Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
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Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
[Discours Graduation 1ère promotion Maitrise ENS-UEH]
Par l'ancien ministre Nesmy Manigat
Il y a de ces rares moments, comme aujourd’hui, pour lesquels, malgré les risques de la vie politique en Haïti, on ne regrette pas d’avoir apporté sa modeste contribution à son pays. Il n’y a rien de plus gratifiant quand sa décision, sa signature servent à faire un impact positif dans la vie de jeunes et servent à poser les fondations de la nouvelle école haïtienne, les germes d’un renouveau de la pensée haïtienne, d’un nouveau pays.
Aussi, je suis honoré de votre invitation à cette cérémonie de graduation de l’Ecole Nationale Supérieure. A un moment où le pays a un besoin urgent de ressources humaines, j’avais raison, comme ministre de l’éducation nationale de m’engager avec l’UEH et l’Université du Québec à Chicoutimi, dans la mise en place de ce projet innovant. Doublement honoré, car je suis aussi un gradué de ces deux universités. Ce très vieux rêve de l’ENS est aujourd’hui réalité pour des jeunes professionnels haïtiens voulant décrocher leurs master en éducation en Haïti. Tout un défi pour nos universités qui démarrent à peine leurs programmes de maîtrise et de doctorat. Merci à Michaelle Jean pour son soutien dès le début à ce projet. Un résultat qui atteste qu'Haïti peut réussir quand elle joue sa carte, la carte de l'intelligence collective, des partenariats nationaux internationaux et de la modernité à travers les nouvelles technologies.
Chers gradué (e) s, après un parcours de combattant, je vous souhaite la bienvenue dans la communauté des moins de 1% d’haïtiens qui ont fait des études universitaires graduées. Cette communauté, qui avec d’autres, a la lourde responsabilité et obligation de penser, repenser et panser Haïti. Ce n’est pas un privilège, pas encore, tant qu’Haïti est cette terre d’inégalités.
Pourtant, nous constatons que la pensée scientifique et la voix universitaires sont aujourd’hui imperceptibles. Pire, elles ont même fini par abandonner l’espace des débats publics et déserté les lieux de propositions aux problèmes de notre grand village qu’est Haïti. La voix universitaire haïtienne est devenue inaudible, non pertinente. Les quelques rares interventions empruntent parfois sans filtre des voix de scientifiques occidentaux en grande partie, ou on se tait par incompréhension de ce que pense « la rue » au delà du brouhaha public. Entre l’assimilation à un discours scientifique « étranger » et la méfiance des idées « ordinaires » locales, notre université s’est installée dans une « schizophrénie épistémique » incapable d’une propre pensée transformatrice de son milieu.
Chers gradué (e)s, sachez que nos déficits économiques, culturels, éducatifs sont avant tout des déficits de la pensée. Aujourd’hui, plus que jamais, l’analyse des défis politiques, sociaux et économiques nationaux et les solutions durables passent par une double construction, celle d’un cadre épistémique adapté aux problèmes nationaux et celle d’un dialogue avec tous les savoirs, universitaires et non-universitaires. En empruntant de l’Occident, le cadre conceptuel et les pratiques scientifiques pour penser Haïti, l’université haïtienne s’éloigne de la scène où l’action se passe, avec le risque d’agir comme une université « extérieure ». Penser du lieu de son habitat, c’est à dire avec ses propres catégories, ses propres concepts et représentations est essentiel pour que la pensée scientifique haïtienne ait du sens pour le commun des citoyens et soit porteuses de réelles solutions. C’est aussi la seule façon pour que l’université trouve sa place dans l’espace des débats publics pris d’assaut par ceux qui parlent plus forts, profitant légitimement du peu d’existence ou de la non-pertinence de ses travaux de recherche.
Après 1986, nous avons repensé notre constitution à travers un cadre épistémique occidental, ce qui vaut, en grande partie, cette impasse politique que nous vivons. Nous continuons à faire de même avec notre système de santé qui minimise les savoirs traditionnels, notre système de justice qui ignore les pratiques coutumières ou notre système éducatif qui veut « décoloniser » tout ayant du mal à se défaire du symbolisme du baccalauréat classique de Napoléon. Bref, rompre avec cette schizophrénie épistémique demande une distance critique et davantage de programmes de maîtrise et de doctorat en Haïti, comme celui que nous inaugurons aujourd’hui.
La gestion de nos institutions politiques, de nos écoles, de nos lieux de cultes, de notre espace rural, de nos bidonvilles, ne peut pas être abordé uniquement par des théories correspondant à des vécus occidentaux, qu’elles soient de Karl Max, d’Hegel, de Bourdieu etc…. Aujourd’hui plus que jamais, nous devons revisiter Anténor Firmin, Jacques Roumain, Jacques Stephen Alexis, Demesvar Delorme, Leslie Manigat, Georges Anglade, Suzie Castor etc… non pas simplement à partir d’une perspective littéraire, mais d’un ancrage scientifique. Nous devons aussi pousser notre curiosité scientifique à lire des penseurs étrangers, indiens, africains, caraibéens, latino-américains ayant en commun avec nous des héritages post-coloniaux, des problématiques sociaux tels que la gestion de bidonvilles, de la violence, de pauvreté etc…, bref un habitat social relativement semblable.
Aussi, il ne s’agit pas de rejeter à tout prix des théories occidentales ou de tomber dans une hystérie nationaliste, il s’agit d’en prendre une « possession intelligente », d’en rejeter s’il le faut, mais en connaissance de cause ou d’en garder l’essentiel. Il devient surtout urgent d’élargir le champs de vision et construire un cadre de pensée et de réflexion nourri tant par des concepts pertinents venant de différentes régions du monde, mais aussi par l’histoire, le réel et le vécu haïtiens. Avec un réel où 80% de l’offre scolaire est privée, où 80% des maîtres sont mal ou pas formés, mal payés, où les surâgés constituent la norme, un enseignant haïtien doit avant tout prendre possession de son environnement et développer des outils adaptés.
J’insiste aussi sur les projets de loi portant sur la réforme de l’Enseignement supérieur et sur la recherche scientifique que j’ai déposés au Parlement en 2014 et qui (après débats) devraient permettre d’avoir et d’encadrer une offre plus importante d’études graduées, donc de penseurs, de scientifiques avec maîtrise et doctorat formés aussi en Haïti. J’en profite pour saluer en ce sens les récents efforts de l’UEH, l’Université Quisqueya, l’Université Notre-Dame, l’ISTEAH.
