LE MONDE DU SUD-LE BLOG DE ELSIE HAAS PARLE DE NOUS
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LE MONDE DU SUD-LE BLOG DE ELSIE HAAS PARLE DE NOUS
Merci madame HAAS POUR votre APPRECIATION.
L'APPRECIATION est mutuelle ,parce que nous puisons souvent sur votre BLOGUE pour alimenter nos DISCUSSIONS.
Et si RICO ,notre PONGONGON determine a faire de notre site ,un site DECRIE comme les autres,vous ecoutait ?
http://elsie-news.over-blog.com/2016/03/une-vue-d-addis-abeba-capitale-de-l-ethiopie-j-ai-emprunte-ces-images-au-forum-Haiti-une-des-rares-plateformes-de-discussions-autour
L'Afrique telle que les Haïtiens n'en ont jamais entendu parler
Publié par siel sur 28 Mars 2016, 09:11am
Catégories : #INTERNATIONAL
Une vue d'Addis Abeba, capitale de l'Ethiopie
Une vue d'Addis Abeba, capitale de l'Ethiopie
J'ai emprunté ces images au Forum Haïti, une des rares plateformes de discussions autour d'Haïti (et du monde) progressiste - ce qui signifie qui ne fait pas dans les insultes comme mode d'argumentation.
Comme vous le savez, les media tenus essentiellement par des grenn-nanbounda, les Tèt kale et l'ensemble des réactionnaires qui pulullent sur les réseaux sociaux haïtiens, projètent une image négative de l'Afrique.
Pire, pour ces "neuronkloroxés", l'Afrique représente exactement ce que les colons en disaient. De son histoire passée pas plus que de son actualité, ils n'en connaissent rien.
On lit fréquemment, venant des partisans des tèt kale, des propos racistes et absurdes, tels qu'il faudrait renvoyer les "kongos" (à savoir la population pauvre d'Haïti) en Afrique où ils pourraient retrouver leurs frères africains et vivre en "sauvages".
Ces propos bien que totalement insultants pour l'Afrique et pour les Haïtiens passent comme une lettre à la poste.
Ces partisans du rose rakèt se pâment devant la construction d'hôtels de luxe, qui existent dans les capitales africaines depuis des décennies.
La "route en l'air" de Delmas leur procure des frissons. Ils ignorent que ce genre de construcition existe chez les "sauvages" depuis des années.
Et, aujourd'hui, vous pouvez constater à quoi ressemble la capitale d'Ethiopie. D'autres images de capitales africaines pourraient être montrées et comparées à Port-au-Prince.
Ce qu'il faut comprendre que ces pays, à l'inverse d' Haïti, ont subi une colonisation féroce, une exploitation aussi féroce de leurs ressources, les programmes néo-libéraux du FMI et de la BM, des guerres civiles meurtrières et des dictatures qui ont provoqué famines et fuites de cerveaux.
Et, malgré ce tombereau de malheurs qui auraient dû l'enfouir, l'Afrique se relève.
On peut ne pas être d'accord avec le choix de politique de ces pays africains.
Mais, par rapport à ce qui est diffusé dans les réseaux sociaux haïtiens concernant leur "sauvagerie" , il est cliar que ces pays qui ont été indépendants dans les années 1960 dans des conditions souvent très difficiles, malgré inégalités et dap piyan de l'Occident, question modernité, s'en sortent bien mieux qu'Haïti dont l'indépendance date de 1804.
Le plus grand barrage d'Afrique sort de terre
L'APPRECIATION est mutuelle ,parce que nous puisons souvent sur votre BLOGUE pour alimenter nos DISCUSSIONS.
Et si RICO ,notre PONGONGON determine a faire de notre site ,un site DECRIE comme les autres,vous ecoutait ?
http://elsie-news.over-blog.com/2016/03/une-vue-d-addis-abeba-capitale-de-l-ethiopie-j-ai-emprunte-ces-images-au-forum-Haiti-une-des-rares-plateformes-de-discussions-autour
L'Afrique telle que les Haïtiens n'en ont jamais entendu parler
Publié par siel sur 28 Mars 2016, 09:11am
Catégories : #INTERNATIONAL
Une vue d'Addis Abeba, capitale de l'Ethiopie
Une vue d'Addis Abeba, capitale de l'Ethiopie
J'ai emprunté ces images au Forum Haïti, une des rares plateformes de discussions autour d'Haïti (et du monde) progressiste - ce qui signifie qui ne fait pas dans les insultes comme mode d'argumentation.
Comme vous le savez, les media tenus essentiellement par des grenn-nanbounda, les Tèt kale et l'ensemble des réactionnaires qui pulullent sur les réseaux sociaux haïtiens, projètent une image négative de l'Afrique.
Pire, pour ces "neuronkloroxés", l'Afrique représente exactement ce que les colons en disaient. De son histoire passée pas plus que de son actualité, ils n'en connaissent rien.
On lit fréquemment, venant des partisans des tèt kale, des propos racistes et absurdes, tels qu'il faudrait renvoyer les "kongos" (à savoir la population pauvre d'Haïti) en Afrique où ils pourraient retrouver leurs frères africains et vivre en "sauvages".
Ces propos bien que totalement insultants pour l'Afrique et pour les Haïtiens passent comme une lettre à la poste.
Ces partisans du rose rakèt se pâment devant la construction d'hôtels de luxe, qui existent dans les capitales africaines depuis des décennies.
La "route en l'air" de Delmas leur procure des frissons. Ils ignorent que ce genre de construcition existe chez les "sauvages" depuis des années.
Et, aujourd'hui, vous pouvez constater à quoi ressemble la capitale d'Ethiopie. D'autres images de capitales africaines pourraient être montrées et comparées à Port-au-Prince.
Ce qu'il faut comprendre que ces pays, à l'inverse d' Haïti, ont subi une colonisation féroce, une exploitation aussi féroce de leurs ressources, les programmes néo-libéraux du FMI et de la BM, des guerres civiles meurtrières et des dictatures qui ont provoqué famines et fuites de cerveaux.
Et, malgré ce tombereau de malheurs qui auraient dû l'enfouir, l'Afrique se relève.
On peut ne pas être d'accord avec le choix de politique de ces pays africains.
Mais, par rapport à ce qui est diffusé dans les réseaux sociaux haïtiens concernant leur "sauvagerie" , il est cliar que ces pays qui ont été indépendants dans les années 1960 dans des conditions souvent très difficiles, malgré inégalités et dap piyan de l'Occident, question modernité, s'en sortent bien mieux qu'Haïti dont l'indépendance date de 1804.
