Canada : Son Excellence la très honorable Michaëlle Jean

Son Excellence la très honorable Michaëlle Jean
Discours à l’occasion de la célébration pour la fête du Canada


Ottawa, le dimanche 1er juillet 2007


Quel bonheur de me retrouver à nouveau devant vous aujourd’hui, en cette journée de célébration.
Mais pourquoi se donner rendez-vous chaque année à pareille date? Que fêtons-nous au juste, en ce 1er juillet?
Je dirais d’emblée le pacte de solidarité et de fraternité qui fait que ce pays existe. Ce pacte a été scellé dans les cœurs, dans nos cœurs.
Car chez nous, lorsque quelqu’un souffre, on lui vient en aide. Chez nous, la différence de l’un est source d’enrichissement pour l’autre. Chez nous, le bien de l’un est aussi celui de l’ensemble.
Et ce pacte de solidarité et de fraternité que nous avons conclu est d’autant plus fort qu’il s’actualise tous les jours dans un idéal de liberté qui fait l’envie du monde entier.
Moi qui suis née dans un pays où sévissait une dictature sans merci, je connais le prix de cette liberté, comme tant d’autres Canadiens venus d’ailleurs.
On ne saurait minimiser la chance que nous avons de penser, de dire, de choisir, d’agir, de vivre en toute liberté, alors que la barbarie et la misère affligent tant de pays et de populations.
En ce 1er juillet, songeons à l’importance du message d’espoir que notre seule présence incarne dans le monde.
Pensons aussi à l’engagement de nos soldats dans la difficile mission qu’ils mènent en Afghanistan et ailleurs. Pensons à leur famille et à leurs proches.
Laissez-moi vous parler d’une conviction profonde que j’ai acquise dès mon plus jeune âge, alors que ma famille et moi avons dû recommencer notre vie, loin de la terreur.
C’est une conviction sur laquelle j’ai fondé mon existence. Une conviction qui guide chacune de mes décisions, chacun de mes choix, et que je souhaite partager avec vous tout le temps que durera mon mandat à titre de gouverneure générale.
Je suis de celles et de ceux qui croient que tout est possible en ce monde. Et nulle part ailleurs qu’ici la possibilité d’aller au bout de soi, au bout de ses rêves, n’est aussi grande.
Nous célébrons cette année le 40e anniversaire de l’Ordre du Canada. Ces femmes et ces hommes qui ont été décorés de la plus haute distinction du pays n’ont jamais craint de repousser les limites, les leurs et celles du monde dans lequel ils évoluent.
Ils ont accompli des choses remarquables, parce qu’ils ont cru en leur capacité de réinventer la vie, de faire progresser la société, de changer le cours de l’histoire. Ils représentent le meilleur de nous-mêmes.
À tous les jeunes, ici présents et partout au pays, je profite de cette fête nationale pour vous lancer un défi.
Vous avez un regard neuf sur les choses. Voyez grand; voyez loin. Soyez audacieux. Agissez.
En ce 1er juillet 2007, célébrons tous ces rêves, tous ces gestes du quotidien, tous ces projets et toutes ces réalisations. Ajoutons de nouveaux maillons à ces nombreuses chaînes de solidarité qui font du Canada ce pays généreux que nous aimons.
Je vous aime. Bonne fête, Canada!

Marc,

Je l'ai vue et entendue, cette femme ravissante et magnifique.

C'est une bouffée de fraicheur, de soulagement et d'espoir.

On oublie, pour un moment, que nous sommes le peuple le plus honni de la terre, les parias de l'humanité et le peuple le plus pauvre de l'hémisphère occidental.

Lorsque Michaelle se présente, sourit de son sourire resplendissant et parle avec son éloquence coutumière, on explose de fierté pour la petite soeur.

Oui, Son excellence la très honorable gouverneure générale du Canada est Haitienne.

Elle dément ce que les racistes et les mauvaises langues tripotent sur Haiti et prouve que les génies de notre nation sont encore vivants.

En effet, ami sasaye

Quel discours d'espoir pour les jeunes canadiens d'origine haïtienne, Pour ma fille, pour mon fils et pour les jeunes canadiens d'origine diverse. Quel discours d'état d'une gouverneure générale d'origine haïtienne. Je rêve d’entendre un tel discours d'un chef d'État d'Haiti. Un discours qui mobilise les énergies au chevet de la nation haïtienne. Nous en avons assez de voir des roulibeurs montés dans le train de la gouvernance sans payer. Nous en avons marre de voir Haiti tourner en rond. Nous sommes choqués de voir que notre chef d'état ne peut pas décider pour opérer des changements qui s'imposent au pays. Nous sommes tristes de constater qu'il n'y a pas vraiment de véritable solidarité inter-haïtienne. Nous sommes tannés de voir que le pays n'avance pas. Nous sommes fâchés de voir les politiciens incapables d'affirmer publiquement ce qui doit être fait devrait être fait pour sortir Haiti dans le sous-développement chronique et permanent.