Chers gradué ( e) s cela ne suffira pas, car il faudra également favoriser un dialogue des différents types de savoirs. Méfiez- vous également dans la hiérarchie des savoirs de vous placer dans une échelle qui du haut du savoir universitaire reste fermé à certaines solutions locales novatrices. Méfiez-vous de emprisonner dans une tour d’ivoire, avec le jargon académique inaccessible à la grande majorité. Méfiez-vous, méfions-nous de notre science d’enseignement-apprentissage qui ignore les bonnes pratiques locales.
Rappelez-vous que nous ne sommes pas les seuls détenteurs du savoir. Nous sommes les détenteurs du savoir universitaire, d’un certain savoir universitaire très occidentalisé pour certains. Plus que jamais, nous devons être dans une posture de dialogue avec le savoir « profane » de l’homme/femme de la rue, le savoir traditionnel du guérisseur, le savoir local du paysan haïtien, le savoir professionnel du chauffeur de taxi, le savoir empirique du fonctionnaire moyen…. L’heure est à l’humilité du savoir universitaire, au parler simple, au parler citoyen, pour être à la rencontre de tous dans le village, des parents d’élèves, des décrochés du système etc... L’Université doit descendre de son piédestal et n’avoir ni honte ni peur du dialogue social. C’est à ce prix que l’université haïtienne, l’universitaire haïtien trouveront leur place, leur pertinence sociale, bref leur voix. Une voix aujourd’hui qui par gêne de se mêler à la foule bruyante, par peur de la contradiction ou par arrogance se tait.
Chers gradué ( e) s, c’est pour cela que je profite également de cette tribune pour appeler à renforcer le protocole du MENFP avec l’Akademi Kreyòl Ayisyen de 2015 prévoyant la promotion du créole dans les écoles haïtiennes. J’insiste aussi pour l’application de l’évaluation nationale de l’apprentissage du créole dès la 4e année de l’école fondamentale tel que recommandée dans l’arrêté des 12 mesures sur le fonctionnement des écoles. Le créole n’est pas qu’une langue d’apprentissage, il nous permet de prendre possession pleinement de notre culture et de faciliter un dialogue respectueux et productif entre les détenteurs des différents savoirs. Je souhaite également qu’on accélère la mise en place du nouveau secondaire qui rend obligatoire le créole au secondaire et promeut davantage l’éducation à la citoyenneté. Bref, il nous faut plus que jamais une nouvelle école, plus moderne, plus ouverte sur les défis mondiaux de notre temps, mais plus haïtienne.
Pour conclure, j’invite donc, le ministère de l’Education, les autorités haïtiennes à assurer le suivi de ce beau projet en utilisant à la bonne place le potentiel de ces jeunes maitres et ceux qui viendront par la suite. Je suis convaincu que bien utilisés, bien outillés et plus motivés, ces nouveaux maîtres sauront faire bouger des lignes. Je rappelle l’importance du Pacte pour l’Education de Qualité de 2015 qui propose de doubler le financement public de l’éducation en faveur des réformes indispensables et pour sortir de la grande précarité les professionnels de l’éducation. Des salaires de misère ne sont pas un encouragement pour des professionnels qualifiés. C’est l’occasion pour moi de dire aussi que je continuerai à m’engager pour que ces gradués aillent encore plus loin dans leur vie professionnelle et leur parcours scientifique. Leurs essais témoignent de la qualité de leur vision, de leurs ambitions. Temps de céder la place aux nouvelles idées.
Chers gradué (e)s, merci pour vos efforts. Le pays a semé à travers vous la bonne graine, même si la terre reste encore très aride et le relief hostile. Il vous reste à ne pas attendre la pluie, à vous adapter aux saisons et à continuer, ensemble, à la défricher, à la remuer. Je compte sur vous pour être cette cohorte des gouverneurs de la rosée, après l’eau de Jacques Roumain, pour que l’éducation de qualité arrive au village. Mais de grâce, pas seuls, car l’heure n’est plus aux aventures solitaires, mais aux aventures solidaires. Soyez donc, ensemble, plus que des maîtres en salle de classe, soyez ensemble des leaders, des acteurs du changement. Soyez humbles, curieux, porteurs du renouvellement de la production et de la connaissance scientifique en éducation pour Haïti, ouverts aux autres savoirs. Soyez les acteurs de cette rupture épistémique. Démarquez-vous et marquez votre temps. Finalement, faites que tout se transforme à votre passage ! C’est votre devoir, c’est votre heure !
Nesmy Manigat
7 décembre 2018
[Discours Graduation 1ère promotion Maitrise ENS-UEH]
Par l'ancien ministre Nesmy Manigat
Il y a de ces rares moments, comme aujourd’hui, pour lesquels, malgré les risques de la vie politique en Haïti, on ne regrette pas d’avoir apporté sa modeste contribution à son pays. Il n’y a rien de plus gratifiant quand sa décision, sa signature servent à faire un impact positif dans la vie de jeunes et servent à poser les fondations de la nouvelle école haïtienne, les germes d’un renouveau de la pensée haïtienne, d’un nouveau pays.
Aussi, je suis honoré de votre invitation à cette cérémonie de graduation de l’Ecole Nationale Supérieure. A un moment où le pays a un besoin urgent de ressources humaines, j’avais raison, comme ministre de l’éducation nationale de m’engager avec l’UEH et l’Université du Québec à Chicoutimi, dans la mise en place de ce projet innovant. Doublement honoré, car je suis aussi un gradué de ces deux universités. Ce très vieux rêve de l’ENS est aujourd’hui réalité pour des jeunes professionnels haïtiens voulant décrocher leurs master en éducation en Haïti. Tout un défi pour nos universités qui démarrent à peine leurs programmes de maîtrise et de doctorat. Merci à Michaelle Jean pour son soutien dès le début à ce projet. Un résultat qui atteste qu'Haïti peut réussir quand elle joue sa carte, la carte de l'intelligence collective, des partenariats nationaux internationaux et de la modernité à travers les nouvelles technologies.