Le plus grand barrage d'Afrique sort de terre
Joel- Super Star
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Re: LE MONDE DU SUD-LE BLOG DE ELSIE HAAS PARLE DE NOUS
Merci Joel
Cela nous encourage dans la lutte que nous menons depuis plus de dix ans sur le net contre la vulgarité, le préjugé, les ''poutis', gnb et le statut quo .
Nou kontan
Cela nous encourage dans la lutte que nous menons depuis plus de dix ans sur le net contre la vulgarité, le préjugé, les ''poutis', gnb et le statut quo .
Nou kontan
Marc H- Super Star
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Re: LE MONDE DU SUD-LE BLOG DE ELSIE HAAS PARLE DE NOUS
Se nomal yon lavlasyenn ap defann zanmi li yo. Alos tout sèktè konfondi ki pa dako ak lavalas se tout ki pa bon.Marc H a écrit:Merci Joel
Cela nous encourage dans la lutte que nous menons depuis plus de dix ans sur le net contre la vulgarité, le préjugé, les ''poutis', gnb et le statut quo .
Nou kontan
Lavalas ki te toujou o pouvwa ak alye li yo eske yo pibon. Men ki rezilta peyi sa konnen depwi 20 lane.
Sa nou rele GRENN NAN BOUNDA se anko Preval ak bann reskape lavalas yo ki reprann pouvwa. Se toujou konsa taktik koken Preval se fofile pou pran pouvwa.
Nou twouve menm jodyè lavalas fè alyans rantre nan yon gouvènman ak ansyen frè syamwa Preval. Koulyè nap byen mennen. Nou kite ti pèp la jechèch nan lari. Koulyè nap chante viktwa ak ti madanm plimitif lavalas kap voye monte.
Rico- Super Star
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Jeu de rôle: dindon de la farce
Re: LE MONDE DU SUD-LE BLOG DE ELSIE HAAS PARLE DE NOUS
Rico
Pèmèt m di w ke wou mechan , wou danjere si w ka ekri yon bagay konsa . Poukisa wou pa fe yon analis objektiv dans 25 denye ane yo ?
Mwen konn tande yap di w biza men jodia mwen kiyes wou ye tout bon vre ..
Mwen vreman desu de wou .
Pèmèt m di w ke wou mechan , wou danjere si w ka ekri yon bagay konsa . Poukisa wou pa fe yon analis objektiv dans 25 denye ane yo ?
Mwen konn tande yap di w biza men jodia mwen kiyes wou ye tout bon vre ..
Mwen vreman desu de wou .
Marc H- Super Star
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Jeu de rôle: Le voyeur
Re: LE MONDE DU SUD-LE BLOG DE ELSIE HAAS PARLE DE NOUS
MAK;
Ou te espere yon ENTEVANSYON ki diferan de sa misye fe an?
Misye vin sou sit lan pou l ANMEGDE MOUN.
Yon le ,li di ke se PREVAL ki met ke LAVALAS ,yon le li di PREVAL se LAVALAS.
Depi 2006 ,sa gen 10 ZAN ,PREVAL pa janm fe anyen ki di ke li se LAVALAS de pre ou de lwen.
Pa rantre madanm lan lan RANS ou an;dapre sa mwen li de li sou NET lan ,li sanble li se yon SINEYAS DORIJIN AYISYEN ki gen yon SETEN NOTORYETE an FRANS e menm lan kek peyi AFRIKEN.
Li sanble li deja fe plis ke 20 FIM .
Alos ,joure NOU ak yon seten LIMIT pa rantre MADANM lan ,lan KOZE ou an!
Ou te espere yon ENTEVANSYON ki diferan de sa misye fe an?
Misye vin sou sit lan pou l ANMEGDE MOUN.
Yon le ,li di ke se PREVAL ki met ke LAVALAS ,yon le li di PREVAL se LAVALAS.
Depi 2006 ,sa gen 10 ZAN ,PREVAL pa janm fe anyen ki di ke li se LAVALAS de pre ou de lwen.
Pa rantre madanm lan lan RANS ou an;dapre sa mwen li de li sou NET lan ,li sanble li se yon SINEYAS DORIJIN AYISYEN ki gen yon SETEN NOTORYETE an FRANS e menm lan kek peyi AFRIKEN.
Li sanble li deja fe plis ke 20 FIM .
Alos ,joure NOU ak yon seten LIMIT pa rantre MADANM lan ,lan KOZE ou an!
Joel- Super Star
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Jeu de rôle: Le patriote
Re: LE MONDE DU SUD-LE BLOG DE ELSIE HAAS PARLE DE NOUS
JOEL NAP EFASE BAGAY KI PA ENSILTAN, FINALMAN PALE SAN REPLIK
SE SA YO DI NOU SE DANJE POU LAVALAS RETOUNEN SOU NOU
SE SA YO DI NOU SE DANJE POU LAVALAS RETOUNEN SOU NOU
Rico- Super Star
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Jeu de rôle: dindon de la farce
Re: LE MONDE DU SUD-LE BLOG DE ELSIE HAAS PARLE DE NOUS
Wi RIKO;
Anvan w voye monte ,konn MOUN ou vle KRITIKE an.
Mwen kwe ke youn lan denye DOKIMANTE ELSIE HAAS lan ki se "PARIS METIS" pou TELEVIZYON FRANSE te BYEN RESEVWA.
Men yon ti EKSTRE "PARIS METIS"
Anvan w voye monte ,konn MOUN ou vle KRITIKE an.
Mwen kwe ke youn lan denye DOKIMANTE ELSIE HAAS lan ki se "PARIS METIS" pou TELEVIZYON FRANSE te BYEN RESEVWA.
Men yon ti EKSTRE "PARIS METIS"
Joel- Super Star
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Jeu de rôle: Le patriote
Re: LE MONDE DU SUD-LE BLOG DE ELSIE HAAS PARLE DE NOUS
Pou enfòmasyon moun ki bezwen konnen, men yon entèvyou Elsi Has
bay magazin CSMS.
A conversation with Paris-based filmmaker Elsie Haas
Posted by Csms Magazine on October 18, 2013 // Comments Off
A CSMS Magazine Exclusive
When Ardain Isma speaks to Elsie Haas
Lesser known in the United States, but very popular in Europe and in the Caribbean, Elsie Haas is without question one of the most skillful and one the busiest Haitian filmmakers around, with more them twenty films under her belts. Like many of us who circumstantially grew up outside of Haiti, Elsie grew up in Africa and Europe, as she recounts her story in a one-on-one interview with Dr. Ardain Isma at her suburban home in Paris last month.