Oui Sasaye, quand j'ai vu ce matin l'arrivée de la Gouverneure Générale et le protocole de la cérémonie. J'ai rêvé et je garde encore espoir qu'une nouvelle Haiti reste encore possible.

Président Préval banou yon ti espwa souplè !

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Le canada se réjouit de son rôle en Haïti à l’occasion de l’anniversaire de son indépendance




Le Canada a célébré Vendredi le 140e anniversaire de son indépendance. En cette occasion, l’Ambassadeur Claude Boucher a offert une petite réception en sa résidence privée sise à Péguy-Ville. Des membres du corps Diplomatique, du Gouvernement, du Parlement haïtien, du Secteur Privé et de la Presse y ont été conviés.

Dans son intervention à cette cérémonie, Claude Boucher a déclaré que son pays avait plusieurs motifs de satisfaction eu égard aux progrès accomplis dans le pays au cours des derniers mois dans des domaines tels la sécurité, la politique et l’économie. L’Ambassadeur canadien accrédité en Haïti a dit croire qu’il y avait une renaissance de l’espoir dans le pays, renaissance qui demeure néanmoins fragile, a-t-il fait remarquer.

M. Boucher qui a renouvelé l’engagement de son pays à continuer à aider Haïti, a apprécié particulièrement la volonté ferme des autorités en place de changer l’ordre des choses en instaurant une bonne convenance, en luttant contre la corruption.

Le Ministre Haïtien des Affaires Etrangères qui a pris la parole au nom du gouvernement haïtien a rappelé les progrès réalisés par le Canada dans le domaine de l’économie, en particulier, après la seconde Guerre Mondiale. Jean-Rénald Clérismé a souligné le caractère remarquable de l’engagement du Canada à l’endroit d’Haïti dont il participe activement au développement socio-économique. Le Chancelier Haïtien a pris l’exemple de l’appui à la Réforme Judiciaire, le financement de la construction de la nouvelle Académie de Police, pour illustrer ses allégations.

Jean-Reynald Clérismé est par ailleurs intervenu que les progrès réalisés par l’équipe en place pour sa première année de prise de fonction, tout en évoquant la faiblesse des institutions haïtienne.

samedi 30 juin 2007

Signal FM

M. Boucher est alle trop loin.

Il peut bien inviter des Haitiens de diverses catégories dans sa résidence pour célébrer l'anniversaire de l'indépendance du Canada. Pas de problèmes à ce point de vue.

Mais, je ne puis oublier qu'il a joué un role dans le boycottage du bi-centenaire de notre indépendance.

Sont bien indignes ceux qui font les louanges de l'aide que le Canada octroie aujourd'hui pour se donner bonne conscience sur sa participation à la destabilisation d'Haiti.
Je regrette votre intervention, M. le ministre Clerismé.
Ki lè nap ranmase karakte nou?

En fait, durant la visite prochaine du premier ministre canadien, les autorités haitiennes devraient profiter de l'occasion pour exiger des réponses à beaucoup de questions.

Dans sa dernière édition du mois de Juillet, READER'S DIGEST a publié une entrevue accordée par Michaelle Jean.

Son beau et doux visage est sur la couverture de la revue.
Ce magazine, qui est en version anglaise, se trouve sur les étalages de tous les supermarchés, dans l'ouest du Canada.
Je ne sais si la version française est disponible au Québec.

Je suis certain que Marc-Henry serait intéressé.

Antouka mwen pran devan ak kopi pa m nan.
Map gade l, map gade l ...... wooy.

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Benlatay,
Merci pour les renseignements.
C'est dommage que cette édition n'est pas disponible pour nos frères du sud. Si je ne m'abuse, la version américaine est differente de la version canadienne anglaise.

Je me demande aussi, meme si elle était la meme, elle aurait une cote aussi importante dans ce pays-la.

Dans notre langue, "gade" signifie à la fois "garder" et "regarder". Quelle langue magnifique. Dans ce cas j'agirai dans toute l'acceptation du terme.

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benlatay a écrit:An efè kreyol bèl e subtil malerezman anpil nèg manke finès ak nuans lè yo pretan' ke yo ap defan' li.

[b]Pou bèlte an pa gen tankou l;e pou nwans lan li pa manke sa.

Gade nan nouvo diksyonè INDIANA UNIVERSITY an,yo di ke se yon travay majistral;otè yo ap eseye eksplike ki sans mo "BA" ka genyen swivan kontèks li:

http://www.potomitan.info/vedrine/dictionary.php