Chers gradué (e) s, après un parcours de combattant, je vous souhaite la bienvenue dans la communauté des moins de 1% d’haïtiens qui ont fait des études universitaires graduées. Cette communauté, qui avec d’autres, a la lourde responsabilité et obligation de penser, repenser et panser Haïti. Ce n’est pas un privilège, pas encore, tant qu’Haïti est cette terre d’inégalités.
Pourtant, nous constatons que la pensée scientifique et la voix universitaires sont aujourd’hui imperceptibles. Pire, elles ont même fini par abandonner l’espace des débats publics et déserté les lieux de propositions aux problèmes de notre grand village qu’est Haïti. La voix universitaire haïtienne est devenue inaudible, non pertinente. Les quelques rares interventions empruntent parfois sans filtre des voix de scientifiques occidentaux en grande partie, ou on se tait par incompréhension de ce que pense « la rue » au delà du brouhaha public. Entre l’assimilation à un discours scientifique « étranger » et la méfiance des idées « ordinaires » locales, notre université s’est installée dans une « schizophrénie épistémique » incapable d’une propre pensée transformatrice de son milieu.
Chers gradué (e)s, sachez que nos déficits économiques, culturels, éducatifs sont avant tout des déficits de la pensée. Aujourd’hui, plus que jamais, l’analyse des défis politiques, sociaux et économiques nationaux et les solutions durables passent par une double construction, celle d’un cadre épistémique adapté aux problèmes nationaux et celle d’un dialogue avec tous les savoirs, universitaires et non-universitaires. En empruntant de l’Occident, le cadre conceptuel et les pratiques scientifiques pour penser Haïti, l’université haïtienne s’éloigne de la scène où l’action se passe, avec le risque d’agir comme une université « extérieure ». Penser du lieu de son habitat, c’est à dire avec ses propres catégories, ses propres concepts et représentations est essentiel pour que la pensée scientifique haïtienne ait du sens pour le commun des citoyens et soit porteuses de réelles solutions. C’est aussi la seule façon pour que l’université trouve sa place dans l’espace des débats publics pris d’assaut par ceux qui parlent plus forts, profitant légitimement du peu d’existence ou de la non-pertinence de ses travaux de recherche.
Après 1986, nous avons repensé notre constitution à travers un cadre épistémique occidental, ce qui vaut, en grande partie, cette impasse politique que nous vivons. Nous continuons à faire de même avec notre système de santé qui minimise les savoirs traditionnels, notre système de justice qui ignore les pratiques coutumières ou notre système éducatif qui veut « décoloniser » tout ayant du mal à se défaire du symbolisme du baccalauréat classique de Napoléon. Bref, rompre avec cette schizophrénie épistémique demande une distance critique et davantage de programmes de maîtrise et de doctorat en Haïti, comme celui que nous inaugurons aujourd’hui.
La gestion de nos institutions politiques, de nos écoles, de nos lieux de cultes, de notre espace rural, de nos bidonvilles, ne peut pas être abordé uniquement par des théories correspondant à des vécus occidentaux, qu’elles soient de Karl Max, d’Hegel, de Bourdieu etc…. Aujourd’hui plus que jamais, nous devons revisiter Anténor Firmin, Jacques Roumain, Jacques Stephen Alexis, Demesvar Delorme, Leslie Manigat, Georges Anglade, Suzie Castor etc… non pas simplement à partir d’une perspective littéraire, mais d’un ancrage scientifique. Nous devons aussi pousser notre curiosité scientifique à lire des penseurs étrangers, indiens, africains, caraibéens, latino-américains ayant en commun avec nous des héritages post-coloniaux, des problématiques sociaux tels que la gestion de bidonvilles, de la violence, de pauvreté etc…, bref un habitat social relativement semblable.
Aussi, il ne s’agit pas de rejeter à tout prix des théories occidentales ou de tomber dans une hystérie nationaliste, il s’agit d’en prendre une « possession intelligente », d’en rejeter s’il le faut, mais en connaissance de cause ou d’en garder l’essentiel. Il devient surtout urgent d’élargir le champs de vision et construire un cadre de pensée et de réflexion nourri tant par des concepts pertinents venant de différentes régions du monde, mais aussi par l’histoire, le réel et le vécu haïtiens. Avec un réel où 80% de l’offre scolaire est privée, où 80% des maîtres sont mal ou pas formés, mal payés, où les surâgés constituent la norme, un enseignant haïtien doit avant tout prendre possession de son environnement et développer des outils adaptés.
J’insiste aussi sur les projets de loi portant sur la réforme de l’Enseignement supérieur et sur la recherche scientifique que j’ai déposés au Parlement en 2014 et qui (après débats) devraient permettre d’avoir et d’encadrer une offre plus importante d’études graduées, donc de penseurs, de scientifiques avec maîtrise et doctorat formés aussi en Haïti. J’en profite pour saluer en ce sens les récents efforts de l’UEH, l’Université Quisqueya, l’Université Notre-Dame, l’ISTEAH.
Chers gradué ( e) s cela ne suffira pas, car il faudra également favoriser un dialogue des différents types de savoirs. Méfiez- vous également dans la hiérarchie des savoirs de vous placer dans une échelle qui du haut du savoir universitaire reste fermé à certaines solutions locales novatrices. Méfiez-vous de emprisonner dans une tour d’ivoire, avec le jargon académique inaccessible à la grande majorité. Méfiez-vous, méfions-nous de notre science d’enseignement-apprentissage qui ignore les bonnes pratiques locales.
Rappelez-vous que nous ne sommes pas les seuls détenteurs du savoir. Nous sommes les détenteurs du savoir universitaire, d’un certain savoir universitaire très occidentalisé pour certains. Plus que jamais, nous devons être dans une posture de dialogue avec le savoir « profane » de l’homme/femme de la rue, le savoir traditionnel du guérisseur, le savoir local du paysan haïtien, le savoir professionnel du chauffeur de taxi, le savoir empirique du fonctionnaire moyen…. L’heure est à l’humilité du savoir universitaire, au parler simple, au parler citoyen, pour être à la rencontre de tous dans le village, des parents d’élèves, des décrochés du système etc... L’Université doit descendre de son piédestal et n’avoir ni honte ni peur du dialogue social. C’est à ce prix que l’université haïtienne, l’universitaire haïtien trouveront leur place, leur pertinence sociale, bref leur voix. Une voix aujourd’hui qui par gêne de se mêler à la foule bruyante, par peur de la contradiction ou par arrogance se tait.