She is one of the children who were raised in exile, but the motherland has never been far from their souls. An exceptional personage with a puckish wit and fierce intelligence, Elsie has defied the odds to become simultaneously a responsible mother, a filmmaker, and the editor-in-chief of the Paris-based biweekly Haiti-Tribune. It is with great pleasure that we present this remarkable personality to our readers.
A. I.: It is a pleasure to have you at CSMS Magazine. To start it off, how long have you been in this part of the publishing industry, and what encouraged you to choose this path?
E. H. : It’s been thirty years (oh yes, I’m not that young anymore) since I’ve been working in the field of Art and Communication. I have done paintings and Fine Arts. I did many plays with professionals from Martinique and Gouadeloupe. Since I have always interested in making films, I took courses on the subject at the university. For a while, I worked at Matin as a journalist, a daily socialist newspaper that lasted one or two years. Then I worked with some students in KIP, an association I founded. Now, I am the chief editor at Haiti-Tribune. I have been trying to keep a firm grip on all my activities. Even though I am not always successful in everything I have to undertake, it doesn’t bother me for I am proud to say that I am a person who never stops learning.
A. I. : Where were you born, and where did you grow up?
E. H. : I was born in Port-au-Prince, but I grew up in Africa and in Europe. I have to tell you that I admire a lot a country like the Niger, although its sahelean culture proves to be quite different from that of the Caribbean.
A. I.: We know that you are the chief editor for the Paris-based, Haiti-Tribune, so growing up, was reading and writing a part of your life? Did anyone in your household give the moral support needed to succeed?
E. H. : If you come to my house, you will see that the walls are filled with books, leaving little room for paintings, something I adore. To be more precise, at home in Haiti, everyone in the family, my brothers, my sisters, my parents were all passionate readers. It is a question of education and the environment. When you live in an ambiance where the books are always present, the question of reading and writing does not even need to be asked; it is understood as something that is natural and vital just like the need to eat and drink. I would like to see that becomes a norm in Haiti, not something reserved for a privileged few.
A. I.: Who were your earliest influences and why?
E. H. : What I’m going to tell you may seem bizarre, but in literature, I am intoxicated by Russian writers : Dostoïvesky, Tolstoï, Tchékov, Pouchkine etc…
I always find (and I keep this observation secret for fear of being misunderstood) that there is an affiliation between the Haitian soul and the Slavic soul.
And now a French writer named F. Dominique Fernandez has written a book titled « Jérémie, Jérémie ! » where part of the scene takes place in Jérémie, Haiti.
The book raises the issue of a possible link between the Slavic culture and that of Haiti—interesting and…gratifying coincidence!
A. I.: Your last name “Haas” does not sound French or Haitian, where does it come from?
E. H.: Haas is of German origin used by both Christians and Jews. In my case, it is a Jewish family.
A. I.: Your professional life is full of accomplishments, have you ever published in the book industry?
E. H. : No. I had always thought that audiovisual was more « urgent » for developing countries than the books. Furthermore, in Haiti, there is a multitude of people who write.
We have an inflation of writers and a deflation of readers.
We have thousands of examples of intellectuals, having seminars and colloquia, plunging into an everlasting labyrinth while wasting their time repeating the same things.
A. I.: Looking at your website, you have managed to work with people across ethnic and cultural backgrounds, how did you do that?
E. H. : I’m married with a Jewish person. Furthermore, in my own ancestry, through my own Haitian family, there are people of all ethnic origins.
For example, I will send you a picture from my mother’s grand-parents.
My brothers and sisters have married people of all ethnic backgrounds.
Besides, I have traveled a lot, and I have discovered that there are more similarities between nations than there are differences. But it is a philosophy that does not hold because in Haiti as well as in other places, everyone is intoxicated by a narcissistic and deadly face to face with his own image.
A. I. : Is Haiti-Tribune the only Haitian publication in Paris?
E. H. : There is a quarterly magazine named Pour Haiti, but it is more into culture.
A. I.: How do Haitian communities outside of Haiti react to your publications and how do you work to make your works available to most if not all of them?
E. H.: My friend, as you know, communication is not the greatest link of our compatriots. At home, in Haiti, there is an irresistible attraction for monologue, which means that little room is left for dialogue and for great thinking born out of exchanging ideas.
It is an attitude that leads directly to intolerance and, excuse-me to use this vulgar terminology, to all forms of stupidity. This propensity for monologue can be explained by an obvious weakness in intellectual thinking in today’s Haitians when they are compared with the “marvelous” period of a Jacques Stéphen Alexis.
So going back to your question, the reaction among the Haitians is rather few. Beyond our sincere collaborators like Météllus, Jean Claude Charles, Dallembert, Yves Chemla, Roland Paret and you yourself Ardain who give us advice and encouragement, few letters have arrived from our subscribers. It is regrettable.
A. I. : Your films are mostly based on social justice, how did you come to make that choice?
E. H. : I was born in a country where injustice rules. That means if in Haiti there is a law that is truly respected is the law of the jungle.
It is the most powerful rules without question, and at all level—in social as well as family relationship.
A. I.: Are all your works nonfiction?
E. H. : I started with short fictional movies. I quickly realized that the stories and the characters were not going to the direction of the liking of western producers. It was in making productions like « Ya Bon Banania » that it became possible for me to make some money. So I had to turn to low-budget documentaries at a time (1986) where all my friends opted for fiction. Now they have all come around.
A. I.: If you look back at your early works, which one was more difficult to write?
E. H.: I wrote a superb fictional scenario about the story of Boni, the maroons (escaped slaves) of Surinam. It was a true epic, playing their struggles for freedom in the eighteenth century.
They fought against not only an expeditionary regiment sent from Holland to suppress their rebellion, but also to establish a civilization in the middle of the forest. It is a little known but passionate story; but of course I could not find a producer.
A. I.: Has there ever been a time when you simply wanted to quit? If there was such a time, how did you fight off such instincts?
E. H.: The difficulties and the will to quit are always permanent.
First of all, what encourages me is my family—my children and my husband who admires and respect what I do. Second of all, there are my friends and my faith.
I like to meditate; as you know, meditation brings positive energy that allows someone to relatively overcome obstacles.
A. I.: Most people or even critics don’t know of what goes on behind the making of a film, could you tell our readers the toughest part of being a filmmaker.
E. H.: It is a tremendous work. One has to be a bit romantic in describing pain, as I was reminded several times, to work in this field. Looking for money plays a pivotal role among the most terrible things one has to face. It brings stress, humiliation, frustration and anger because you often face people who express, at best, a token compliance and, at worse, total disregard to everything that portrays non-western cultures.
A. I.: How do the French media react to your publications?
E. H.: I will send you an article about short productions.
The media pays pretty good attention to my projects. But many of my projects could not materialize due to lack of funding. My credibility has also paid a heavy price.
