Moun anba monte lakay moun anro pou bayo yon signal
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Moun anba monte lakay moun anro pou bayo yon signal
Des milliers de manifestants demandent le départ du président Martelly
Le Nouvelliste | Publié le : 07 novembre 2013
Plusieurs milliers de personnes ont marché jeudi dans les rues de Port-au-Prince et de Pétion-Ville pour demander le départ du président Martelly. Des blessés ont été enregistrés parmi les manifestants.
« Martelly doit partir, nous ne voulons plus de ce gouvernement qui n’arrive pas à nous donner du travail et de quoi nourrir nos familles », lance un homme dans la trentaine, en sueur, torse nue. Cette manifestation organisée à l’initiative de plusieurs organisations populaires dont le FOPAK ( Force patriotique pour le respect de la Constitution) a débuté dans le quartier du Bel Air avec quelques centaines de personnes et a gagné en ampleur durant le parcours.
Tout au long de ce grand marathon, les participants n’ont pas cessé de scander des propos hostiles au chef de l’Etat et à son gouvernement. Ils ont dénoncé « la corruption, la vie chère et le chômage qui, disent-ils, sont incarnés par le pouvoir en place ». Plusieurs leaders de l’opposition dont le docteur Turneb Delpé du MOPOD et l’ancien président de la Chambre basse, le député Sorel Jacinthe, ont participé à cette manifestation.
« Nous demandons au peuple et à ceux qui ne se reconnaissent pas dans les pratiques de ce gouvernement de s’organiser afin d’obtenir le départ de Martelly et de son équipe », a déclaré le député Sorel Jacinthe. Cette manifestation des organisations populaires proches du parti Fanmi Lavalas a reçu le soutien du Mouvement patriotique de l’opposition démocratique (MOPOD). L’un des dirigeants du MOPOD présent sur le parcours, Turneb Delpé, a indiqué que son regroupement « accorde son plein soutien aux revendications des manifestants, tout en rappelant que le MOPOD garde sa position initiale sur la conjoncture actuelle, à savoir « l’organisation des élections ou le départ du président Martelly.
La marche sur Pétion-Ville
Depuis l’annonce de cette manifestation, les organisateurs s’étaient fixé un objectif primordial : que la marche puisse traverser la commune de Pétion-Ville considérée comme le fief du pouvoir. Les manifestants, après avoir laissé le quartier du Bel-Air, ont emprunté l’autoroute de Delmas sous forte escorte policière. Direction Pétion-Ville. Une vive tension a régné au centre de Pétion-Ville à l’approche des manifestants qui étaient déjà plusieurs milliers. Les établissements scolaires ont fermé leurs portes et renvoyé les élèves. Les commerçants se sont empressés des fermer leurs magasins pour protéger les installations. Ecoliers et détaillant se précipitaient dans toutes les directions, la panique s'est installée dans la commune moins habituée à pareil spectacle.
Sur place, quelques dizaines de jeunes hommes s’identifiant comme des proches du gouvernement déclarent vouloir empêcher les manifestants de traverser la commune. A Delmas 95, la tension monte d’un cran au sein de la manifestation, des pierres sont lancées en direction des manifestants, qui tentent de riposter avant que les agents de la PNH n’interviennent pour calmer les esprits. La situation reste la même sur tout le tronçon conduisant à l’entrée de la commune de Pétion-ville. A Delmas 70, Delmas 103 et au niveau de l’ancien cimetière de Pétion-Ville, la manifestation essuie à nouveau des jets de pierre. Bilan, plusieurs blessés parmi les manifestants, a-t-on constaté. Un bilan qui pouvait être plus lourd n’était la présence de plusieurs unités de la police nationale qui a, jusque-là, remarquablement encadré la manifestation.
Après Pétion-Ville, direction Champ de Mars, la destination finale
Après une difficile traversée de Pétion-Ville, la foule s'est dirigée vers la sortie Ouest de la commune empruntant la rue Panaméricaine pour ensuite déboucher sur l'avenue John Brown. Mis à part de nouveaux jets de pierre enregistrés au niveau du quartier de Morne Lazarre, la manifestation a poursuivi tranquillement son chemin à destination du Champ de Mars. Les slogans n’ont pas changé, le départ du président Martelly est réclamé dans des refrains mythiques, propres aux mouvements populaires en Haïti. Le tout au rythme des bandes de rara qui assuraient l’animation tout au long du parcours.
Au Champ de Mars, la manifestation a essuyé le refus habituel des forces de l’ordre de circuler devant le palais national. La police a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule déterminée à franchir le périmètre sécurisé. Les manifestants sont partis dans toutes les directions sous l’effet du gaz . Mais, avant tout cela, ils s’étaient donné rendez-vous pour le 18 novembre prochain avec le même objectif, le départ du président Martelly.
Louis-Joseph Olivier
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