Chers gradué ( e) s, c’est pour cela que je profite également de cette tribune pour appeler à renforcer le protocole du MENFP avec l’Akademi Kreyòl Ayisyen de 2015 prévoyant la promotion du créole dans les écoles haïtiennes. J’insiste aussi pour l’application de l’évaluation nationale de l’apprentissage du créole dès la 4e année de l’école fondamentale tel que recommandée dans l’arrêté des 12 mesures sur le fonctionnement des écoles. Le créole n’est pas qu’une langue d’apprentissage, il nous permet de prendre possession pleinement de notre culture et de faciliter un dialogue respectueux et productif entre les détenteurs des différents savoirs. Je souhaite également qu’on accélère la mise en place du nouveau secondaire qui rend obligatoire le créole au secondaire et promeut davantage l’éducation à la citoyenneté. Bref, il nous faut plus que jamais une nouvelle école, plus moderne, plus ouverte sur les défis mondiaux de notre temps, mais plus haïtienne.
Pour conclure, j’invite donc, le ministère de l’Education, les autorités haïtiennes à assurer le suivi de ce beau projet en utilisant à la bonne place le potentiel de ces jeunes maitres et ceux qui viendront par la suite. Je suis convaincu que bien utilisés, bien outillés et plus motivés, ces nouveaux maîtres sauront faire bouger des lignes. Je rappelle l’importance du Pacte pour l’Education de Qualité de 2015 qui propose de doubler le financement public de l’éducation en faveur des réformes indispensables et pour sortir de la grande précarité les professionnels de l’éducation. Des salaires de misère ne sont pas un encouragement pour des professionnels qualifiés. C’est l’occasion pour moi de dire aussi que je continuerai à m’engager pour que ces gradués aillent encore plus loin dans leur vie professionnelle et leur parcours scientifique. Leurs essais témoignent de la qualité de leur vision, de leurs ambitions. Temps de céder la place aux nouvelles idées.
Chers gradué (e)s, merci pour vos efforts. Le pays a semé à travers vous la bonne graine, même si la terre reste encore très aride et le relief hostile. Il vous reste à ne pas attendre la pluie, à vous adapter aux saisons et à continuer, ensemble, à la défricher, à la remuer. Je compte sur vous pour être cette cohorte des gouverneurs de la rosée, après l’eau de Jacques Roumain, pour que l’éducation de qualité arrive au village. Mais de grâce, pas seuls, car l’heure n’est plus aux aventures solitaires, mais aux aventures solidaires. Soyez donc, ensemble, plus que des maîtres en salle de classe, soyez ensemble des leaders, des acteurs du changement. Soyez humbles, curieux, porteurs du renouvellement de la production et de la connaissance scientifique en éducation pour Haïti, ouverts aux autres savoirs. Soyez les acteurs de cette rupture épistémique. Démarquez-vous et marquez votre temps. Finalement, faites que tout se transforme à votre passage ! C’est votre devoir, c’est votre heure !
Nesmy Manigat
7 décembre 2018
Marc H- Super Star
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Re: Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
Quand est ce que un NESMY MANIGAT ,qui a des ambitions,cessera de tergiverser et commencera a s'exprimer comme un PHAM VAN DONG a la conference de FONTAINEBLEAU en 1946.
Pham VAN DONG avait declare que la FRANCE colonialiste avait refuse d'eduquer le PEUPLE VIETNAMIEN et sans ambages elle doit partir,quitter le VIETNAM.
Assez de FRANCAIS,les leaders traditionnels doivent cesser avec leur discours creux.
Ils doivent dire comment dans un temps record ,l'ANALPHABETISME sera eradique et coute que coute des MILLIERS D'ECOLES seront crees.
Voila ce qu'avait dit PHAM VAN DONG en 1946.
MARC,
En 1946,il y avait plus d'HAITIENS qui savaient lire et ecrire que de VIETNAMIENS:
La mise en accusation de l’enseignement colonial est constante. Dès 1946, Phạm Văn Đồng en fait le procès devant ses auditeurs français :
20 Phạm Văn Đồng, « Les rapports culturels entre la France et le Viet-Nam, Discours prononcé le 6 mai (...)
La diffusion de l’instruction publique au Vietnam, en ces quatre-vingts ans, est restée telle qu’à ce jour plus de 90 % de la population sont encore illettrés.[…] En effet, comment peut-on appeler instruction publique un système de bourrage de crâne dont le but est d’adapter l’enseignement, quantitativement et qualitativement, aux besoins mesquins de la colonisation ?20
21 Nguyễn Văn Huyên, « Rapport sur l’éducation en 1953 », in Oeuvres complètes de Nguyễn Văn Huyên, Gi (...)
22 Ibid., p. 1079.
23 Ibid., p. 141.
En 1953, Nguyễn Văn Huyên décrit une « éducation colonialiste dépravée »21 par laquelle « les colonialistes français de connivence avec les propriétaires terriens féodaux ont mis notre peuple dans l’obscurantisme afin de mieux le commander et l’exploiter »22. Phạm Minh Hạc dénonce « l’arriération éducative » causée par la domination française23. Le rapport de 2008 décrit de façon plus neutre l’enseignement colonial mais l’image négative d’une éducation ayant laissé « 90 % d’illettrés » est inchangée au cours des ans
Pham VAN DONG avait declare que la FRANCE colonialiste avait refuse d'eduquer le PEUPLE VIETNAMIEN et sans ambages elle doit partir,quitter le VIETNAM.
Assez de FRANCAIS,les leaders traditionnels doivent cesser avec leur discours creux.
Ils doivent dire comment dans un temps record ,l'ANALPHABETISME sera eradique et coute que coute des MILLIERS D'ECOLES seront crees.
Voila ce qu'avait dit PHAM VAN DONG en 1946.