A. I.: People in the media like to portray sacrifice as the only road to rise to the top. Do you buy into that? If so, what do you consider as acceptable sacrifices?
E. H.: Sacrifices? I don’t think so. Everything evolves around the economy. Either you find investors who would like to invest in your project, or you work on your little corner. Me, I work on my little corner because I did not have the strength to combine my family obligations, my works and the time needed for marketing.
In any event, few people are truly supportive. Generally, they are more likely to trivialize your ideas or try to use them for their own selfish interest.
A. I.: What questions you are asked the most when you give interviews?
E. H. : When I was young, the question was always « how do I blend my family life and my work of artist. Now, I give no more interviews, except to you Ardain, of course.
A. I.: As an editor, what is your most difficult part of the day?
E. H.: It’s the agony of choice. And it is in all aspect of life. In Haiti Tribune, for example, the agony is to find out what is going to be put on the front page. Simultaneously, the choice must be made in consideration for the news of the day, in respect for our editorial line and in consideration for the sale. How to mix the reality and the sale is the most difficult part.
A. I.: What kind of advice you would give to someone who would want to embark upon the same profession?
E. H.: The secret to success holds two fundamental aspects: the material that is money, and the manpower that is the team. If we can come to this understanding, it is possible to break down many walls. Unfortunately, it is a rare combination.
A. I.: Between fiction and nonfiction, which one is the hardest to accomplish?
E. H.: “Both, my captain” are very difficult. Whether it is fiction or a documentary, the goal is to make a film, to tell a story and to tell it perfectly.
A. I.: Besides Creole, French and English that you speak, is there any other language/languages that you speak?
E. H. : I was supposed to speak Spanish, but I never practiced it.
However, I read Spanish, Portuguese, Italian, and a little bit of German.
A. I.: When was the last time were you in Haiti? How often do you go there?
E. H.: I rarely travel to Haiti. Each time, it is a business trip. The last time, it was to film Le Romancero.
A. I.: Do you have children? If so, are they part of your inspiration? How do you feel when you are away from them?
E. H.: When the kids were small, I took them to wherever I went. Later as they got older, I was forced to slowdown. Now, they are adults who live far from me. My son is in London, studying journalism. My daughter, Betsabée Haas, is a well-known opera singer who is currently living in Brussels.
A. I. : Are you the only child of your family?
E. H. : No. I’m the youngest of five children.
A. I. : What is your dream city you would want to visit, but one that you would never like to live in a permanent basis?
E. H. : Every time I visit a city that I like, I always dream of spending the rest of my life there—even in Singapour !
A. I.: Was nostalgia the main drive behind the inspiration to produce your acclaimed film, Le Romancero?
E. H.: Not at all. Generally, I do not cultivate nostalgia. I’m interested in things of the past, in my roots, but I never take them too personally. I wanted to make a film in order to pass to my children and to many in the Diaspora the image of a country that they don’t know while including the literature. I was particularly motivated by the curiosity (I myself discovered Gonaives, Dessalines etc…), the exchange, the transmission and the kindness of the human being.
A. I.: What is your next project? When do you hope to wrap it up?
E. H.: My next project is a documentary that will seek to uncover why Haitians provoke so much hatred from other populations of the Antilles.
This can be observed in Martinique, the Dominican Republic, the Bahamas etc…
In this documentary, I will investigate the locals of these Caribbean countries as well as Haitian immigrants within their midst.
In reality, the goal is to create a dialogue between the parties in order to try to understand the sources of the conflicts.
In the middle of all this, there is a character that is playing the role of a “candid.” He is the one who is going to conduct the investigation. He is a person full of goodwill, and he is trying to understand the arguments of both sides.
I would like to inject a little bit of comedy. Don’t get me wrong. This is a serious matter. But it sounds a bit comic to watch black Guadeloupeans criticizing Haitians for being blacks, calling them savages.
The irony is that all forms of prejudices (racism) they suffered at the hands of white French settlers, they threw them on the Haitians.
In a magical twist, they’ve become whites, behaving like racists against people who are blacks like them. It is tragically absurd. One can easily make a comedy, a play. I have asked you, Dr. Ardain Isma, who knows the Bahamas and who has experience in doing research, to play the role of the investigator, and I am glad you have accepted.
A Venezuelan television station has just offered me to purchase the right of the Spanish version of Bonjour la Rézoné. If everything goes well, I would reinvest the money in this new documentary. By putting our efforts together, I hope that via CSMS we could find the financial support for the film that I intend to begin next September or October.
A. I.: Thank you so much for taking some time out of your precious schedule to speak to CSMS Magazine
E. H. : It was a pleasure and an honor to be able to hold this conversation with CSMS Magazine. Thank you for this moment spent together.
bay magazin CSMS.
A conversation with Paris-based filmmaker Elsie Haas
Posted by Csms Magazine on October 18, 2013 // Comments Off
A CSMS Magazine Exclusive
When Ardain Isma speaks to Elsie Haas
Lesser known in the United States, but very popular in Europe and in the Caribbean, Elsie Haas is without question one of the most skillful and one the busiest Haitian filmmakers around, with more them twenty films under her belts. Like many of us who circumstantially grew up outside of Haiti, Elsie grew up in Africa and Europe, as she recounts her story in a one-on-one interview with Dr. Ardain Isma at her suburban home in Paris last month.
She is one of the children who were raised in exile, but the motherland has never been far from their souls. An exceptional personage with a puckish wit and fierce intelligence, Elsie has defied the odds to become simultaneously a responsible mother, a filmmaker, and the editor-in-chief of the Paris-based biweekly Haiti-Tribune. It is with great pleasure that we present this remarkable personality to our readers.
A. I.: It is a pleasure to have you at CSMS Magazine. To start it off, how long have you been in this part of the publishing industry, and what encouraged you to choose this path?
E. H. : It’s been thirty years (oh yes, I’m not that young anymore) since I’ve been working in the field of Art and Communication. I have done paintings and Fine Arts. I did many plays with professionals from Martinique and Gouadeloupe. Since I have always interested in making films, I took courses on the subject at the university. For a while, I worked at Matin as a journalist, a daily socialist newspaper that lasted one or two years. Then I worked with some students in KIP, an association I founded. Now, I am the chief editor at Haiti-Tribune. I have been trying to keep a firm grip on all my activities. Even though I am not always successful in everything I have to undertake, it doesn’t bother me for I am proud to say that I am a person who never stops learning.
A. I. : Where were you born, and where did you grow up?
E. H. : I was born in Port-au-Prince, but I grew up in Africa and in Europe. I have to tell you that I admire a lot a country like the Niger, although its sahelean culture proves to be quite different from that of the Caribbean.
