mark Zuckerberg ,sont tous passés entre ses murs. Stanford ou le MIT n’ont pas à rougir de leur réseau de diplômés.

Aucun établissement français dans la liste
Les trois universités restantes sont situées dans trois pays différents: le Royaume-Uni, la Russie et la Chine. Leur influence n’est toutefois pas comparable. Oxford est la troisième université de ce classement, ayant formé des leaders comme Bill Clinton ,David Cameron ,le Premier ministre anglais, Rupert Murdoch ,le magnat de la presse mondiale, ou Reid Hoffman ,le fondateur de LinkedIn. La Saint Petersbourg State University, en Russie, doit sa présence aux deux dirigeants russes Vladimir Poutine et Dimitri Medvedev ,et la Tsinghua University, en Chine, se hisse dans le top grâce à Xi Jinping ,le nouveau président de l’empire du Milieu, Zhou Xiaochuan, le gouverneur de la Banque de Chine, et un puissant chef d’entreprise du pays.

Forbes note en revanche l’absence totale de femmes parmi cette impressionnante cartographie de la réussite. Et pour cause, explique le magazine: elles ne sont que 6 à avoir été classées parmi les dirigeant les plus puissants. Angela Merkel ,par exemple, qui vient juste derrière Barack Obama, a étudié à l’université de Leipzig, qui ne jouit pas du même prestige. Il semblerait donc que les femmes privilégient d’autres méthodes ou d’autres «itinéraires» pour arriver au sommet que les hommes.

Seul Français présent dans le classement, à la 14ème position, François Hollande ne permet pas à HEC ou à l’ENA, qu’il a fréquenté, d’être répertoriées parmi ces onze fabriques du pouvoir. Une réalité qui confirme les difficultés de nos établissements à intégrer l’élite mondiale.
Voir l’infographie complète