MARC,
En 1946,il y avait plus d'HAITIENS qui savaient lire et ecrire que de VIETNAMIENS:
La mise en accusation de l’enseignement colonial est constante. Dès 1946, Phạm Văn Đồng en fait le procès devant ses auditeurs français :
20 Phạm Văn Đồng, « Les rapports culturels entre la France et le Viet-Nam, Discours prononcé le 6 mai (...)
La diffusion de l’instruction publique au Vietnam, en ces quatre-vingts ans, est restée telle qu’à ce jour plus de 90 % de la population sont encore illettrés.[…] En effet, comment peut-on appeler instruction publique un système de bourrage de crâne dont le but est d’adapter l’enseignement, quantitativement et qualitativement, aux besoins mesquins de la colonisation ?20
21 Nguyễn Văn Huyên, « Rapport sur l’éducation en 1953 », in Oeuvres complètes de Nguyễn Văn Huyên, Gi (...)
22 Ibid., p. 1079.
23 Ibid., p. 141.
En 1953, Nguyễn Văn Huyên décrit une « éducation colonialiste dépravée »21 par laquelle « les colonialistes français de connivence avec les propriétaires terriens féodaux ont mis notre peuple dans l’obscurantisme afin de mieux le commander et l’exploiter »22. Phạm Minh Hạc dénonce « l’arriération éducative » causée par la domination française23. Le rapport de 2008 décrit de façon plus neutre l’enseignement colonial mais l’image négative d’une éducation ayant laissé « 90 % d’illettrés » est inchangée au cours des ans
Joel- Super Star
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Re: Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
JOel
C'est le but de Nesmy Manigat . C'est un etapiste . Il ne peut pas aller plus vite que cela . Il n'a pas le pouvoir . C'est un technicien qui réfléchit sur l’éducation et l'economie. Voilà Je suis entièrement d'accord avec son approche .
C'est le but de Nesmy Manigat . C'est un etapiste . Il ne peut pas aller plus vite que cela . Il n'a pas le pouvoir . C'est un technicien qui réfléchit sur l’éducation et l'economie. Voilà Je suis entièrement d'accord avec son approche .
Marc H- Super Star
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Re: Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
Non MARC,
Dans l'etat ou se trouve les choses,un ETAPISTE ne conviendra pas.
Un pays ou la moitie de la population est encore analphabete,de quelle ETAPE voulez vous parler?
Je me souviens de ce qu'a dit MEDINA quand il etait elu en RD en 2012.
Tenez vous bien ;il a dit dans son premier discours que 13% de la population en RD etait analphabete.Pour lui ,c'etait intolerable,insoutenable;que la RD n'arrivera jamais la ou elle devrait arriver avec presque 15% de sa population qui etait toujours analphabete.
13%!!!!!!!
Non !
HAITI n'a pas besoin d'ETAPISTE,dans l'ETAT ou se trouve ce pays ;il a besoin d'hommes et de femmes prets a le secouer.
MEDINA etait en tournee dans tout le pays ,demandant aux jeunes de se faire volontaire dans son programme d'ALPHABETISATION.
En plus,il avait construit plus de 2000 ECOLES de toute sortes et la RD n'est pas dans la situation d'urgence par rapport a l'EDUCATION ou nous sommes.
MARC,mon ami;
Les grands discours ne suffisent plus.
Moi ,j'ai une idee de qui pourrait etre a la TETE d'un gouvernement de transition.
C'est un homme d'une GRANDE ABILITE.
Je ne dirai pas son nom.
Quant a cette affaire de RASSEMBLEUR,vous ne pensez pas que c'est "overrated"?
Montrez moi quelqu'un qui veut rassembler tout le monde et vous montrerez quelqu'un qui n'accomplira pas beaucoup.
Dans l'etat ou se trouve les choses,un ETAPISTE ne conviendra pas.
Un pays ou la moitie de la population est encore analphabete,de quelle ETAPE voulez vous parler?
Je me souviens de ce qu'a dit MEDINA quand il etait elu en RD en 2012.
Tenez vous bien ;il a dit dans son premier discours que 13% de la population en RD etait analphabete.Pour lui ,c'etait intolerable,insoutenable;que la RD n'arrivera jamais la ou elle devrait arriver avec presque 15% de sa population qui etait toujours analphabete.
13%!!!!!!!
Non !
HAITI n'a pas besoin d'ETAPISTE,dans l'ETAT ou se trouve ce pays ;il a besoin d'hommes et de femmes prets a le secouer.
MEDINA etait en tournee dans tout le pays ,demandant aux jeunes de se faire volontaire dans son programme d'ALPHABETISATION.
En plus,il avait construit plus de 2000 ECOLES de toute sortes et la RD n'est pas dans la situation d'urgence par rapport a l'EDUCATION ou nous sommes.
MARC,mon ami;
Les grands discours ne suffisent plus.
Moi ,j'ai une idee de qui pourrait etre a la TETE d'un gouvernement de transition.
C'est un homme d'une GRANDE ABILITE.
Je ne dirai pas son nom.
Quant a cette affaire de RASSEMBLEUR,vous ne pensez pas que c'est "overrated"?
Montrez moi quelqu'un qui veut rassembler tout le monde et vous montrerez quelqu'un qui n'accomplira pas beaucoup.
Joel- Super Star
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Re: Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
Avez-vous vu ce qu'ils ont fait à Aristide Joel ?
Comme a dit à un ami : Pa gen 2 kan politik an Ayiti jodi a. Il n'y a qu'une seule classe traditionnelle du pouvoir d'état qui garde les mêmes pratiques du début du 20e siècle, à quelques nuances près.
Voilà Joel
L'ami poursuit en me disant ceci :Si toi tu te pointes dans le décor pour vraiment changer les règles du jeu, tu seras étonné de voir qu’ils feront tous front commun contre toi.
La seule chose qui peut nous sauver est l'education de masse...
Comme a dit à un ami : Pa gen 2 kan politik an Ayiti jodi a. Il n'y a qu'une seule classe traditionnelle du pouvoir d'état qui garde les mêmes pratiques du début du 20e siècle, à quelques nuances près.
Voilà Joel
L'ami poursuit en me disant ceci :Si toi tu te pointes dans le décor pour vraiment changer les règles du jeu, tu seras étonné de voir qu’ils feront tous front commun contre toi.
La seule chose qui peut nous sauver est l'education de masse...
Marc H- Super Star
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Re: Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
Je voulais parler de quelqu'un qui a deja fait ses preuves.
Alors,pourquoi pas ARISTIDE?
C'est juste l'opinion de ce viel homme que je suis,ni plus ni moins.
Haiti n'a plus besoin d'un PREVAL ,pret a faire alliance avec le DIABLE juste pour finir un mandat.
Je ne sais pas ce qui est dans la tete d'ARISTIDE,si meme il veut continuer de faire de la politique active mais je pense qu'il ferait un excellent president de TRANSITION.