A. I.: We know that you are the chief editor for the Paris-based, Haiti-Tribune, so growing up, was reading and writing a part of your life? Did anyone in your household give the moral support needed to succeed?
E. H. : If you come to my house, you will see that the walls are filled with books, leaving little room for paintings, something I adore. To be more precise, at home in Haiti, everyone in the family, my brothers, my sisters, my parents were all passionate readers. It is a question of education and the environment. When you live in an ambiance where the books are always present, the question of reading and writing does not even need to be asked; it is understood as something that is natural and vital just like the need to eat and drink. I would like to see that becomes a norm in Haiti, not something reserved for a privileged few.
A. I.: Who were your earliest influences and why?
E. H. : What I’m going to tell you may seem bizarre, but in literature, I am intoxicated by Russian writers : Dostoïvesky, Tolstoï, Tchékov, Pouchkine etc…
I always find (and I keep this observation secret for fear of being misunderstood) that there is an affiliation between the Haitian soul and the Slavic soul.
And now a French writer named F. Dominique Fernandez has written a book titled « Jérémie, Jérémie ! » where part of the scene takes place in Jérémie, Haiti.
The book raises the issue of a possible link between the Slavic culture and that of Haiti—interesting and…gratifying coincidence!
A. I.: Your last name “Haas” does not sound French or Haitian, where does it come from?
E. H.: Haas is of German origin used by both Christians and Jews. In my case, it is a Jewish family.
A. I.: Your professional life is full of accomplishments, have you ever published in the book industry?
E. H. : No. I had always thought that audiovisual was more « urgent » for developing countries than the books. Furthermore, in Haiti, there is a multitude of people who write.
We have an inflation of writers and a deflation of readers.
We have thousands of examples of intellectuals, having seminars and colloquia, plunging into an everlasting labyrinth while wasting their time repeating the same things.
A. I.: Looking at your website, you have managed to work with people across ethnic and cultural backgrounds, how did you do that?
E. H. : I’m married with a Jewish person. Furthermore, in my own ancestry, through my own Haitian family, there are people of all ethnic origins.
For example, I will send you a picture from my mother’s grand-parents.
My brothers and sisters have married people of all ethnic backgrounds.
Besides, I have traveled a lot, and I have discovered that there are more similarities between nations than there are differences. But it is a philosophy that does not hold because in Haiti as well as in other places, everyone is intoxicated by a narcissistic and deadly face to face with his own image.
A. I. : Is Haiti-Tribune the only Haitian publication in Paris?
E. H. : There is a quarterly magazine named Pour Haiti, but it is more into culture.
A. I.: How do Haitian communities outside of Haiti react to your publications and how do you work to make your works available to most if not all of them?
E. H.: My friend, as you know, communication is not the greatest link of our compatriots. At home, in Haiti, there is an irresistible attraction for monologue, which means that little room is left for dialogue and for great thinking born out of exchanging ideas.
It is an attitude that leads directly to intolerance and, excuse-me to use this vulgar terminology, to all forms of stupidity. This propensity for monologue can be explained by an obvious weakness in intellectual thinking in today’s Haitians when they are compared with the “marvelous” period of a Jacques Stéphen Alexis.
So going back to your question, the reaction among the Haitians is rather few. Beyond our sincere collaborators like Météllus, Jean Claude Charles, Dallembert, Yves Chemla, Roland Paret and you yourself Ardain who give us advice and encouragement, few letters have arrived from our subscribers. It is regrettable.
A. I. : Your films are mostly based on social justice, how did you come to make that choice?
E. H. : I was born in a country where injustice rules. That means if in Haiti there is a law that is truly respected is the law of the jungle.
It is the most powerful rules without question, and at all level—in social as well as family relationship.
A. I.: Are all your works nonfiction?
E. H. : I started with short fictional movies. I quickly realized that the stories and the characters were not going to the direction of the liking of western producers. It was in making productions like « Ya Bon Banania » that it became possible for me to make some money. So I had to turn to low-budget documentaries at a time (1986) where all my friends opted for fiction. Now they have all come around.
A. I.: If you look back at your early works, which one was more difficult to write?
E. H.: I wrote a superb fictional scenario about the story of Boni, the maroons (escaped slaves) of Surinam. It was a true epic, playing their struggles for freedom in the eighteenth century.
They fought against not only an expeditionary regiment sent from Holland to suppress their rebellion, but also to establish a civilization in the middle of the forest. It is a little known but passionate story; but of course I could not find a producer.
A. I.: Has there ever been a time when you simply wanted to quit? If there was such a time, how did you fight off such instincts?
E. H.: The difficulties and the will to quit are always permanent.
First of all, what encourages me is my family—my children and my husband who admires and respect what I do. Second of all, there are my friends and my faith.
I like to meditate; as you know, meditation brings positive energy that allows someone to relatively overcome obstacles.
A. I.: Most people or even critics don’t know of what goes on behind the making of a film, could you tell our readers the toughest part of being a filmmaker.
E. H.: It is a tremendous work. One has to be a bit romantic in describing pain, as I was reminded several times, to work in this field. Looking for money plays a pivotal role among the most terrible things one has to face. It brings stress, humiliation, frustration and anger because you often face people who express, at best, a token compliance and, at worse, total disregard to everything that portrays non-western cultures.
A. I.: How do the French media react to your publications?
E. H.: I will send you an article about short productions.
The media pays pretty good attention to my projects. But many of my projects could not materialize due to lack of funding. My credibility has also paid a heavy price.
A. I.: People in the media like to portray sacrifice as the only road to rise to the top. Do you buy into that? If so, what do you consider as acceptable sacrifices?
E. H.: Sacrifices? I don’t think so. Everything evolves around the economy. Either you find investors who would like to invest in your project, or you work on your little corner. Me, I work on my little corner because I did not have the strength to combine my family obligations, my works and the time needed for marketing.
In any event, few people are truly supportive. Generally, they are more likely to trivialize your ideas or try to use them for their own selfish interest.
A. I.: What questions you are asked the most when you give interviews?
E. H. : When I was young, the question was always « how do I blend my family life and my work of artist. Now, I give no more interviews, except to you Ardain, of course.
A. I.: As an editor, what is your most difficult part of the day?
E. H.: It’s the agony of choice. And it is in all aspect of life. In Haiti Tribune, for example, the agony is to find out what is going to be put on the front page. Simultaneously, the choice must be made in consideration for the news of the day, in respect for our editorial line and in consideration for the sale. How to mix the reality and the sale is the most difficult part.
