La Frans ap enkyete l pou Ayiti apre Minista rache manyòk yo.
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La Frans ap enkyete l pou Ayiti apre Minista rache manyòk yo.
La France dit être préoccupée par l'Haiti après eventuelle départ de la Minustah.
Posted by Metropole Haiti on Wednesday, March 25, 2015
Nous nous devons réfléchir, dès aujourd'hui, à Haïti de l'après MINUSTAH », a déclaré Paul Delattre, ambassadeur et représentant permanent de la République française au Conseil de sécurité des Nations-Unies, la semaine dernière, lors de l'examen de la situation d'Haïti par le Conseil de Sécurité.
Apres avoir remercié la représentante spéciale du Secrétaire général en Haïti de sa présentation, l'ambassadeur Régis, représentant permanent d'Haïti, au Nations-Unies, le diplomate français dit avoir étudié avec attention le rapport du Secrétaire général sur l'activité de la MINUSTAH, six mois après le renouvellement de son mandat par la résolution 2180.
Dans son rapport de 23 pages, Ban Ki Moon avait dressé tableau sombre de la réalité en Haïti. Il avait fait remarquer qu'à la veille des élections le pays fait face à une situation incertaine qui pourrait déboucher sur de nouveaux troubles politiques. Le secrétaire general des Nations Unies avait présenté un pays constamment instable.
Le gouvernement haïtien – via son ambassadeur, Denis Régis - demande au Conseil de sécurité, de sursoir sur le processus de retrait des contingents militaires de la MINUSTAH.
Le diplomate français a déclaréque le Conseil prend bonne note de la demande adressée par le président Martelly à ce Conseil. « Il est évident que la situation en Haïti comprend des facteurs de risques. Nous continuerons de suivre avec la plus grand attention l'évolution de la situation d'Haïti. C'est notre responsabilité en tant que membre de ce Conseil et ami d'Haïti », a-t-il réagi.
Toutefois, l'ambassadeur français a fait savoir qu'il importe à présent de mettre en œuvre ce que le Conseil avait décidé en octobre, c'est-à-dire le retrait des troupes de la MINUSTAH.
Par ailleurs, le conseil ne fait pas l'impasse sur les incertitudes sécuritaires. « Il est erroné de parler de diminution de la MINUSTAH », soutient-il, ajoutant qu'il « s'agit, d'une reconfiguration de sa posture, en fonction de l'évolution de la situation. Dans la préparation des élections à venir, les forces de police seront amenées à assumer un rôle prépondérant et pourront s'appuyer, en dernier ressort, sur une composante militaire à la mobilité accrue ».
Si l'ambassadeur salue la mise en branle du processus électoral avec la publication ducalendrier électoral, la convocation aux urnes et l'inscription des partis politique, M. Delattre a affirmé que beaucoup reste encore à faire, notamment en matière de droits de l'Homme.
Au diplomate de rappeler que la MINUSTAH a été déployée en 2004 dans un contexte de crise aiguë. Onze ans plus tard, la situation a, fort heureusement, considérablement changé, et la MINUSTAH doit s'adapter à cette évolution favorable, insiste-il.
Le diplomate de conclure que « nous devons en effet aller plus loin. Dans un contexte de recherche d'une plus grande efficacité du maintien de la paix, nous nous devons de réfléchir, dès aujourd'hui, à Haïti de l'après MINUSTAH. À ce titre, nous sommes désireux d'entamer avec nos partenaires une réflexion sur le rôle que la Commission de consolidation de la paix pourrait jouer pour préparer la présence future des Nations unies en Haïti ».
Posted by Metropole Haiti on Wednesday, March 25, 2015
Nous nous devons réfléchir, dès aujourd'hui, à Haïti de l'après MINUSTAH », a déclaré Paul Delattre, ambassadeur et représentant permanent de la République française au Conseil de sécurité des Nations-Unies, la semaine dernière, lors de l'examen de la situation d'Haïti par le Conseil de Sécurité.
Apres avoir remercié la représentante spéciale du Secrétaire général en Haïti de sa présentation, l'ambassadeur Régis, représentant permanent d'Haïti, au Nations-Unies, le diplomate français dit avoir étudié avec attention le rapport du Secrétaire général sur l'activité de la MINUSTAH, six mois après le renouvellement de son mandat par la résolution 2180.
Dans son rapport de 23 pages, Ban Ki Moon avait dressé tableau sombre de la réalité en Haïti. Il avait fait remarquer qu'à la veille des élections le pays fait face à une situation incertaine qui pourrait déboucher sur de nouveaux troubles politiques. Le secrétaire general des Nations Unies avait présenté un pays constamment instable.
Le gouvernement haïtien – via son ambassadeur, Denis Régis - demande au Conseil de sécurité, de sursoir sur le processus de retrait des contingents militaires de la MINUSTAH.
Le diplomate français a déclaréque le Conseil prend bonne note de la demande adressée par le président Martelly à ce Conseil. « Il est évident que la situation en Haïti comprend des facteurs de risques. Nous continuerons de suivre avec la plus grand attention l'évolution de la situation d'Haïti. C'est notre responsabilité en tant que membre de ce Conseil et ami d'Haïti », a-t-il réagi.
Toutefois, l'ambassadeur français a fait savoir qu'il importe à présent de mettre en œuvre ce que le Conseil avait décidé en octobre, c'est-à-dire le retrait des troupes de la MINUSTAH.
Par ailleurs, le conseil ne fait pas l'impasse sur les incertitudes sécuritaires. « Il est erroné de parler de diminution de la MINUSTAH », soutient-il, ajoutant qu'il « s'agit, d'une reconfiguration de sa posture, en fonction de l'évolution de la situation. Dans la préparation des élections à venir, les forces de police seront amenées à assumer un rôle prépondérant et pourront s'appuyer, en dernier ressort, sur une composante militaire à la mobilité accrue ».
Si l'ambassadeur salue la mise en branle du processus électoral avec la publication ducalendrier électoral, la convocation aux urnes et l'inscription des partis politique, M. Delattre a affirmé que beaucoup reste encore à faire, notamment en matière de droits de l'Homme.
Au diplomate de rappeler que la MINUSTAH a été déployée en 2004 dans un contexte de crise aiguë. Onze ans plus tard, la situation a, fort heureusement, considérablement changé, et la MINUSTAH doit s'adapter à cette évolution favorable, insiste-il.
Le diplomate de conclure que « nous devons en effet aller plus loin. Dans un contexte de recherche d'une plus grande efficacité du maintien de la paix, nous nous devons de réfléchir, dès aujourd'hui, à Haïti de l'après MINUSTAH. À ce titre, nous sommes désireux d'entamer avec nos partenaires une réflexion sur le rôle que la Commission de consolidation de la paix pourrait jouer pour préparer la présence future des Nations unies en Haïti ».
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