Et puis ,ce ne sont pas les ennemis HAITIENS d'ARISTIDE qui l'ont renverse.Ils ont aide les ETRANGERS a le faire.
Pour repeter le GRAND ,l'incomparable NOAM CHOMSKY qui disait que les ENNEMIS ETRANGERS d'ARISTIDE avaient peur qu'ARISTIDE pouvait reussir.
MARC,
Une chose est certaine ,HAITI ne peut plus continuer dans la voie qu'elle est aujourd'hui.
Avec la population qui augmente et puis avec l'absence de tout progres,on ne peut pas avoir un "PLATRAGE".
IMPOSSIBLE!
Alors,pourquoi pas ARISTIDE?
C'est juste l'opinion de ce viel homme que je suis,ni plus ni moins.
Haiti n'a plus besoin d'un PREVAL ,pret a faire alliance avec le DIABLE juste pour finir un mandat.
Je ne sais pas ce qui est dans la tete d'ARISTIDE,si meme il veut continuer de faire de la politique active mais je pense qu'il ferait un excellent president de TRANSITION.
Et puis ,ce ne sont pas les ennemis HAITIENS d'ARISTIDE qui l'ont renverse.Ils ont aide les ETRANGERS a le faire.
Pour repeter le GRAND ,l'incomparable NOAM CHOMSKY qui disait que les ENNEMIS ETRANGERS d'ARISTIDE avaient peur qu'ARISTIDE pouvait reussir.
MARC,
Une chose est certaine ,HAITI ne peut plus continuer dans la voie qu'elle est aujourd'hui.
Avec la population qui augmente et puis avec l'absence de tout progres,on ne peut pas avoir un "PLATRAGE".
IMPOSSIBLE!
Joel- Super Star
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Re: Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
Pour repeter le GRAND ,l'incomparable NOAM CHOMSKY qui disait que les ENNEMIS ETRANGERS d'ARISTIDE avaient peur qu'ARISTIDE pouvait reussir. a écrit:
Joel
Ce n'est pas seulement Aristide que ces haïtiens ne voulaient pas réussir mais tous ceux qui voudraient changer quelque chose en Haiti . Believe me !
Marc H- Super Star
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Re: Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
Eh bien ,mon ami MARC;
Tous ceux qui viennent avec leurs balivernes de ce que pense la "communaute internationale"?
FUCK 'EM!!!!!
Croyez moi ,cette "communaute" se foute pas mal du devenir des HAITIENS;oui ,il s'en foute du devenir mais c'est en quoi ce devenir pourrait les affecter.
Aux ETATS UNIS ,je suis le debat sur la guerre dans ce pauvre pays du YEMEN.
Il y a litteralement un genocide dans ce pauvre pays que les pays dits "occidentaux" peuvent arreter s'ils le veulent vraiment.
Ils font une guerre par "proxy" avec l'IRAN ;alors si le YEMEN disparaisse dans l'interim,c'est l'affaire du YEMEN.
Alors,les "creves la faim" de CITE SOLEIL et des differents Ghettos de PORT AU PRINCE,du CAP ,des GONAIVES ,de JEREMIE ,qu'ils ne passent pas une seconde pour penser a ce que veulent le "Blanc"
Qu'is se troussent les manches pour regler la question avec ces trous de cul haitiens
Qu'ils disent a la communaute internationale "SI NOU PA KONTAN ,ANBAKE".
Quel mal peuve faire de plus cette communaute internationale a ce qu'ils endurent et continueront d'endurer ,s'ils ne reagissent pas?
Tous ceux qui viennent avec leurs balivernes de ce que pense la "communaute internationale"?
FUCK 'EM!!!!!
Croyez moi ,cette "communaute" se foute pas mal du devenir des HAITIENS;oui ,il s'en foute du devenir mais c'est en quoi ce devenir pourrait les affecter.
Aux ETATS UNIS ,je suis le debat sur la guerre dans ce pauvre pays du YEMEN.
Il y a litteralement un genocide dans ce pauvre pays que les pays dits "occidentaux" peuvent arreter s'ils le veulent vraiment.
Ils font une guerre par "proxy" avec l'IRAN ;alors si le YEMEN disparaisse dans l'interim,c'est l'affaire du YEMEN.
Alors,les "creves la faim" de CITE SOLEIL et des differents Ghettos de PORT AU PRINCE,du CAP ,des GONAIVES ,de JEREMIE ,qu'ils ne passent pas une seconde pour penser a ce que veulent le "Blanc"
Qu'is se troussent les manches pour regler la question avec ces trous de cul haitiens
Qu'ils disent a la communaute internationale "SI NOU PA KONTAN ,ANBAKE".
Quel mal peuve faire de plus cette communaute internationale a ce qu'ils endurent et continueront d'endurer ,s'ils ne reagissent pas?
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Re: Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
Quand il était jeune , il se faisait dévorer par les politiciens . A son age aujourd'hui , il se ferait avaler par le front gnbis. Bref, Aristide ne peut pas être ce président ayant pour mandat de repenser l’État .
Je suis désolé Joel
Je suis désolé Joel
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Re: Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
Je ne comprends pas MARC,
Vous parlez d'un ETAPISTE et puis de quelqu'un qui peut repenser l'ETAT?
WHAT GIVES?
Et puis les GNBis n'avaient pas par eux memes renverser ARISTIDE.Ils ne pouvaient pas le faire "in a million years"
Vous parlez d'un ETAPISTE et puis de quelqu'un qui peut repenser l'ETAT?
WHAT GIVES?