A. I.: What kind of advice you would give to someone who would want to embark upon the same profession?
E. H.: The secret to success holds two fundamental aspects: the material that is money, and the manpower that is the team. If we can come to this understanding, it is possible to break down many walls. Unfortunately, it is a rare combination.
A. I.: Between fiction and nonfiction, which one is the hardest to accomplish?
E. H.: “Both, my captain” are very difficult. Whether it is fiction or a documentary, the goal is to make a film, to tell a story and to tell it perfectly.
A. I.: Besides Creole, French and English that you speak, is there any other language/languages that you speak?
E. H. : I was supposed to speak Spanish, but I never practiced it.
However, I read Spanish, Portuguese, Italian, and a little bit of German.
A. I.: When was the last time were you in Haiti? How often do you go there?
E. H.: I rarely travel to Haiti. Each time, it is a business trip. The last time, it was to film Le Romancero.
A. I.: Do you have children? If so, are they part of your inspiration? How do you feel when you are away from them?
E. H.: When the kids were small, I took them to wherever I went. Later as they got older, I was forced to slowdown. Now, they are adults who live far from me. My son is in London, studying journalism. My daughter, Betsabée Haas, is a well-known opera singer who is currently living in Brussels.
A. I. : Are you the only child of your family?
E. H. : No. I’m the youngest of five children.
A. I. : What is your dream city you would want to visit, but one that you would never like to live in a permanent basis?
E. H. : Every time I visit a city that I like, I always dream of spending the rest of my life there—even in Singapour !
A. I.: Was nostalgia the main drive behind the inspiration to produce your acclaimed film, Le Romancero?
E. H.: Not at all. Generally, I do not cultivate nostalgia. I’m interested in things of the past, in my roots, but I never take them too personally. I wanted to make a film in order to pass to my children and to many in the Diaspora the image of a country that they don’t know while including the literature. I was particularly motivated by the curiosity (I myself discovered Gonaives, Dessalines etc…), the exchange, the transmission and the kindness of the human being.
A. I.: What is your next project? When do you hope to wrap it up?
E. H.: My next project is a documentary that will seek to uncover why Haitians provoke so much hatred from other populations of the Antilles.
This can be observed in Martinique, the Dominican Republic, the Bahamas etc…
In this documentary, I will investigate the locals of these Caribbean countries as well as Haitian immigrants within their midst.
In reality, the goal is to create a dialogue between the parties in order to try to understand the sources of the conflicts.
In the middle of all this, there is a character that is playing the role of a “candid.” He is the one who is going to conduct the investigation. He is a person full of goodwill, and he is trying to understand the arguments of both sides.
I would like to inject a little bit of comedy. Don’t get me wrong. This is a serious matter. But it sounds a bit comic to watch black Guadeloupeans criticizing Haitians for being blacks, calling them savages.
The irony is that all forms of prejudices (racism) they suffered at the hands of white French settlers, they threw them on the Haitians.
In a magical twist, they’ve become whites, behaving like racists against people who are blacks like them. It is tragically absurd. One can easily make a comedy, a play. I have asked you, Dr. Ardain Isma, who knows the Bahamas and who has experience in doing research, to play the role of the investigator, and I am glad you have accepted.
A Venezuelan television station has just offered me to purchase the right of the Spanish version of Bonjour la Rézoné. If everything goes well, I would reinvest the money in this new documentary. By putting our efforts together, I hope that via CSMS we could find the financial support for the film that I intend to begin next September or October.
A. I.: Thank you so much for taking some time out of your precious schedule to speak to CSMS Magazine
E. H. : It was a pleasure and an honor to be able to hold this conversation with CSMS Magazine. Thank you for this moment spent together.
Sasaye- Super Star
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Re: LE MONDE DU SUD-LE BLOG DE ELSIE HAAS PARLE DE NOUS
ELSIE HAAS pase men pran youn lan MANM "COSA NOSTRA" ann AYITI yo:
Y. Latortue aurait fait une OPA sur le ministère de l'Education, selon le coordonateur de l'Union nationale des normaliens haïtiens
Publié par siel sur 1 Avril 2016, 09:51am
Catégories : #REFLEXIONS perso
Ah, ah ! L'éducation nationale prise en otage par un membre du parti de droite extrême, AAA.
C'est qu'il faut " formater " ces étudiants, comme leurs prédecesseurs duvaliéristes avaient fait, notamment avec Gilot - à la présidence actuellement: combien d'étudiants dénoncés et morts ?- à la fac de médecine.
Est-ce que vous êtes au courant que ces étudiants en médecine avaient obligation de dénoncer leurs camarades hostiles à la politique paadoquienne ? Qu'ils devaient s'enrôler dans les VSN ? Est-ce que vous savez qu'un camion venait les récupérer chez eux le dimanche pour qu'ils se rendent à l'entrainement, habillés de gros bleu ?
C'est ce qui fait que aussitôt que l'occasion leur a été donnée une majorité a quitté le pays et qu'Haïti compte si peu de médecins - remplacés par les Cubains.
Ce qui fait aussi, je ne sais pas si vous l'avez remarqué, que dans ces générations de médecins formatés du temps des Duvalier, on trouve un certain nombre de politiciens parmi les plus réactionnaires. des médecins gwo ponyet, style Hériveaux.
Le genre de truc qu'il s'est empressé d'enfouir dans le trou de sa mémoire, n'est-ce pas =
Ce n'est pas Gilot qui racontera dans ses bouquins en hommage au dictateur sanguinaire, ses propres entrainements du dimanche matin. On ne saura pas comment ces futurs médecins maniaient les armes, faisaient leurs exercices et commuiquaient avec la gente macoute illéttrée.
Vraiment dommage que nous n'ayons pas d'archives : photos et films.
Il est vrai qu'au départ de Duvalier J-Cl, la télevision a été incendiée et les archives détruites. Heureux hasard !
Et puis, en dehors de la surveillance/répression, ya le magot des taxes sur les appels et transferts, susceptible d'enrichir plus d'un et de se faire de la clientèle du ventre dans les directeurs d'écoles privées.
Comme je l'ai déjà dit, l'Etat réactionnaire et prédateur haïtien suit le fonctionnement de la mafia. A chacun son territoire de prébendes.
AAA a mis la main sur l'Education nationale - c'est -à-dire sur l'argent récolté à partir des taxes qui permet d'acheter, de corrompre et de faire taire.
Avouons que Privert fait fort dans la consolidation du régime rose. Nous nous retrouvons à des années lumières des revendications populaires.
Vous croyez vraiment que ce président provisoire puisse avoir l'intention de faire un audit de la gestion des Tèt kale, alors qu'il donne le ministère de l'Education a un de leurs alliés - et de plus soupçonné d'être un "bourreur" d'urnes ?
