LAVALASYEN KI BÈT NOU YE SE LA GOCH OU BYEN DWAT E GOCH

Moïse Jean-Charles contre le renouvellement du mandat de la MINUSTAH et mécontent de la récente rencontre entre René Préval et Michel Martelly

Publié le vendredi 17 octobre 2014

Le sénateur Moïse Jean-Charles a protesté mercredi contre la nouvelle résolution du Conseil des Sécurité des Nations-Unies prorogeant pour une nouvelle année le mandat de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH). Il a critiqué en ce sens les menées des « pays impérialistes tels que les Etats-Unis, la France et le Canada contre les petits pays. » Il a annoncé le renforcement de la mobilisation contre le gouvernement Tèt Kale et la MINUSTAH.
Le parlementaire a déclaré par ailleurs ne plus compter l’ex-président René Préval du nombre de ses amis du fait que ce dernier a rencontré le chef de l’Etat, Michel Martelly, pour lui prodiguer des conseils.
Justifiant avoir été un des conseillers de M. Préval, il explique que c’est le président cubain Fidel Castro qui avait proposé à ce dernier de l’intégrer dans son cabinet particulier afin d’amadouer feu Hugo Chavez alors méfiant vis-à-vis de Lavalas en raison des accointances de ce courant politique avec son prédécesseur et adversaire politique Carlos Andres Perez.
D’un avis contraire par rapport à M. Préval, le président du bloc « Parlementaires pour l’équilibre politique » (PEP) à la Chambre des députés, le député de Chantal/Torbeck (Sud), Guy Gérard Georges, a estimé qu’une seule rencontre avec René Préval suffit à Michel Martelly pour qu’il trouve une solution à la crise actuelle. Le parlementaire justifie une telle considération par l’expérience de l’ex-président.
Le député de Marmelade/St-Michel de l’Attalaye (Artibonite), Patrick Joseph, membre du bloc « Parlementaires pour le Renforcement Institutionnel » (PRI), croit pour sa part que c’est la mobilisation populaire qui doit s’intensifier afin que la communauté internationale se désolidarise du pouvoir en place. « Vu la façon dont les autorités gèrent Haiti, personne ne devrait regretter une réorientation totale du pays », a-t-il conclu. [jmd/RK]


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