Et puis les GNBis n'avaient pas par eux memes renverser ARISTIDE.Ils ne pouvaient pas le faire "in a million years"
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Re: Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
Attention Joel
Je n'ai pas nommé de personne mais j'ai brossé le profil de quelqu'un qui pourrait succeder à Jovenel pour lancer les grandes Refornes . Merci de me comprendre sur ce point
Poursuivrons
J'ai dit que Nesmy Manigat qui a été ministre d'État de l'éducation avait compris dans un contexte ou il a été ministre qu'il ne pouvait pas aller vite dans ses reformes sinon il n'aurait pas pu réaliser tout ce qu'il a fait dans ce contexte qu'on connait . Dans ce sens il faut croire que pour réaliser des changements en Haiti ou dans n'importe quelle entreprise d'ailleurs, il faut aller lentement mais surement pour ne pas provoquer des gréves et des peurs dans l'entreprise ou dans les institutions. C'est mon point et je suis désolé de n'avoir pas pris le temps de m'expliquer ,
Je n'ai pas nommé de personne mais j'ai brossé le profil de quelqu'un qui pourrait succeder à Jovenel pour lancer les grandes Refornes . Merci de me comprendre sur ce point
Poursuivrons
J'ai dit que Nesmy Manigat qui a été ministre d'État de l'éducation avait compris dans un contexte ou il a été ministre qu'il ne pouvait pas aller vite dans ses reformes sinon il n'aurait pas pu réaliser tout ce qu'il a fait dans ce contexte qu'on connait . Dans ce sens il faut croire que pour réaliser des changements en Haiti ou dans n'importe quelle entreprise d'ailleurs, il faut aller lentement mais surement pour ne pas provoquer des gréves et des peurs dans l'entreprise ou dans les institutions. C'est mon point et je suis désolé de n'avoir pas pris le temps de m'expliquer ,
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Re: Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
Deux choix s'imposent
On prend une pause et on fait la grande reforme ou bien on attend les élections pour que le prochain président élu puisse faire les reformes nécessaires . C',est certain qu'il n'aura pas la même marge d'un gvt de transition pour opérer des changements .
On prend une pause et on fait la grande reforme ou bien on attend les élections pour que le prochain président élu puisse faire les reformes nécessaires . C',est certain qu'il n'aura pas la même marge d'un gvt de transition pour opérer des changements .
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Re: Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
Marc H a écrit:Attention Joel
Je n'ai pas nommé de personne mais j'ai brossé le profil de quelqu'un qui pourrait succeder à Jovenel pour lancer les grandes Refornes . Merci de me comprendre sur ce point
Poursuivrons
J'ai dit que Nesmy Manigat qui a été ministre d'État de l'éducation avait compris dans un contexte ou il a été ministre qu'il ne pouvait pas aller vite dans ses reformes sinon il n'aurait pas pu réaliser tout ce qu'il a fait dans ce contexte qu'on connait . Dans ce sens il faut croire que pour réaliser des changements en Haiti ou dans n'importe quelle entreprise d'ailleurs, il faut aller lentement mais surement pour ne pas provoquer des gréves et des peurs dans l'entreprise ou dans les institutions. C'est mon point et je suis désolé de n'avoir pas pris le temps de m'expliquer ,
Loin pour moi de proposer un president,je ne veux pas jouer au "mouche de la coche".
Je fais des reflexions ,purement et simplement.
MARC,
Un etat n'est pas une entreprise.Une entreprise n'a pas l'equivalent de PERSONNES QUI CREVENT DE FAIM ,la grande majorite de la population.
Quel pays ou l'eau ne manqué pas et litteralement la majorite de la population a soif et n'a pas d'acces a l'eau potable.
Ne parlons pas d'education.
Non!!!!
Quand on reussira a remplacer ces TET KALE Kleptocrates ,Inutiles,Retrogrades ,INCOMPETENTS;les CHANGEMENTS doivent se faire a une vitesse VERTIGINEUSE,SAN PRAN SOUF.
Que les ETAPISTES et autres s'abstenir.
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Re: Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
Joel
Vous ne connaissez pas l'administration haïtienne , soyez prudents . Merci
Aristide en 1991 , malgré son pouvoir ne pouvait pas aller vite . Soyons réalistes et pragmatiques .
Vous ne connaissez pas l'administration haïtienne , soyez prudents . Merci
Aristide en 1991 , malgré son pouvoir ne pouvait pas aller vite . Soyons réalistes et pragmatiques .
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Re: Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
MARC,
ARISTIDE en 2018 n'est pas l'ARISTIDE de 1991.
Il n'y a pas un seul HAITIEN sur le TERRAIN qui a son EXPERIENCE.Pas un SEUL!!!!
C'est un FAIT.
La personne ou le GROUPE ki prendra le CONTROLE du pays doit etre pret a CHOQUER le SYSTEME ,DANS TOUTES SES COMPOSANTES.
Ce LEADER ou ce groupe de LEADERS doit etre pret a confronter ceux qui veulent mettre du SABLE dans la MACHINERIE
ARISTIDE en 2018 n'est pas l'ARISTIDE de 1991.
Il n'y a pas un seul HAITIEN sur le TERRAIN qui a son EXPERIENCE.Pas un SEUL!!!!
C'est un FAIT.
La personne ou le GROUPE ki prendra le CONTROLE du pays doit etre pret a CHOQUER le SYSTEME ,DANS TOUTES SES COMPOSANTES.
Ce LEADER ou ce groupe de LEADERS doit etre pret a confronter ceux qui veulent mettre du SABLE dans la MACHINERIE
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Re: Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
Joel a écrit:MARC,
ARISTIDE en 2018 n'est pas l'ARISTIDE de 1991.
Il n'y a pas un seul HAITIEN sur le TERRAIN qui a son EXPERIENCE.Pas un SEUL!!!!
C'est un FAIT.
La personne ou le GROUPE ki prendra le CONTROLE du pays doit etre pret a CHOQUER le SYSTEME ,DANS TOUTES SES COMPOSANTES.
Ce LEADER ou ce groupe de LEADERS doit etre pret a confronter ceux qui veulent mettre du SABLE dans la MACHINERIE
Quelle expérience parlez-vous Joel ?
Surement pas au niveau financier et économique !
Marc H- Super Star
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Re: Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
Je ne sais pas de quoi vous parlez MARC;
Ne cherchons pas les trippes de la fourmi.
Je crois que vous etes familier avec les travaux de la foundation?
Et puis ,experience financier et economique,comparer a qui?
Ne cherchons pas les trippes de la fourmi.
Je crois que vous etes familier avec les travaux de la foundation?
Et puis ,experience financier et economique,comparer a qui?
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Re: Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
Joel pa fe sa .
Wou konen tre byen ke Aristid paka dirije yon transition an Ayiti. Yo patajam ki li fe sa . Sa nou beswen kouniean se redwi konfli an ayiti pou nou ka fe refom peyi dayiti beswen poul avanse,
An nou retire Aristide sou lis la
Wou konen tre byen ke Aristid paka dirije yon transition an Ayiti. Yo patajam ki li fe sa . Sa nou beswen kouniean se redwi konfli an ayiti pou nou ka fe refom peyi dayiti beswen poul avanse,
An nou retire Aristide sou lis la
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Re: Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
Il faut être lucide et réaliste , bon sang !