Définitivement, ces dirigeants haïtiens au cerveau lent, prennent les Haïtiens pour des cons.
Ce qui est surprenant c'est que l'ensemble de ces individus semblent vivre en vase clos. On dirait que le monde commence et se termine avec leurs tractations, leurs compromissions, leurs deals. il n'y en a que pour eux : je te donne ça, tu me donnes ça...
Ils ignorent qu'au moment même où ils font leurs magouilles, partout dans le monde, des femmes et hommes se dressent contre l'injustice, la misère imposée et la captation des richesses.
Savez-vous que les esclavagistes pensaient de même. Ils étaient dans l'incapacité d'envisager un autre ordre que le leur.
Les AAA et consorts ont-ils jamais ouvert un bouquin d'histoire ?
En effet, l’ancien député de la 48ème législature de Verettes-Liancourt sous la bannière de “Latibonit An Aksyon” devenu “Ayiti An Aksyon” AAA prend ses fonctions dans un contexte de dénonciations de ses actions passées de bourrage d’urnes qui a même valu des arrestations de la Police Nationale d’Haïti lors d’élections précédentes. Dans un rapport du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) intitulé Rapport sur la réalisation des élections législatives complémentaires du 29 mai 2011, on y lit : « Au centre de vote Ecole Nationale de Moreau Douet, circonscription de Verrettes, la PNH a procédé à l’arrestation de Demesmé DORSONNE, proche du candidat à la députation sous la bannière du parti politique AYITI AN AKSYON, Jean Beauvoir DORSONNE, avec, en sa possession, une dizaine de cartes électorales ».
Josué Mérilien dénonce la mainmise politique du sénateur contesté Youri Latortue sur le ministère de l'Education nationale
Josué Mérilien dénonce la mainmise politique du sénateur contesté Youri Latortue sur le ministère de l'Education nationale
Dans une conférence de presse du lundi 28 mars 2015, le coordonnateur de l'Union Nationale des Normaliens Haïtiens (UNNOH) dénonce la nomination de Jean-Beauvois Dorsonne, chef de champagne de Y...
http://touthaiti.com/touthaiti-actualites/4914-josue-merilien-denonce-la-mainmise-politique-du-senateur-conteste-youri-latortue-sur-le-ministere-de-l-education-nationale
Y. Latortue aurait fait une OPA sur le ministère de l'Education, selon le coordonateur de l'Union nationale des normaliens haïtiens
Publié par siel sur 1 Avril 2016, 09:51am
Catégories : #REFLEXIONS perso
Ah, ah ! L'éducation nationale prise en otage par un membre du parti de droite extrême, AAA.
C'est qu'il faut " formater " ces étudiants, comme leurs prédecesseurs duvaliéristes avaient fait, notamment avec Gilot - à la présidence actuellement: combien d'étudiants dénoncés et morts ?- à la fac de médecine.
Est-ce que vous êtes au courant que ces étudiants en médecine avaient obligation de dénoncer leurs camarades hostiles à la politique paadoquienne ? Qu'ils devaient s'enrôler dans les VSN ? Est-ce que vous savez qu'un camion venait les récupérer chez eux le dimanche pour qu'ils se rendent à l'entrainement, habillés de gros bleu ?
C'est ce qui fait que aussitôt que l'occasion leur a été donnée une majorité a quitté le pays et qu'Haïti compte si peu de médecins - remplacés par les Cubains.
Ce qui fait aussi, je ne sais pas si vous l'avez remarqué, que dans ces générations de médecins formatés du temps des Duvalier, on trouve un certain nombre de politiciens parmi les plus réactionnaires. des médecins gwo ponyet, style Hériveaux.
Le genre de truc qu'il s'est empressé d'enfouir dans le trou de sa mémoire, n'est-ce pas =
Ce n'est pas Gilot qui racontera dans ses bouquins en hommage au dictateur sanguinaire, ses propres entrainements du dimanche matin. On ne saura pas comment ces futurs médecins maniaient les armes, faisaient leurs exercices et commuiquaient avec la gente macoute illéttrée.
Vraiment dommage que nous n'ayons pas d'archives : photos et films.
Il est vrai qu'au départ de Duvalier J-Cl, la télevision a été incendiée et les archives détruites. Heureux hasard !
Et puis, en dehors de la surveillance/répression, ya le magot des taxes sur les appels et transferts, susceptible d'enrichir plus d'un et de se faire de la clientèle du ventre dans les directeurs d'écoles privées.
Comme je l'ai déjà dit, l'Etat réactionnaire et prédateur haïtien suit le fonctionnement de la mafia. A chacun son territoire de prébendes.
AAA a mis la main sur l'Education nationale - c'est -à-dire sur l'argent récolté à partir des taxes qui permet d'acheter, de corrompre et de faire taire.
Avouons que Privert fait fort dans la consolidation du régime rose. Nous nous retrouvons à des années lumières des revendications populaires.
Vous croyez vraiment que ce président provisoire puisse avoir l'intention de faire un audit de la gestion des Tèt kale, alors qu'il donne le ministère de l'Education a un de leurs alliés - et de plus soupçonné d'être un "bourreur" d'urnes ?
Définitivement, ces dirigeants haïtiens au cerveau lent, prennent les Haïtiens pour des cons.
Ce qui est surprenant c'est que l'ensemble de ces individus semblent vivre en vase clos. On dirait que le monde commence et se termine avec leurs tractations, leurs compromissions, leurs deals. il n'y en a que pour eux : je te donne ça, tu me donnes ça...
Ils ignorent qu'au moment même où ils font leurs magouilles, partout dans le monde, des femmes et hommes se dressent contre l'injustice, la misère imposée et la captation des richesses.
Savez-vous que les esclavagistes pensaient de même. Ils étaient dans l'incapacité d'envisager un autre ordre que le leur.
Les AAA et consorts ont-ils jamais ouvert un bouquin d'histoire ?
En effet, l’ancien député de la 48ème législature de Verettes-Liancourt sous la bannière de “Latibonit An Aksyon” devenu “Ayiti An Aksyon” AAA prend ses fonctions dans un contexte de dénonciations de ses actions passées de bourrage d’urnes qui a même valu des arrestations de la Police Nationale d’Haïti lors d’élections précédentes. Dans un rapport du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) intitulé Rapport sur la réalisation des élections législatives complémentaires du 29 mai 2011, on y lit : « Au centre de vote Ecole Nationale de Moreau Douet, circonscription de Verrettes, la PNH a procédé à l’arrestation de Demesmé DORSONNE, proche du candidat à la députation sous la bannière du parti politique AYITI AN AKSYON, Jean Beauvoir DORSONNE, avec, en sa possession, une dizaine de cartes électorales ».