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Re: Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
A noter Joel que je n'aurais aucun problème si un homme qu'il soit Aristide ou pas prendrait le pouvoir par la force pour opérer ces changements .
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Re: Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
Pas necessairement par la FORCE.
Cette affaire de MONDIALISATION que certains de vous continuent de mentionner ;N'EN PARLE PLUS.
Completement discredite.
Dans l'ETAT ou se trouve HAITI ,on ne peut pas aller par ETAPE.
C'est du KEYNESIANISME ,all the way ,comme FRANKLIN ROOSEVELT l'avait fait pour combattre la DEPRESSION aux ETATS UNIS.
L'ETAPISME ne marchera pas.
En RD don't l'ECONOMIE n'est pas dans l'ETAT de deliquessence de celle d'HAITI ,la construction d'ECOLES,de BARRAGES etc a augmente la croissance par plus de 2%.
S'il y a un gouvernement qui pourrait motiver le peuple,les forces reactionnaires n'auront pas trop de chances.
Regardez le MIRACLE en BOLIVIE qui etait aussi pauvre que nous.Le POUVOIR n'etait pas pris par la FORCE.
Ce n'est pas un PARADIS mais beaucoup de DEFIS ont ete RELEVES et ce n'etait pas par ETAPES.
Cette affaire de MONDIALISATION que certains de vous continuent de mentionner ;N'EN PARLE PLUS.
Completement discredite.
Dans l'ETAT ou se trouve HAITI ,on ne peut pas aller par ETAPE.
C'est du KEYNESIANISME ,all the way ,comme FRANKLIN ROOSEVELT l'avait fait pour combattre la DEPRESSION aux ETATS UNIS.
L'ETAPISME ne marchera pas.
En RD don't l'ECONOMIE n'est pas dans l'ETAT de deliquessence de celle d'HAITI ,la construction d'ECOLES,de BARRAGES etc a augmente la croissance par plus de 2%.
S'il y a un gouvernement qui pourrait motiver le peuple,les forces reactionnaires n'auront pas trop de chances.
Regardez le MIRACLE en BOLIVIE qui etait aussi pauvre que nous.Le POUVOIR n'etait pas pris par la FORCE.
Ce n'est pas un PARADIS mais beaucoup de DEFIS ont ete RELEVES et ce n'etait pas par ETAPES.
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Re: Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
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Encore une fois je vais être clair avec vous . Je parlais des Étapes dans un contexte spécifique. Je vous disais que le ministre Nesmy Manigat ne pouvait pas réaliser ce qu'il a réalisé s'il n'avait pas respecté le rythme du changement dans un contexte donné. C’était spécifique . Il n’était ni premier ministre ni président de la république mais un simple ministre quoi a pris son courage a deux mains pour changer les choses . Alors ne me parlez plus des étapes . J'avais pris un cas spécifique qui demandait bcp de patience et surtout le respect du rythme du changement des haïtiens . Malgré sa volonté de procéder lentement pour ne pas bousculer les uns et les autres ,les gens se sont mis contre lui pour empêcher sa mini Reforme.
Bien sur , si vous êtes candidat et votre programme indique clairement ce que vous feriez si vous prenez le pouvoir , alors allez-y .
Encore une fois je vais être clair avec vous . Je parlais des Étapes dans un contexte spécifique. Je vous disais que le ministre Nesmy Manigat ne pouvait pas réaliser ce qu'il a réalisé s'il n'avait pas respecté le rythme du changement dans un contexte donné. C’était spécifique . Il n’était ni premier ministre ni président de la république mais un simple ministre quoi a pris son courage a deux mains pour changer les choses . Alors ne me parlez plus des étapes . J'avais pris un cas spécifique qui demandait bcp de patience et surtout le respect du rythme du changement des haïtiens . Malgré sa volonté de procéder lentement pour ne pas bousculer les uns et les autres ,les gens se sont mis contre lui pour empêcher sa mini Reforme.
Bien sur , si vous êtes candidat et votre programme indique clairement ce que vous feriez si vous prenez le pouvoir , alors allez-y .
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Je ne vois pas comment Aristide reviendrait au pouvoir si ce n'est pas par la force
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Re: Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
MARC;
Je fais seulement des REFLECTIONS.
Je n'ai rien contre votre ami MANIGAT.
Le monde change si rapidement qu'il n'y a plus de "shibboleths"
MARC;
Qu'est ce qui est arrive a l'opinion qu'ARISTIDE ne retournerait jamais en HAITI?
MARC;
Pendant toute l'annee 2004 ,les AMERICAINS n'etaient pas certains qu'ils s'etaient debarasses d'ARISTIDE?
Je continuerai de dire que le PEUPLE HAITIEN doit se foutre de ce que pense les AMERICAINS.
ROYALEMENT!!!!!!
Que ARISTIDE retournerait au pouvoir ou pas.QUI SAIT?
Je n'ai pas une BOULE DE CRYSTAL.
L'example que nous avons dans les AMERIQUES est le retour de JUAN DOMINGO PERON qui est retourne au POUVOIR apres 20 ANS D'exil apres un COUP D'ETAT PAR L'ARMEE
Je fais seulement des REFLECTIONS.
Je n'ai rien contre votre ami MANIGAT.
Le monde change si rapidement qu'il n'y a plus de "shibboleths"
MARC;
Qu'est ce qui est arrive a l'opinion qu'ARISTIDE ne retournerait jamais en HAITI?
MARC;
Pendant toute l'annee 2004 ,les AMERICAINS n'etaient pas certains qu'ils s'etaient debarasses d'ARISTIDE?
Je continuerai de dire que le PEUPLE HAITIEN doit se foutre de ce que pense les AMERICAINS.
ROYALEMENT!!!!!!
Que ARISTIDE retournerait au pouvoir ou pas.QUI SAIT?
Je n'ai pas une BOULE DE CRYSTAL.
L'example que nous avons dans les AMERIQUES est le retour de JUAN DOMINGO PERON qui est retourne au POUVOIR apres 20 ANS D'exil apres un COUP D'ETAT PAR L'ARMEE
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Re: Sortir de la schizophrénie épistémique pour penser Haïti
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Par ce que j'ai vu et compris du système actuel , lavalas d'Aristide peut mettre un trait sur le pouvoir
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