Josué Mérilien dénonce la mainmise politique du sénateur contesté Youri Latortue sur le ministère de l'Education nationale
Josué Mérilien dénonce la mainmise politique du sénateur contesté Youri Latortue sur le ministère de l'Education nationale
Dans une conférence de presse du lundi 28 mars 2015, le coordonnateur de l'Union Nationale des Normaliens Haïtiens (UNNOH) dénonce la nomination de Jean-Beauvois Dorsonne, chef de champagne de Y...
http://touthaiti.com/touthaiti-actualites/4914-josue-merilien-denonce-la-mainmise-politique-du-senateur-conteste-youri-latortue-sur-le-ministere-de-l-education-nationale
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Re: LE MONDE DU SUD-LE BLOG DE ELSIE HAAS PARLE DE NOUS
Sa a se pou AMOPH "LE BELGE".
Sa a se yon MOUN ki viv a PARIS ,majorite LA VI e ki KOTWAYE "INTELLIGENTSIA" FRANSE an tout tan.
http://elsie-news.over-blog.com/2016/03/privert-ne-sait-il-pas-parler-le-creole-ou-bien-il-se-la-joue-a-la-retrograde.html
Privert ne sait-il pas parler le créole ? Ou bien il se la joue à la rétrograde ? (mis à jour)
Publié par siel sur 1 Avril 2016, 11:37am
Catégories : #REFLEXIONS perso
Privert et son PM Enex Jean-Charles
J'ai remarqué que Privert et son Premier ministre faisaient leurs discours uniquement en français.
Or, si dans la constitution le français et le créole sont les langues officielles, il paraîtrait logique que ces repésentants de l'Etat s'expriment dans les deux langues.
D'autant plus que, si le français a rang de langue officielle, il est parlé et compris par une minorité.
Du coup, on est en droit de se demander à qui s'adressent Privert et son Premier ministre.
A la CI ? A la minorité qui parle couramment le français ?
Dans mon film " La Ronde des Vodu" j'ai fait un entretien avec le journaliste konpè Filo - depuis passé à la droite - dans lequel il me disait que le fait de donner des infos en créole avait rendu le pouvoir de Duvalier J-Cl furieux. Et il expliquait son exil comme une conséquence directe de cette prise de parole en créole.
Car, vous n'êtes pas sans savoir que dans l'Haïti des 2 Duvalier, seul le français, incompris par 90% de la population était toléré dans les radios et à la télé.
Quand on lit le témoignage de cette prof ici, on se rend bien compte que même chez les étudiants, la non maitrise du français gêne l'expression et donc l'assimilation du savoir.
Alors, imaginez, pour la majorité de la population qui ne cotoie cette langue que sur les bancs d'école. Une langue d'ailleurs fort mal parlée par les enseignants qui, eux-mêmes, seraient bien plus à l'aise et compétents, s'ils prodiguaient leurs cours en créole.
Je ne sais pas si Privert pense en utilisant le français faire preuve d'esprit supérieur. Il aurait vraiment tort, parce que comme dit le proverbe haïtien " "Pale franse pa di lespri pou sa."
C'est quand même surprenant que, dans le même temps où s'est créé une Académie du créole, les officiels haïtiens se croient obligés de ne pas s'adresser à la population dans leur langue maternelle.
Privert veut-il faire les yeux doux à la francophonie et à sa cheffe ?
Ou bien veut-il régresser au temps de la dictature où l'usage du français permettait de tenir le peuple à distance ?
Ou bien croit-il que le créole ne permet pas d'exprimer ce qu'il veut dire ?
Autre hypothèse, avec son français, Privert voudrait-il tenter de faire taire les revendications populaires concernant vérifications des votes et l'audit de l'administration Martelly ?
Sa a se yon MOUN ki viv a PARIS ,majorite LA VI e ki KOTWAYE "INTELLIGENTSIA" FRANSE an tout tan.
http://elsie-news.over-blog.com/2016/03/privert-ne-sait-il-pas-parler-le-creole-ou-bien-il-se-la-joue-a-la-retrograde.html
Privert ne sait-il pas parler le créole ? Ou bien il se la joue à la rétrograde ? (mis à jour)
Publié par siel sur 1 Avril 2016, 11:37am
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Privert et son PM Enex Jean-Charles
J'ai remarqué que Privert et son Premier ministre faisaient leurs discours uniquement en français.
Or, si dans la constitution le français et le créole sont les langues officielles, il paraîtrait logique que ces repésentants de l'Etat s'expriment dans les deux langues.
D'autant plus que, si le français a rang de langue officielle, il est parlé et compris par une minorité.
Du coup, on est en droit de se demander à qui s'adressent Privert et son Premier ministre.
A la CI ? A la minorité qui parle couramment le français ?
Dans mon film " La Ronde des Vodu" j'ai fait un entretien avec le journaliste konpè Filo - depuis passé à la droite - dans lequel il me disait que le fait de donner des infos en créole avait rendu le pouvoir de Duvalier J-Cl furieux. Et il expliquait son exil comme une conséquence directe de cette prise de parole en créole.
Car, vous n'êtes pas sans savoir que dans l'Haïti des 2 Duvalier, seul le français, incompris par 90% de la population était toléré dans les radios et à la télé.
Quand on lit le témoignage de cette prof ici, on se rend bien compte que même chez les étudiants, la non maitrise du français gêne l'expression et donc l'assimilation du savoir.
Alors, imaginez, pour la majorité de la population qui ne cotoie cette langue que sur les bancs d'école. Une langue d'ailleurs fort mal parlée par les enseignants qui, eux-mêmes, seraient bien plus à l'aise et compétents, s'ils prodiguaient leurs cours en créole.
Je ne sais pas si Privert pense en utilisant le français faire preuve d'esprit supérieur. Il aurait vraiment tort, parce que comme dit le proverbe haïtien " "Pale franse pa di lespri pou sa."
C'est quand même surprenant que, dans le même temps où s'est créé une Académie du créole, les officiels haïtiens se croient obligés de ne pas s'adresser à la population dans leur langue maternelle.
Privert veut-il faire les yeux doux à la francophonie et à sa cheffe ?
Ou bien veut-il régresser au temps de la dictature où l'usage du français permettait de tenir le peuple à distance ?
Ou bien croit-il que le créole ne permet pas d'exprimer ce qu'il veut dire ?
Autre hypothèse, avec son français, Privert voudrait-il tenter de faire taire les revendications populaires concernant vérifications des votes et l'audit de l'administration Martelly ?
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